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Actualités Politiques


katamiaw

Messages recommandés

Invité necroshine

http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20120606.OBS7848/manuel-valls-un-conseiller-municipal-tres-bien-paye.html

Manuel Valls, un conseiller municipal très bien payé

Devenu simple conseiller municipal d'Evry, l'ex-maire conserve cependant une indemnité de 1.700 euros. Légal certes, mais vraiment exemplaire ?

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discuter avec l'extrême droite :

http://youtu.be/2Hk2FqoZoOQ

après 5 mn de "débat" entre Kassidiaris, cheveu bien ras réprésentant le parti d'extrême droite Aube Nouvelle et Liana Kanelli en corsage blanc, représentant le KKE (parti communiste), Rena Dourou, en corsage rouge, représentante de Syriza ( Front de Gauche ) rappelle à Kassidiaris qu'il est mis en examen pour agression et vol contre un étudiant en 2007.

Mal leur en prend à toutes deux .

non seulement cet enfoiré ne s'est pas excusé, mais il veut porter plainte contre "ses détracteurs".

ça ne vous rappelle rien ?

Modifié par 5121
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Ah Le foot...

T. Roland est décédé, il avait 74 ans, quelques coupes du monde, d'Europe et quelques petites phrases...

Le Président de la République a salué le présentateur foot-ballistique...

Mahmoud Sarsak, footballeur palestinien, 25 ans, en prisons depuis 3 ans, sans procès, sans accusation, sans visite, poursuit une grève de la faim longue de 80 jour.

Il meurt d'injustice, de désespoir, de l'acharnement meurtrier et de la barbarie d'un état qui refuse le droit ds lors qu'on est pas élu.

Hollande dira-t-il un mot pour Sarsak ou attendra-t-il que Sarsak soit mort ?

Les médias français couvriront-ils la fin programmée de Sarsak ?

Le silence est-il encore possible ?

http://www.rfi.fr/sports/20120612-fifa-s-inquiete-sort-footballeur-palestinien-mahmoud-sarsak-detenu-israel

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petite info sur la circonscription d'hénin-beaumont

entre le 1er tour de la présidentielle et le premier tour des législatives:

outre l'abstention qui comme partout bat des records...

l'ump perd 12.000 voix... elles sont passées où

le PS perd 8.000... elles sont passées où

le FN gagne 200 voix et quelques pourcents

Le FDG gagne 1.000 voix et 8%...

Si Mélenchon arrive 3ème derrière le candidat PS (et ses quelques casseroles)

on peut parler d'un échec mais c'est loin d'être une défaite...

et en plus il a du cran c'est lui qui pousse le candidat PS à un meeting commun pour que la gauche puisse battre le FN...au second tour...

Les ténors du PS n'ont pas mis les pieds dans la circonscription entre les deux tours des législatives...

ceci étant dit si Mélenchon n'était pas allé à Hénin-beaumont, nul doute que le FN serait passé dès le premier tour

enfin ce que j'en dis n'engage que moi...

Modifié par Dom Le Trappeur
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Une étude surprenante...

et mieux encore les commentaires... à lire

Le vote Front national : un "trouble civilisationnel" ?

L'article de presse :

http://www.libemarse...sationnel-.html

L'étude

http://www.thinktank...FN-V-Martin.pdf

Modifié par Dom Le Trappeur
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Invité TRAM21

Une étude surprenante...

et mieux encore les commentaires... à lire

Le vote Front national : un "trouble civilisationnel" ?

L'article de presse :

http://www.libemarse...sationnel-.html

L'étude

http://www.thinktank...FN-V-Martin.pdf

le récent bouquin de JF Kahn : http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-anne-kraft/060612/jean-francois-kahn-annonce-la-catastrophe-du-6-mai-2012

partage tes craintes...

et moi aussi !!! nonmais

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Invité TRAM21

Ah Le foot...

T. Roland est décédé, il avait 74 ans, quelques coupes du monde, d'Europe et quelques petites phrases...

Le Président de la République a salué le présentateur foot-ballistique...

Mahmoud Sarsak, footballeur palestinien, 25 ans, en prisons depuis 3 ans, sans procès, sans accusation, sans visite, poursuit une grève de la faim longue de 80 jour.

Il meurt d'injustice, de désespoir, de l'acharnement meurtrier et de la barbarie d'un état qui refuse le droit ds lors qu'on est pas élu.

Hollande dira-t-il un mot pour Sarsak ou attendra-t-il que Sarsak soit mort ?

Les médias français couvriront-ils la fin programmée de Sarsak ?

Le silence est-il encore possible ?

http://www.rfi.fr/sp...k-detenu-israel

hum...

tu sais, il est mal vu de critiquer l’État Israélien...

mais je te suis à fond...

de quel droit un peuple qui a souffert se permet-il de faire souffrir d'autres peuples ???

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On a un problème avec les allemands:

  • ils n'ont pas notre vision de l'économie et à vrai dire, leur vision est unique
  • ils ne savent pas traduire l'anglais

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bonjour

Karachi : plainte contre M. Sarkozy pour "violation du secret de l'instruction"

L'ex-président de la République Nicolas Sarkozy est nommément visé par une plainte avec constitution de partie civile pour "violation du secret de l'enquête et de l'instruction", et "violation du secret professionnel", dans le cadre de l'affaire de Karachi. Cette plainte, qui vise également celui qui fut, à l'Elysée, son conseiller chargé de la communication, Franck Louvrier, et son ex-ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, a été déposée lundi 18 juin devant le doyen des juges d'instruction du TGI de Paris par Me Olivier Morice, avocat des familles de victimes de l'attentat de Karachi, qui causa la mort de 14 personnes dont 11 Français, en mai 2002 au Pakistan.

Depuis le 15 juin, M. Sarkozy est susceptible d'être visé par une procédure judiciaire, l'immunité présidentielle découlant de l'article 67 de la Constitution ne pouvant plus lui être appliquée. La plainte vise un communiqué diffusé par la présidence, le 22 septembre 2011, alors que des articles de presse évoquaient l'éventuelle implication de l'ex-chef de l'Etat dans le volet financier de l'affaire de Karachi. Les médias s'interrogent alors sur son rôle dans l'éventuel financement occulte de la campagne d'Edouard Balladur en 1995.

"S'agissant de l'affaire dite de Karachi, affirmait le communiqué, le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier (...). Cela apparaît dans les pièces de la procédure." Cette déclaration, dont les services dirigés par M. Louvrier avaient endossé la paternité, violerait le principe d'indépendance de la justice dont le chef de l'Etat est institutionnellement le garant. L'Elysée n'était pas censé avoir connaissance de pièces directement issues d'une procédure gérée, à Paris, par les juges d'instruction du pôle financier Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke

http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2012/06/18/karachi-plainte-contre-m-sarkozy-pour-violation-du-secret-de-l-instruction_1720186_3224.html

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Ségolène Royale conte-attaque, conte la campagne de dénigrement systématique depuis 2007, médiatique et sournoise par petites phrases glissées dans les blogs.

Si Hollande fait une enquête, on va rigoler.

http://www.atlantico.fr/rdvpresse/reponse-segolene-royal-valerie-trierweiler-395757.html

Mais pas de vague, pas d'emmerde?

Modifié par 2D2
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Ségolène Royale conte-attaque, conte la campagne de dénigrement systématique depuis 2007, médiatique et sournoise par petites phrases glissées dans les blogs.

Si Hollande fait une enquête, on va rigoler.

http://www.atlantico...ler-395757.html

Mais pas de vague, pas d'emmerde?

En même temps, il s'agit d'Atlantico

D'ailleurs, cela se lit à la fin, ils préfèrent parler des déboires conjugaux d'Hollande que des déboires judiciaires naissant de Sarkozy

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les Verts et les routiers : la bonne entente ?????

sur le site de l'Huma http://www.humanite.fr/node/499397

la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR) s'est dite surprise au lendemain du remaniement ministériel qui voit Nicole Bricq remplacée par Delphine Batho. "On ne s'attendait pas à un changement pour un ministère aussi important", s'étonne-t-elle. Se gardant de toute "appréciation a priori" sur Delphine Batho, la FNTR affirme toutefois avoir apprécié "le profil économique" de Nicole Bricq, dont le tandem avec Frédéric Cuvillier présentait l'avantage de "rassurer le secteur".

pas glop !!

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Temps de cerveau disponible...

Procès des Déboulonneurs de pub : et la liberté de (non) réception ?

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/26/la-publicite-peut-avoir-des-effets-nocifs-sur-la-societe_1724489_3232.html

"Il serait inique que des barbouilleurs animés par un esprit civique de dépollution des images soient poursuivis et condamnés, alors que tant d'ignominies dues à la recherche du profit maximum sont tolérées." Edgar Morin.

Le 3 avril, huit personnes du collectif "les Déboulonneurs" comparaissaient à la chambre d'appel correctionnelle de Paris pour avoir barbouillé des panneaux publicitaires. Lors du procès, le réquisitoire du procureur a largement reposé sur l'argument d'une atteinte à la liberté d'expression des annonceurs. Le jugement devant être rendu mardi 26 juin, il nous est apparu urgent de rappeler les éléments montrant que la publicité, par ses mécanismes mêmes, porte atteinte à certaines libertés de l'individu et qu'elle peut avoir des effets nocifs sur la société en termes de santé publique (surcharge cognitive, stress, obésité...).

Les sciences cognitives et sociales (neurosciences, psychologie et sociologie notamment), disciplines dont nous relevons, tendent à montrer que la publicité biaise nos comportements les plus automatiques, y compris de façon inconsciente. Et si l'émergence des techniques d'exploration du cerveau nous permettent de mieux comprendre ces mécanismes, nous voulons montrer ici que ces nouvelles connaissances et leur appropriation par le domaine publicitaire (en particulier via le neuromarketing) requièrent un débat le plus large possible sur la présence de la publicité dans l'espace public.

INFLUENCE DE LA PUBLICITÉ SUR NOTRE COMPORTEMENT ET NOTRE CERVEAU

Rappelons tout d'abord l'origine historique de la publicité. Le premier grand saut technique s'opère au début du XXe siècle, en passant d'une simple répétition mécanique du message à une méthodologie élaborée de persuasion des masses. L'un des principaux pionniers de cette "manufacture du consentement" s'appelleEdward Bernays et n'est autre que le neveu de Freud. Il décide d'utiliser les découvertes de la psychanalyse pour parvenir à une "manipulation consciente, intelligente des opinions et des habitudes" par des "chefs invisibles" (The Century of the Self, 2002). L'exemple le plus frappant de cette nouvelle démarche publicitaire est la diffusion dans la presse de photos de jeunes femmes belles, modernes et indépendantes, fumant des cigarettes appelées "torches de la liberté". En incitant les femmes à fumer à une époque où ce comportement était réprouvé, Bernays se vanta d'avoir doublé la taille du marché potentiel de l'industrie du tabac !

Grâce à l'imagerie cérébrale, les neuroscientifiques ont récemment commencé à s'intéresser à l'effet de l'image de marque d'un produit sur nos cerveaux. Dans ce contexte, on se focalise sur le système de récompense, un ensemble de régions du cerveau évolutionnairement très ancien. Ce système fait interagir émotions et prises de décision de telle sorte que ces dernières échappent à la rationalité pure.Il se révèle aussi très sensible à certains signaux de notre environnement qui peuvent influencer nos comportements même quand ils ne sont pas perçus consciemment (ce dont on peut s'assurer en laboratoire).

A partir de ces connaissances, une équipe de chercheurs américains a comparé l'activité cérébrale du système de récompense chez des individus invités à goûter deux marques de sodas. Lorsque le test se fait en aveugle, les deux marques de boissons sont autant appréciées l'une que l'autre et activent le système de récompense de façon équivalente. Par contre, lorsque les étiquettes sont rendues visibles, l'un des deux sodas active soudainement beaucoup plus le système de récompense et est préféré par la majorité. Cette étude fut la première à montrerpar la mesure de l'activité cérébrale comment l'image de marque construite par la publicité peut biaiser les préférences des consommateurs.

Depuis lors, les études visant à mesurer ces préférences au moyen de l'imagerie cérébrale se sont multipliées sous la bannière de ce que l'on appelle le neuromarketing. Jusqu'à présent, cette approche a essentiellement cherché àcalibrer le message publicitaire de façon à activer le plus possible le système de récompense. Bien que le neuromarketing soit aujourd'hui vivement critiqué pour son absence de rigueur scientifique, il pourrait devenir, avec les progrès des neurosciences, un véritable outil d'ingénierie publicitaire.

ENJEUX SANITAIRES DE LA PUBLICITÉ À GRANDE ÉCHELLE

Le ciblage de notre système de récompense par la publicité doit aussi être considéré en termes de santé publique. On sait que le système de récompense est plus vulnérable chez certains individus. Les personnes souffrant d'obésité par exemple voient leur système de récompense activé de façon anormale par des images de nourriture ultra-calorique. La publicité exploite leur vulnérabilité et renforce leurs comportements de surconsommation. Les enfants ayant un système nerveux encore en développement sont aussi très sensibles à la publicité. Sur la base de multiples études issues des plus grands journaux médicaux, l'Agence de l'alimentation britannique demande, pour ces mêmes raisons, que "les enfants aient le droit de grandir à l'abri des pressions commerciales, lesquelles encouragent la consommation d'une nourriture trop riche, trop sucrée et trop salée qui fait courir un risque pour la santé actuelle et future des enfants".

Les estimations menées aux Etats-Unis montrent ainsi que l'obésité infantile pourrait être réduite de près d'un tiers en régulant mieux la publicité des produits alimentaires. Plus généralement, on sait maintenant que la dérégulation du système de récompense accompagne de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Dans l'attente de travaux scientifiques évaluant l'effet de la publicité sur les populations à risque, il nous semble indispensable d'en appeler au principe de précaution pour réguler les messages commerciaux à destination de nos concitoyens les plus fragiles.

ENJEUX ÉTHIQUES DE LA PUBLICITÉ AU XXIE SIÈCLE

Tous ces éléments révèlent que ce qui est en jeu s'avère beaucoup plus complexe que la simple liberté d'expression invoquée pour le publicitaire. Or cette liberté-là ne va sans une autre liberté complémentaire de la première : la liberté de non-réception. Il s'agit de garantir à chaque citoyen le droit de choisir où et quand il souhaite accéder à de l'information publicitaire. Ceci pour lui permettre de se protéger de son influence ou simplement de se reposer de la surcharge d'information. Selon les estimations, les enfants sont exposés quotidiennement àplusieurs dizaines de spots publicitaires, voire plusieurs milliers aux Etats-Unis. Face à ce bombardement quotidien, la liberté de non-réception des citoyens doit être assurée, en particulier dans l'espace public. L'Etat se doit en effet d'y être le garant de la neutralité commerciale autant que de la sureté psychologique de tout un chacun.

Or, selon nous, les évolutions récentes sont inquiétantes. Par exemple, les usagers du métro parisien auront pu constater le remplacement progressif des affichages sur papier par de très larges écrans plats. Cette technologie exploite le fait que toute image en mouvement dans la périphérie du champ visuel capture automatiquement l'attention de l'individu. Cette réaction automatique, héritage de notre évolution au cours de laquelle le danger pouvait surgir sans prévenir, s'accompagne d'une augmentation du niveau d'alerte et de stress qui favorise la mémorisation du message. En outre, l'intégration dans ces écrans de capteurs mesurant l'intensité du regard peut transformer, à leur insu, les passants en cobayes d'expérimentation publicitaire à grande échelle.

Nous déplorons que les usagers des transports n'aient pas été consultés, ni même informés, de cette évolution qui touche directement leur environnement visuel et entraîne la collecte d'informations sur leur comportement. A cela s'ajoutent les dizaines de milliers d'enquêtes d'opinion que les régies publicitaires ont déjà accumulées (depuis leur apparition, dans les années 1960). Ce traçage prend aujourd'hui un essor sans précédent avec le développement des technologies numériques (puces RFID des badges en tout genre, GPS des smartphones, réseaux sociaux omniprésents, etc.). Aujourd'hui ce "temps de cerveau disponible", profilé et géolocalisé est vendu au prix fort par les afficheurs :la diffusion d'un message publicitaire est quantifiée en Occasion de voir (ODV), facturée à l'unité entre 0,1 et 0,7 euro. Ainsi une personne vivant en Ile-de-Francerapporte une cinquantaine d'euros par jour à l'industrie publicitaire, sans même lesavoir.

En l'absence de débat citoyen, le politique cède trop facilement aux pressions des annonceurs et afficheurs, réclamant toujours moins d'entraves pour fairedavantage de profits. Ainsi, loin d'en limiter la présence dans l'espace public, la loi du 12 juillet 2010 issue du Grenelle de l'environnement laisse place, selon le ministère lui-même, à "un développement important de secteurs comme ceux du micro-affichage, des bâches, des dispositifs innovants, des publicités sur aéroports ou gares [...], permettant d'envisager une progression de 10 à 30 % des chiffres d'affaires des entreprises investissant dans ces domaines d'activité".

SOLUTIONS ET ALTERNATIVES

Pourtant, réduire la place de la publicité dans l'espace public n'est pas une simple revendication idéaliste. En 2006, le conseil municipal de la ville de Sao Paulo a voté à une quasi-unanimité une loi "Ville propre" bannissant tout affichage publicitaire dans l'espace public. Cinq ans après son entrée en vigueur, un sondage montre que 70 % des résidents de Sao Paulo ont trouvé les effets de cette loi bénéfiques.

Devant les enjeux révélés par les dernières avancées scientifiques, nous souhaitons encourager toute démarche de régulation du système publicitaire actuel et en premier lieu dans l'espace public. En barbouillant des publicités, le collectif des Déboulonneurs a osé un acte de désobéissance civile afin d'être entendu par la collectivité et de pousser le politique à accepter une ré-ouverture du débat. A travers eux, c'est la liberté de non-réception des citoyens que nous devons défendre.

Guillaume Dumas est chercheur à la Florida Atlantic University ;

Mehdi Khamassi est chercheur au CNRS ;

Karim Ndiaye est chercheur à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière ;

Yves Jouffe est chercheur à l'université Paris-Est ;

Luc Foubert est docteur de l'Université Pierre et Marie Curie-Paris-VI ;

Camille Roth est chercheur au CNRS.

Les auteurs remercient Célya Gruson-Daniel pour son aide.

Guillaume Dumas, Mehdi Khamassi, Karim Ndiaye, Yves Jouffe, Luc Foubert et Camille Roth, chercheurs en sciences cognitives et sociales

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Salut ,

Enrayer le déclin de l'industrie automobile en France :

http://elc95.blogspo...-en-france.html

L'état français , plutôt de continuer a vouloir s'obstiner a faire produire en masse (la vente de véhicule pas forçément produit en France) , ferait mieux de se pencher sur la réparation automobile :

arrêter avec les voitures jetables (pollution) et emplois de garagistes non délocalisables .

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Tout est politique, enfin sûrement...

On ne pourra plus dire, nous ne savions pas...

Les ingrédients cachés des sodas enfin révélés

http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/06/27/les-ingredients-caches-des-sodas-enfin-reveles_1724961_1651302.html

LE MONDE | 27.06.2012

Déjà montrés du doigt à de multiples reprises - notamment depuis que le maire deNew York, Michael Bloomberg, a demandé l'interdiction dans la restauration des boissons sucrées d'une contenance supérieure à un demi-litre -, Coca-Cola comme les autres fabricants de sodas ne vont sans doute pas apprécier la dernière enquête de 60 millions de consommateurs. Dans son numéro de juillet-août mis en vente le 28 juin et titré "Sodas, colas, ce que vous buvez vraiment", la revue passe au crible une cinquantaine de boissons rafraîchissantes, en analysant en laboratoire 19 marques.

60 millions de consommateurs ne dévoile pas la fameuse formule du Coca-Cola, conçue en 1886. Notamment s'agissant des extraits végétaux. Si certaines enseignes comme Aldi, Casino et Ed/Dia ont accepté de détailler les compositions de leurs produits, Coca-Cola et Pepsi Co se sont retranchés derrière le secret industriel.

Des analyses menées en laboratoire, il ressort que les terpènes (une classe d'hydrocarbures produits par de nombreuses plantes, en particulier les conifères) prédominent chez les deux leaders du marché, dont certains, selon la revue,"peuvent être gênants pour les personnes allergiques ou intolérantes". L'étude révèle en outre que 10 colas sur les 19 testés renferment de l'alcool, mais à des doses très faibles, inférieures à 10 mg/l (soit 0,001 % d'alcool). Selon la législation, une boisson est non alcoolisée si elle ne contient pas plus de 1,2 % d'alcool. Quant aux colorants E 150d et E 150c (caramel), classés comme potentiellement cancérigènes par l'Etat de Californie en janvier, les deux principaux fabricants en ont réduit leur présence, mais pas en Europe.

Sans surprise, le sucre est le composant le plus présent dans ces boissons. La plupart des breuvages étudiés affichent plus de 100 grammes de sucre par litre. Un litre de cola ou de jus de fruits peut en contenir jusqu'à 115 grammes, soit l'équivalent d'une vingtaine de morceaux - six par cannette -, rappelle le mensuel.

Si le sucre en soi n'est pas mauvais pour la santé, nombre d'études font le lien entre la consommation de sucre et le risque d'obésité, de maladies cardio-vasculaires et de diabète. Une étude menée par trois scientifiques de l'université de San Francisco, publiée dans la revue Nature en février, avait fait grand bruit en montrant ces liens et en comparant certains effets du fructose à ceux de l'alcool.

Des scientifiques parlent même d'addiction. Ce que contestent les industriels, qui martèlent que la consommation de leurs produits n'a pas de lien direct avec l'obésité et qu'ils en réduisent la teneur en sucre. Muhtar Kent, PDG de Coca-Cola (plus de 500 marques, dont Fanta, Sprite, Minute Maid...), affirmait ainsi, dans leWall Street Journal du 18 juin: "C'est inexact et injuste d'accuser un seul produit."

LES JUS DE FRUITS NE SONT PAS EN RESTE

En France, la consommation de boissons sucrées ne cesse de croître, notamment par les jeunes. Elle atteint 60 litres par an et par habitant, loin derrière les Etats-Unis néanmoins, où la consommation de sodas a été multipliée par trois en vingt ans pour atteindre 190 litres.

Les jus de fruits ne sont pas en reste. Considérés comme "bons pour la santé", même "sans sucres ajoutés", conformément à la réglementation, ils en contiennent beaucoup. Un verre de Tropicana Bio (de 250 cl) renferme ainsi 27 grammes de sucre, soit quasi autant qu'une canette de Coca, et un verre de jusAlter Eco 25 grammes, tandis que le jus d'orange Joker en contient 22,5 grammes, selon les mesures de la revue. Certes, ils apportent des vitamines, mais le Programme national nutrition santé (PNNS) préconise une consommation avec modération, pas plus d'un demi-verre par jour pour les enfants de 3 à 11 ans.

Le docteur Laurent Chevallier, praticien attaché en centre hospitalo-universitaire et président de la commission alimentation du Réseau environnement santé (RES), qui a travaillé comme conseiller pour le dossier de 60 millions de consommateurs, estime qu'il faut mettre en garde les gros consommateurs de jus industriels, notamment les enfants et les jeunes femmes en état de procréer.

Lire aussi l'entretien avec Laurent Chevallier : "Les colas recèlent des molécules problématiques"

Quelque 1,64 milliard de litres de jus de fruits ont été vendus dans le monde en 2011, en hausse de 2,57 % par rapport à 2010, selon Unijus, l'Union nationale interprofessionnelle des jus de fruits. Quant aux thés glacés - onze références sucrées ont été analysées -, seul le Sodastream contient moins de 50 grammes de sucre par litre.

Attention aussi aux édulcorants, pointe le mensuel. Un tiers de ces boissons en contiennent, des artificiels (aspartame, E 951, ou acésulfame K, E 950) ou d'origine naturelle (Stevia). Les édulcorants intenses n'offrent aucun intérêt nutritionnel, selon un rapport d'étape rendu le 18 juin par l'Agence nationale desécurité sanitaire de l'alimentation (Anses). Les données disponibles "ne permettent pas de conclure à un effet préjudiciable des édulcorants intenses pendant la grossesse", souligne l'Anses, mais "de nouvelles recherches sont nécessaires". Au final, 60 millions de consommateurs demande aux industriels davantage de transparence. Le message du PNNS est clair : "Privilégiez l'eau, la seule boisson indispensable."

Pascale Santi

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L'Allemagne ne veut pas entendre parler de mutualisation de la dette....

Mouais... Vous savez ce qu'on dit, faites ce que je dis pas ce que je fais, surtout quand je suis touché de l'intérieur par un fort endettement des Länder...

http://www.lemonde.f...25097_3214.html

Berlin mutualise les dettes de ses Etats-régions

"Tant que je vivrai", il n'y aura pas de mutualisation des dettes en Europe, a déclaré Angela Merkel, mardi 26 juin devant des députés libéraux. La chancelière allemande était très énervée, dit-on, par les propositions du président du Conseil européen, Herman von Rompuy, bien trop favorables, selon elle, à une telle mutualisation.

Pourtant, discrètement, Mme Merkel vient d'accepter d'introduire en Allemagne ce que l'on pourrait appeler des "deutsche-bonds", des obligations émises par les Länder (Etats-régions) qui bénéficieront de l'appui du gouvernement fédéral afin depayer des taux moins élevés. Un feu vert d'autant plus étonnant que, fédéralisme oblige, Berlin n'a aucun droit de regard sur les dépenses des Länder.

Mais la chancelière a besoin des voix de l'opposition pour que le pacte budgétaire mais aussi le Mécanisme européen de stabilité (MES) soient adoptés avec deux tiers des voix lors du vote fixé au vendredi 29 juin, dans les toutes dernières heures de la session parlementaire. Or le Bundesrat, où siègent les représentants des Etats-régions, est dominé par l'opposition. De nombreux élus voyaient d'un mauvais œil le pacte budgétaire qui introduit un mécanisme de frein à la dette dès 2013, alors que le mécanisme allemand adopté en 2009 accorde dix ans aux Etats-régions pour remettre de l'ordre dans leurs finances.

Dimanche, lors d'une négociation d'environ trois heures avec Angela Merkel, les représentants des Etats-régions ont fait monter les enchères. Ils ont obtenu des coups de pouce sur des sujets qui n'ont pas grand-chose à voir avec le pacte budgétaire, comme une aide accrue de l'Etat aux crèches ou pour l'insertion professionnelle des handicapés. Ils ont également obtenu que, jusqu'en 2019, si jamais le déficit de l'Allemagne est supérieur à ce que prévoit le pacte budgétaire, l'Etat fédéral paiera l'amende à Bruxelles même si ce sont les Länder qui sont à l'origine de ce déficit.

Par ailleurs, les Etats-régions vont pouvoir émettre des emprunts conjointement avec l'Etat fédéral. Les modalités exactes de ces emprunts sont encore floues, ce qui permet au gouvernement de nier toute comparaison avec les euro-bonds. Mais l'objectif est bien que les Länder, qui paient actuellement des taux d'intérêts plus élevés que l'Etat fédéral, bénéficient demain de taux plus bas.

MAJORITÉ DES DEUX TIERS

Si Angela Merkel a dû se résoudre à une telle concession, c'est que la transposition dans la loi allemande du MES et du pacte budgétaire est loin d'être une formalité, malgré l'accord intervenu avec l'opposition le 21 juin. Depuis cette date, la majorité des deux tiers dont elle avait besoin pour faire adopter le pacte budgétaire semblait acquise.

Pourtant, les choses ne sont pas si simples. La Cour constitutionnelle de Karlsruhe a déjà anticipé qu'elle recevrait une plainte déposée par le parti de la gauche radicale, Die Linke, qu'elle compte examiner en urgence. Elle a donc obtenu du président de la République qu'il ne signe pas le texte avant qu'elle rende son avis courant juillet.

A cause de l'Allemagne, le MES ne rentrera pas en vigueur comme prévu le 1erjuillet. Mais, surtout, les experts n'excluent plus un avis pour le moins réservé de la Cour. Pour minimiser le danger, Angela Merkel a décidé qu'une majorité des deux tiers des voix serait nécessaire non seulement pour approuver le pacte budgétaire mais aussi le MES, bien qu'en principe ces dispositions ne s'appliquent que lorsque l'on modifie la Constitution, ce qui n'est pas le cas. D'où les concessions à l'opposition.

Alors qu'une partie de la majorité s'oppose au mécanisme de stabilité, des députés de l'opposition, notamment chez les Verts, continuent de critiquer le pacte budgétaire et refusent de faire connaître leur vote à l'avance.

Merkel, Thatcher, même combat.

Après avoir lu ça je n'ai qu'une chose à dire : Deustchland über alles

Modifié par Class66220
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Invité silvio_de_nice

Olivier Ferrand député PS dans les Bouches du Rhône est décédé ce matin d'une rupture d'anévrisme. Il était également le président fondateur du think thank Terra Nova

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L'Allemagne ne veut pas entendre parler de mutualisation de la dette....

Mouais... Vous savez ce qu'on dit, faites ce que je dis pas ce que je fais, surtout quand je suis touché de l'intérieur par un fort endettement des Länder...

http://www.lemonde.f...25097_3214.html

Merkel, Thatcher, même combat.

Après avoir lu ça je n'ai qu'une chose à dire : Deustchland über alles

Au seins de l'europe, la deutchland veut être plus royaliste que la anglais! w o u a r f! vive l'europe.

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Invité
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