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Le Web des Cheminots

Big Brother


Dom Le Trappeur

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"Le communiqué des Alternatifs Bretagne concernant le projet des villes de Brest, Quimper et Lorient

de mettre en place la carte Transport "Korrigo" dans leur réseau respectif de transport en commun.

La problèmatique de cette carte à puce sans contact, c'est qu'elle permettra de tracer tous les trajets des usagers."

2011-07-03-alternatifs_cp28062011.pdf

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"Le communiqué des Alternatifs Bretagne concernant le projet des villes de Brest, Quimper et Lorient

de mettre en place la carte Transport "Korrigo" dans leur réseau respectif de transport en commun.

La problèmatique de cette carte à puce sans contact, c'est qu'elle permettra de tracer tous les trajets des usagers."

Déja vu ce genre de tract affiché "à la sauvage mais proprement(scotch) dans les stations de Bibus.

Carte bancaire, tél portable smartphone, Pass Navigo en RP....le fichage est déjà consommé.....

La région répondra t'elle au collectif ? beurk

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Déja vu ce genre de tract affiché "à la sauvage mais proprement(scotch) dans les stations de Bibus.

Carte bancaire, tél portable smartphone, Pass Navigo en RP....le fichage est déjà consommé.....

La région répondra t'elle au collectif ? beurk

Je crois que le stade du fichage est déjà dépassé...

on parle aujourd'hui de traçage, de pouvoir être suivi à la trace...

et ce n'est pas qu'un problème de liberté ou de sécurité individuelles

Bien sur on me répondra : "si tu n'as rien à te reprocher" je suis d'accord comme pour 90/95% de la population... dont une bonne part qui d'ailleurs s'en "fiche" complètement

mais le traçage c'est un niveau de plus dans le fichage et la connaissance du citoyen lambda autant dans ses habitudes individuelles que collectives...

Avec les logiciels et calculateurs qui vont avec, c'est un nouveau développement possible en terme marketing et mercantile... (au service de qui...)

Vous vous arrêtez devant une boutique lambda sous-sous filiales de l'hyper trucmuche dans lequel vous avez vos habitudes

et hop le bandeau publicitaire de la télé de la boutique sous vos yeux vous balance une pub invidualisée (avec réduc, promo ou solde...) en lien avec vos tendances d'achat...

idem au rayon de la grande surface

idem quand vous êtes assis sur votre siège dans le tram ou du TER les yeux rivés sur la télé ou le bandeau accroché au plafond de la rame, en face de vous (météo, infos, retards...et pub)

C'est comme le ticket de réduction qui sort dans votre magasin au moment du paiement ...

Une nouvelle forme d'agression ou de harcèlement commercial en perspectives...

Citoyen certes mais surtout "client à racketter"...

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Je crois que le stade du fichage est déjà dépassé...

on parle aujourd'hui de traçage, de pouvoir être suivi à la trace...

et ce n'est pas qu'un problème de liberté ou de sécurité individuelles

Bien sur on me répondra : "si tu n'as rien à te reprocher" je suis d'accord comme pour 90/95% de la population... dont une bonne part qui d'ailleurs s'en "fiche" complètement

mais le traçage c'est un niveau de plus dans le fichage et la connaissance du citoyen lambda autant dans ses habitudes individuelles que collectives...

Avec les logiciels et calculateurs qui vont avec, c'est un nouveau développement possible en terme marketing et mercantile... (au service de qui...)

Vous vous arrêtez devant une boutique lambda sous-sous filiales de l'hyper trucmuche dans lequel vous avez vos habitudes

et hop le bandeau publicitaire de la télé de la boutique sous vos yeux vous balance une pub invidualisée (avec réduc, promo ou solde...) en lien avec vos tendances d'achat...

idem au rayon de la grande surface

idem quand vous êtes assis sur votre siège dans le tram ou du TER les yeux rivés sur la télé ou le bandeau accroché au plafond de la rame, en face de vous (météo, infos, retards...et pub)

C'est comme le ticket de réduction qui sort dans votre magasin au moment du paiement ...

Une nouvelle forme d'agression ou de harcèlement commercial en perspectives...

Citoyen certes mais surtout "client à racketter"...

oui absolument d'accord...je connais bien : 20 ans de grande distribution..mais je me sens un peu à l'écart car les combines je les repère vite.....pour les avoir testé dans une autre vie.!

Mais bon que faire ?

quand je vois les gens équipés de smartphones qui laissent activé, sans le savoir, leur positionnement gps........ceux qui ne gére pas leur page Facebook ceux qui pour épater la galerie, nous disent qu'ils ont ici ou là, à longueur de journée....alors qu'on s'en fout, sans compter ceux qui surfent sur internet et ne gérent pas leurs cookies, s'étonnant ensuite que comme par hasard, on leur propose toujours des pubs sur des choses succeptibles de les intérreser....je me dis que Navigo, Korrigo, etc etc n'ont rien de lus inquisiteur que le reste et si on veut voyager incognito dans une circonstance particulière....on éteint son portable, on paye en liquide et au pire on met une perruque et une fausse barbe....lotrela

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Invité steakfrites

Nouvel Ordre Mondial (New World Order) tapez ça sur Google...

Le dernier livre d'alain soral en parle :

Demain la gouvernance globale ou la révolte des nations

post-16222-004466700 1309714899.jpg

Modifié par steakfrites
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France ... Un fichier de 45 Millions de « gens honnêtes »

"ficher les enfants dès l'école maternelle pour leur "faire accepter les technologies de surveillance et de contrôle"

http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2011/07/07/un-fichier-de-45m-de-gens-honnetes/

Extraits...

L'Assemblée nationale a adopté jeudi 7 juillet, en première lecture, une proposition de loi sur la protection de l'identité. Objectifs : ajouter à la future carte d'identité une puce électronique régalienne, pour être identifié auprès des services de sécurité, une deuxième puce facultative pour les services et le commerce électronique, mais aussi et surtout créer une base de données centralisée des empreintes digitales et photographies de leurs titulaires.

Le rapporteur de la proposition de loi a ainsi qualifié de “fichier des gens honnêtes” (sic) cette base de données qui répertoriera les noms, prénoms, sexe, dates et lieux de naissance, adresses, tailles et couleurs des yeux, empreintes digitales et photographies de 45 millions de Français voire, à terme, de l’ensemble de la population.

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Sauf que rien ne reste longtemps secret...

AntiSec (Anonymous) dévoile 90000 adresses mail de militaires

http://www.ecrans.fr/AntiSec-devoile-les-adresses-mail,13078.html

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Google+, Facebook : l'enjeu de la vie privée

http://www.lemonde.fr/week-end/article/2011/07/15/google-facebook-l-enjeu-de-la-vie-privee_1548925_1477893.html

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  • 2 mois plus tard...

Pages Jaunes et réseaux sociaux...

La CNIL adresse un avertissement sévère à Pages Jaunes

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/09/23/la-cnil-adresse-un-avertissement-severe-aux-pages-jaunes_1576684_651865.html

"Carton rouge" : la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a adressé, vendredi 23 septembre, un "avertissement public" à la société Pages Jaunes, pour avoir constitué dans des conditions non conformes à la loi 34 millions de profils d'internaute. A partir de janvier 2010, le site PagesBlanches.fr avait enrichi ses pages d'annuaire téléphonique d'informations glanées automatiquement sur les réseaux sociaux.

Les nom, prénom, photographies, établissements scolaires, employeurs, profession et localisation géographique des internautes étaient ainsi aspirés sur les profils publics de sites comme Facebook ou Copains d'avant, et agrégés sur lesPages Blanches, aux côtés du numéro de téléphone de la personne recherchée.

Pour Pages Jaunes, cette collecte était légale, puisqu'elle se basait sur des informations publiques, librement accessibles sur Internet. Faux, estime la CNIL, qui souligne dans sa décision que "si les personnes concernées se sont inscrites sur des réseaux sociaux de leur plein gré, il ne résulte pas de cette démarche volontaire que l'ensemble de ces personnes aient également accepté, systématiquement et en toute conscience, que leurs informations communautaires soient récupérées par des tiers pour être agrégées à leurs données d'annuaires et diffusées sur le réseau".

Deuxième problème, note la Commission : parmi les profils agrégés automatiquement, certains correspondaient également à des personnes inscrites sur liste rouge, ou mineures, à qui l'intention de diffuser largement ces informations"ne peut sérieusement être imputée".

Pages Jaunes objectait également que les conditions d'utilisation des réseaux sociaux, comme Facebook, précisent que les données publiées peuvent être"indexées par des moteurs de recherche tiers (...) sans restriction de confidentialité. Ces informations peuvent également être associées à vous, y compris à votre nom et à votre photo de profil, même en dehors de Facebook, par exemple sur des moteurs de recherche ou lorsque vous visitez d'autres sites Internet". Un argument également rejeté par la CNIL, pour qui ces avertissements n'autorisent pas un tiers à procéder à "une collecte massive, répétitive et indifférenciée de ces données sans en avertir les personnes concernées". La Commission note également que l'activité principale de Pagesblanches.fr est celle d'un annuaire, et non d'un moteur de recherche.

Dernier grief : les grandes difficultés imposées aux internautes qui souhaitaientfaire supprimer des informations personnelles du service. La CNIL relève que l'entreprise imposait aux internautes de signaler manuellement chaque lien dont ils souhaitaient la suppression, et ne leur permettait pas de demander la suppression complète de leur page. Une pratique également effectuée par 123people.com, la société basée en Autriche et rachetée par Pages Jaunes l'an dernier.

Le Monde.fr

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  • 4 semaines plus tard...

Tout ce que Facebook sait sur vous

et qu'il n'a jamais effacé...

Facebook : la mémoire cachée

L’appétit vorace de Facebook pour les données personnelles n’est un secret pour personne. Régulièrement, son estomac numérique gargouille auprès de ses membres pour réclamer son dû. « Donnez-moi votre numéro de mobile, que je puisse renvoyer votre mot de passe en cas d’oubli ! » « Expliquez-moi vos opinions politiques, que je puisse mieux cibler mes publicités ! » « Dites-moi ce que vous lisez, ce que vous écoutez, ce que vous regardez, ce que vous cuisinez, que vos amis puissent en profiter ! » Et la plupart des 800 millions d’inscrits, dociles, jettent leurs gros steaks de vie privée dans la gueule béante du réseau social. Ce que personne ne semble savoir, en revanche, c’est que le monstre est dépourvu de système digestif. Il se contente de stocker les données, toujours plus de données, sans jamais en effacer aucune.

Les découvertes du jeune Max Schrems sont effarantes. Au mois de juillet, cet étudiant autrichien en droit a réussi à se procurer l’ensemble des données dont Facebook dispose sur lui. En épluchant les 1222 pages ( !) de son dossier, il a constaté que le réseau social avait soigneusement archivé toutes les informations qu’il croyait avoir supprimées depuis belle lurette. Anciens pseudonymes, messages privés, demandes d’amis refusées... Il soupçonne même l’existence de fiches sur les internautes non inscrits à Facebook. Max Schrems a décidé de saisir les autorités compétentes en Irlande, où Facebook a son siège européen, pour demander une enquête approfondie. À 24 ans, il est en passe de devenir une sérieuse épine dans le pied du réseau qui valait 70 milliards de dollars....

La suite ici...

http://www.ecrans.fr/Facebook-la-memoire-cachee,13424.html

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Vive les robots de recherche sur le web...

Petit jeu...

dans google

taper votre prénom et votre nom ainsi que votre ville

lancer la recherche...

Tout sur vous sur la toîle

si vous existez ...

Il suffit juste en fait d'avoir le téléphone et d'être sur l'annuaire universel...

mais regardez sur la liste des liens...

regardez de près un site qui s'appelle EOPIN.info

Voici la page d'accueil ...

http://www.eopin.info/

en fait c'est ça donne ça sur la page avec votre prénom, votre nom et votre n° de téléphone et votre adresse...

L'annuaire des telephones fixes de france pour le marketing direct

Le plus zarbi

c'est la page "protection des données"

en fait le droit de retrait...

http://www.eopin.inf...protection.html

qui évidemment ne fonctionne pas : accès serveur impossible !

Si vous ne trouvez rien sur eopin sur vous

passez par la page google suivante :

http://www.google.fr...3EoH1sgbR-5ygAw

Eopin et web in box

On en parle ici :

http://forum.lesarnaques.com/divers-coups-gueule/web-box-t103299.html

Et comme si ça ne suffisait pas on trouve également pipl.com

Et sur google

Vous pourrez même trouver la liste des habitants de votre commune...

Modifié par Dom Le Trappeur
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Et en cherchant un peu sur le net ...

Un réseau mafieu de spammeurs publient les coordonnées des français sur internet.

jeudi 10 mars 2011.

http://www.swietapolska.com/news/swpolska3831.html

Communiqué de la CNIL

http://www.cnil.fr/la-cnil/actu-cnil/article/article/webinboxinfo-la-cnil-vous-informe/

Webinbox.info : la CNIL vous informe

02 septembre 2011

Le site webinbox.info diffuse la liste des habitants des communes françaises à leur insu et se prévaut d'une déclaration effectuée auprès de la CNIL. Des démarches sont en cours auprès du responsable du site pour qu'il se conforme à la loi.

La CNIL est quotidiennement interrogée par des personnes dont les coordonnées apparaissent, sans leur autorisation, sur le site www.webinbox.info. Ce site indique disposer de la liste des habitants de chaque commune française comprenant leurs nom, prénom et adresse. Il fait référence à une déclaration effectuée auprès de la CNIL sous le numéro 1508707.

Les nombreuses plaintes et témoignages reçus posent la question des conditions de collecte et de diffusion de ces informations. Les personnes concernées indiquent en effet qu'elles n'ont jamais communiqué leur adresse à la société responsable du site et qu'elles n'ont a fortiori pas autorisé leur mise en ligne. Certaines d'entre elles, en raison de leur profession ou de leur situation personnelle, s'estiment en danger du fait de cette diffusion. Les personnes qui ont utilisé le formulaire de désinscription proposé par le site précisent que leurs coordonnées continuent à apparaître en ligne.

La CNIL tient à souligner que le dépôt d'une déclaration par l'organisme Data Today, domicilié à Douai, ne le dispense en aucune façon de respecter l'ensemble des obligations prévues par la loi "informatique et libertés" (légitimité des objectifs poursuivis, pertinence des données diffusées, information des personnes concernées, respect de leur droit d'opposition et de leur droit de connaître l'origine des données, etc.).

La CNIL a donc entrepris des démarches auprès du responsable du site pour obtenir rapidement des précisions sur l'origine des coordonnées diffusées et la mise en conformité du site avec la loi.

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Bon je ne retrouve plus le fil de discussion sur Facebook

mais ce message ira très bien ici...

On saura toujours tout de vous surtout si vous payez chez nous...

Facebook : le Web à crédits

http://www.ecrans.fr/Facebook-le-Web-a-credits,13455.html

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  • 3 semaines plus tard...

Les sites de l’Assemblée nationale et du Sénat compromis ?

http://www.humanite.fr/politique/les-sites-de-l’assemblee-nationale-et-du-senat-compromis-483512

Suite à l’affaire de la publication de données personnelles de centaines de cadres UMP

et surtout de la publication du communiqué des auteurs,

il semblerait bien que les indentifiants permetant de se connecter

aux extranet et intranet de l’Assemblée étaient un peu trop accessibles.

Le communiqué des auteurs de la fuite le dit bien : « les identifiants confidentiels de ces députés pour se connecter à des extra/intranets. Certains identifiants confidentiels permettant de se connecter au portail privé de l’assemblée-nationale. » Ils n’ont évidemment pas publié ces identifiants, mais ceux-ci étaient donc stockés sur le même serveur que les fiches, particulièrement vulnérable. C’est une petite entreprise d’une personne qui avait la charge d’héberger toutes ces données, vraissemblablement fournies et constituées par l’UMP. Et l’ordinateur en question était une vraie passoire (voir la démonstration de Bluetouff surreflets.info). Prenons par exemple la version du protocole de sécurité Secure Shell (SSH) installée qui date de septembre 2007 et qui a des failles de sécurité exploitables en 5 minutes après une petite recherche Google…

Accéder aux sites privés de l’Assemblée Nationale, cela peut servir à modifier des projets de loi, en proposer des nouvelles, poser des questions au gouvernement… Un potentiel de blagues énorme, mais aussi un beau moyen de paralyser la démocratie et de faire pas mal d'actions malveillantes. Et il est tragique de voir tous ces députés UMP réclamer toujours plus de répression contre les "pirates", sans jamais se demander pourquoi, au grand pourquoi, ils étaient ainsi fichés, avec des informations personnelles et surtout des données aussi sensibles que leurs identifiants professionnels, dans un ordinateur aussi peu sécurisé basé à Rouen ?

La leçon que voulaient donner les auteurs de cette fuite est d’autant plus juste et cruelle que personne à l’UMP ne semble tirer les leçons de cette mésaventure. En effet, les pirates voulaient notamment dénoncer le fichage de dizaines de millions de Français via la carte d’identité biométrique : « Il y a quelques mois une loi a été votée autorisant le « fichage de 45 millions de personnes honnêtes », lorsque 566 des 577 députés étaient ABSENTS ! ». Et quand on voit ce que la majorité fait de la sécurité des données confidentielles de ses propres cadres, cela fait frémir.

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  • 2 semaines plus tard...

algorithmes génétiques et réseaux de neurones

Ces machines qui rendent folles la Bourse

http://www.humanite.fr/social-eco/ces-machines-qui-rendent-folles-la-bourse-484239

Plus de la moitié des transactions financières dans le monde sont automatisées, faites par des machines aptes à lancer plusieurs milliers d’opérations par seconde. Plus que les traders, ce sont des intelligences artificielles qui spéculent aujourd’hui.

Ces robots sont derrière 70% des transactions du marché américain, 50% du boursier et déjà plus de 40 % du marché européen. Ils sont capables d’apprendre, de réagir à la nanoseconde près pour acheter ou vendre et même de ruser pour tromper les machines des concurrents. De telles intelligences artificielles représentent un investissement énorme et seuls les grands groupes en tirent profit, ce que l’on appelle également le trading haute fréquence (HFT). La vitesse est la clé de cette absurdité galopante. Les grandes banques tentent de louer des bâtiments au plus près des plateformes boursières pour y placer leurs machines et bénéficier du plus faible temps de latence possible.

Car ces intelligences artificielles rusent et s’attaquent entre elles. Entre 90 et 99% des transactions qu’elles effectuent sont ainsi annulées dans la microseconde suivante. Le but : ralentir les machines de la concurrence qui analysent tout ce qui se passe avant de passer leurs propres actions. Concrètement, cela peut donner de belles absurdités, comme ce que l’on a appelé le « flash crach » de Wall Street qui a plongé de manière vertigineuse à 14h42 le 6 mai 2010. Selon Nanex (1), une machine plus puissante que les autres a passé plus de 2000 ordres de vente ou d’achat en moins de 100 millisecondes, les annulant encore plus vite, mais créant un mouvement chez les autres réseaux de neurones (27000 opérations dans les 14 secondes qui ont suivi) provoquant un mini-crash boursier. Tout cela sans aucune raison, juste pour « piéger » la concurrence automatique, la faire temporairement saturer et avoir de l’avance pour la suite. On peut comparer cela à une forme de spam massif pour saturer une boite mail, ou d’attaque en déni de service, deux choses illégales par ailleurs.

L’intelligence artificielle derrière tout cela

Les ingénieurs qui ont pensé ces machines l’ont fait en grande partie sur le modèle de l’intelligence humaine, s’inspirant de théories de l’évolution : il y a les réseaux de neurones et les algorithmes génétiques. Ces intelligences artificielles intègrent en premier lieu une vaste base de données, qu’elles sont capables d’actualiser en quasi-temps réel. Elles connaissent ainsi les taux de chômage de chaque pays, l’évolution des prix des obligations, l’inflation, les cours de chaque plateforme boursière, mais aussi PIB des pays, le poids des dettes, les taux d’emprunts…

De là arrive le stimulus. Par exemple : acheter ou vendre telle action ou matière première. Ce qui crée une réaction. Selon cette réaction (gagner ou perdre X argent) et l’évolution du contexte (inflation, chute d’un cours…) qu’elle observe, l’intelligence artificielle pondère son stimulus. Ainsi, elle apprend réellement. Au début, le processus est assez long et réclame beaucoup de ressources, mais une fois qu’il a appris, ajusté ses paramètres, le robot peut se lancer dans plusieurs milliers d’opérations à la seconde.

La lutte des classes à la Bourse

Ce qui est étonnant avec le trading haute fréquence, c’est qu’à part les grandes institutions spéculatives qui ont les moyens d’investir dans la technique et dans les salaires des programmeurs d’algorithmes, tout le monde est contre. Sans pour autant que personne ne se risque à faire quoi que ce soit de peur de faire s’effondrer le système. Car on peut considérer le HFT comme de la concurrence déloyale : à ce jeu, les petits porteurs perdent forcément. Autrement dit, gagner à la bourse coûte de plus en plus cher. Il ya a aujourd’hui plus de 10 fois plus de cotations (estimation de la valeur d’une action) avant transaction qu’il y a 4 ans. Et lorsqu’une machine fait 10000 cotations à la seconde, l’humain est perdant. Les marchés deviennent de plus en plus fous, surréalistes et inhumains, mais rapportent aussi de moins en moins d’argent, à de moins en moins de personnes. Et si les ordinateurs étaient en train de tuer la finance ? C’est en tout cas la thèse de Paul Jorion, qui disait dansun article récent : « À la Bourse de New York, ces jours-ci, la loi de la baisse tendancielle du taux de profit dont parlait Karl Marx est en pleine forme. Faut-il fermer les Bourses ? Pas la peine de se gratter la tête : les ordinateurs sont en train de régler le problème, et à toute allure ! »

(1) Nanex est une société américaine forte utile pour étudier le fonctionnement des marchés, puisqu’elle a développé un programme permettant d’analyser jusqu’à 8 milliards d’opérations boursières par jour. Leurs études permettent de se rendre compte de l’influence des machines dans le jeu financier.

Il y a deux types d’intelligences artificielles qu’on retrouve dans les salles de marché. Les algorithmes génétiques et les réseaux de neurones. Ces derniers sont les plus simples à comprendre mais aussi les plus directement brutaux. Leur but est de trouver les meilleures solutions pour survivre puis gagner de l’argent. Ils réclament régulièrement l’intervention d’analystes, principalement pour ajuster leurs fonctions prédictives.

Les algorithmes génétiques sont plus complexes, autonomes et évolués. Comme chez Darwin, ces intelligences lancent des actions (stimuli) plus ou moins au hasard, permettant de faire évoluer en temps réel leurs paramètres. Ceux produisant de bons résultats survivent et se reproduisent et mutent lorsque nécessaire. Les autres disparaissent.

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  • 4 semaines plus tard...

Nouvelle carte d’identité: l’usurpation prétexte au fichage

http://www.humanite.fr/societe/nouvelle-carte-d’identite-l’usurpation-pretexte-au-fichage-485935

Lutter contre un « crime », avec des chiffres douteux à l'appui, pour imposer une nouvelle privation des libertés, voilà un crédo bien de droite. Preuve en est l’adoption de la nouvelle carte nationale d’identité biométrique, ce mardi à l’Assemblée.

Cette nouvelle carte d’identité, qui sera en place à partir de 2012 et concerne donc les 45 millions de Français de plus de 15 ans, contiendra deux puces électronique. La première, obligatoire car régalienne, intègre l’Etat civil complet du citoyen, couplé à sa photo, mais aussi ses empreintes digitales numérisées. La seconde est, elle, optionnelle et purement commerciale. Elle à pour but de s’assurer de l’identité de l’acheteur en cas de transaction en ligne. Avec un lecteur de carte approprié dans l’ordinateur, celui-ci assurera que l’identité de l’acquéreur est bel-et-bien la bonne. Toutes ces informations seront concentrées dans la base TES. Une belle quantité de données sur chaque citoyen accessible en un clic, à tel point que la CNIL, qui n’est clairement pas un organe progressiste, s’en est inquiétée.

Et sous l’impulsion de Claude Guéant, cette base d’informations va permettre d’alimenter les opérations judiciaires. De fait, ce fichier normalement purement administratif sera accessible aux employés du ministère de l’Intérieur et deviendra donc fichier policier. Pour justifier ce douteux mélange des genres, la proposition de loi relative à l’usurpation d’identité évoque 210 000 cas par an en France, soit plus que les cambriolages. Problème, l’observatoire national de la délinquance évoque de son côté 13900 cas, soit plus de 15 fois moins tout de même. Les députés de gauche ont donc tenté de s'opposer à la création de ce dispositif, qui selon Marc Dolez (Parti de gauche) "équivaut à un fichage général de la population française, disproportionné au regard de l'objectif poursuivi".

Claude Guéant veut même aller plus loin, et ajouter à l’empreinte digitale la reconnaissance faciale. Amendement qui a été massivement rejeté au Sénat (seulement 4 voix pour) mais que le ministre ne compte pas enterrer pour autant, alors qu’il reconnait lui-même que la technologie n’est pour l’instant pas fiable. En plus d’être inquiétante, puisque c’est la porte ouverte aux pires fantasmes dont nous a abreuvés la science fiction.

Sous couvert de sécurité, une mesure pas très sûre

Techniquement, les composants électroniques contenant toutes ces informations sont des puces RFID. Des outils pratiques, qu’on peut « lire» à distance par magnétisme (40 cm environ), comme les passes Navigo de la RATP, que les Franciliens connaissent bien. C’est déjà assez peu rassurant qu’on puisse lire une carte d’identité sans rien demander, et à distance, mais il faut savoir que ces puces RFID sont assez facilement copiables. Avec un peu de matériel, un pirate pourrait donc dupliquer une carte d’identité, sans même toucher sa victime. Certes, on peut espérer que les données contenues dans la puce seront correctement cryptées. Rappelons-nous de ces hackers qui avaient publié les donnés confidentielles de plus de 1000 cadres et élus UMP, hébergés sur des serveurs non protégés et non cryptées, en mettant en avant : c’est ceux-là qui veulent ficher informatiquement 45 millions de français…

Enfin, et pour être complet, il faut savoir qu’il y a un lobby industriel derrière cette décision. Ce qui fut justement pointé en séance par la sénatrice communiste Eliane Assassi : « Comment ignorer (…) que le passage au biométrique est une formidable opportunité de créer un marché lucratif pour les quelques entreprises spécialisées dans ce domaine ? ». Cette loi fait en effet suite à une énorme campagne de lobbying des industriels spécialisés, et en particulier de Morpho, ex Sagem Sécurité et filiale de Safran, qui sont déjà derrière les passeports biométriques.

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  • 1 mois plus tard...

Les géants du net à l’affût des données personnelles

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Les-geants-du-net-a-l-affut-des-donnees-personnelles_39382-2035581_actu.Htm

Nos données personnelles sont une mine d’or pour les entreprises de l’internet, qu’elles exploitent souvent sans que nous nous en souciions, et que les défenseurs de libertés individuelles et l’Union européenne (UE) veulent réguler.

« Le pétrole du XXIe siècle »

« Les données personnelles sont le pétrole du XXIe siècle », déclare Stefan Gross-Selbeck, le patron de Xing, l’un des plus grands réseaux sociaux professionnels, lors de la conférence DLD réunissant le gratin de l’internet mondial à Munich (sud de l’Allemagne). « Les autorités ne l’ont pas compris, pour elles les données sont un motif d’inquiétude, qui ont besoin d’être protégées », regrette-t-il.

Les milliers de traces numériques que nous laissons en permanence sont « partout exploitées, c’est même ce qui dirige l’innovation dans la Silicon Valley, ce qui créée de la valeur », explique Andrew Keen, auteur et fin connaisseur des nouvelles technologies.

De l’avis des acteurs du secteur, la collecte de données personnelles va encore s’accroître.

Des meta-données intrusives ?

L’époque où les réseaux sociaux se contentaient de connaître la date de naissance, l’université ou les liens d’amitié d’un membre semble déjà loin. Déjà, les téléphones multifonctions récoltent des montagnes de données sur les lieux visités par leur propriétaire, voire les gens qu’il rencontre.

Prochainement, des informations seront récoltées directement depuis notre corps. Nike vient ainsi de présenter un bracelet qui mesure l’activité physique puis l’archive sur les serveurs de l’entreprise pour prodiguer des conseils d’entraînement personnalisés.

La société Emotiv Lifesciences a de son côté présenté à Munich un casque qui mesure l’activité cérébrale et pourra ainsi recueillir des données sur nos pensées.

Même les entreprises sans lien avec internet s’intéressent à nos données personnelles. En récolter « permettrait de fournir un service plus individualisé », affirme ainsi Christoph Franz, le patron de la compagnie aérienne allemande Lufthansa.

La publicité, centre névralgique de la demande

Dans les années qui viennent, les entreprises chercheront à mettre davantage en commun nos données personnelles pour nous cerner et cibler leurs publicités notamment, note Heidi Messer, patronne de Collective , spécialisé dans le traitement des données personnelles. « Nous devons abandonner l’idée selon laquelle nos données sont notre propriété », et permettre ainsi la création de services plus personnalisés, plaide-t-elle.

Mais cette collecte massive de données inquiète aussi. La Commissaire européenne chargée de la Justice et des Droits fondamentaux, Viviane Reding, doit présenter dans les jours à venir des propositions pour harmoniser la protection des données personnelles dans l’UE.

Les gens « sont choqués quand ils comprennent ce qui se passe avec leurs données », déclare Mme Reding, qui veut que les internautes sachent clairement ce qu’ils transmettent, et pourquoi.

Le droit à l’oubli en question

Elle réclame aussi un « droit à l’oubli » -que les internautes puissent effacer certaines traces- et des efforts des entreprises pour sécuriser le stockage des données, après plusieurs scandales dont le piratage de serveurs de Sony renfermant les données des millions de joueurs de PlayStation.

Pour M. Keen, le combat des autorités est toutefois perdu d’avance. Il estime qu’en 2020, quinze milliards d’objets communicants échangeront des informations sur nous. « Mark (Zuckerberg) et Sheryl (Sandberg, les dirigeants de Facebook, ndlr) mènent la danse (et) les autorités en Europe et aux Etats-Unis sont en retard sur la Silicon Valley », juge-t-il.

« Nous allons de notre plein gré sur ces réseaux, personne ne nous a obligés à nous dévoiler […] et le plus grand danger, c’est nous-même, les 'Little Brothers' qui forme ensemble le 'Big Brother' du XXIe siècle », selon lui.

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« Nous allons de notre plein gré sur ces réseaux, personne ne nous a obligés à nous dévoiler […] et le plus grand danger, c’est nous-même, les 'Little Brothers' qui forme ensemble le 'Big Brother' du XXIe siècle », selon lui.

Tout le problème est résumé dans cette phrase.

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Cher Jean-François...

Présidentielle. L'UMP fait aussi campagne dans votre boîte mail

http://www.letelegra...012-1578181.php

Vous n'êtes pas membre de l'UMP, mais un matin, vous découvrez dans votre messagerie électronique un mail du parti présidentiel ? C'est ce qui est susceptible d'arriver à 30% des internautes français. La pratique serait courante aux Etats-Unis. Pas en France, où l'on l'associerait plutôt aux spam. Voilà qui relance le débat sur la protection des données personnelles, à l'heure où Bruxelles étudie une nouvelle législation européenne et où Google révise sa politique de confidentialité.

C'est France Info qui l'a révélé ce mercredi : l'UMP a lancé une nouvelle forme de campagne électorale, via les messageries électroniques. Depuis quelques jours, explique la radio d'infos en continu, des internautes, qui ne sont pas encartés au parti présidentiel, reçoivent un mail de "Jean-François". Adressé nominativement. Un message de Jean-François Copé, donc, qui propose à l'internaute de rester en contact avec l'UMP.

30% des Français susceptibles de recevoir le mail ?

Un spam, c'est-à-dire un courrier indésirable ? Même pas, même si certains considèrent la méthode comme intrusive. En fait, l'UMP utilise les services d'une entreprise, Yespleez. Et qui, explique France Info, possède un listing d'internautes qui se sont inscrits sur des sites commerciaux pour recevoir des offres promotionnelles. La société assure qu'elle peut ainsi toucher 30% des Français !

Copé : "le même principe que pour les boîtes aux lettres"

De son côté, Jean-François Copé a expliqué, sur France Info, qu'il s'agissait "exactement du même principe que les courriers mis dans les boîtes aux lettres", et que "personne n'est obligé de cliquer pour ouvrir le mail".

Mais si vous ne voulez plus recevoir de nouvelles de "Jean-François" dans votre messagerie électronique, il faudra tout de même cliquer au moins deux fois : une pour ouvrir le message, l'autre pour refuser d'en recevoir d'autres.

Un projet de loi ambitieux présenté à Bruxelles

Cette nouvelle pratique de campagne intervient alors que le débat sur la protection des données personnelles est relancé, notamment à Bruxelles. La Commission européenne présente ce mercredi une proposition de législation qui imposerait aux grands groupes du web d'obtenir le consentement préalable des internautes pour l'utilisation de leurs données. Un projet ambitieux mais qui pourrait ne jamais jamais voir le jour, compte tenu de la difficulté à le mettre en oeuvre.

Google révise sa charte de confidentialité

Quant à Google, il a réaffirmé son engagement à ne pas communiquer de données personnelles à des tiers. Il a annoncé ce mardi soir une révision profonde des conditions d'utilisation de ses services et de sa politique de confidentialité. D'ici le 1er mars, chaque internaute possédant un compte Google devra accepter le nouvelle charte.

Modifié par Dom Le Trappeur
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Invité Gnafron 1er

Je crois que le stade du fichage est déjà dépassé...

on parle aujourd'hui de traçage, de pouvoir être suivi à la trace...

et ce n'est pas qu'un problème de liberté ou de sécurité individuelles

Bien sur on me répondra : "si tu n'as rien à te reprocher" je suis d'accord comme pour 90/95% de la population... dont une bonne part qui d'ailleurs s'en "fiche" complètement

mais le traçage c'est un niveau de plus dans le fichage et la connaissance du citoyen lambda autant dans ses habitudes individuelles que collectives...

Avec les logiciels et calculateurs qui vont avec, c'est un nouveau développement possible en terme marketing et mercantile... (au service de qui...)

Vous vous arrêtez devant une boutique lambda sous-sous filiales de l'hyper trucmuche dans lequel vous avez vos habitudes

et hop le bandeau publicitaire de la télé de la boutique sous vos yeux vous balance une pub invidualisée (avec réduc, promo ou solde...) en lien avec vos tendances d'achat...

idem au rayon de la grande surface

idem quand vous êtes assis sur votre siège dans le tram ou du TER les yeux rivés sur la télé ou le bandeau accroché au plafond de la rame, en face de vous (météo, infos, retards...et pub)

C'est comme le ticket de réduction qui sort dans votre magasin au moment du paiement ...

Une nouvelle forme d'agression ou de harcèlement commercial en perspectives...

Citoyen certes mais surtout "client à racketter"...

Oui tu sera bien car tu auras la carte de crédit révolging Con-finance-mongars gréffée dans ton lobbe d'oreille !vvohaurf !

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  • 1 mois plus tard...

A partir d’aujourd’hui, même les gens honnêtes sont fichés et surveillés...

http://www.humanite....t-fiches-491612

Le fichier des gens honnêtes est adopté aujourd’hui à l’Assemblée Nationale, dans une indifférence quasi-générale. Un fichier risqué, sans réelle utilité, à part celle d’engraisser quelques firmes françaises.

Le but de ce fichier est officiellement de lutter contre l’usurpation d’identité et la fabrication de faux documents. Infraction pourtant en baisse de près de 25 % en 5 ans selon les chiffres de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, et qui est loin de constituer une priorité pour les Français. Précisons en outre que le fichage biométrique n’est pas une réponse fiable, comme l’a révélé récemment
le Parisien
à propos des passeports biométriques. Si le passeport est lui-même très dur à falsifier, les documents pour l’obtenir sont simples à truquer, donc de nombreux vrais-faux passeports biométriques seraient en circulation. Mesure donc d’autant moins utile que peu fiable.

L’autre réel problème avec ce fichier concerne bien évidemment la protection des libertés individuelles. Virginie Klès, rapporteur (PS) du texte de loi au Sénat, en disait : “je ne sais pas si les gens se rendent compte, ou bien si c’est parce que le gouvernement profite du brouhaha autour de la perte du triple A et des échéances présidentielles pour faire passer cette proposition de loi, mais c’est très très dangereux, on crée là quelque chose de très liberticide, et sans raison valable”.

La commission Numérique du Parti de Gauche explique également très clairement les dérives possibles : « Ce fichier permettrait de croiser les données notamment avec celles de vidéo-surveillance, ouvrant la voie à des possibilités de reconnaissance faciale et de localisation quasi-permanente de tou-te-s les citoyen-ne-s. Le « Big Brother » de George Orwell, surveillant à chaque instant les faits et gestes des habitants d'une « Océania » totalitaire, est à notre porte ! »

Enfin, et pour être complet, il faut savoir qu’il y a un lobby industriel derrière cette décision. Ce qui fut justement pointé en séance par la sénatrice communiste Eliane Assassi : « Comment ignorer (…) que le passage au biométrique est une formidable opportunité de créer un marché lucratif pour les quelques entreprises spécialisées dans ce domaine ? ». Cette loi fait en effet suite à une énorme campagne de lobbying des industriels spécialisés, et en particulier de Morpho, ex Sagem Sécurité et filiale de Safran, qui sont déjà derrière les passeports biométriques.

Modifié par Dom Le Trappeur
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"Le communiqué des Alternatifs Bretagne concernant le projet des villes de Brest, Quimper et Lorient

de mettre en place la carte Transport "Korrigo" dans leur réseau respectif de transport en commun.

La problèmatique de cette carte à puce sans contact, c'est qu'elle permettra de tracer tous les trajets des usagers."

Bon alors que l'on annonce officiellement le lancement de KorriGo à l'échelle de toute la Bretagne,

les alternatifs seront sans doute satisfaits...ainsi que tous les utlisateurs me semble t'il.....

On remarquera que le journaleux parle d'une "carte orange" à la sauce bretonne...

encore un qui oublié de vivre avec son temps...

Finistère

Transports. KorriGo la carte orange de la Bretagne

8 mars 2012 -

Stationnement, vélo, train, bus, cars et même navettes maritimes... Avec KorriGo, qui vient de s'ouvrir à l'ensemble du réseau TER, la Bretagne possède sa carte «orange» des transports.

Garer sa voiture (gratuitement) sur un parc relais à Rennes, louer un vélo ou emprunter le métro pour se rendre à la gare. Sauter dans un TER pour Lorient puis dans un bus, direction la gare maritime pour embarquer dans la navette pour Groix (*). Tout cela avec la même carte, KorriGo, comme seul titre de transport. C'est désormais possible.

Tous les TER bretons

Initiée en 2006 dans l'agglomération rennaise, KorriGo s'étend à l'ensemble du territoire breton. Hier à Quimper, le conseil régional et la SNCF ont ainsi annoncé l'ouverture depuis le 1ermars de l'ensemble du réseau TER breton à cette carte «orange» du transport régional. Une intermodalité qui va encore croître cette année.

Brest, Quimper, Lorient cette année

Cap l'Orient agglomération l'adopte tout comme Brest Métropole Océane cet été (y compris le tramway) et Quimper-Communauté, en fin d'année, pour leurs réseaux de transports urbains. Des discussions sont en cours avec l'agglomération de Saint-Brieuc. Tout comme avec les départements d'Ille-et-Vilaine et des Côtes-d'Armor pour les lignes interurbaines. «Reste à activer le Finistère et le Morbihan», note Guy Jouhier, vice-président de l'agglo rennaise, l'un des précurseurs de l'association. «C'est un grand jour pour tous les territoires de Bretagne, cela fait longtemps qu'on attendait cela. Cette carte orange des différents transports est une première nationale. Tout le monde a accepté de s'effacer derrière la marque KorriGo».

«Anonymat garanti...»

«L'anonymat est garanti, il n'y a pas d'échanges de données, pas de pistage de l'usager», a rassuré le vice-président du conseil régional après les craintes émises par la Ligue des droits de l'Homme au sujet d'une atteinte aux libertés publiques et à la vie privée en raison de la présence d'une puce de radio-identification RFID sur la carte. Plus aucune discrimination, non plus, pour les bénéficiaires de tarifs sociaux se voyant imposer des cartes nominatives. «Ils ont satisfaction sur toute la ligne, leur anonymat est garanti, sauf contrôle». De même, ils pourront avoir accès aux futurs services à venir. Quelque 318.000 cartes ont été diffusées sur l'ensemble du territoire. Pour le seul mois de janvier, 124.000 cartes ont été validées sur le territoire de Rennes métropole.

* Groix est pour l'heure la seule île bretonne éligible à KorriGo.

Pour les parisiens nombreux sur ce forum KorriGo est une sorte de pass Navigo...

Et oui en province ou plutôt en région comme on doit dire désormais, on se modernise...! :tongue:

ah j'allais oublier la source

Pour info le réseau brestois tram et bus sera compatible KorriGo à compter du 23 juin 2012, date prévue de l'inauguration de la ligne A du tram et de la mise en service du nouveau plan bus

Modifié par capelanbrest
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