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Le Web des Cheminots

Régimes Spéciaux : Les Syndicats Divisés Sur La Durée De La Grève


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Quand 80% de salariés sont en grève y compris des cadres, ce qui est du pratiquement jamais vu, on ne sabote pas un mouvement qui avait peut être la force et la motivation nécessaire pour "peut être" faire revoir la copie du Gouvernement !

Cette grève à donné l'aspect final d'un foutoir incroyable ou suivant les régions les Syndicats décident d'une action différente d'une autre région, etc ...

pour donner au final une reprise du boulot sans le moindre changement de la part du Gouvernement, avec une rencontre bidon cette semaine dans les salons dorés de la République pour discuter de la pluie et du beau temps.

Bref notre régime est mort et enterré !

Moi, je suis d'accord avec Niko. La CGT n'a aucune envie de défendre le régime des cheminots. Pour elle c'est un combat d'arrière garde. De plus ses deux derniers congrès ont confirmé le choix de privilégier le développement de l'organisation dans le secteur privé. Hors la CGT le sait et le dit, les salariés du privés sont massivement contre les régimes spéciaux qu'ils ne connaissent pas et ne comprennent pas. Un combat de la CGT sur les régimes spéciaux serait mal compris d'une majorité de salariés du privé et donc contraire à la stratégie de développement confédérale, surtout à l'approche d'élections prud'hommales qui pourraient servir de critères de base dans la négociation avec le gouvernement sur la représentativité et le financement des confédérations.

Bien sur Didier Lereste est "ennuyé" par ce choix politique de la confédération, non pas parcequ'il est en désaccord, mais parceque la situation actuelle met en évidence le double language et le grand écart entre les discours et les actes de la fédération CGT des cheminots. De plus en plus de cheminots comprennent et ça c'est gênant.

D'ailleurs si vous avez écouté Nanard, jeudi matin sur France Inter; au journaliste qui a posé clairement la question "mais sur le principe, êtes vous contre la réforme des régimes spéciaux ? " la réponse fut (pas au mot à mot) " le cadrage des négociations fixé par le gouvernement est innaceptable ..... bla bla bla ....

Hé oui, Nanard, n'est pas contre le principe, c'est la méthode du gouvernement qui ne convient pas ! Peut être parcequ'elle fait apparaître un peu trop visiblement le vrai visage de la CGT ?

C'est malheureusement trop vrai, les cheminots sont les félés que l'on envoi au casse pipe quand il faut du monde et que l'on trahi à la première occasion... et celà fait longtemps que çà dure!

Alors, on fait quoi maintenant? On attends le Lendemain Du Grand Jour? On attends qui, les politiciens de gauche, le privé?

Il vas falloir se bouger, et vite!

Modifié par tchouftchouf
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En échange de l'obligation à tous les salariés de se syndiquer par exemple ?? ;)

Je ne suis pas d'accord sur ce principe car c'est aussi une atteinte a la liberté; celle de ne pas se syndiquer....a quand una adhesion obligatoire a un parti politique ?

Moi, je suis d'accord avec Niko. La CGT n'a aucune envie de défendre le régime des cheminots. Pour elle c'est un combat d'arrière garde. De plus ses deux derniers congrès ont confirmé le choix de privilégier le développement de l'organisation dans le secteur privé. Hors la CGT le sait et le dit, les salariés du privés sont massivement contre les régimes spéciaux qu'ils ne connaissent pas et ne comprennent pas. Un combat de la CGT sur les régimes spéciaux serait mal compris d'une majorité de salariés du privé et donc contraire à la stratégie de développement confédérale, surtout à l'approche d'élections prud'hommales qui pourraient servir de critères de base dans la négociation avec le gouvernement sur la représentativité et le financement des confédérations.

Bien sur Didier Lereste est "ennuyé" par ce choix politique de la confédération, non pas parcequ'il est en désaccord, mais parceque la situation actuelle met en évidence le double language et le grand écart entre les discours et les actes de la fédération CGT des cheminots. De plus en plus de cheminots comprennent et ça c'est gênant.

D'ailleurs si vous avez écouté Nanard, jeudi matin sur France Inter; au journaliste qui a posé clairement la question "mais sur le principe, êtes vous contre la réforme des régimes spéciaux ? " la réponse fut (pas au mot à mot) " le cadrage des négociations fixé par le gouvernement est innaceptable ..... bla bla bla ....

Hé oui, Nanard, n'est pas contre le principe, c'est la méthode du gouvernement qui ne convient pas ! Peut être parcequ'elle fait apparaître un peu trop visiblement le vrai visage de la CGT ?

Tres juste tout ça.....

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Sur le plan politique, seuls les porte-parole de Lutte Ouvrière et la Ligue Communiste Révolutionnaire sont restés résolument de notre côté. Sur le terrain, cela ne s'est pas démenti.

Quant aux PCF, on ne peut pas prendre au sérieux ces gugus quant au sait que tant Didier le Reste que Bernard Thibault ont leur carte au PCF tout les deux. Bien sur, cela n'enlève rien au dévouement de leurs militants de base, nombreux à la SNCF, toujours aussi devoués dans les luttes, mais désorientés par l'orientation de leurs directions.

Sinon, je partage l'amertume, la colère de pasdid84! Mais je me refuse à me résigner. Je serai résolument de la partie dès le prochain appel à la grève.

Ce n'est pas grave si un prochain appel à la grève est moins bien suivi ... si le mouvement s'engage sur la durée, dans une grève reconductible. Le mouvement de 95 s'est notamment construit en s'appuyant sur la mobilisation croissante des cheminots qui ont su entrainer d'autres catégories dans un mouvement d'ensemble.

C'est cela qu'il nous faut aujourd'hui. C'est cela que les directions syndicales veulent empêcher à tout prix de faire.

Je ne me résigne pas à laisser ces bureaucrates syndicaux, ces apparatchiks à la solde de Sarkozy détruire nos régimes de retraites.

Les réflexes des mouvements de 2003, de la lutte contre le CPE, se réveillent. Les jeunes retrouvent le chemin de la rue. Les étudiants ont commencés à se mobiliser contre la privatisation de leurs universités. Dans les transports, l'énergie, la grève du 18 octobre a été massive. Dans plusieurs manifestations, des délegations d'entreprises du privé était à nos côtés. Plusieurs sondages indiquent un renversement de vapeur. Tout cela participe de la construction d'une nouvelle conscience de la lutte, en rupture avec la politique des directions syndicales, dominées par l'offensive des patrons et du gouvernement, engluées dans le " dialogue social ".

Se retrouver plusieurs dizaines de milliers au coude à coude dans la rue à crier sa colère est une première revanche sur l'élection de Sarkozy et l'effondrement politique de la gauche, le signe qu'il est possible d'inverser le rapport de force, que les choses sont peut-être en train de changer.

Le 18 indique clairement qu'un mouvement d'ensemble se prépare, mûrit, cherche une politique. La discussion sur les suites est ouverte, chacun a bien conscience qu'il n'est pas possible d'en rester là. La révolte contre la passivité des directions syndicales s'exprime.

Les réunions syndicales se réunissent dès lundi pour la SNCF, dès mardi pour la RATP. Entre temps, une réunion des syndicats de toutes les professions concernées se tiendra. Allons faire savoir directement aux dirigeants syndicaux sur le terrain que nous attendons une suite, une grève reconductible.

Et la ou ils s'y refusent, prenons nous même l'initiative, organisons des Assemblées générales.

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Sur le plan politique, seuls les porte-parole de Lutte Ouvrière et la Ligue Communiste Révolutionnaire sont restés résolument de notre côté. Sur le terrain, cela ne s'est pas démenti.

Quant aux PCF, on ne peut pas prendre au sérieux ces gugus quant au sait que tant Didier le Reste que Bernard Thibault ont leur carte au PCF tout les deux. Bien sur, cela n'enlève rien au dévouement de leurs militants de base, nombreux à la SNCF, toujours aussi devoués dans les luttes, mais désorientés par l'orientation de leurs directions.

Sinon, je partage l'amertume, la colère de pasdid84! Mais je me refuse à me résigner. Je serai résolument de la partie dès le prochain appel à la grève.

Ce n'est pas grave si un prochain appel à la grève est moins bien suivi ... si le mouvement s'engage sur la durée, dans une grève reconductible. Le mouvement de 95 s'est notamment construit en s'appuyant sur la mobilisation croissante des cheminots qui ont su entrainer d'autres catégories dans un mouvement d'ensemble.

C'est cela qu'il nous faut aujourd'hui. C'est cela que les directions syndicales veulent empêcher à tout prix de faire.

Je ne me résigne pas à laisser ces bureaucrates syndicaux, ces apparatchiks à la solde de Sarkozy détruire nos régimes de retraites.

Les réflexes des mouvements de 2003, de la lutte contre le CPE, se réveillent. Les jeunes retrouvent le chemin de la rue. Les étudiants ont commencés à se mobiliser contre la privatisation de leurs universités. Dans les transports, l'énergie, la grève du 18 octobre a été massive. Dans plusieurs manifestations, des délegations d'entreprises du privé était à nos côtés. Plusieurs sondages indiquent un renversement de vapeur. Tout cela participe de la construction d'une nouvelle conscience de la lutte, en rupture avec la politique des directions syndicales, dominées par l'offensive des patrons et du gouvernement, engluées dans le " dialogue social ".

Se retrouver plusieurs dizaines de milliers au coude à coude dans la rue à crier sa colère est une première revanche sur l'élection de Sarkozy et l'effondrement politique de la gauche, le signe qu'il est possible d'inverser le rapport de force, que les choses sont peut-être en train de changer.

Le 18 indique clairement qu'un mouvement d'ensemble se prépare, mûrit, cherche une politique. La discussion sur les suites est ouverte, chacun a bien conscience qu'il n'est pas possible d'en rester là. La révolte contre la passivité des directions syndicales s'exprime.

Les réunions syndicales se réunissent dès lundi pour la SNCF, dès mardi pour la RATP. Entre temps, une réunion des syndicats de toutes les professions concernées se tiendra. Allons faire savoir directement aux dirigeants syndicaux sur le terrain que nous attendons une suite, une grève reconductible.

Et la ou ils s'y refusent, prenons nous même l'initiative, organisons des Assemblées générales.

Bien dit, il faut se secouer! Ils veulent nous asphixier, nous démoraliser, en un mot nous casser!

C'est à nous de mettre de l'ordre dans tout ce gachis, faisons savoir haut et fort aux apparatchiks de tout bords que leur tranquilité est finie, arrêtons le consensus moux!

Modifié par tchouftchouf
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Quant aux PCF, on ne peut pas prendre au sérieux ces gugus quant au sait que tant Didier le Reste que Bernard Thibault ont leur carte au PCF tout les deux. Bien sur, cela n'enlève rien au dévouement de leurs militants de base, nombreux à la SNCF, toujours aussi devoués dans les luttes, mais désorientés par l'orientation de leurs directions.

Entièrement d'accord avec toi.

Ils sont comme les Politiques, arrivés à un certain niveau dans la hiérarchie, les places sont tellement bonnes, qu'ils en oublient pourquoi ils sont là !

ça n'aura servi enfin de compte à rien d'avoir un Cheminot à la tête de la CGT, comme ça n'a servi à rien bien au contraire que nous ayons eu un Ministre des Transports Communiste ex Cheminot en la personne de Jean-Claude Gayssot !

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Je me pose une question, ne serait-il pas temps que nous, "la base" nous reprenions à notre compte les luttes ?

ne pouvons-nous pas faire pression sur nos représentant locaux pour qu'ils déposent un préavis de grève le 31 octobre à partir de 20h00, reconductible par période de 24h00 avec pour seul motif : retrait du projet de réforme des régimes spéciaux de retraite ?

politiquement c'est très risqué par rapport à nos fédéraux, imaginez, le gouvernement qui a face à lui des représentants qui ne représentent plus les salariés, qui ne sont pas en mesure de museler, de tenir leur base.... en même temps nous créerions une situation qui échappe à tout contrôle : pas de négociation, pas de tractation : retrait du projet de réforme !

l'autre risque est de voir le mouvement récupérer par une OS, quelle qu'elle soit.

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Je me pose une question, ne serait-il pas temps que nous, "la base" nous reprenions à notre compte les luttes ?

ne pouvons-nous pas faire pression sur nos représentant locaux pour qu'ils déposent un préavis de grève le 31 octobre à partir de 20h00, reconductible par période de 24h00 avec pour seul motif : retrait du projet de réforme des régimes spéciaux de retraite ?

politiquement c'est très risqué par rapport à nos fédéraux, imaginez, le gouvernement qui a face à lui des représentants qui ne représentent plus les salariés, qui ne sont pas en mesure de museler, de tenir leur base.... en même temps nous créerions une situation qui échappe à tout contrôle : pas de négociation, pas de tractation : retrait du projet de réforme !

l'autre risque est de voir le mouvement récupérer par une OS, quelle qu'elle soit.

Bonjour,

"museler" la base..? la Base aurait donc de si longues dents..... ;)mdrmdr

Fabrice

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Je me pose une question, ne serait-il pas temps que nous, "la base" nous reprenions à notre compte les luttes ?

ne pouvons-nous pas faire pression sur nos représentant locaux pour qu'ils déposent un préavis de grève le 31 octobre à partir de 20h00, reconductible par période de 24h00 avec pour seul motif : retrait du projet de réforme des régimes spéciaux de retraite ?

politiquement c'est très risqué par rapport à nos fédéraux, imaginez, le gouvernement qui a face à lui des représentants qui ne représentent plus les salariés, qui ne sont pas en mesure de museler, de tenir leur base.... en même temps nous créerions une situation qui échappe à tout contrôle : pas de négociation, pas de tractation : retrait du projet de réforme !

l'autre risque est de voir le mouvement récupérer par une OS, quelle qu'elle soit.

Ça serait à mon avis contre-productif. En effet, pour un maximum d'efficacité, il faut un minimum de coordination. Et ça, ça passe par les OS ( enfin, il faut l'espérer... ;) ).

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Je me pose une question, ne serait-il pas temps que nous, "la base" nous reprenions à notre compte les luttes ?

ne pouvons-nous pas faire pression sur nos représentant locaux pour qu'ils déposent un préavis de grève le 31 octobre à partir de 20h00, reconductible par période de 24h00 avec pour seul motif : retrait du projet de réforme des régimes spéciaux de retraite ?

politiquement c'est très risqué par rapport à nos fédéraux, imaginez, le gouvernement qui a face à lui des représentants qui ne représentent plus les salariés, qui ne sont pas en mesure de museler, de tenir leur base.... en même temps nous créerions une situation qui échappe à tout contrôle : pas de négociation, pas de tractation : retrait du projet de réforme !

l'autre risque est de voir le mouvement récupérer par une OS, quelle qu'elle soit.

Ca c'est passé comme ça en 1986, sans grand succé, la direction et le gouvernement ont toujours refusé de négocier avec les coordinations de grévistes non syndiqués de l'époque, et le mouvement a été récupéré difficilement par les OS, mouvement qui est partie en c... progressivement.

Les OS on depuis grand peur de la réédition d'un tel scénario, et cherche a controler au maximum, autant que possible, les grands mouvement sociaux.

Philippe

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la direction et le gouvernement ont toujours refusé de négocier avec les coordinations de grévistes non syndiqués de l'époque

Je ne suis pas sur que ce serait encore le cas aujourd'hui, en cas de grève massive.

Pour les grèves contre le CPE, le Gouvernement avait reçu les Syndicats étudiants, mais les coordinations aussi.

Modifié par pasdid84
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Ceci dit, on a les syndicats que l'ont mérite....

Pour ma part, j'ai un peu peur qu'on nous la rejoue à la mode 35h, emploi contre réforme, je trouve que l'on parle beaucoup du fret qui a, c'est sur, était sabordé, il faut effectivement limiter les dégats mais ce ne peut être une monnaie d'échange pour nous faire avaler ne serait-ce que quelques trimestres de plus.

Pour ma part, j'ai 16 ans de machine, l'accès au tgv flou, cervicalgie chronique (infiltration jouissive d'anti-inflamatoire dans la colonne au printemps pour mes 40 ans) et le sommeil complétement déreglé.

Qu'on arrête de nous bassiner avec des decotes, y'en a déjà puisqu'on part à +-65% soit 10% de moins qu'au régime général, que ceux qui se sente cotiser plus longtemps (et il y en a) puissent atteindre les 75% cela ne me gène pas, cela amènerait du fric dans les caisses, mais qu'on impose pas à ceux qui ont choisi cette carriere de pouvoir partir avec leur 65% à 50ans.

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Ceci dit, on a les syndicats que l'ont mérite....

Pour ma part, j'ai un peu peur qu'on nous la rejoue à la mode 35h, emploi contre réforme, je trouve que l'on parle beaucoup du fret qui a, c'est sur, était sabordé, il faut effectivement limiter les dégats mais ce ne peut être une monnaie d'échange pour nous faire avaler ne serait-ce que quelques trimestres de plus.

Pour ma part, j'ai 16 ans de machine, l'accès au tgv flou, cervicalgie chronique (infiltration jouissive d'anti-inflamatoire dans la colonne au printemps pour mes 40 ans) et le sommeil complétement déreglé.

Qu'on arrête de nous bassiner avec des decotes, y'en a déjà puisqu'on part à +-65% soit 10% de moins qu'au régime général, que ceux qui se sente cotiser plus longtemps (et il y en a) puissent atteindre les 75% cela ne me gène pas, cela amènerait du fric dans les caisses, mais qu'on impose pas à ceux qui ont choisi cette carriere de pouvoir partir avec leur 65% à 50ans.

100% a 60 ans come le publique pas mal non???

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