Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Greve PACA, communiqué de presse de la SNCF...


Invité necroshine

Messages recommandés

Invité necroshine

http://www.nicerendezvous.com/FR/NICE-SNCF...MES-n-4651.html

TER SNCF GRÈVE - Une fois n’est pas coutume la Direction régionale PACA de la SNCF s’est fendue d’un long communiqué de presse pour tenter d’expliquer comment, particulièrement sur notre territoire, Grasse Cannes Antibes Nice Monaco Breil Vintimille, nous en sommes arrivés à une situation totalement bloquée qui ridiculise le terme même de «service public». Nous reproduisons ci dessous le communiqué de presse in extenso. Les usagers du TER de la Côte d’Azur sont confrontés à une grève de certains conducteurs depuis près de quatre semaines. Comprenant leur détresse et leur colère, la Direction de la SNCF tient à leur apporter des éléments d’explication pour éviter que, une fois de plus, ce ne soient que le mensonge ou l’hypocrisie qui, par des voies diverses, s’expriment pour tenter de justifier ces inadmissibles manquements au Service Public. Les usagers ont le droit de savoir quel est le vrai objet du conflit et les raisons pour lesquelles la Direction ne peut négocier.

A l’occasion du développement du nombre de trains TER permis par la mise en œuvre du cadencement voulu par le Conseil Régional, une relative productivité a été réalisée dans l’utilisation des agents de conduite des trains de la région PACA. Il ne faut pas oublier que les TER sont « payés » en partie par les usagers et en partie par la contribution du Conseil Régional, c'est-à-dire par de l’argent public, donc par les contribuables de PACA. Le devoir d’une Entreprise qui exploite un Service Public est d’être économe de l’argent public, à plus forte raison s’il s’agit d’une entreprise publique qui, de plus, se trouve en situation de monopole. C’est notre vision des choses, et c’est ce qui nous a permis de « facturer » les trains supplémentaires du cadencement 25% moins cher que le coût du service de base.

Cette productivité conduit les conducteurs à travailler un peu plus que lors des services horaires précédents. A titre d’exemple, les conducteurs de l’unité de production de Nice travailleront en moyenne 6h30 à 7h00 par jour, selon le type de trains qu’ils conduisent, contre 6h00 à 6h30 précédemment, mais pour 7h48 payées selon le régime des 35h dont ils relèvent et qu’ils sont donc loin de faire réellement. Bien évidemment, il s’agit là des heures d’activité, car, en termes d’heures de conduite effective de trains, ils n’effectuent que, environ 4h en moyenne par jour, 165 jours par an.

Avant la mise en application des nouveaux horaires le 14 décembre 2008, les concertations habituelles ont eu lieu comme partout ailleurs en France, avec les mêmes règles et les mêmes marges de négociation. En PACA, les conducteurs d’Avignon ont décidé de ne pas faire grève. Ceux de Marseille ont fait grève 8 jours. Ceux de Nice sont en grève depuis le 9 décembre. De plus, afin de perturber davantage et plus durablement le Service Public et à moindres frais pour eux, ils ont institué une sorte de grève tournante qui force l’entreprise à mettre en place un service réduit tous les jours. Bien sûr, l’entreprise appliquera strictement la règle désormais bien instituée selon laquelle elle ne paie aucun jour de grève ni n’accepte aucune transformation de jours de grève en congés ou repos.

Dans ces conditions, négocier reviendrait à donner raison aux syndicalistes qui ont entraîné les agents de conduite de Nice dans ce conflit et à les encourager à renouveler ce type d’action à la moindre occasion, comme ils l’ont trop fait dans le passé. Ce serait aussi admettre que le Service Public « n’a pas de prix » et qu’on peut faire payer sans vergogne à la Collectivité (les usagers, les contribuables) le coût des « petits arrangements » internes au sein de l’entreprise. Notre respect du Service Public nous interdit de céder à cette facilité.

Certes, certains syndicalistes prennent hypocritement pour alibi de leurs revendications le prétexte de la sécurité des circulations et de la qualité du service, voire même du dévouement au Service Public. Cette manipulation classique ne doit abuser personne. Est-ce que, dans les autres lieux du territoire français et dans les autres pays d’Europe où la réglementation du travail est moins favorable aux salariés, la sécurité des circulations est moins bien assurée ? Est-ce que la qualité du service y est moindre ? Est-ce que le respect des usagers y est moins manifesté ?

Les responsables de cette situation inadmissible pour nos clients et usagers doivent donc revenir rapidement à la raison.

Mais nous tenons à souligner avec force que cette grève est le fait de quelques dizaines de conducteurs seulement (de 30 à 70 environ par jour, selon les effets de leur grève tournante) et que, heureusement, les 8000 autres cheminots (y compris conducteurs) du territoire de la région PACA sont au travail au service du public dans des conditions rendues encore plus difficiles précisément par les conséquences de ce conflit dont ils ne sont en rien responsables. Ils prouvent, s’il en était besoin, que les cheminots conçoivent, dans leur plus large majorité, un dévouement vrai au Service Public et à ses usagers.

La SNCF exprime ses plus sincères regrets pour les difficultés rencontrées par les utilisateurs du TER en PACA et les assure qu’elle travaille à un retour le plus rapide possible à une situation normale, dans l’intérêt bien compris du Service Public.

SNCF DIRECTION REGIONALE PROVENCE-ALPES-COTE D’AZUR

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 63
  • Création
  • Dernière réponse

Les plus actifs dans ce sujet

Après ça, 2 solutions :

- La grève continue : image encore plus déplorable vis à vis du public, et ça risque de s'éterniser (et donc de coûter cher), pour ne rien obtenir ;

- Reprise du travail, sans aucune avancée : image là aussi déplorable vis à vis du public, gros échec de la part des syndicats, qui n'auront pas su être les premiers à user de l'arme médiatique pour se faire entendre.

Dans les 2 cas, je n'aimerai pas être à la place d'un des conducteurs concernés, surtout avec cet étalage du nombre d'heures travaillées.

Gom

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ils oublient que les préparations de la journée( FLH, fiches trains) préparation de la machine ou des Rames, les evo entre chaque train, les manoeuvres.... les visites à l'arrivée.... c'est du TRAVAIL ! mais pas comptabilisés comme heure en tête des trains..

sinon, pour les 165 jours de travail, à mon avis, c'est plus près de 200 jours car ils doivent oublier les formations machines , les études de lignes pour les mutés ....les 2 journées de JM, ou la visite de sécurité annuelle, pour eux, ces journées, ce ne sont pas des journée de TRAVAIL !!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cette "explication" est destinée au public, clients, usagers...

C'est donc en tant que tel que je l'ai lu, n'étant cependant pas de cette région.

On est dans le même registre que dans le discours présidentiel sur les voitures incendiées : la direction affirme être solidaire avec les clients, les usagers, qui sont mis en peine, et ce sont des méchants qui leur nuisent.

A noter que la divergence avec le conseil régional n'est pas abordée. Or la région affirme avoir posé des exigences sociales que la SNCF n'a pas respectées.

Le discours marque que le Direction fait fi de toutes les dispositions relatives au respect des règles de travail de l'entreprise, le monopole est présenté comme provisoire sinon ringard ; le discours est simple, il reprend les thèses de tous les trolls : les agents ne travaillent pas effectivement 35 h...

Ceux qui acceptent les modifications sont cités comme bons exemples. On retrouve la même attitude dans le discours de M.Pépy à propos des volontaires du fret.

L'insistance sur le fait que les jours de grève ne sont désormais plus payés laisse évidemment planer un doûte sur ce qu'il en était auparavant (oubliant de préciser que le Code du travail prévoyait jusqu'à la modification par le gouvernement actuel une négociation de fin de grève)...

Les cheminots grévistes sont traités comme des étrangers dans leur propre entreprise, incompétents dans leur expertise des conditions de travail et quasiment tire au flanc.

Enfin, la Direction reconnait son incapacité à résoudre le problème et refuse de négocier.

En revanche, quelle débauche de citation du "service public". Je pense, malheureusement, que le public sera réceptif à ce discours démagogique et destructeur.

Modifié par michael02
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La guerre idéologique est ouverte dans l'entreprise...

après les annonces sonos ciblant les OS responsables des conflits sociaux

voici les communiqués de presse avec je suppose des gros encarts publicitaires dans la presse locale ...

ça me rappelle l'espèce d'e-mail qui circulait sur le net

et diffusait sans vergogne des mensonges sur la SNCF et les cheminots...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La guerre idéologique est ouverte dans l'entreprise...

après les annonces sonos ciblant les OS responsables des conflits sociaux

voici les communiqués de presse avec je suppose des gros encarts publicitaires dans la presse locale ...

ça me rappelle l'espèce d'e-mail qui circulait sur le net

et diffusait sans vergogne des mensonges sur la SNCF et les cheminots...

C'est une attaque frontale contre le statut de la sncf et certains doivent déjà travailler à la rédaction d'un nouveau décret dont les conditions devraient être copiées/collées des dispositions de la nouvelle CCN des privés ...

Michel Marseille : Ils oublient que les préparations de la journée( FLH, fiches trains) préparation de la machine ou des Rames, les evo entre chaque train, les manoeuvres.... les visites à l'arrivée.... c'est du TRAVAIL ! mais pas comptabilisés comme heure en tête des trains..

sinon, pour les 165 jours de travail, à mon avis, c'est plus près de 200 jours car ils doivent oublier les formations machines , les études de lignes pour les mutés ....les 2 journées de JM, ou la visite de sécurité annuelle, pour eux, ces journées, ce ne sont pas des journée de TRAVAIL !!!

Ils n'oublient rien du tout, ils veulent simplement REFORMER toutes ces règles beaucoup trop laxistes ...

Modifié par michael02
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il a circulé egalement une communication de la direction de la region de Saint Pierre des Corps

expliquant que le preavis de greve des syndicats n'etaient pas valable et en expliquant les raisons

de cette invalidité du preavis . ( greve vers noel je crois )

Il y a eu ensuite un long communiqué / compte rendu chronologique des négociations exitantes depuis debut

decembre , entre les OS et la direction , ainsi que ce qui avait ete proposé par la direction, les OS , et refusé

par les OS .

La direction ayant apparement decidé de communiquer de la meme facon que les OS, par tract , directement

avec les salariés face a une sorte de " non systematique " des syndicats .

Par contre je ne connait pas le resultat final de ces faces a faces " par tracts interposés "

Modifié par km315
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'entreprise tente de présenter ses excuses aux clients. Il est difficile d'expliquer aux gens que l'on "pose le sac" parce qu'il y a davantage de boulot, alors qu'au quotidien des dizaines d'entreprises ferment ou ont recours au chômage technique pour pallier les difficultés financières auxquelles elles sont confrontées.

Il est certain que l'on ne peut pas tout accepter, c'est clair : mais beaucoup oublient tout de même que nous sommes aujourd'hui en 2009, et que la concurrence arrive. Cela me fait légèrement sourire lorsque l'on parle de sécurité. Les syndicats disent sans cesse que nous sommes les plus sécuritaires, c'est nous les plus forts ....

Il est vrai que nous sommes très pointus à ce niveau.

Mais bon, mettons nous un peu à la place d'un client : lorsque je commande un article sur internet, lorsque je vais faire un achat promotionnel, peu m'importe les conditions dans lesquelles est arrivée la marchandise. Ce qui importe, c'est que le colis soit là, à la date et l'heure annoncées. Que la marchandise vienne du fin fond de la chine, qu'il ait traversé l'Europe à 160km/h, pris l'avion ou le bateau, qu'il ait été fabriqué par des enfants ou des personnes sous payées, on attend juste notre commande.

Un client qui commande un train, c'est pareil. Lui se moque de savoir si le train a respecté la vitesse ou pas. Il a payé, il attend sa marchandise. Et c'est normal. Ne voyez pas là une ôde à la non sécurité, et bien au contraire. Avant, le client n'avait pas le choix. Aujourd'hui, d'autres circulent. Si la SNCF ne peut assurer, il appelle Monsieur Véolia ou Monsieur Connex. Et si sa marchandise arrive, alors c'est un client perdu.

Moi le premier, si je ne suis pas content d'un service, je change. Qui pourra me dire qu'il a supporté une coupure internet de 15 jours, un retard de livraison de 3 semaines du dernier écran plasma 127 cm ou une augmentation soudaine du prix d'un abonnement mensuel ?

Eh ben, on va voir ailleurs, tout simplement.

Et si on regarde l'ouverture à la concurrence pour France Télécom ou ERDF/GRDF, jusqu'à preuve du contraire, il sont encore et de loin, leaders du marché.

La crise arrive chez nous aussi. Sachons la devancer, et montrer à nos clients qu'ils peuvent aussi compter sur nous. Quand on est content d'un service, on n'en change pas !!!!

On oublie aussi un peu vite que, ce qui nous fait vivre, ce sont justement ces clients.

Mais bon, on va encore me dire qu'on ne peut pas penser comme ça au chemin de fer ....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité necroshine

C'etait Mignauw qui avait commencé sur Paris Lyon,

a distribuer des tracts lors d'une greve il y a quelques années...

Autant je ne suis pas pour certaines grèves.

autant je ne concoit pas qu'on lave son linge sale en public.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A priori la stratégie de la direction semble s'orienter vers un affrontement direct avec les cheminots qui décident de développer des actions et ce à coup de tracts internes et communiqués/encarts de presse ?

Les managers vont être mobilisés volontaires d'office pour les distribution de tracts ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'entreprise tente de présenter ses excuses aux clients. Il est difficile d'expliquer aux gens que l'on "pose le sac" parce qu'il y a davantage de boulot, alors qu'au quotidien des dizaines d'entreprises ferment ou ont recours au chômage technique pour pallier les difficultés financières auxquelles elles sont confrontées.

Il est certain que l'on ne peut pas tout accepter, c'est clair : mais beaucoup oublient tout de même que nous sommes aujourd'hui en 2009, et que la concurrence arrive. Cela me fait légèrement sourire lorsque l'on parle de sécurité. Les syndicats disent sans cesse que nous sommes les plus sécuritaires, c'est nous les plus forts ....

Il est vrai que nous sommes très pointus à ce niveau.

Mais bon, mettons nous un peu à la place d'un client : lorsque je commande un article sur internet, lorsque je vais faire un achat promotionnel, peu m'importe les conditions dans lesquelles est arrivée la marchandise. Ce qui importe, c'est que le colis soit là, à la date et l'heure annoncées. Que la marchandise vienne du fin fond de la chine, qu'il ait traversé l'Europe à 160km/h, pris l'avion ou le bateau, qu'il ait été fabriqué par des enfants ou des personnes sous payées, on attend juste notre commande.

Un client qui commande un train, c'est pareil. Lui se moque de savoir si le train a respecté la vitesse ou pas. Il a payé, il attend sa marchandise. Et c'est normal. Ne voyez pas là une ôde à la non sécurité, et bien au contraire. Avant, le client n'avait pas le choix. Aujourd'hui, d'autres circulent. Si la SNCF ne peut assurer, il appelle Monsieur Véolia ou Monsieur Connex. Et si sa marchandise arrive, alors c'est un client perdu.

Moi le premier, si je ne suis pas content d'un service, je change. Qui pourra me dire qu'il a supporté une coupure internet de 15 jours, un retard de livraison de 3 semaines du dernier écran plasma 127 cm ou une augmentation soudaine du prix d'un abonnement mensuel ?

Eh ben, on va voir ailleurs, tout simplement.

Et si on regarde l'ouverture à la concurrence pour France Télécom ou ERDF/GRDF, jusqu'à preuve du contraire, il sont encore et de loin, leaders du marché.

La crise arrive chez nous aussi. Sachons la devancer, et montrer à nos clients qu'ils peuvent aussi compter sur nous. Quand on est content d'un service, on n'en change pas !!!!

On oublie aussi un peu vite que, ce qui nous fait vivre, ce sont justement ces clients.

Mais bon, on va encore me dire qu'on ne peut pas penser comme ça au chemin de fer ....

Et dans ton schéma : où se situe

le dialogue social y compris sur les choix stratégiques, économiques et sociaux , le financement et l'organisation de l'entreprise ?

le respect de la législation sociale y compris celle signée par la direction sur des accords sociaux (35h par exemple) ? etc...etc...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et dans ton schéma : où se situe

le dialogue social y compris sur les choix stratégiques, économiques et sociaux , le financement et l'organisation de l'entreprise ?

le respect de la législation sociale y compris celle signée par la direction sur des accords sociaux (35h par exemple) ? etc...etc...

Alors , je vais te donner des réponses pour le domaine que je connais ,le mode entreprise privée :

choix stratégiques ==> concerne le conseil d'administration et les gens du marketing/commercial et les actionnaires

choix économiques ==> concerne les Directeurs Financiers

choix d'organisation ==> concerne l'encadrement et la direction , pour un objectif de production et de qualité donné

choix sociaux ==> concerne les RH et la direction

choix de financement de l'entreprise ==> concerne la direction, les actionnaires

respect de la legislation et des accords : RH et partenaires sociaux

Il n'y a a ma connaissance , qu'a la SNCF ou les syndicats ont un avis et une vision sur tout ...

Dans une boite, les salaries sont la pour appliquer les choix de leur direction, ils ont parfois un droit

de suggestion et d'ecoute de la part du sommet quand ils ont une culture en ce sens . ( et c'est je penses plutot rare. )

Je rajouterai la celebre phrase qui tue et qui est sortie a chaque suggestion ou reproche d'un salarié a sa hierarchie :

"Si ce que l'on a decidé ne te convient pas, on ne te retient pas,la porte est ouverte ..."

On est exactement dans le cas inverse de la SNCF ou pour tout il faut negocier avec tout le monde, et

je penses que la SNCF en souffre , tout autant que tous les salaries du privé souffre de ce dictat hierarchique .

La verité du monde ideal est entre ces deux systemes je penses... mais je craind que 2009 ne soit pas encore

l'année de ce reve !!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et dans ton schéma : où se situe

le dialogue social y compris sur les choix stratégiques, économiques et sociaux , le financement et l'organisation de l'entreprise ?

le respect de la législation sociale y compris celle signée par la direction sur des accords sociaux (35h par exemple) ? etc...etc...

On ne peut pas tout accepter. Et ça, je l'ai toujours dit. Bien sûr que je suis pour le respect de la réglementation, le dialogue social et l'organisation de l'entreprise. Je répète juste que beaucoup trop prennent la SNCF pour une vache à lait.

La SNCF est une entreprise et la logique veut qu'une entreprise fasse des bénéfices. C'est ce problème que je veux soulever. N'importe quelle autre entreprise aurait déjà déposé le bilan.

Quand on me parle de dialogue social, laisse moi sourire : pour ne pas avoir fait grève, j'ai subi d'énormes pressions, des dégradations de mon casier, autocollant sur ma bagnole. Des collègues qui, la veille, te payent un café et te demandent de les attendre quand tu fais un découcher pour aller au resto avec eux et qui, le lendemain, te traîtent de toutes sortes de noms .... Encore maintenant, certains ne me parlent plus.

C'est ça alors le dialogue social ??? Ah ok. Comme quoi, on en apprend tous les jours.

Les choix stratégiques, c'est vite fait : ou on accepte le boulot, ou on ne l'accepte pas. Désolé, mais avec la période actuelle, c'est comme ça qu'il faut le comprendre. Dans le privé, si tu n'acceptes pas, c'est dehors.

En plus, on est beaucoup trop dans le schéma : les employés contre les patrons. Mais bon, je ne vais pas refaire le monde ....

Modifié par ckilboss
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quand on me parle de dialogue social, laisse moi sourire : pour ne pas avoir fait grève, j'ai subi d'énormes pressions, des dégradations de mon casier, autocollant sur ma bagnole. Des collègues qui, la veille, te payent un café et te demandent de les attendre quand tu fais un découcher pour aller au resto avec eux et qui, le lendemain, te traîtent de toutes sortes de noms .... Encore maintenant, certains ne me parlent plus.

Des abrutis tu en auras toujours.. :blush:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ils oublient que les préparations de la journée( FLH, fiches trains) préparation de la machine ou des Rames, les evo entre chaque train, les manoeuvres.... les visites à l'arrivée.... c'est du TRAVAIL ! mais pas comptabilisés comme heure en tête des trains..

sinon, pour les 165 jours de travail, à mon avis, c'est plus près de 200 jours car ils doivent oublier les formations machines , les études de lignes pour les mutés ....les 2 journées de JM, ou la visite de sécurité annuelle, pour eux, ces journées, ce ne sont pas des journée de TRAVAIL !!!

C'est exact, sur une année de 365 jours, si tu enlèves tous les RP, CA, RM, RF, il reste pile 200 jours de travail, et 165 jours non travaillés. Peut etre une inversion de leur part ?

Pour le reste, il faut reconnaitre que l'on ne fait pas les 35H par semaine, mais je pense qu'il faut compter les heures de pleine nuit double, car plus difficile. Egalement l'enchainement des journées d'un roulement est assez difficile parfois, les RHR, etc... tout ça n'est pas pris en compte.

Mais ceci est un autre débat.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'etait Mignauw qui avait commencé sur Paris Lyon,

a distribuer des tracts lors d'une greve il y a quelques années...

Autant je ne suis pas pour certaines grèves.

autant je ne concoit pas qu'on lave son linge sale en public.

Tout à fait d'accord . Car comme disait Mr machin :

"une grève faut savoir la terminer " et une fois terminer , retourner au boulot !

Et là , ce n'est plus pareil .certe , repartir "la queue entre les jambes " n'est pas rigolo .Mais bon , c'est la loi des conflits sociaux .Mais quand ton propre employeur a diffusé un tel torchon , tu n'as pas envie d'ymettre du tien .Donc en fonction du déroulement du conflit , quelles relations entre :

-les adc entre eux

- les adc et les GM

- les adc avec leurs os

- les adc et les Ctt (si ils ont fait des trains , par exemple )

- les adc et la direction de l'Ets

etc....

A un moment ou à un autre , une volonté de vengeance emergera . Et ça peut éclater , ensuite sur n'importe quoi ! Et là , certains crieront au scandale !Et ce seront les même qui auront rédigé ce torchon en tête de sujet .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il n'y a a ma connaissance , qu'a la SNCF ou les syndicats ont un avis et une vision sur tout ...

Dans une boite, les salaries sont la pour appliquer les choix de leur direction, ils ont parfois un droit

de suggestion et d'ecoute de la part du sommet quand ils ont une culture en ce sens . ( et c'est je penses plutot rare. )

....

La verité du monde ideal est entre ces deux systemes je penses... mais je craind que 2009 ne soit pas encore

l'année de ce reve !!!

Il y a une réponse à ta question et dans la réalité :

200.000 entreprises, 2 millions de salariés (soit 10% de l'ensemble des salariés), des clients par millions, souvent sociétaires

... mais c'est avant tout des Hommes!

L'économie sociale et solidaire, ce sont des entreprises porteuses d’un projet collectif fondées sur des valeurs de solidarité et de responsabilité sociales et environnementales.

> L’adhésion est libre et volontaire,

> la gestion et les choix stratégiques sont démocratiques (« une personne = une voix » et non « un euro = une voix »),

> elles appliquent un système de non lucrativité ou de lucrativité réduite (réserves impartageables, excédents non redistribuables)

L'Economie sociale, ce sont les grandes mutuelles du code de la Mutualité, les sociétés d'assurances à forme Mutuelle, les coopératives de production ou de service... .

Ce sont des entreprises du secteur marchand, bénéficiaires, et répondant aux règles économiques. Les profits sont impartageables et sont totalement réinjectés dans le fonctionnement ou la consolidation des fonds propres obligatoires ou volontaires. Les représentants des salariés et des sociétaires constituent la plus grande partie des instances d'administration ....

Pourquoi n'en parle t on jamais ? Un service public moderne pourrait fonctionner selon ces principes...

Modifié par michael02
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

réponse de la CGT au communiqué de la Direction

http://www.nicerendezvous.com/FR/NICE-SNCF...ALE-n-4658.html

Réponse aux allégations de la Direction Régionale de la SNCF

La CGT a été surprise du ton du communiqué de la direction régionale de la SNCF. Il est vrai qu’il est plus simple de jeter l’opprobre que de faire face à ses propres responsabilités.

En termes d’hypocrisie, dans le département des palmes d’or, certains dirigeants peuvent concourir. Les difficultés de production des TER n’ont pas attendues ce conflit pour détériorer le quotidien des usagers.

Depuis près d’une décennie, ces mêmes dirigeants n’ont pas été en capacité d’améliorer cette situation. Pourtant la question des moyens a été reconnue à maintes reprises. Mais au résultat, ce sont près de 25% de cheminots en moins sur la région PACA que nous devons déplorer ces dernières années.

Pire, recherchant une productivité maximale, ils ont pris le parti de rompre tout dialogue social avec la seule vision axée sur les seuls objectifs financiers.

Non pas pour baisser de 25% le coût du service de base mais bien pour faire grandir les bénéfices de la branche TER au niveau national qui s'enorgueillit d’afficher des résultats en très forte progression.

Augmenter les bénéfices en réduisant les coûts d’exploitation ne peut pas amener une amélioration des conditions de transport des usagers.

Pour arriver à ces objectifs, on dégrade les conditions de travail des agents et on ose se plaindre de la conflictualité qui en résulte !

Mais cette politique a aussi un impact sur le quotidien des usagers avec de nouvelles dégradations ; augmentation du nombre de TER supprimés, retards…

La preuve commence à être apportée à Marseille avec des retards et des suppressions qui augmentent.

Les causes ne peuvent être imputées à la conflictualité puisque de l’aveu même de la direction, celle-ci n’existe pas. Aux effets collatéraux de NICE, alors que les trafics ne sont quasiment pas liés. Des esprits critiques pourraient penser que tant la conflictualité continue, elle permet de masquer ses propres carences !

Celles des choix d’une gestion plus que contestable qui n’a cure de la qualité du service rendu, tant que l’aspect financier est satisfait.

On peut s’interroger de savoir si, hors de tous conflits, les résultats continuaient d’être désastreux si chacun assumerait ses responsabilités.

A voir le communiqué pamphlétaire de ces derniers jours on peut en douter.

Il sera toujours temps de jeter de l’huile sur le feu que de reconnaître les échecs de sa gestion !

Du point de vue de la CGT, la porte de la négociation reste ouverte, de jour comme de nuit, tant du point de vue du conflit actuel que des propositions sur gagner la fiabilité de la production : Trains à l’heure…

Mais est-ce encore la priorité des dirigeants actuels de la SNCF ?

CGT des Cheminots PACA

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il nouvelle façon de combattre les greves a rallonge... tant que les chiffres sont bons ça na me choque pas mais ça risque de radicaliser tout le monde sur le sujet.

Sauf qu'ils ne veulent rien dire, les chiffres... Dans le communiqué, la Direction parle de " temps de travail ", ça c'est pour se donner des billes vis-à-vis du tout-venant. Mais pour le cheminot, c'est du temps de travail, de l'amplitude ou du temps de conduite ?

Enfin bref, ce document et ce comportement de la part de la Direction ( qu'on a retrouvé en IdF ) me font bien gerber ! :blush:cartonrouge cartonrouge

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Enfin bref, ce document et ce comportement de la part de la Direction ( qu'on a retrouvé en IdF ) me font bien gerber ! :blush:cartonrouge cartonrouge

Ca serait dommage de salir tes pompes pour de tels écrits ! le méritent t-elles ? !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.