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Le Web des Cheminots

IGIS

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Tout ce qui a été posté par IGIS

  1. Oui l'aiguille pourrait s'entrebailler alors que le levier est en bonne position. Par contre ce n'est pas à cause de la "souplesse" de la transmission, mais par le fait que le bâti d'une aiguille qui n'est pas manœuvrée "à pied d'œuvre" n'est pas solidaire des bois de l'appareil de voie. Pour une aiguille manœuvrée "à pied d'œuvre" (terme souvent employé à tort pour désigner les aiguilles manœuvrées sur le terrain, alors qu'on devrait dire "en campagne"), le bâti sur lequel est tirefonné le levier est rendu solidaire des bois de l'aiguille par des plaques qui sont tirefonnées de part et d'autre. Dans ce cas il n'y a pas de variation de distance entre le levier et l'aiguille. Lorsque ce n'est pas à pied d'œuvre, le levier est fixé sur un support tenu par un massif en béton, et il n'y a aucun lien physique avec les bois de l'appareil de voie. Il pourrait y avoir des déplacements suffisants de la voie, comme mentionné par likorn dans le message précédent, pour qu'en absence d'appareil de calage il y ait un entrebaillement de l'aiguille. Peut-être le calage peut-il compenser des différences de longueur de la transmission liées à la dilatation des métaux, ce qui pourrait revenir à parler de "souplesse de la transmission", mais je ne sais pas ce qu'il en est à ce sujet.
  2. Le calage est un moyen de maintenir l'aiguille collée, quand l'organe de commande n'est pas solidaire du bâti de l'aiguille. Le verrouillage, c'est pour la notion de passage en vitesse, soit à plus de 40 km/h Dans la photo à Roukmoute, le verrou est un verrou de tringle, qui ne verrouille l'aiguille que dans une position, donc le calage est nécessaire pour bien la maintenir collée dans la position où elle n'est pas verrouillée.
  3. Entre les reliefs et les rivières, il n'y avait pas beaucoup de place pour la loger cette gare, mais ils y étaient arrivés!
  4. Bon, je reposte la gare de Singles qui commence à être bien dans l'eau, et dans le bon sens cette fois-ci, car elle à dû être publiée plus haut, mais à l'envers. Le pan de mur tout à droite doit être le reste de la halle des marchandises. Je ne cite personne ni pour le cliché ni pour celui qui a posté sur le net, je n'ai plus les références, qu'il veuille bien m'excuser.
  5. Oui, cantaloorail comporte un certain nombre de photos intéressantes des vestiges de la section noyée.
  6. Oui, le ciment je crois étais transporté par train. Quand tu dis "la ligne", je suppose que tu parles de la partie ensuite interrompue côté Eygurande. Je pense aussi que cela devait arriver de ce côté. Pour le sable, il était retiré de la Dordogne en aval du barrage, et acheminé par câbles en voie aérienne. Pour le tunnel de Confolent (Port Dieu en fait), on est ici avec le portail côté Eygurande. L'autre côté n'est plus visible, avec l'envasement et compagnie, il s'est bouché.
  7. Effectivement j'avais vu ce rapport concernant la particularité du tunnel provisoire dans la voûte du barrage. Sûrement qu'aujourd'hui on ne ferait pas comme cela, et d'ailleurs ce n'était pas très logique pour une interruption définitive de la ligne inéluctable. Sans doute le train a-t-il amené une partie des matériaux, et l'itinéraire sur Eygurande était peut-être plus intéressant en terme de distance par rapport aux acheminements.
  8. Effectivement, dommage que Google n'aille pas sur place, on y serait fourré en permanence ! En tout cas, il y a une sacré différence de niveau entre la route d'origine et celle d'aujourd'hui. Oui, géologiquement parlant il semble y avoir beaucoup de belles choses.
  9. Merci de ton triste reportage Georges. Cela fait très longtemps que je ne suis pas passé sur ce secteur, ça fait mal au cœur. La végétation a énormément poussé, c'est presque méconnaissable. Pour Evaux, je me souviens du petit bâtiment sur le pignon du B.V côté Montluçon qui abritait la salle d'appareillage et un magasin de la gare. Quant on voit le massacre, ça fait de la peine. Toi qui a entretenu tout ça, tu dois avoir du mal à comprendre. L'abri de quai, c'est aussi celui d'Evaux apparemment ? Etonnant que le caisson lumineux "Evaux les Bains" ne soit pas cassé aussi. On n'a pas le droit de le récupérer ? Amicalement.
  10. Il y a une dizaine d'années, un jeune avait été électrocuté à Saint-Nazaire, dans les mêmes conditions. Il y avait eu une grosse polémique sur la procédure qui avait été appliquée vis-à-vis des installations de traction électrique pour assurer les secours, et ensuite il y avait eu des retombées au niveau national. Cet accident avait fait du bruit, et en plus dans la même région. Comme quoi, les souvenirs s'estompent vite.
  11. Difficile de répondre à tout ça tellement c'est déstructuré... A mon époque (il y a 25 ans), je suis rentré à la voie à la qualif. B directement, et après la formation, on passait un constat d'aptitude. Des copains embauchés en même temps que moi à la qualif. A passaient les mêmes formations, sauf quelques modules sur la sécurité je crois. Ensuite il y avait des formations complémentaires les comprenant, puis ils passaient la même évaluation que ceux à la qualif. B, mais cela s'appelait examen. A l'issue, ils obtenaient la qualif. B, et tout ça environ une bonne année après l'embauche. Tout ça a dû évoluer largement, car d'autres collègues rentrés après moi n'avaient plus le même parcours de formation. Par contre, tu tombais forcément dans un processus de formation à l'issue de ton embauche, je suis donc surpris que tu n'ais encore rien suivi. Normalement ton établissement devrait te proposer l'accès à la qualif. B au bout d'un moment, et cela assez vite je pense. Il faut en parler à ton COFO (si ça s'appelle encore comme ça...), ou à ton DPx.
  12. Il doit s'agir d'un poste informatisé, donc les voyants "F" sont les contrôles d'utilisation de la FC sur chaque signal, et là, comme c'est un contrôle au blanc, la libération du signal par rapport à la FC, . Sur les autres types de postes, c'est un commutateur, qui s'éclaire au rouge lorsqu'il est mis en position F.
  13. Bon, je fais revenir à la surface (c'est le moment de le dire) un sujet sur lequel on avait discuté il y a bien des années ! Ca passe ! Un lien vers un forum qui comporte une photo d'une culée de l'ancien pont de la gare de Singles sur la Dordogne. Si bien souvent on ne voit que le haut qui émerge, ce qui est suffisant pour se rendre compte que c'est en béton, alors que pour le vieux pont en fer, tout ceci était en maçonnerie avec pierres comme tu le soulignes Mickaël, la photo du lien permet de voie qu'il y a eu une modernisation effectivement. Il y avait sûrement eu un nouveau tablier métallique, avec d'autres dimensions, et donc il y a eu un ajout béton à la maçonnerie d'origine pour l'accueillir. Je n'avais jamais vu de photo avec un niveau si bas pour découvrir complètement ce vestige: http://www.geoforum.fr/topic/31788-sur-les-rives-de-la-retenue-du-barrage-de-bort-les-orgues/?page=3
  14. Effectivement, il s'agit bien de Pascal Fraysse que j'ai côtoyé alors que j'intervenais de temps en temps en Haute-Corrèze. J'ai eu peu à faire à lui car je n'y allais qu'en tant qu'agent de réserve travaux, et ma résidence n'était pas sur ce secteur, mais le peu que je l'ai vu, j'avais bien apprécié la personne. Il se trouve que sur un dérangement il m'avait fait part de son passé transport à Giat. Comme je connaissais un petit peu, je m'étais dit que c'était bien le hasard de tomber sur un gars qui y avait travaillé, surtout que c'était fermé depuis longtemps à ce moment là. Pour ton ancien parcours, il est curieux que tes collègues d'Eygurande ne montait pas un petit peu sur ta ligne pour éviter de grands déplacements de votre côté, surtout que vous étiez de la même région, mais comme tu le dis, c'est le mystère des découpages SNCF ! Je vais essayer de voir où est-ce que j'ai mes quelques photos du coin, et je te les enverrai. Ce n'est pas que je ne sais pas où elles sont, mais j'ai déménagé un certain nombre de fois, et il y a des cartons qui sont restés fermés depuis un certain nombre d'années ! Si tu trouves que ça traîne, tu m'enverras un message pour faire accélérer les choses, mais je vais tenter de m'en occuper rapidement... Une question, y avait-il encore des cloches électriques quand tu as commencé au S.E sur ce secteur ? Pour ce qui est de la Creuse, oui, charmant département que j'ai habité, mais loin de tes origines, sur le secteur de La-Souterraine. C'est un coin souvent dénigré tout gratuitement, mais par stupidité, car sans milieu rural, qu'est-ce qu'un pays ? Malheureusement aujourd'hui ces territoires sont mis à mal. Amicalement,
  15. Tout-à-fait, coiffe blanche pour une gare importante où un agent est prévu tenir uniquement le poste de chef de service, mais dans les petites gares où c'est l'agent-circulation qui fait tout dont cette fonction, c'est coiffe bleue. J'ai connu des gares où malgré tout il y avait la coiffe blanche, mais cette préconisation locale venait du fait qu'il y avait des trains de grande ligne qui desservaient, donc c'était pour une question d'identification aisé par les mécaniciens. Jusque dans les années 80, il y avait plus de coiffes bleues en vue que de blanches.
  16. Dans les années 80, les guidons étaient déjà en plastique, les mêmes que ceux d'aujourd'hui (je ne parles pas des quincailles à deux balles récentes, noires et pliantes, mais les gris), mais poignée et arrière étaient rouges. Toujours dans les années 80, mais milieu/fin, il y a eu le modèle gris, identique en tout point et qui perdure aujourd'hui. Fin des années 70, j'ai connu ceux en plastique, mais pliants, comme le modèle en tôle d'origine. Je n'étais pas utilisateur, car trop jeune, mais une de mes amies entrée au chemin de fer en 1979 a utilisé ces guidons. Par contre il n'y avait pas de drapeau. C'était assez fragile, cela n'a pas duré longtemps (je vois tardivement que Pascal 45 l'avait signalé avant moi). Pour la tenue dans les années 80, dans une petite gare où l'agent-circulation assurait la fonction de chef de service, et sauf s'il y avait des trains longs qui desservaient, la casquette était à coiffe bleue.
  17. Effectivement St-Amand-Montrond n'est pas une gare-type. Je ne me souviens plus du type de poste, mais ce n'est pas la gare de VD type qui t'intéresse. En voie de gauche, la serrure centrale sert moins souvent, vu qu'en cas de croisement il n'y a pas d'aiguilles à disposer convenablement pour assurer ces croisements.
  18. Bonsoir, Merci pour les indications sur la vie de ton ancien parcours S.E Georges. J'ai connu "ta" ligne alors qu'elle fonctionnait encore, empruntant souvent cette route pour descendre dans le Cantal, et ceci avant que tu ne prennes ta retraite. C'est marrant, on s'est peut-être croisé au détour d'un P.N ! Sacré organisation pour vos déplacements sur Auzances et au-delà. Evidemment le véhicule de service ne pouvait pas remonter sur Montluçon. Le parcours était long effectivement, assez curieux que celui venant jusqu'à Eygurande ne montait pas vers vous pour réduire les distances, mais peut-être était-ce pareil pour lui. Je dois avoir quelques photos d'Auzances avant que cela ne ferme, mais il faut que je cherche. Tu cites Giat dans un de tes messages, sais-tu en quelle année les installations ont été déposées ? Je n'ai connu cette gare que comme PANG. Un des tes anciens collègues S.E sur Ussel m'avait dit y avoir travaillé en tant qu'agent transport.
  19. Non, Bretenoux-Biars n'est pas une gare de voie directe SNCF, c'est voie de gauche type SNCF. Une qui ne comporte pas de "commutateur parasite" pour ce type, c'est Vic-sur-Cère, il n'y a pas de P.N de part et d'autre. Il y en a peut-être d'autres, mais je n'ai pas tout en tête. En gare de voie directe, je pense à Châteauneuf-sur-Cher entre Bourges et Montluçon. C'est une VD SNCF et il n'y a pas de P.N à proximité. Vu que le relief est tourmenté, les routes du quartier passent sous la voie.
  20. Merci, je n'en ai même pas de photo, alors que j'ai pratiqué un petit peu cette gare...
  21. Effectivement, comme tu l'as remarqué il y a une particularité de la serrure centrale par rapport à la gare-type de VG. Pour la clé M, la raison est que la gare se trouve sur la zone d'annonce de plusieurs P.N, donc on doit passer en régime manuel (VCm) pour annuler les annonces automatiques voulues de ces P.N. Cela permet de libérer cette clé M, et ensuite sur la serrure centrale les clés "S" ou "SED" d'accès aux voies de service afin de manoeuvrer. Normalement, les aiguilles d'accès aux voies de service sont enclenchées par les clés repérées "S", mais il y a une particularité sur un des accès à ces voies qui comporte une entrée directe sans présentation du disque (indication A + tableau G). La raison en est qu'il y avait à l'époque de la mise en service du poste beaucoup de réceptions sur le faisceau pair, donc pour éviter la présentation systématique du disque et les règles de la marche à vue qui vont avec, il y avait ce choix. Pour ce faire, afin de ne pas bloquer les disques, c'est la clé SED qui sera utilisée pour libérer l'aiguille d'accès aux voies de service du côté où se fait cette entrée directe. Ensuite, après avoir tracé l'itinéraire et vérifié sa libération, il y a une autorisation d'accès Ac FP qui une fois en position "Autorisé" libère la clé "ED". Elle revient à la serrure centrale pour libérer la clé D716ED et ainsi libérer le VCm du disque 716. A ce moment là, il y a donc l'indication A sur le panneau qui comporte le disque + tableau G en pointe de l'aiguille d'accès aux faisceau de voies de service.
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