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Le Web des Cheminots

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Invité ____

Grève pour la défense de notre régime de retraite  

113 membres ont voté

  1. 1.

    • oui
      88
    • non
      6
  2. 2.

    • 1 semaine
      22
    • 2 semaines
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      7
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jusqu'à présent, on a toujours plus morflé sous la gauche que sous la droite (cf. les 35 heures)

un collègue me dissait à juste titre.

A résultat égal, loa différence entre la gauche et la droite, c'est 3 semaines de grève.

nonmais

Tempère Mimosa ! Tempère ! nonmais

J'ai pas dit que la Gauche était mieux que la Droite sur ce coup-là ?! justement je dis que les deux ont le même objectif mais pas la même façon d'amener la chose, c'est tout ! Alors je ne vois pas vraiment comment on va pouvoir s'en sortir sachant qu'en plus, il y en a qui sont prêts à accepter sans broncher...

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J'ai entendu parler d'un alignement sur le régime général en 2008 pour les agens qui auront moins de 15 ans d'ancienneté.

Rumeur ou quelqu'un à plus d'infos la dessus ?

En tout cas, si c'est le cas, ce sera une méthode pour diviser les cheminots (entre les "anciens" et les "nouveaux").

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'ai remarqué que sur le forum on se pose souvent la question de savoir s'il existe encore une solidarité entre nous et si tous les collègues sont prèts à se mobiliser pour une cause qui touche tout le monde.

On va demander ça a un rabiste ou a un ré-embauché en CDI....Et meme si je suis contre ce principe ,je ne peu m'empècher de penser qu'il y en aura encore plus dans les années à venir....Pour diverses raisons...L'entreprise joue la dessus...

Faut pas rever c'est fini la solidarité ;et puis 95 ça fait 11 ans maintenant et la boite à bien trop changé...Faut pas tjs idéaliser le passé c'est pas le meilleur moyen de préparer le futur...(nos politiques attendent que ça qu'on reparte comme en 95 rien que pour nous briser le dos définitivement....)

J'ai entendu parler d'un alignement sur le régime général en 2008 pour les agens qui auront moins de 15 ans d'ancienneté.

Rumeur ou quelqu'un à plus d'infos la dessus ?

Des rumeurs,des rumeurs,des rumeurs...

La logique voudrais que les nouveaux embauchés soient embauchés avec un statut légèrement modifié concernant notament les années de cotisations (minimum) et point barre...(sans toucher au reste surtout la caisse de prévoyance....)...Si y'a problème ,y'à tjs plusieurs solutions...Encore faut-il qui est problème ?

Malheureusement nos politiques de tout bord s'accordent la-dessus...Les rabistes aussi puisqu'ils continuent a travailler et que d'autres passent au privé...alors on est mal barré...Faut regarder la vérité...

Après on peu tjs imaginer le pire...Embauche sans statut...Et réforme des anciens statuts...

Bref la question est plus politique qu'autre chose...N'oubliez pas qu'en 95 ça nous touchais directement ,mais ça touchais également le privé...(d'ou le soutien populaire...)...Ca risque fort d'ètre fort différent la prochaine fois...

Et je me demande encore si en 95 si ça avait 2 semaines de plus ce que ça aurait donné...Heureusement que l'on avait le soutien de nombreux cadres (de l'entreprise ,je ne parle pas de la direction) ou de politiques dans cette histoire....(c'étais loin d'ètre négligeable)...

Après les elections on verra bien...

La droite c'est de face et la gauche par derrière avec de la vaseline (et avec le soutien de nos grosses centrales syndicales)....Vas pour la vaseline...mais sans illusions...

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Filon s'est exprimé hier et l'a confirmé mais faut pas croire, Ségolène aussi compte y mettre son nez et même si c'est avec plus de douceur, ça se fera quand même.

Trotinette

jusqu'à présent, on a toujours plus morflé sous la gauche que sous la droite (cf. les 35 heures)

un collègue me dissait à juste titre.

A résultat égal, loa différence entre la gauche et la droite, c'est 3 semaines de grève.

revoltages

Ne nous leurrons pas, Droite où Gauche; seule la methode changera pas le résultats.

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De toute façon on est déjà mal vu comme ça par tout le monde alors un peu plus ou un peu moins!!! cela ne changera pas grand chose.

Ce qu'il faudra faire c'est de communiquer avec les gens et leur dire qu' une fois tout le monde aligné, le gouvernement retouchera aux retraites pour allonger à 45 ans et pourquoi pas un jour à 47,5 ans voire 50 ans. Cela fera le jeu des banques et des assurances qui proposeront de capitaliser pour sa retraite.

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Fillon à midi sur Canal + dans l'émission politique présentée par Laurence Ferrari, affirmais la fin des régimes spéciaux en 2008 si Sarkozy était élu okok

Salut ,

Donc si l'on suit son raisonnement , il va falloir totalement arreter de payer les anciens des

charbonnages de France ( régime spécial ) car il y a plus aucun actif dans cette branche hormis

peut-être quelques gens pour la surveillance des anciennes mines .

C'est trés facile et démago de désigner les régimes spéciaux , comme la source de tous les maux , alors que celà vient d'autre chose ! .

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Invité michel p.

Pour répondre à l'opinion publique et aux politiques, ce qu'il convient de préparer c'est un état des lieux de la retraite SNCF telle qu'elle est ; c'est parler non seulement de la durée de cotisation et donc de l'âge de départ, mais aussi de ce que le régime actuel permet d'obtenir comme pension... Avec des stats si possible.

La caricature sur les cheminots aujourd'hui c'est :

- ils partent très tôt en retraite

- leur régime de retraite est largement subventionné par le contribuable (qui peut être cheminot aussi...)

- le montant de leur pension est supérieure à celui d'un salarié du privé.

Si c'est faux partiellement ou totalement, il faut le dire.

Modifié par michel p.
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Pour répondre à l'opinion publique et aux politiques, ce qu'il convient de préparer c'est un état des lieux de la retraite SNCF telle qu'elle est ; c'est parler non seulement de la durée de cotisation et donc de l'âge de départ, mais aussi de ce que le régime actuel permet d'obtenir comme pension... Avec des stats si possible.

La caricature sur les cheminots aujourd'hui c'est :

- ils partent très tôt en retraite

- leur régime de retraite est largement subventionné par le contribuable (qui peut être cheminot aussi...)

- le montant de leur pension est supérieure à celui d'un salarié du privé.

Si c'est faux partiellement ou totalement, il faut le dire.

http://www.la-gauche.org/article.php3?id_article=483

TRIBUNE LIBRE : LA REFORME DES RETRAITES DE LA SNCF : UN MAUVAIS PROCES, UNE VRAIE MANIPULATION

Par Rémi Aufrère

Article publié le dimanche 1er octobre 2006.

La volonté de « réformer » les régimes spéciaux de retraite (notamment celui de la SNCF) n’est pas nouvelle. Que ce soit en 1953, en 1986, en 1993, en 1995 ou en 2003, des politiques (de droite ou de gauche) n’ont pas hésiter à désigner comme « progrès » leurs propositions visant (forcément) à réaliser « l’équité » entre citoyens. Mais « l’équité » libérale n’est pas l’égalité républicaine. Il s’agit même du contraire. C’est aussi l’utilisation d’un langage qui veut faire passer comme « progrès » le changement quel qu’il soit quand bien même ce qu’il faut conserver est bien meilleur. Mettre en avant les 37,5 annuités pour tous, l’âge de départ à la retraite à 50, 55 ou 60 ans serait du « conservatisme », des « privilèges » presque « réactionnaire » contre la « modernité ».

Seulement voilà, nos thuriféraires du « mouvement » et du « changement » qui considère le libéralisme et plus généralement l’économie comme horizon politique indépassable nous trompent, se contredisent, mentent et manipulent. C’est cette stratégie politique de prise et de contrôle du pouvoir qui réduit les partis politiques en appareils électoraux, encouragent la désaffection des citoyens pour la démocratie représentative et provoquent les réactions populaires (tel le refus du projet de traité constitutionnel européen en France le 29 mai 2005) que l’on connaît.

Pourquoi un régime spécial de retraite cheminot ?

L’existence d’un régime spécifique cheminot se justifie par les spécificités des tâches, les contraintes de continuité de service public et les responsabilités liées à la sécurité des circulations. Cela peut sembler assez abstrait pour le citoyen lambda mais signifie que lors de l’embauche à la SNCF, le contrat de travail prévoit une disposition permanente du futur cheminot à l’entreprise publique et à son réseau. C’est cela la « continuité du service public ». C’est aussi pour cela que le cheminot ne demande pas un congé payé mais une « demande d’autorisation d’absence ». Si la sauvegarde de l’emploi est précisé, la révocation (licenciement) est possible (une dizaine par an).

Pour être embauché au « statut » cheminot (cadre permanent) et bénéficier des conditions spécifiques pour la retraite, il faut respecter une condition d’âge parfaitement logique :être âgé de 30 ans maximum (possibilité de rentrer plus tard avec le décompte d’un enfant par an, soit 31eme anniversaire si un enfant, etc....) car la réglementation des retraites prévoit la possibilité pour l’entreprise et/ou pour l’agent de demander sa mise à la retraite à l’âge de 50 ans pour les conducteurs (sous la condition essentielle d’avoir au minimum 15 ans de conduite réelle) et 55 ans pour les autres agents, et de compter au minimum 25 ans de service (pour obtention d’une retraite classique).Il ne s’agit en aucun cas d’une discrimination par l’âge mais le souci que l’agent et l’entreprise cotisent suffisamment pour la retraite normale. Bien entendu, l’embauche de personnel au-delà de cet âge est possible mais dans les conditions du régime général (agents contractuels).

Côté taux de cotisations, les différences entre le régime général et le régime spécial de la SNCF sont très importantes. Pour les non cadres SNCF, Salarié : 7,85%, Employeur : 28,44% (Total = 36,29%), pour le Régime Général, Salarié : 6,65%, Employeur : 8,30% (Total = 14,95%)

Une démographie défavorable...

La démographie est la première raison et la raison essentielle du déséquilibre du régime. Observons l’évolution des effectifs (au 31 décembre 2005) : 166 951 cotisants (agents actifs) (440 750 agents en 1949 chiffre maximum), 189 925 pensionnés de droit direct (270 368 en 1969 chiffre maximum), 115 726 pensions de réversion (160 889 en 1969), soit un rapport de cotisant/ (Retraités+reversions) = 0,67 Il faut noter l’importance de la baisse des effectifs et du nombre de veuves, la population active cheminote étant masculine à près de 84% !

Un mode de calcul différent...

Des différences existent sur le mode de calcul. Les pensions du secteur privé sont calculées sur le salaire intégral alors qu’elles le sont à hauteur d’environ 88% pour les cheminots.Toutefois, le calcul s’effectue sur les six derniers mois pour les cheminots contre les 25 meilleures années pour le secteur privé depuis les contre-réformes Balladur et Fillon. Les acquis importants des cheminots semblent être l’âge du départ à la retraite fixé à 50 ans pour les agents de conduite et 55 ans pour les autres agents. Cet âge est en réalité le seul acquis qui est payé par les cheminots eux-mêmes. Car le cheminot cotise plus (cf.chiffres) et quitte l’entreprise avec une pension égale à 65%-72% de sa dernière rémunération contre un montant équivalent à 78%-86% dans le régime général (pour une même durée d’activité professionnelle !

Une pension maximale théorique impossible à atteindre !

Ajoutons qu’il est impossible pour un cheminot d’atteindre 37,5 annuités (soit une retraite dite « pleine et entière ») puisqu’il ne peut cotiser qu’à partir de l’âge de 18 ans (soit 37 annuités maximum). Quand au minimum de pension (environ 930 euros net mensuels), près de 14% des pensionnés le perçoivent et ce minimum est inférieur de près de 16% par rapport au SMIC . Ajoutons que près de 62% des pensionnés perçoivent moins de 1500 euros brut mensuels. En bref, les cheminots partent plus tôt en retraite mais leurs pensions sont réellement plus faibles que dans le régime général.

Régime général - Régime spécial SNCF : une inégalité au détriment des ... cheminots !

En application de son Règlement de retraites, la SNCF est tenue d’assurer elle-même le paiement des pensions de ses anciens agents et de leurs ayants droits. Il n’en va pas de même pour le secteur privé. Les entreprises ne participent aux charges de retraites de leur ancien personnel que par des cotisations calculées d’après le nombre des salariés en activité et le niveau des rémunérations, tandis qu’une péréquation automatique des charges est opérée au plan national à l’intérieur des organismes interprofessionnels effectuant le versement des pensions (régime général sécurité sociale et régimes complémentaires). La SNCF est donc placée, vis-à-vis des entreprises privées, dans une situation d’inégalité. C’est pourquoi la démographie cheminote (et le rapport actif/retraité et ayant droits) est essentielle. Les pouvoirs publics ont apporté un correctif à ce déséquilibre démographique sur la base de la différence entre la charge supportée par la SNCF et celle qui aurait dû être la sienne si elle avait été soumise au régime général, les avantages « supplémentaires » restant à la charge unique de la SNCF. La différence des taux de cotisations et la contribution d’équilibre du régime (article 30 du cahier des charges de 1983) ne sont donc pas des « cadeaux » ou des « privilèges » !

L’avenir du régime spécial SNCF ?

Que ce soit l’assemblée nationale, la caisse de retraites de la SNCF, le Conseil d’Orientation des Retraites, tous reconnaissent que le régime spécial de la SNCF sera équilibré à horizon 2020 pour des raisons démographiques (importante baisse de la population des pensionnés, baisse modérée de la population active due à la nécessité de renouveler les effectifs même malgré une politique de réduction d’effectifs). Confronté à Hervé Novelli, député UMP, le 12 septembre dernier sur Europe 1, je n’ai pas hésité à lui indiquer que lui-même reconnaissait l’équilibre pour 2020 dans son rapport à l’assemblée nationale. Le parlementaire ultra-libéral a été particulièrement honnête et démagogique à la fois. Pour lui, il s’agit dès 2008 de placer tous les régimes spéciaux sur la règle de calcul des 40 annuités puis d’envisager une évolution au-delà ensuite. Cela signifie une baisse importante des pensions déjà faibles des cheminots et une autoroute vers la paupérisation. Côté non-dit, il semble évident qu’il s’agit aussi de réduire la force de mobilisation que constituent les cheminots actifs et retraités qui ont été souvent une véritable locomotive des luttes sociales en France. Les cheminots ne veulent pas seulement conserver ce qu’ils ont obtenu par leurs luttes syndicales mais aussi que les autres salariés obtiennent et gagner plus encore. Ils ne croient pas plus à la « fin de l’Histoire » qu’à la « fin du progrès social » surtout devant l’explosion des profits, de la richesse produite en France et en Europe et à titre d’anecdote de la formidable augmentation des rémunérations comme des stock-options des plus gros patrons. Ainsi le premier parti conservateur de France (l’UMP) entretient la confusion entre l’intérêt général et le dogme libéral qui le guide. Dès lors, ne soyons pas étonné de mieux comprendre le slogan de Sarkozy lorsque nous le lisons à l’envers. Ce n’est pas « la France d’après ! » c’est « après la France ! » qu’il faut décrypter. Car avec Sarkozy et son parti godillot, c’en sera bientôt fini de la France républicaine, celle de la république sociale, des services publics, de l’indépendance (cf. sa visite à Bush et sa critique de son pays par ses propos sur « l’arrogance française »), de la laïcité (place au communautarisme, cf. ses amitiés pour la scientologie, l’échec du C.F.C.M., etc.) du progrès et de la fraternité. Pour tout cela aussi, il faut défendre les régimes spéciaux. Les défendre c’est aussi promouvoir une certaine idée des services publics et une certaine idée de la République.

Rémi Aufrère est Conseiller Municipal de Le Cendre et administrateur d’organisme social national

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  • 3 semaines plus tard...

22 déc. Économie beurk

Retraites : une proposition pour sortir des régimes spéciaux Retraites : une proposition pour sortir des régimes spéciaux

Jacques Bichot*

Le problème des régimes spéciaux de retraite a été remis à l’ordre du jour. L'UMP s'est engagée sur le principe d’une réforme, mais le problème reste posé : comment faire ? Il peut se décliner en trois questions :

• Une multiplicité de régimes, régis par des règles très différentes, est-elle compatible avec la technique de la répartition ?

• Peut-on procéder à l’unification des régimes de retraite par répartition sans spolier ceux qui ont acquis des droits particulièrement importants dans des régimes privilégiés ?

• Comment, politiquement, réaliser une telle réforme, sans se heurter aux grèves et manifestations qui ont eu raison de toute une partie du plan Juppé en 1995 ?

1/ La logique de la répartition exige un régime unique

La répartition est basée sur l’échange entre générations successives : les enfants d’aujourd’hui sont entretenus, instruits, éduqués par les générations en âge d’activité, et plus tard ils renverront l’ascenseur en leur offrant de très longs congés payés – la retraite. Cet échange intergénérationnel n’a rien à voir avec la profession : il n’y a aucune raison pour que les salariés actuels de la Banque de France paient les pensions des anciens salariés de cette auguste institution, pour que les médecins en activité paient celle de leurs collègues retraités, pour que les exploitants agricoles de 2006 paient spécifiquement pour les anciens agriculteurs, etc.

On a largement essayé cette formule, elle ne marche pas : que toucheraient les anciens agriculteurs, les anciens mineurs de fond, les anciens marins, etc., s’ils n’avaient pour vivre que les cotisations de leurs successeurs ? Il faut tirer les conséquences de cet échec, et passer d’une organisation catégorielle à une organisation nationale : un régime de retraite unique, où tous acquièrent des droits selon les mêmes règles. En prime, on pourra supprimer des tonnes de complications, des centaines de pages de lois, décrets et arrêtés, faciliter grandement les évolutions de carrière et permettre à chacun de savoir facilement où il en est de ses droits à pension, comme le veut la loi de 2003 « portant réforme des retraites » (sans qu’elle ait fait le nécessaire pour réaliser cet objectif).

2/ Unifier sans spolier

On comprend qu’un cheminot ou un fonctionnaire ayant dix, vingt ou trente années de bons et loyaux services, rémunérés en partie par des promesses de pensions, ne soit pas enthousiaste à l’idée qu’on lui supprime d’un trait de plume tout ce qui, dans ces engagements de la SNCF ou de l’État, va au delà de ce qui reviendrait à un salarié du privé. Ce qui est fait est fait : il est trop tard pour lui reprendre une partie de ses gains passés. L’unification des régimes de retraites doit donc préserver ces gains.

Cela ne présente pas de difficulté particulière. Le nouveau régime devra fonctionner par points, comme l’ARRCO et l’AGIRC aujourd’hui, cette formule ayant fait la démonstration éclatante de sa supériorité sur celle des annuités. Il faudra donc convertir en points du régime unique tous les droits à pension gagnés dans les autres régimes. Une telle conversion a été expérimentée récemment à échelle réduite, pour les professions libérales : les régimes de base de ces professions (exception faite du barreau), qui fonctionnaient par annuités, ont été regroupées (du fait de la loi de 2003) en un régime unique basé sur la formule des points. Cela s’est bien passé. Et cela se passerait bien pour les régimes spéciaux, car si un fonctionnaire ou un agent d’EDF, au bout de vingt années de carrière, dispose de plus de droits à pension qu’un salarié du privé dont le salaire a évolué de la même façon, il suffit de lui attribuer en échange davantage de points.

Les régimes professionnels ainsi fusionnés n’auront pas à être « adossés » au régime général, à l’ARRCO et à l’AGIRC, ce qui soulève de nombreuses difficultés, on l’a vu pour France télécom et pour EDF/GDF, on le voit pour La Poste et la RATP. Les droits des intéressés seront sécurisés, et les comptes des entreprises à statut apurés, sans avoir à se livrer à des négociations épuisantes et à des contorsions comptables à la limite du justifiable. Pour l’avenir, les employeurs et les organisations syndicales négocieront, sans que l’État ait à s’en mêler, la mise en place de fonds de pension susceptibles de fournir des avantages de retraite supplémentaires en remplacement de ceux qui ne seront plus obtenus dans le régime unique.

3/ Soumettre à référendum le principe de la réforme

Comment réaliser une transformation aussi radicale du paysage français en matière de retraites ? Puisqu’il s’agit de passer d’une organisation fractionnée, avec des composantes fortement corporatistes, à un système national, entièrement républicain, la logique veut que les dirigeants le proposent à la nation dans son ensemble : il serait totalement incongru de mener des négociations régime spécifique par régime spécifique. L’article premier de la Constitution dispose que « La France est une République indivisible […]. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens ». Et l’article 11, introduit en 1995, autorise le recours au référendum pour « tout projet de loi portant sur […] des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent ». Si la plus importante réforme structurelle des retraites ne donne pas lieu à consultation des citoyens par référendum, autant dire que cette disposition constitutionnelle ne sert à rien !

Le référendum porterait évidemment sur un texte bref, indiquant simplement les grands principes de l’unification, charge au Parlement et à l’autorité réglementaire d’entrer ensuite dans les détails : il ne faut pas renouveler l’erreur faite en soumettant au peuple l’intégralité d’un projet de Constitution européenne longue et détaillée. Le référendum n’est pas fait pour se substituer au Parlement, mais pour fixer les grandes orientations dans le sens desquelles il légiférera.

Le référendum donnera au principe de l’unification une légitimité sans faille, contre laquelle les égoïsmes corporatistes ne pourront pas s’élever. Si des grèves et des manifestations se produisent, il sera facile au gouvernement de dire que la rue n’est pas la vox populi, celle-ci s’étant déjà démocratiquement prononcée. Et par la suite, la réforme ne pourra que très difficilement être remise en cause : le référendum est aussi le moyen d’obtenir la stabilité institutionnelle requise en matière de retraite, domaine par excellence des engagements à très long terme.

*Jacques Bichot est économiste, professeur à l’université de Lyon III.

ic/decryptage/article-1764-Retraites-:-une-proposition-pour-sortir-des-regimes-speciaux.html

http://www.libertepolitique.com/public/dec...s-speciaux.html

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  • 3 semaines plus tard...

Et le C.O.R en remet deux petites louches..............et une pour papa

Economie La Tribune.fr - document.write(TRBshowDate('07/01/2007')) 07/01/07 à 23:28 - 508 mots social <h1 id="TRBArticleTitre">

Le Conseil d'orientation des retraites propose des évolutions pour les régimes spéciaux

L'organisme consultatif évalue le besoin de financement du système de retraites en 2050 entre 30 et 80 milliards d'euros. Dans un rapport sur "les questions et orientations pour 2008", qui sera remis jeudi au Premier ministre, le COR propose par ailleurs "l'allongement des durées d'activité et des durées d'assurance requises" pour la plupart des régimes spéciaux de retraites.</h2> Pour le Conseil d'orientation des retraites (COR), le rendez-vous de 2008 prévu par la loi Fillion sur les retraites doit être placé sous le double signe de l'amélioration de l'emploi des seniors et de la réforme des régimes spéciaux. Malgré la réforme de 2003, qui a notamment rapproché les régimes des fonctionnaires du régime général des salariés du privé, la situation financière de la branche retraite de la Sécurité sociale est "plus dégradée que prévue", avec un déficit qui pourrait atteindre 3,5 milliards d'euros en 2007, contre 2,4 milliards d'euros en 2006, estime le COR dans un rapport qui sera remis jeudi à Dominique de Villepin.

Les besoins de financement du système de retraites en 2050 serait compris "entre un peu moins de 2 points de PIB et près de 5 points de PIB, soit entre 30 et 80 milliards d'euros", a calculé le COR. Afin d'assurer la pérennité du système de retraites, le Conseil juge "stratégique" l'amélioration de l'emploi des salariés âgés, dont le taux reste "un des plus faibles parmi les pays européen", avec 37,8% des 55-64 ans en emploi en France contre 42,5% en moyenne dans l'Union européenne.

Malgré le plan d'action pour l'emploi des seniors initié en mars 2006 par le gouvernement et les partenaires sociaux, les employeurs restent "réticents à recruter des salariés âgés, déplore le COR. Or, une "évolution de la masse salariale moins favorable qu'il n'était anticipé" explique en partie la dégradation financière de la branche retraite de la Sécu. Les autres causes du déficit accru de cette branche sont le vieillissement de la population et le succès des départs à la retraite anticipés pour les salariés ayant commencé à travailler jeune, comme le permet la réforme des retraites de 2003.

Le COR estime par ailleurs "difficile d'imaginer que la nouvelle étape de hausse de la durée d'assurance prévue en 2008 ne s'accompagne pas de questiosn sur l'évolution des régimes spéciaux". Ces régimes n'ont pas été concernés par la réforme de 2003, le gouvernement ayant le souvenir des grandes grèves de 1995 pour le maintien du régime de retraites des cheminots. Le COR propose plusieurs pistes de réformes en vue d'assurer l'équilibre financier des régimes spéciaux "à l'horizon 2020", comme "l'allongement des durées d'activité et des durées d'assurance requises, afin de tenir compte des gains d'espérance de vie", leur adossement au régime général de la Sécurité sociale ou encore l'harmonisation des pensions.

latribune.fr

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Et une pour maman..............

Le Conseil d'orientation des retraites propose d'allonger la durée de cotisation dans les régimes spéciaux

[ 08/01/07 - 02H30 ]

· Des inégalités persistantes entre cotisants Quatre orientations devraient être abordées en 2008 : l'égalité entre hommes et femmes, les désavantages dont souffrent les personnes aux carrières " accidentées " et les " polypensionnés ", ainsi que les inégalités créées par le développement de l'épargne retraite. Surtout, le rapport évoque les régimes spéciaux, non réformés en 2003 : EDF-GDF, SNCF, RATP, marins, mineurs, notaires, Banque de France. Certes, ces régimes nécessiteront un " examen différencié " selon les entreprises, dont les situations démographiques sont très variables. Le COR juge " nécessaire que soit visé pour ces régimes un objectif d'équilibre financier à l'horizon de 2020 " et que plusieurs orientations générales soient envisagées, afin de répondre au " principe d'équité entre régimes ". Principale proposition : " L'allongement des durées d'activité et d'assurance requises afin de tenir compte des gains d'espérance de vie ", cette réflexion devant, comme la question des âges de départ, " être conduite en prenant en compte les situations de pénibilité ". Autre orientation : aller vers une " certaine harmonisation " des avantages familiaux et conjugaux.

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3 semaines... ou plus!

Je suis une jeune embauchée, et je savais pertinement en signant au mois d'avril, que j'étais bien partie pour me faire entuber (désolée pour la vulgarité...) mais bon tant qu'à faire, autant lutter, histoire que ça soit pas trop profond... lotrela

Je pense que ma mère fera grève aussi, mon beau-père viendra aux manifs en tant que "touriste" (il est a la retraite depuis 1 an) mais il sera la pour soutenir le mouvement, et mon grand-père, je pense que si je le traite un peu de vendu et de traitre, ça devrait le faire réagir...

Pour ce qui est de l'alignement sur le régime général en 2008 pour les agents avec moins de 15 ans d'ancienneté, ça n'est effectivement qu'une rumeur parmis tant d'autres... Mais je peux toujours poser la question a mon directeur d'établissement, voire la poser directement à A-Marie Idrac demain a la journée des 5600... lotrela

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  • 3 semaines plus tard...

voté oui au sondage et plus de 3 semaines, il faut savoir perdre à court terme pour gagner à plus long terme mdrmdr

Tu as raison mais au risque de paraitre provocateur et qui n'est pas mon but, perdre 500,1000,1500 voire 2000 euros cela fait mal même très mal au porte monnaie (On m'a retiré 300 euros ce mois pour 4 jours de grève effectif le mois dernier....pour rien) mais cela ne sera rien à coté de ce que l'on risque de perdre réellement:une attaque sur notre système de retraite et après se sera une attaque à notre statut.Essayons d'imaginer ce que pourrais être notre vie à 60 ans avec 600 euros de pension de retraite par mois.Vous feriez quoi avec toute cette somme pendant 25,30 ans voir plus:partir en vacance,aider ses enfants,ses petits enfants parce qu'il y en a un parmis eux au chômage.Ce ne sont que des exemples et la liste n'est pas exhaustive. mdrmdr

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Invité ibrahima

Il faut se préparer dés aujourd'hui à en découdre (sans vouloir faire mon auvergnat mdrmdr), en gros commencez à en mettre de côté...

Ibrahima

Modifié par ibrahima
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Tu vois je suis juste un agent SNCF lambda parmis les 172 000 autres agents (je ne suis plus syndiqué en ce moment) et je dis juste le fond de ma pensée,c'est tout. mdrmdr

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Invité ibrahima

Je suis bien d'accord avec toi ! Néanmoins, il faut en mettre dés maintenant de côté dans la perspective d'un conflit historique... Mais ce n'est pas évident pour beaucoup.

Ibrahima

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Je suis bien d'accord avec toi ! Néanmoins, il faut en mettre dés maintenant de côté dans la perspective d'un conflit historique... Mais ce n'est pas évident pour beaucoup.

Ibrahima

Oui je sais, c'est pour cela que je dis tout ça en prenant des pincettes et que l'effort ne sera pas le même pour tout le monde mais il faut savoir ce que l'on veut (perso j'ai toujours fonctionné comme ça en mettant un peu de coté au cas où et de plus on vient de me retirer ce mois çi 300 euros pour 4 jours de grève, mais avec la PFA de décembre ça passe et le mois de Février est plus court mdrmdr )

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jusqu'à présent, on a toujours plus morflé sous la gauche que sous la droite (cf. les 35 heures)

un collègue me dissait à juste titre.

A résultat égal, loa différence entre la gauche et la droite, c'est 3 semaines de grève.

controleursncf

ah ta dérouillé toi pour les 35 heures?

RENDS TES REPOS(116 plus 10 rm plus 1 à 3 rg)

te rapelle qu'on est passé de 36 à 35 heures

tu fais parti de ceux qui ont dénigré les 35h

alors vote sarkho

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ah ta dérouillé toi pour les 35 heures?

RENDS TES REPOS(116 plus 10 rm plus 1 à 3 rg)

te rapelle qu'on est passé de 36 à 35 heures

tu fais parti de ceux qui ont dénigré les 35h

alors vote sarkho

telle qu'elle se présentait à la traction, l'application des 35 heures était très très discutable (forfaitisation honteuse de 8 RG qui sont devenus des RM (5 ne seront pas donnés la première année car il a été acté que les 5 autres ne pouvaient être donnés que le semestre civil suivant), relévement du seuil pour en déclencher (7h46 au lieu de 7h30), augmentation de la durée moyenne du travail à 7h46 sur 6 mois il me semble (au lieu de 7h30 sur 3 gpt avant) (à savoir que le premier projet prévoyait 8h00), très peu d'embauches à la traction car hausse de la productivité en a suivi, modération salariale, etc......)

même SUD rail a combattu cette réforme en l'état. je ne pense pas une seule seconde que les militants et sympathisants de cette os votent sarko....

les 116 rp (+4 rp par rapport à avant) en grille ont été obtenus par la grève. de même que la prime pour les rm (discutable certes). bref le projet validé par cgt/cfdt à l'époque a subi quelques corrections en notre faveur à tous.

alors d'accord, globalement on a gagné des repos en grille (4 par an) et selon les cas de 2 à 10 repos complémentaires attribués au bon gré du prog et/ou des d cerclés (savant mélange de repos compensateurs et de repos mixtes 35h purs).

on dirait que t'as pas trop compris les finesses du RG/RM toi.....

je cite "RENDS TES REPOS(116 plus 10 rm plus 1 à 3 rg)" : le gars qui fait 3 rg en plus des 10 rm de nos jours, avec l'ancien système il aurait sans doute eu 11 rg. il a donc gratté 2 jours de repos 35h + 4 rp en grille (grace à l'action sud/ fgaac il me semble), soit 6 jours par an.

bonjour les nuits, les dérogations, les déplacements supérieurs à 30h, les trains en solo , pour en arriver là !!!

récompensés par 3 jours de plus que celui qui n'a fait aucune nuit, aucune dérog, aucun déplacement long, etc.....

elle est ou la justice ??

Modifié par barney
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telle qu'elle se présentait à la traction, l'application des 35 heures était très très discutable (forfaitisation honteuse de 8 RG qui sont devenus des RM (5 ne seront pas donnés la première année car il a été acté que les 5 autres ne pouvaient être donnés que le semestre civil suivant), relévement du seuil pour en déclencher (7h46 au lieu de 7h30), augmentation de la durée moyenne du travail à 7h46 sur 6 mois il me semble (au lieu de 7h30 sur 3 gpt avant) (à savoir que le premier projet prévoyait 8h00), très peu d'embauches à la traction car hausse de la productivité en a suivi, modération salariale, etc......)

même SUD rail a combattu cette réforme en l'état. je ne pense pas une seule seconde que les militants et sympathisants de cette os votent sarko....

les 116 rp (+4 rp par rapport à avant) en grille ont été obtenus par la grève. de même que la prime pour les rm (discutable certes). bref le projet validé par cgt/cfdt à l'époque a subi quelques corrections en notre faveur à tous.

alors d'accord, globalement on a gagné des repos en grille (4 par an) et selon les cas de 2 à 10 repos complémentaires attribués au bon gré du prog et/ou des d cerclés (savant mélange de repos compensateurs et de repos mixtes 35h purs).

on dirait que t'as pas trop compris les finesses du RG/RM toi.....

je cite "RENDS TES REPOS(116 plus 10 rm plus 1 à 3 rg)" : le gars qui fait 3 rg en plus des 10 rm de nos jours, avec l'ancien système il aurait sans doute eu 11 rg. il a donc gratté 2 jours de repos 35h + 4 rp en grille (grace à l'action sud/ fgaac il me semble), soit 6 jours par an.

bonjour les nuits, les dérogations, les déplacements supérieurs à 30h, les trains en solo , pour en arriver là !!!

récompensés par 3 jours de plus que celui qui n'a fait aucune nuit, aucune dérog, aucun déplacement long, etc.....

elle est ou la justice ??

ta connu quand on avait 104 rp et entre 0 et 6 ou 7 rg

maintenant mini 126

certes la productivité a augmenté$*

mais rtt ou pas elle aurait augmenté

aujourdhui on aplus de repos

et je le rapelle on est passé de 36 à 35 h

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