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Le Web des Cheminots

Election Présidentielle 2012


Pascal 45

Messages recommandés

Invité Gnafron 1er

Des centristes soutiennent Hollande

C'est sans acrimonie que nous estimons que Nicolas Sarkozy doit quitter l'Elysée. Compte tenu de nos convictions, notre verdict découle de trois facteurs : le refus du président sortant de prendre en compte la sensibilité sociale et tolérante inscrite dans les gènes de ce courant central ; plus grave, le cynisme dans la stigmatisation de l'autre et dans les atteintes aux libertés dont de nombreux cas sont sous le coup de la justice ; enfin, une agitation perpétuelle qui confond discours et action, et a continué de détourner nos concitoyens de la chose publique.

http://www.lemonde.f...79095_3232.html

Modifié par Gnafron 1er
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Une enquête a été réalisée par Mobilicités auprès des candidats à l'élection présidentielle. Ci après la copie de la bande à Sarko :Smiley_55:

Nicolas Sarkozy : "Les règles européennes ne sont pas là pour nous empêcher de concevoir un système ferroviaire performant"

Nicolas Sarkozy : "Les règles européennes ne sont pas là pour nous empêcher de concevoir un système ferroviaire performant"

Plus qu'un programme, le président sortant fait le bilan de son premier mandat, mais aussi une promesse, celle d'un troisième appel pour les projets de transports collectifs en site propre portés par les collectivités locales, et annonce une loi en 2012 autorisant l'ouverture à la concurrence des trains d'équilibre du territoire et des TER dans les régions prêtes à l'expérimenter. S'il est réélu le 6 mai.

L'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy a transmis le programme transport du candidat de l'UMP à Mobilicités, sans que la rédaction ne parvienne à connaître le nom de son (sa) conseiller(e) sur ce sujet.

L'ex ministre de l'Ecologie, du développement durable et des transports, Nathalie Koscisusko-Morizet, aujourd'hui porte-parole du candidat, est-elle l'auteur de ces lignes ? A cette question, l'équipe de La France forte ne répond pas.

Transport urbain : "Je m'engage à lancer un troisième appels à projets"

"Je me suis engagé à multiplier par cinq les lignes de transports en commun en site propre d'ici à 2020. Je suis très attaché à cet objectif, sur lequel le gouvernement est même en avance : deux appels à projets ont été organisés, pour un engagement de l'Etat de 1,3 milliard d'euros en vue de la mise en chantier de plus de 1 000 kilomètres de lignes d'ici à fin 2013. Cet effort sera poursuivi dans les cinq ans à venir. Je m'engage, en effet, à lancer un troisième appel d'offres de TSCP dans les mois qui viennent.

Par ailleurs, j'ai souhaité faire des transports le premier acte du Grand Paris : 35 milliards d'euros sont consacrés d'ici 2015 au réseau de transport : 12,5 milliards d'euros pour modernisation du réseau existant, plus de 20 milliards d'euros seront investis dans le Grand Paris Express, le futur métro automatique. Ce nouveau réseau de 155 kilomètres de lignes et 57 gares devrait permettre d'attirer 2 millions de voyageurs supplémentaires en Ile-de-France d'ici 2025. Les premiers tronçons seront mis en service dès 2018".

Transport ferroviaire : "Les règles européennes ne sont pas là pour nous empêcher de concevoir un système ferroviaire performant"

"Malgré la crise, la France investit massivement dans le transport ferroviaire comme elle ne l'avait plus fait depuis plusieurs décennies : 8 milliards d'euros entre 2007 et 2012. Cet effort profite en premier lieu à la grande vitesse : alors quejusqu'à présent, la France a construit des lignes à grande vitesse l'une après l'autre, aujourd'hui quatre chantiers sont conduits de front : Tours-Bordeaux, Bretagne-Pays de Loire, la poursuite de Paris-Strasbourg et les contournements de Nîmes et de Montpellier.

Le développement de la grande vitesse ne s'est pas fait au détriment de l'entretien du réseau ferré existant. L'ampleur des bouleversements occasionnés par les travaux dans les horaires 2012 en témoigne. Alors qu'entre 1984 et 2005, notre pays a réduit de moitié son effort de régénération (500 kilomètres de voie par an), nous avons retrouvé un rythme de 1 000 kilomètres régénérés chaque année en 2010, pour permettre à terme d'améliorer la qualité de service des trains du quotidien.

La restauration des équilibres financiers du système ferroviaire constituera, malgré tout, une priorité. L'offre ferroviaire devra être progressivement repensée, tout comme la gouvernance du système ferroviaire, aujourd'hui trop peu efficace. Je souhaite notamment unifier au sein d'une structure unique les métiers de la gestion de l'infrastructure, aujourd'hui répartis entre RFF et la SNCF. C'est essentiel. Pour moi, les règles européennes ne sont pas là pour nous empêcher de concevoir un système ferroviaire performant" (allusion du candidat Sarkozy aux attaques de Bruxelles contre le modèle de gouvernance ferroviaire en Allemagne où l'opérateur historique, la DB, contrôle via une holding, la gestion des infrastructures et l'exploitation commerciale des lignes. Modèle dont pourrait s'inspirer la France suite aux Assises du ferroviaire lancées par l'actuel gouvernement, si elle suit les velléités de la SNCF pour mettre RFF hors jeu, ndlr)

Service garanti, qualité de service : "90% des conflits sont évités à la RATP et la SNCF"

Après mon élection en 2007, j'ai tenu à ce qu'un service garanti soit mis en place pour les usagers des transports terrestres. 90% des conflits sont évités à la RATP et à la SNCF. Même lors de la grève d'octobre 2010, la circulation des trains a quand même pu être maintenue à hauteur de 50%. Depuis le 1er mars 2012, ce service garanti sera aussi mis en œuvre dans le secteur aérien.

En Ile-de-France, où la qualité de service des transports urbains était particulièrement dégradée, j'ai souhaité que des mesures exceptionnelles soient prises. Le renouvellement du matériel roulant et l'entretien du réseau sont redevenus des priorités. J'ai demandé à la RATP, à la SNCF et à RFF d'expérimenter la mise en place d'une structure de pilotage sur les lignes A et B du RER, pour mieux coordonner l'exploitation des lignes et la gestion de l'infrastructure. Et une Autorité de la qualité de service dans les transports a été installée en février 2012 (lire).

Autorités organisatrices : "Déléguer aux régions la compétence tarifaire"

"L'actuelle répartition est complexe et implique des financements croisés considérables, l'Etat versant 2 milliards d'euros chaque année aux régions rien qu'au titre des TER. Je ne crois pas qu'il faille imaginer des bouleversements institutionnels. Des clarifications sont nécessaires, toutefois. Nous les avons engagées, comme pour les trains Intercités dont l'Etat est devenu autorité organisatrice depuis 2011. Je considère également qu'il serait souhaitable de déléguer aux régions la compétence tarifaire".

Ouverture à la concurrence : "Une loi en 2012 pour expérimenter la concurrence sur les lignes TER et TET"

"Je suis favorable au principe d'une ouverture progressive et maîtrisée du transport ferroviaire de voyageurs à la concurrence, si toutes les conditions sont réunies pour qu'elle permette d'améliorer la qualité de service et diminuer le coût de transport. Une loi sera préparée en 2012 pour permettre aux autorités organisatrices qui le souhaiteraient d'ouvrir à la concurrence l'exploitation de leurs lignes, en commençant par les services régionaux (TER) et les trains d'équilibre du territoire (TET).

Pour moi, cette ouverture à la concurrence va naturellement de pair avec l'élaboration d'un cadre social harmonisé pour les employés du ferroviaire. Il est essentiel de garantir une compétition équitable entre les opérateurs ferroviaires. Il me semble que des négociations avec les partenaires sociaux pourraient être ouvertes pour aboutir à une convention collective des salariés du transport ferroviaire de voyageurs".

Fret ferroviaire : "Tous nos efforts seront vains si les conflits sociaux minent le trafic de fret"

"L'objectif du gouvernement a toujours été de favoriser le report du transport des marchandises de la route vers le rail et le fleuve. Mais, plutôt que de pénaliser artificiellement le transport routier français qui affronte déjà une concurrence internationale exacerbée, il a été décidé de donner aux modes de transport ferroviaires et fluviaux les moyens (7 milliards d'euros d'ici à 2020) de progresser dans le transport massifié sur longue distance. Le fret ferroviaire a certes été durement touché par la crise, mais les autoroutes ferroviaires se déploient, les opérateurs ferroviaires de proximité voient le jour et des investissements attendus depuis longtemps avancent enfin, comme Serqueux-Gisors qui permettra d'évacuer par le rail des masses considérables de fret arrivant dans le port du Havre. Mais, je veux le dire, tous nos efforts seront vains si les conflits sociaux minent le trafic de fret plusieurs mois durant".

Programme transmis par l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy à la demande de la rédaction de Mobilicités.

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Une enquête a été réalisée par Mobilicités auprès des candidats à l'élection présidentielle. Ci après la copie de la bande à Sarko :Smiley_55:

Nicolas Sarkozy : "Les règles européennes ne sont pas là pour nous empêcher de concevoir un système ferroviaire performant"

Citation :

"Fret ferroviaire : "Tous nos efforts seront vains si les conflits sociaux minent le trafic de fret"

ça y est, c'est encore la faute des cheminots si le trafic du Frêt va mal ! :Smiley_55:

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Invité Gnafron 1er

Citation :

"Fret ferroviaire : "Tous nos efforts seront vains si les conflits sociaux minent le trafic de fret"

ça y est, c'est encore la faute des cheminots si le trafic du Frêt va mal ! :Smiley_55:

Il oublie :

- les 35h

- le RH

- la réforme des retraites qui ne va pas assez loin

- le manque de flexibilité

etc... :jesuisdehors:

Modifié par Gnafron 1er
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Salut,

Bizarrement, je m'attendais a beaucoup plus assassin... Le RH a abattre, le statut a dégager en toute urgence, ...Au final,, ici, que des redits, versions softs... Ca ne m'empechera pas de ne pas voter pour lui!

Florian

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L'équipe de campagne de Mélenchon n'a pas répondu aux questions de Mobilicités :

Jean-Luc Mélenchon n'a pas souhaité s'exprimer sur les transports

Sollicitée à moult reprises par la rédaction, Pascale Le Néouannic, conseillère du candidat du Front de Gauche sur les questions de transport , et conseillère régionale d'Ile-de-France, n'a pas voulu répondre à nos questions.

Sur le programme de Mélenchon (2 € auprès des militants du Front de Gauche ou du PCF) il y a tout de même quelques lignes sur le sujet :

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Invité Gnafron 1er

Tu comprends pourquoi je me suis dépêché de le mettre en ligne :Smiley_04:

Serais tu anti Sarkozyste primaire ? :Smiley_59:

Salut,

Bizarrement, je m'attendais a beaucoup plus assassin... Le RH a abattre, le statut a dégager en toute urgence, ...Au final,, ici, que des redits, versions softs... Ca ne m'empechera pas de ne pas voter pour lui!

Florian

La suite ...ça fera parti des "dommages colatéraux " qui découleront de mesures sous-jacentes .

Pour moi, cette ouverture à la concurrence va naturellement de pair avec l'élaboration d'un cadre social harmonisé pour les employés du ferroviaire

Tout est dit ....par cette phrase . Faudra se plier .

Modifié par Gnafron 1er
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UP après avoir mis en ligne 2 sujets sur les programmes concernant le ferroviaire imaginés par Sarko et Mélenchon .

Je laisse tomber ceux de Bayrou et M. Le Pen ;ce serait inutile mais bon, ils sont consultables sur le site de Mobilicités : http://www.mobilicites.com/ :

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Invité Gnafron 1er

UP après avoir mis en ligne 2 sujets sur les programmes concernant le ferroviaire imaginés par Sarko et Mélenchon .

Je laisse tomber ceux de Bayrou et M. Le Pen ;ce serait inutile mais bon, ils sont consultables sur le site de Mobilicités : http://www.mobilicites.com/ :

Les 2 feront de la droite "classique " ...on a donné ! w o u a r f !

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Invité necroshine

http://blogs.mediapart.fr/blog/edwy-plenel/030412/affaire-bettencourt-la-contre-attaque-de-mediapart

Affaire Bettencourt : la contre-attaque de Mediapart

Les journalistes auteurs des révélations de Mediapart dans l'affaire Bettencourt, ainsi que son directeur de publication, sont convoqués jeudi 5 avril par les juges d'instruction de Bordeaux chargés de ce dossier qui envisagent leurs mises en examen pour atteinte à l'intimité de la vie privée. Lors d'une conférence de presse tenue, mardi 3 avril, au cabinet de ses avocats, Mediapart a réaffirmé qu'il n'avait révélé que des informations d'intérêt public, conformément au droit de la presse. Nos conseils, qui ont adressé à la justice bordelaise un courrier argumenté en ce sens, ont annoncé le dépot d'une plainte contre X pour dénonciation calomnieuse, contestant l'origine de la procédure dont nous sommes aujourd'hui les victimes.

Des consœurs et confrères de France Inter et de France Info, de l'AFP et de Reuters, de Libération et du Monde, ainsi que de Canal Plus ont assisté à cette conférence de presse, ainsi que la secrétaire générale du Syndicat national des journalistes (SNJ), Dominique Pradalié, venue affirmer sa solidarité de principe avec Mediapart. Tenue dans les locaux du cabinet Lysias, elle a permis à nos conseils, Mes Jean-Pierre Mignard et Emmanuel Tordjman, d'expliquer pourquoi nous contestions, sur le terrain du droit, notre éventuelle mise en cause pour atteinte à l'intimité de la vie privée.

Auparavant, Fabrice Arfi, auteur de nos révélations de l'été 2010 (avec Fabrice Lhomme, qui a depuis rejoint Le Monde), et moi-même, en tant que directeur de la publication, avons rappelé comment nous avions veillé à écarter tout ce qui relevait de l'intimité de la vie privée dans les enregistrements clandestins du majordome de Liliane Bettencourt. Nous nous en sommes tenus aux seules informations d'intérêt public, conformément au droit de la presse qui protège le droit fondamental de savoir des citoyens. C'est ainsi que les faits mis au grand jour par nos révélations ont concerné une fraude fiscale de grande ampleur, des financements illicites de partis politiques et de campagnes électorales, des pressions du pouvoir exécutif sur l'autorité judiciaire, des manquements à la loi commune et des conflits d'intérêts multiples.

De plus, en révélant ces graves dysfonctionnements des institutions de l'Etat, ces révélations ont également permis de protéger Liliane Bettencourt dont il est désormais établi, par des expertises judiciaires indépendantes, qu'elle ne disposait pas de l'intégrité de ses facultés à l'époque des faits. C'est pourquoi Mediapart conteste la procédure pour atteinte à l'intimité de la vie privée de Mme Bettencourt dont le juge Jean-Michel Gentil et ses deux collèges chargés de l'instruction de ce dossier ont hérité. Initiée en 2010 par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, alors même qu'il s'efforçait de détourner l'attention des faits graves révélés par nos informations, et relayée par une plainte déposée par des avocats au nom de la très fortunée héritière de l'Oréal, cette procédure pourrait relever d'une manœuvre de diversion faite au nom d'une plaignante qui n'était pas en état de juger sa pertinence et d'en juger les conséquences.

Tel est le sens de la plainte contre X pour dénonciation calomnieuse que Mes Mignard et Tordjman déposeront, jeudi 5 avril, devant le doyen des juges d'instruction de Bordeaux. Cette plainte ne vise évidemment pas Liliane Bettencourt mais ceux qui auraient pu se prévaloir de son nom pour calomnier des journalistes qui, en l'espèce, s'en sont tenus aux règles professionnelles et déontologiques de leur métier, Mediapart n'ayant espionné personne, ni violé l'intimité de quiconque. Loin de nous croire au dessus des lois, nous avons toujours été disposés à rendre compte de nos écrits devant la justice, mais dans le cadre de la loi de la presse qui garantit l'exercice démocratique de notre métier. Or, dans cette affaire Bettencourt, Mediapart n'a jamais été poursuivi en diffamation, aucun de ses nombreux protagonistes n'ayant jugé bon de nous demander réparation de nos révélations dont ils pouvaient légitimement penser qu'elles portaient atteinte à leur honneur et leur considération.

Mediapart fait confiance à la justice, et notamment aux magistrats indépendants du siège, pour établir qu'il n'a jamais porté atteinte à l'intimité de Liliane Bettencourt et, bien au contraire, contribué à la protéger de tous ceux qui abusaient de sa faiblesse et profitaient de sa richesse. Tel est l'esprit du courrier que nos avocats ont adressé dès le 16 mars, en prévision de nos auditions du jeudi 5 avril, à Jean-Michel Gentil, vice-président chargé de l'instruction au tribunal de grande instance de Bordeaux. Dans un souci d'information légitime de nos lecteurs, voici le texte intégral de ce courrier:

*

Monsieur le Vice-président,

Sur réquisitions successives de Monsieur le Procureur de la République, vous avez indiqué à Messieurs Edwy PLENEL et Fabrice ARFI, dont nous sommes les Conseils, votre intention de les convoquer pour procéder à leurs interrogatoires de première comparution en vue de leurs mises en examen le 5 avril 2012.

Si elles devaient avoir lieu, elles seraient motivées par les faits suivants : « conservé, porté ou laissé porter à la connaissance du public ou d’un tiers ou utilisé de quelque manière que ce soit tout enregistrement ou document obtenu à l’aide de l’un des actes prévus par l’article 226-1 du code pénal, en l’espèce par l’enregistrement de paroles prononcées à titre privé ou confidentiel au préjudice de Mme Liliane BETTENCOURT SCHUELLER ». Faits prévus et réprimés par les articles 226-1, 226-2 et 226-6 et 226-7 du Code Pénal.

Nous avons l’honneur de faire les observations suivantes.

1. Messieurs PLENEL et ARFI sont journalistes et à ce titre leur métier consiste à informer.

Il s’est agi de porter à la connaissance du public des méfaits contre Madame BETTENCOURT commis par des tiers ou son entourage, personne âgée, riche mais atteinte de graves pathologies affectant ses facultés de discernement.

2. La bassesse des procédés comme la vilénie des buts recherchés justifiaient, déjà et amplement, que le public en soit informé tellement il est à peine croyable qu’une dame âgée, que l’on pouvait croire protégée de toute infraction, ait pu être la cible d’une telle opération de prédation.

Il est dorénavant acquis qu’une personne richissime a été livrée à la concupiscence de prestataires de tous ordres sans que personne, hormis sa fille et quelques proches à son service, mus par une haute conscience morale, ne s’en émeuvent.

Il s’agit là déjà d’une leçon de choses sur l’état de notre société justifiant amplement que le public en soit informé.

3. La divulgation de ces infractions commises ou en voie de se commettre y a mis un terme. L’information du public a barré la route à ceux qui, au mépris de leurs fonctions, avaient tout fait pour que la justice n’en connaisse.

Outre que la publication de ces infractions commises ou en voie de se commettre a permis de sauvegarder les droits de la victime, diverses personnes, dont un ancien ministre de la République, ont été mises en examen.

La liste et la gravité des infractions poursuivies – abus de faiblesse, escroquerie, trafic d’influence, blanchiment, abus de confiance, recel, financement illicite de parti politique - ont fini de révéler cette affaire comme une des plus caractéristiques de la conjugaison de la cupidité privée et du mépris de l’intérêt public.

4. Dans ce sens, considérée sous toutes ses facettes, cette affaire est unique.

Ne pas en informer le public s’analyserait en une abstention coupable alors qu’une personne était en souffrance et victimes d’une série d’infractions. Ne rien dire sur des infractions en train de se commettre, ç’eut été pour des journalistes ruser avec leur déontologie et finalement tromper le public.

5. Messieurs PLENEL et ARFI ont fait leur devoir. Ils le revendiquent.

La nature des informations publiées revêtait d’autant et surtout un caractère majeur. Cette infraction de nature privée s’accompagnait d’autres infractions traduisant un grave dysfonctionnement des institutions de l’État.

C’est ce qui a justifié la sélection faite par MEDIAPART, excluant toute allusion à l’intimité de la vie privée, démarche expressément mentionnée dans la « boite noire » de tous les articles du site qui se sont appuyés sur les enregistrements réalisés par l’ancien majordome de Madame BETTENCOURT.

6. Sont dorénavant reprochés par la justice elle-même des faits de financement illicites de partis politiques, de trafic d’influence et de fraude fiscale, accompagnés d’un reproche récurent de partialité du Ministère Public.

Or c’était précisément l’objet de la publication d’extraits sélectionnés des enregistrements visant, au nom du droit à l’information, à porter à la connaissance des lecteurs et des citoyens ces pièces, validées depuis par la Chambre criminelle de la Cour de cassation.

7. La Chambre Civile de la Cour de cassation a certes rendu un arrêt favorable aux pourvois formés par Madame BETTENCOURT et Monsieur DE MAISTRE, alors néanmoins que l’expertise médicale constatant l’abus de faiblesse de Madame BETTENCOURT, sur une période allant de septembre 2006 à septembre 2011 avait été transmise au parquet de Bordeaux le 29 septembre 2011.

Cette affaire, elle, avait été plaidée le 5 juillet 2011 devant la Cour de cassation, soit trois mois auparavant, sans que personne et surtout les magistrats de la Chambre Civile n’aient été informés de la pathologie de Madame BETTENCOURT.

Cette information, pourtant, n’aurait pas manqué de les intéresser…

Le pourvoi de Madame BETTENCOURT, il est vrai, avait été formé en compagnie de son conseil en gestion d’alors, Monsieur DE MAISTRE.

Y avait-il cependant, au regard de ce que nous savons maintenant, une telle convergence d’intérêts ?

8. On ne saurait donc que trop remercier Messieurs PLENEL et ARFI d’avoir pris le risque d’informer, faisant prévaloir leur déontologie et leur haute conception de la démocratie sur toute autre considération courtisane.

La Constitution et les lois de la République Française l’affirment. Les traités internationaux de l’ONU, du Conseil de l’Europe ou de l’Union Européenne le confirment : sans information libre, c’est-à-dire non entravée, il n’y a pas de démocratie qui vaille.

9. Par deux fois, le Tribunal de Grande Instance et la Cour d’Appel de PARIS ont débouté les avocats de Madame BETTENCOURT et de Monsieur DE MAISTRE de leurs demandes à l’égard de MEDIAPART estimant que le but recherché par la publication de certaines parties des enregistrements, celles qui concernaient précisément un intérêt public à l’exclusion de toute allusion à la vie privée, était légitime.

À l’époque, il faut dire que Madame BETTENCOURT était demanderesse à l’action alors que l’on sait maintenant qu’elle était en état de faiblesse puisqu’elle a été depuis mise sous tutelle.

10. Messieurs PLENEL et ARFI n’accordent dès lors aucune valeur particulière à la procédure engagée par Madame BETTENCOURT laquelle ne saurait être réputée avoir eu une conscience plus éclairée de la portée de ses actions en justice que pour les diverses opérations financières réalisées en son nom.

Il appert enfin que les autorités de poursuites, à tous les niveaux y compris au plus haut, se sont, avec opiniâtreté, refusé à admettre l’existence de ces infractions contribuant ainsi à maintenir le couvercle sur une marmite de délits.

C’est du moins ce qui ressort d’une déclaration de Monsieur Jean Louis NADAL, ancien Procureur Général près la Cour de cassation du 15 mars 2012.

11. Une société démocratique ne saurait accepter de tels agissements sans qu’ils soient portés à la connaissance du public ou il faudrait alors se résigner à ce que les forfaits les pires, car les mieux dissimulés, continuent de se perpétrer à l’abri des regards et contre toute velléité de faire prévaloir le droit.

À une justice défaillante, par l’intrusion d’intérêts qui lui sont étrangers, vient en renfort la presse « chien de garde » de la démocratie aux termes de l’arrêt SUNDAY Times c/ ROYAUME-UNI de la Cour Européenne des Droits de l’Homme en date du 26 avril 1979.

12. Messieurs PLENEL et ARFI ont été, en qualité de journalistes, témoins d’un ensemble d’infractions commises à l’encontre d’intérêts privés et de l’intérêt public de nature à perturber gravement le fonctionnement régulier des institutions.

Le magistrat instructeur est d’abord un juge indépendant et impartial. À ce titre, il est institué gardien de la liberté individuelle par la Constitution, une parmi ses missions qui les sublime toutes.

13. Ils se présenteront donc en tant que journalistes, témoins et rien d’autre, soucieux du respect de la confidentialité des sources. C’est en votre qualité de juge, gardien du droit et donc de leurs droits, que nous vous demandons de sauvegarder la liberté d’informer.

Tels sont les éléments dont nous souhaitions vous faire part en prévision des interrogatoires prévus le 5 avril prochain.

Vous souhaitant bonne réception de la présente, nous vous prions de croire, Monsieur le Vice-président, en l’expression de notre respectueuse considération.

Jean-Pierre MIGNARD et Emmanuel TORDJMAN

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Invité necroshine

Les 2 grands candidats refusent le débat,

surement par peur de que les casseroles soient sorties.....

Modifié par necroshine
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Invité necroshine

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/03/m-melenchon-victime-de-son-succes_1679883_1471069.html#ens_id=1626596&xtor=RSS-3208

Jean-Luc Mélenchon, victime de son succès, envisage de contracter un prêt

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François Hollande refuse le débat télévisé entre les 10 candidats, il demande à être représenté.

A lire ici :http://www.jeanmarcm...nde-refuse.html

et il a bien raison car en 2012 la campagne ne se fait pas sur le petit écran TV mais sur Internet !

JL Mélenchon et M Le Pen l'ont bien compris avec leurs sites, blogs et vidéo du candidats: l'info est brute, non déformée par un journaliste aux ordres répétant la même question et coupant la parole comme un procureur au tribunal de la bien pensante.

Il est triste de constater qu'en 2002, Ségolène Royale avait usé et abusé des blogs, de la démocratie directe et y avait placé son fiston à la tête de cette nouvelle technologie. Hollande est entouré de vieux has been.

Les débats de FR2 avec l'expert auto-proclamé pour présenter ses chiffres et ses graphes (à la mauvaise échelle) n'apporte rien et déforme l'opinion publique qui attende du sang et des enguelades.

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Invité Gnafron 1er

http://www.lemonde.f...8;xtor=RSS-3208

Jean-Luc Mélenchon, victime de son succès, envisage de contracter un prêt

Le Boukistan a fait les fonds de tiroir mais ne peut pas donner plus .

Mais de mémoire , le 1 er meeting de qui vous savez a coûté la modique somme d'1 million d'euros .

Le meeting UMP de Villepinte de 2007 = 3,6 millions :

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/03/13/villepinte-un-meeting-et-une-facture-pour-le-candidat-sarkozy_1656436_1471069.html

UN COÛT DE 3 MILLIONS D'EUROS ?

Quant au coût du meeting de Villepinte, c'est la grande inconnue, l'UMP ne communiquant évidemment pas ces chiffres. En janvier 2007, le seul meeting de la Porte de Versailles avait coûté près de 3,6 millions d'euros, quand près de 80 000 personnes étaient venues soutenir le candidat de l'UMP. Dimanche 11 mars, entre 40 000 et 70 000 militants étaient présents.

Donc si le FdG emprunte 1 million .....la somme totale ne représentera que le prix d'un seul meeting UMP!

Modifié par Gnafron 1er
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Le Boukistan a fait les fonds de tiroir mais ne peut pas donner plus .

Mais de mémoire , le 1 er meeting de qui vous savez a coûté la modique somme d'1 million d'euros .

Le meeting UMP de Villepinte de 2007 = 3,6 millions :

http://www.lemonde.f...36_1471069.html

Donc si le FdG emprunte 1 million .....la somme totale ne représentera que le prix d'un seul meeting UMP!

à chaque meeting, le FdG doit faire un appel à la générosité

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Invité Gnafron 1er

à chaque meeting, le FdG doit faire un appel à la générosité

Suivront notamment Marseille le 14 avril où le bras de fer continue avec la mairie UMP pour l'accès à la plage du Prado ("nous ferons Plage au peuple!"), puis Paris porte de Versailles pour le dernier meeting le jeudi 19 avril où 60.000 personnes sont attendues.

.

http://huff.to/HHr0dI

Modifié par Gnafron 1er
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Je ne me rappelle pas d'avoir vu Sarkosy débattre avec un autre candidat (je ne me rappelle pas si Chirac avait débattu entre ces 2 mandats) .

Quand à Hollande , pas plus courageux de débattre que de proposer un programme de gauche...........

Quand au choix du 1er tour où les 3 zones seront en vacances scolaires......no comment

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Invité
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