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Le Web des Cheminots

Fret: La Politique Du Volume ?


Invité Fabr

Messages recommandés

Je viens de voir Dom parler de politique de volume concernant le Fret sur un autre sujet: Q'entendez vous par politique de volume....? car le transport a des coûts, que le client doit payer.

Si l'on cherche à raffler tout ce que des wagons peuvent transporter, on casse les prix et Hop...

On augmente les charges d'exploitation, avec des recettes qui ne sont pas proportionnelles, et c'est le début de la fin...économiquement parlant, sauf si l'Etat compense. Vous me direz bien que l'Etat fait réguliérement des cadeaux aux concurrents du TRM et serais partiellement d'accord, vu que sa contribution pour ces dites entreprises se réduit aussi. D'autre part, le Fret a touché jusqu'assez reçemment des contributions Etatique ( SNCF ) et Européenne....

Mais le Fret est définitivement sorti d'un domaine planifié, pour rentrer dans la jungle d'un sytéme concurrentiel où le marché est roi.... Paradoxalement, celà peut aussi aider à cerner, au niveau local, les potentialités.

Fabrice

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Trois notions en adéquation :

- Service public de transport (de marchandises ou de voyageurs): donc une démarche volontariste du pouvoir politique pour assurer un financement public en intégrant des critères collectifs (couts économiques, sécrité, santé, environnement, aménagement du territoire, emplois, liberté de déplacement, stratégie des entreprises donneuses d'ordre -flux tendu- stocks zéro ou non par exemple...) en mettant en complémentarité les différents modes de transports (route-fer-aérien-fluvial-maritime)

- Péréquation tarifaire : une activité déficitaire financièrement mais socialement efficace est compensée financièrement par des activités bénéficiaires (mais se poser en permanence la question : l'activité déficitaire est-elle justifiée et comment réduire ce déficit ?). A noter que la péréquation peut jouer entre les différents modes (par exemple les péages routiers financent les investissements ferroviaires ou une taxe sur l'aérien financent le développement des pays pauvres...)

- Politique de volume : de toute façon il faudra toujours tout transporter d'un point A à un point B mais où est la politique de transport la plus efficace au regard de tous les critères définis ( rail, route, fluvial etc...)

A noter que la même question se pose dans d'autres domaines que le transport :

comme énergie, télécommunications, santé, éducation,

ou peut se poser pour d'autres domaines :

industries de base, mines, sidérurgie ou industrie de pointe (aéronautique, informatique, pharmaceutique ...

ou alimentaire (agriculture, industrie alimentaire...)

etc...

Modifié par Dom-trappeur
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La politique ou le train est concurentiel , c'est pour le transport de gros volumes a la fois

( vrac de grain, de pulverulents, de sable , coil d'acier....etc etc )

Par contre la SNCF ne sait absolument pas repondre a du transport diffu express " petits

volumes" comme le fait sa filiale Geodis Calberson ....

Quand a la tarification adequat, elle passe par une remise a plat des methodes de travail,

des plans d'acheminement ...

Pour info, la route remet actuellement a plat ses plans d'acheminement, car au 1er Janveir 2007

les camions < 7,5 T ne pourront plus rouler a 110km/H comme actuellement , obligeant donc

les transporteur d'express a rallonger leurs delais , ou a trouver d'autres solutions..

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Salut

De toute manière, nous ne pourrons jamais être concurentiel face à un mode de transport qui ne paierait qu'un cinquième de ce qu'il coute!

Lorsque le transport routier paiera son cout réél (ce qui sera répercuté sur le prix de tout ce que nous achetons) le chemin de fer sera concurentiel dans beaucoup plus de domaines qu'aujourd'hui.

Malgré Voynet au gouvernement et tous les supers discours de tous sur le rééquilibrage des moyens de transport, personne n'a encore pu mettre en place l'écotaxe "pollueur-payeur" sur les transports routiers.

Donc, le fret par rail n'est toujours pas près de sortir de la crise...

Personnellement, je pense aussi qu'en mettant l'attelage automatique en place, le rail y gagnerait encore beaucoup. Mais il faut que ce soit une chose imposée par l'europe, car la SNCF n'a plus grand chose à gagner dans le fret, et je pense qu'elle n'aimerait pas payer pour une technologie qui avantagerait ses concurrents

fabien de grenoble

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Disons qu'il faudrait une autorite de regulation des transport , pour remettre a sa place chaque

moyen de transport :

Le gros volume lent sur les canaux

Le gros volume normal sur les rails

Les dessertes terminales pour la route

Le fret International continental par le rail ou les voies fluviales

Le fret intercontinental par les airs ou la mer

Helas le politicien qui aura le courage de faire appliquer ca face au Lobby

des differents metiers du transport ou petrolier me semble helas pas encore né....

C'est pourtant deja applique en Autriche ou en Suisse , a quelques amenagements pres...

c'est donc possible !

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Disons qu'il faudrait une autorite de regulation des transport , pour remettre a sa place chaque

moyen de transport :

Le gros volume lent sur les canaux

Le gros volume normal sur les rails

Les dessertes terminales pour la route

Le fret International continental par le rail ou les voies fluviales

Le fret intercontinental par les airs ou la mer

Helas le politicien qui aura le courage de faire appliquer ca face au Lobby

des differents metiers du transport ou petrolier me semble helas pas encore né....

C'est pourtant deja applique en Autriche ou en Suisse , a quelques amenagements pres...

c'est donc possible !

Ca ca risque d'etre asssez dur, vu que quelques uns sont "propriètaires" de sociétés de transport routier controleursncf

Enfin, apparement l'Europe commence à faire le ménage la dedans ; en plus de la limitation obligatoire prochaine de la vitesse à 90 km/h maxi pour tout les véhicule dont le poids dépasse 3,5 t ( y compris les gros 4X4 genre Hummer) et la généralisation du nouveau mouchard electronique ( genre ATESS) y compris pour les pays non équipés ( comme la Pologne) avec effet retroactif

Modifié par fabrice
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Il faudrait le même genre de politique qu'en Suisse : zéro pollution = les camions sur les rails.

Oups, Km315 m'a grillé .

Salut Cartouche,

Je me permets de t'arrêter car ce n'est pas tout à fait vrai.

En Suisse, la population a accepté par votation (on ne dit pas référendum là-bas) :

- les poids lourds ne circulent pas la nuit

- ne circulent pas le dimanche

- de taxer la route avec la RPLP (Redevance Poids Lourds liée aux Prestations) l'usage de l'infrastructure en différenciant le niveau écologique du véhicule (plus on est propre, moins on paye) et en ne distinguant pas les trajets vides ou plein.

Récemment, la Suisse a réhaussé la limite de poids des PL de 28 à 34t pour circuler sur les routes, ce qui entraîne mathématiquement une baisse des trafics des routes roulantes. Mais dans l'optique d'un développement maîtrisé et nécessaire du transport routier.

Pour tout savoir : http://www.are.admin.ch/are/fr/verkehr/lsva/index.html

Revers de la médaille, avec la RPLP, la population a accepté de voir les prix augmenter car il faut bien payer quelque part les surcoûts ! Il me semble que les premiers indices avaient montré une augmentation des prix à la consommation de l'ordre de 0,5 %.

A méditer.

A +

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Pour Dom : entièrement d'accord sur la péréquation: routière, l'automobiliste lambda finance, d'un point de vue infrastructure, le TRM, sans le savoir. Le contribuable finance pour sa part une grande part des fameux coûts externes du TRM. Ceci est une responsabilité financière Etatique, donc décision politique.

Mais le TRM est à l'image de l'évolution de nos société : individualiste, réactif, "peu cher", et fiable, ce qui a permis notement l'emergence des fameux flux tendus et de la grande distribution. Globalement, avec le poids qu'il représente désormais, personne en France, n'ose parler et s'engager clairement. J'aurais voulu, idéologiquement, l'associer au modéle économique capitaliste, mais c'est oublier que dans les pays les plus engagés sur ce modéle de gestion, l'exploitation Fret Ferroviaire est bien VIVANTE. J'en veux pour preuve les Shorts Lines Américaines ou Canadiennes. Ainsi, les dessertes terminales ne sont pas exclusivement du ressort des camions, mais restent bien dans le giron du ferroviaire pour les marchés où le train est pertinent, même sur le trop fameux dernier kilométre....

Celà a impliqué des methodes de travail souples, à l'image de la taille des dites entreprises et de la demande des dessertes des chargeurs.

Concernant l'attellage automatique, la perte de temps lié à l'accrochage/ décrochage des wagons ne semble pas significative pour justifier d'un réequipement du parc (coûts et nécessité de conserver un raccordement manuel pneumatique CG ). Pour l'accroche/ décroche de loc, encore moins, si tant est que l'on ne voit plus des rames bloquées parceque personne ne prends de décision pour "qui" décroche......

Fabrice

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  • 2 semaines plus tard...

Salut ,

Dernier exemple en date à propos de la politique de volume :

Pour les échanges de marchandises entre la l'Epagne et la France , le rail ne représente que

à peine 5% ( barriére écartement aussi ! ) .

Un progrés va s'accomplir par l'ouverture de la ligne Perpignan Figueras , mais dans l'attente

des prolongements de LGV en Espagne et en considérant celle existantes ( à voie normale )

mais pas aptes à recevoir des convois de marchandises , on peut se poser des questions ,

d'autant plus que "l'avenir" tout pétrole est bien réduit en échéances .

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Salut ,

Dernier exemple en date à propos de la politique de volume :

Pour les échanges de marchandises entre la l'Epagne et la France , le rail ne représente que

à peine 5% ( barriére écartement aussi ! ) .

Un progrés va s'accomplir par l'ouverture de la ligne Perpignan Figueras , mais dans l'attente

des prolongements de LGV en Espagne et en considérant celle existantes ( à voie normale )

mais pas aptes à recevoir des convois de marchandises , on peut se poser des questions ,

d'autant plus que "l'avenir" tout pétrole est bien réduit en échéances .

Pour mémoire, 10% des échanges par le ferroviaire entre la France et l'Allemagne voici 3 ans, ce qui a décidé d'impulser la logique de l'interopérabilité qui commence à porter ses fruits.

A +

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Bonjour, pour Km 315, absoluement pas d'accord sur la notion de desserte terminale par la route, mdrmdr beaucoup trop exclusif.... Conbien de chargeurs possédent ou possédaient mdrmdr leur ITE, permettant alors leur desserte en mode ferroviaire.

Ce qui leur manque, c'est la souplesse et la fiabilité, qu'ils ont eu de plus en plus de mal à trouver en France, et se sont trouvés alors captifs de la route. mdrmdr

Tout les trafics ne peuvent être pertinents, entendons économiquement rentables pour l'exploitant. Soit trop modeste, saisonnier, ou prix route bcp plus bas: cas typique le Bois et les subventions après la tempète de 1999.

Mais dans la tête des responsables logistiques que je connais, le prix n'est pas la seule composante des choix du mode.... voilà. mdrmdr

Fabrice

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