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Le Web des Cheminots

Véolia S'associe à La Cma Cgm.


Christophe

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Véolia et la CMA CGM créent deux filiales communes pour le transport combiné.

L'armateur confie une partie de son trafic terrestre à Veolia Transport.

C'EST un camouflet. CMA CGM, troisième armateur mondial, prend ses distances avec la SNCF. L'armateur vient de conclure un accord avec Veolia Transport pour organiser, à travers deux filiales communes, le transfert par train de ses marchandises à partir des ports français (voir encadré ci-contre). C'est un marché annuel d'environ 150 millions d'euros à l'horizon 2010. Depuis de longs mois, CMA CGM cherchait un partenaire pour développer son offre d'acheminent par train et s'affranchir de la SNCF. La principale raison, selon l'armateur, est la dégradation de la qualité du service rendu par l'entreprise publique.

Retards nombreux, trains perdus... Selon Alain Wiels, directeur général de CMA CGM: « Plus que 15 % des trafics que nous confions à la SNCF ont plus de 24 heures de retard ! » Ce qui est intenable dans la course contre la montre que constitue le transport de marchandises. De plus en plus, les clients souhaitent une prestation complète avec des exigences très strictes sur les délais. Pour résoudre ce problème, l'une des premières pistes de CMA CGM a été de prendre une participation au capital de Naviland Cargo, filiale de la SNCF de transport combiné (associant le transport par rail et par camion) pour les conteneurs déchargés des bateaux. Comme les négociations ont traîné en longueur, CMA CGM a cherché une autre solution. Il l'a trouvée dans son alliance avec Veolia Transport.

Pour le moment, 95 % des conteneurs qui transitent par les ports européens (soit 1,5 million d'EVP, l'unité de base dans le transport maritime) sont acheminés par la route et 5 % par le rail. L'objectif de CMA CGM est que le train soit de 10 % à 15 % d'ici à 2010. Les principaux axes de trafic sont Le Havre-Lyon-Marseille, Anvers-Lyon mais aussi Hambourg-Münich ou de Rotterdam et Zeebruge vers l'Allemagne.

Certes, la SNCF ne perdra pas tous les volumes qui transitent par les ports français : CMA CGM ne confiera que la moitié environ de son trafic ferroviaire à Veolia Transport. « Tout d'abord, nos moyens seront limités dans un premier temps, puisque nous aurons une vingtaine de locomotives, explique Alain Wiels. Par ailleurs, certains flux plus diffus ne sont pas rentables pour nous et nous continuerons à nous adresser à la SNCF. » De son côté, Marc Véro, directeur du fret à la SNCF, relativise. « CMA CGM représente une part minoritaire des clients de Naviland Cargo », dit-il. Il n'empêche : c'est un nouveau contrat qui échappe à la SNCF, après ceux remportés par ses nouveaux concurrents, Veolia et EuroCargo Rail.

Une dizaine d'appels d'offres sont en cours. Ce qui pourrait représenter, selon certains professionnels, plus de 5 % des volumes transportés par la SNCF. Pour l'entreprise publique, cette nouvelle arrive au plus mauvais moment. Sa division fret est engagée depuis 2003 dans un sévère plan de restructuration pour lequel elle bénéficie de 800 millions d'euros de fonds publics. La SNCF cherche à rétablir l'équilibre financier de cette activité, mais les choses sont loin de s'arranger. Au début du mois, le conseil d'administration de la SNCF a entériné que les objectifs du fret pour 2006 - réduire les pertes à 47 millions d'euros - ne seront pas atteints en raison de grèves à répétition et de profonds dysfonctionnements dans l'organisation.

In Le Figaro.fr

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  • 3 semaines plus tard...

Et ils nous piqueraient peut ètre des trains sur l'allemagne dès Décembre ,d'après les dernières DPs....Avec leurs 37500 rouges certainement...Info à prendre avec des pincettes....

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Véolia et la CMA CGM créent deux filiales communes pour le transport combiné.

L'armateur confie une partie de son trafic terrestre à Veolia Transport.

C'EST un camouflet. CMA CGM, troisième armateur mondial, prend ses distances avec la SNCF. L'armateur vient de conclure un accord avec Veolia Transport pour organiser, à travers deux filiales communes, le transfert par train de ses marchandises à partir des ports français (voir encadré ci-contre). C'est un marché annuel d'environ 150 millions d'euros à l'horizon 2010. Depuis de longs mois, CMA CGM cherchait un partenaire pour développer son offre d'acheminent par train et s'affranchir de la SNCF. La principale raison, selon l'armateur, est la dégradation de la qualité du service rendu par l'entreprise publique.

Retards nombreux, trains perdus... Selon Alain Wiels, directeur général de CMA CGM: « Plus que 15 % des trafics que nous confions à la SNCF ont plus de 24 heures de retard ! » Ce qui est intenable dans la course contre la montre que constitue le transport de marchandises. De plus en plus, les clients souhaitent une prestation complète avec des exigences très strictes sur les délais. Pour résoudre ce problème, l'une des premières pistes de CMA CGM a été de prendre une participation au capital de Naviland Cargo, filiale de la SNCF de transport combiné (associant le transport par rail et par camion) pour les conteneurs déchargés des bateaux. Comme les négociations ont traîné en longueur, CMA CGM a cherché une autre solution. Il l'a trouvée dans son alliance avec Veolia Transport.

Pour le moment, 95 % des conteneurs qui transitent par les ports européens (soit 1,5 million d'EVP, l'unité de base dans le transport maritime) sont acheminés par la route et 5 % par le rail. L'objectif de CMA CGM est que le train soit de 10 % à 15 % d'ici à 2010. Les principaux axes de trafic sont Le Havre-Lyon-Marseille, Anvers-Lyon mais aussi Hambourg-Münich ou de Rotterdam et Zeebruge vers l'Allemagne.

Certes, la SNCF ne perdra pas tous les volumes qui transitent par les ports français : CMA CGM ne confiera que la moitié environ de son trafic ferroviaire à Veolia Transport. « Tout d'abord, nos moyens seront limités dans un premier temps, puisque nous aurons une vingtaine de locomotives, explique Alain Wiels. Par ailleurs, certains flux plus diffus ne sont pas rentables pour nous et nous continuerons à nous adresser à la SNCF. » De son côté, Marc Véro, directeur du fret à la SNCF, relativise. « CMA CGM représente une part minoritaire des clients de Naviland Cargo », dit-il. Il n'empêche : c'est un nouveau contrat qui échappe à la SNCF, après ceux remportés par ses nouveaux concurrents, Veolia et EuroCargo Rail.

Une dizaine d'appels d'offres sont en cours. Ce qui pourrait représenter, selon certains professionnels, plus de 5 % des volumes transportés par la SNCF. Pour l'entreprise publique, cette nouvelle arrive au plus mauvais moment. Sa division fret est engagée depuis 2003 dans un sévère plan de restructuration pour lequel elle bénéficie de 800 millions d'euros de fonds publics. La SNCF cherche à rétablir l'équilibre financier de cette activité, mais les choses sont loin de s'arranger. Au début du mois, le conseil d'administration de la SNCF a entériné que les objectifs du fret pour 2006 - réduire les pertes à 47 millions d'euros - ne seront pas atteints en raison de grèves à répétition et de profonds dysfonctionnements dans l'organisation.

In Le Figaro.fr

Cette simple remarque suffit pour tout

D'ailleurs pour Golbey à Epinal, Veolia tire les trains chargés , mais la SNCF assure toujours le retour des vides (SI !!!)

Quand à la remarque de Veron, c'est bien gentil , mais un petit peu par ci, un petit peu par la , ca commence à faire beaucoup , et comme on dit , les petites rivières font les grands fleuves :Smiley_20:

Son plan est un cuisant echec, dans le privé il serait déjà en train de pointer à l'ASSEDIC

Modifié par fabrice
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Autrement dis... ils nous piqueraient (si j'estime bien ,c'est une suposition) les trains de containers entre Marseille et Ludwigshafen (allemagne)....Je vais pas dire les numéros (mais je vois lesquel c'est...car je roule assez souvent ,des ME100 ou 120 avec des caisses CMA/CGM effectivement....)...

Bin voila ça promet ...si on commence à perdre ces trains la bin va plus nous rester grand chose....et ça va impacter pas mal de roulements....

Ce qui me fait dire que si on avait eu des mecs compétents (merci plan Véron) et qui si on avait eu une organisation irréprochable sur le suivi et les roulements de ces trains....PFFF...Si ça ce fait ,y'à magouille la dessous....

Voila le résultat...

A PRENDRE au conditionel ,mais bon....

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Encore faut il que Véolia soit en mesure de tirer ces trains!

La ville de Marseille, en contrat avec la SNCF pour les trains de poubelles (les "gadoues") est passée il y peu en contrat avec véolia (ça représente une dizaine de trains complets par jour, 7j/7). Seulement, le contrat qui débutait à l'automne a du être suspendu, Véolia n'ayant pas de matériel ni de personnel pour remorquer ces trains. La réponse à l'appel d'offre a donc été apportée rapidement.

Mai sen dépit de ce manque flagrant de sérieux de la part de cette entreprise, la ville de Marseille a décidé de ne pas rompre le contrat mais seulement de le suspendre.

Je n'ose pas imaginer le procès qu'il y aurait eu si la SNCF avait fait un coup pareil :Smiley_20:

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« Tout d'abord, nos moyens seront limités dans un premier temps, puisque nous aurons une vingtaine de locomotives, explique Alain Wiels. Par ailleurs, certains flux plus diffus ne sont pas rentables pour nous et nous continuerons à nous adresser à la SNCF. »

D'accord, ben c'est comme prévu quoi ! Ce qui rapporte va au privé, ce qui ne l'est pas reste ou là où il est...

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D'accord, ben c'est comme prévu quoi ! Ce qui rapporte va au privé, ce qui ne l'est pas reste ou là où il est...

Et après, il faut que ces privilégiés de cheminots abandonnent leur régime de retraite car ils vont mettre l'état en banqueroute :Smiley_20:

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Ce qui me fait dire que si on avait eu des mecs compétents (merci plan Véron) et qui si on avait eu une organisation irréprochable sur le suivi et les roulements de ces trains....PFFF...Si ça ce fait ,y'à magouille la dessous....

Voila le résultat...

A PRENDRE au conditionel ,mais bon....

Bah on est certainement pas d'accord sur tout mais là, je partage ton point de vue...

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Oui c'est pour ça que je dis conditionnel...Toutes les entreprises (et notament leurs patrons...) exposent leurs objectifs sans ce poser la question de leurs réalisations en tps et en heure...(et meme technique quelques fois...)....Bref l'effet d'annonce (pour faire plaisir à l'actionnaire)....Airbus et son A380 en est l'exemple...on a le résultat aujourd'hui...

Le privé dès qu'il grossira aura aussi des problèmes....

Encore faut il que Véolia soit en mesure de tirer ces trains!

Oui c'est vrai, mais ils ont des 37000 maintenant ,et meme si je ne pense pas que ça se fasse à du jour au lendemain ,ça risque qd meme d'arriver assez vite....Ce qui me dégoute c'est que la sncf et ces fameux dirigeants Fret ne font rien pour améliorer la situation...et utilisent l'excuse des grèves (qu'on a pas vu) pour justifier des trains calés à gogo suite à une réorganisation merdique....

Je cale des trains à Forbach que je suis censé descendre jusqu'à Metz....Pas grave ceux-ci vont etre rechercher par la zone local....entre temps le mécano qui devait relevé le train à Metz est partir dans le sud HLP (ou en-voiture) car son train était supprimé....ect,ect...des cas comme ça on en a plein....

On le sais tous que c'est le bordel organisé ,mais bon à force tu fais ce qu'on dis et tu t'en fous...d'ailleurs c'est pas a nous de faire de l'acheminement....Mais qd y'aura plus de Fret à tirer on sera les premiers concerné ,tous ça parce que des cons incompétents n'auront pas été capable de garder des traffics...Ha oui y'a le RH (bonne excuse)...Et les grèves (encore meilleur celle-la...)...Et des cons on en a pas peut etre parmis nos cadres dirigeants (je parle des gros à Paris...)?Ou ils espèrent aller bosser dans le privé après leur retraite ? Tu me diras y'en a qui ne seront pas trop fatigué....

Ca m'énerve :Smiley_20: car meme avec nos conditions sociales meilleures que le privé je suis sur que l'on peu faire largement mieux qu'eux (on a déjà les hommes formés et les engins,bon sang...)...et ceux sur des nombreux traffics...Mais j'ai l'impression qu'en haut lieu on veux simplement couler le fret et en finir une fois pour toute.....

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Mais j'ai l'impression qu'en haut lieu on veux simplement couler le fret et en finir une fois pour toute.....

Ou tout simplement justifier "une filialisation devenue nécessaire afin d'améliorer la qualité de service impossible à obtenir dans l'entreprise intégrée..."

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Ou tout simplement justifier "une filialisation devenue nécessaire afin d'améliorer la qualité de service impossible à obtenir dans l'entreprise intégrée..."

J'ai peur que ce soir le but inavoué des dirigeants.

Mais pendant qu'ils cherchent à grapiller du pognon à droite à gauche, la concurrence routière se fait de plus en plus rude. La fin du pétrole est proche et rien n'est encore mis en place pour pallier ce qui va devenir d'ici vingt ans une gigantesque crise. Je suis sûr qu'il y a du trafic pour tout le monde, à condition de tout transporter par le rail.

Ca me fait bouillir de voir toute la journée des camions portant un conteneur alors qu'à côté un train peut en porter plus de 60!!!

Le bilan énergétique est déplorable, le bilan écologique aussi et après on se bat pour savoir qui va tirer tel ou tel train qui au final se retrouve calé. :Smiley_20: :Smiley_04:

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Je ne sais pas si c'est de la fausse naïveté chez certains...

Mais quand on met des burnes à la direction du FRET, qui plus est pour certains qui ont des billes dans des boîtes de transport privé, on obtient un matraquage du trafic FRET SNCF et un dépouillement de l'activité.

Ces gens là sont PAYES pour nous dégliguer et ils y arrivent très bien...et ce sont les mêmes qui tireront leurs ficelles plus tard dans le privé :(

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Ou tout simplement justifier "une filialisation devenue nécessaire afin d'améliorer la qualité de service impossible à obtenir dans l'entreprise intégrée..."

Et si c'était vrai ? Avec tous les blocages qu'il y a à tous les niveaux...

Le plan fret n'est pas une réussite d'une part à cause de la direction mais je pense aussi à cause des cheminots eux-même (dont moi) qui ne sommes pas prêt à accepter des évolutions rapides. Pourtant, notre environnement économique, lui, ne nous attend pas.

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