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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Au suivant... revoltages
  2. lotrela L'opération Greenpeace échauffe les esprits à l'Assemblée Reuters Emile Picy L'irruption de militants de l'organisation écologiste Greenpeace dans l'hémicycle continue de faire des remous à l'Assemblée nationale. Le soutien affiché par les trois députés Verts, notamment Noël Mamère et Yves Cochet, à cette action spectaculaire, mercredi, a provoqué de vives réactions dans la majorité et l'embarras d'autres élus de gauche. Pour appeler les élus et Nicolas Sarkozy à agir contre le réchauffement climatique, des militants de l'ONG écologiste munis de cordes et de banderoles sont montés sur le toit du Palais-Bourbon et l'un d'eux a tenté de descendre en rappel dans l'hémicycle. Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, a confirmé avoir porté plainte contre Greenpeace pour ces deux incidents. Sans citer de noms, il a déclaré qu'un ou plusieurs députés Verts avaient "probablement" aidé les militants. "Il y aura certainement des suites qui vont être données, non pas pour les applaudissements mais pour, probablement, un certain nombre d'initiatives qui ont été prises et qui ont probablement facilité cette opération", a-t-il dit sur France Info. Selon des sources parlementaires, Noël Mamère, qui dément toute implication, est soupçonné d'avoir laissé Greenpeace utiliser son bureau pour y entreposer du matériel destiné à l'action qui n'a pas été détecté par les services de sécurité à l'entrée de l'Assemblée. Le président du groupe Nouveau Centre, François Sauvadet, a demandé des sanctions à l'encontre du député de Bègles. Le public peut assister aux débats dans l'hémicycle en demandant des invitations, appelées "tickets de séance", aux députés, ce que l'ONG dit avoir fait. Greenpeace assure que son équipe n'a bénéficié d'aucune aide extérieure. "On a en quelque sorte respecté les procédures de l'Assemblée", déclare Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France, sur le site lexpress.fr. "ATTEINTE À LA DÉMOCRATIE" Selon le groupe socialiste à l'Assemblée, trois députés PS ont vu leur bonne foi abusée" par les militants de Greenpeace qui leur avaient demandé des invitations. "Il leur est évidemment impossible de vérifier l'identité et les motivations de chaque demande, sauf à se transformer en enquêteurs ce qui n'est pas dans leur mission", précise un communiqué du PS. Le président de l'Assemblée a estimé que ces deux incidents relevaient de méthodes "antidémocratiques et violentes". "Si on empêche la représentation nationale de faire son travail, on porte atteinte à la démocratie", a pour sa part jugé le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. "Même les députés les plus hostiles au gouvernement ne s'y retrouvent pas", a-t-il dit sur France 2. Une alerte à la bombe et l'évacuation de l'hémicycle qui a suivi ces incidents a paralysé les travaux pendant près de trois heures mercredi. Les procédures de contrôle et de sécurité ont été renforcées dès jeudi. Ces incidents s'ajoutent à l'atmosphère parfois lourde que connait l'Assemblée nationale depuis plusieurs mois. Depuis la rentrée, l'examen de certains textes, comme la réforme de la taxe professionnelle ou celle des collectivités locales, critiquées tant par l'opposition qu'au sein de la droite, a contribué à dégrader le climat au Palais-Bourbon. Le débat, à partir du 15 décembre, sur le projet de loi réformant le statut de La Poste, vivement contesté par la gauche, s'annonce tout aussi périlleux. Bernard Accoyer a dû venir un moment jeudi dans l'hémicycle pour calmer les esprits lors d'une réunion de la commission des Affaires économiques, son président, l'UMP Patrick Ollier, refusant de siéger en séance au côté de Noël Mamère. "On ne peut pas reprendre les débats avec la même personne comme si rien ne s'était passé", a estimé le député de la majorité. Après intervention du président de l'Assemblée, les travaux ont pu reprendre, les deux députés assis côte-à-côte. Avec le Service France, édité par Gilles Trequesser
  3. Bon ben moi j'en connais encore un pour qui je ne voterai pas aux prochaines régionales ... au suivant...
  4. Il n'y a plus d'appelés... il n'y a plus que des soldats (de métier) professionnels ... et à priori ils sont mieux payés que les cheminots... De toute façon ; les cheminots ne sont pas de la chair à canon... Appelé en 74 (une année de perdue...) je n'ai jamais été à la gendarmerie pour les informer de mes changements d'adresse...
  5. Quelque 1,3 million de Français vaccinés contre la grippe A (en rouge : mes commentaires...) Reuters La vaccination contre la grippe A(H1N1) monte en puissance avec environ 1,3 million de personnes vaccinées en 18 jours en France métropolitaine, 1.300.000 en 18 jours : 72.000 personnes par jour... A ce rythme, il faudrait 888 jours pour vacciner l'ensemble de la population... où le virus a fait 92 morts depuis le début de l'épidémie. Pas moyen de savoir si les décès sont liés à la grippe A H1N1 ou à la grippe tout cours... Près d'un million de personnes (993.000) ont consulté pour des infections liées au virus la semaine dernière, soit une progression hebdomadaire de 40%, a souligné jeudi la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Là encore il semble que la majorité des consultatuions concernent la grippe saisonnière... et non le virus H1N1 En une semaine, 24 nouveaux décès ont été enregistrés et l'augmentation du nombre de cas graves semble se poursuivre, avec un total de 481 personnes hospitalisées. "Cette hausse semble ralentir un peu", a toutefois déclaré Roselyne Bachelot lors d'un point sur l'épidémie avec son homologue de l'Intérieur, Brice Hortefeux. Après une période d'attentisme de la part des Français, des centres de vaccination ont été pris d'assaut ces derniers jours, ce qui a poussé le gouvernement à renforcer le dispositif et faire appel aux bénévoles de la Croix-Rouge et de la Protection Civile, notamment. Selon Brice Hortefeux, 1,33 million de Français ont été vaccinés en 18 jours, ce qui semble montrer une amélioration du dispositif gouvernemental. "Au rythme actuel, le nombre des vaccinations aura doublé en une semaine", a-t-il assuré. OBJECTIF: 12 MILLIONS DE FRANÇAIS Le gouvernement, qui a acheté 94 millions de doses de vaccins, entend proposer la vaccination à tous les Français qui le souhaitent sur une durée de quatre mois. Mais un ordre de priorité a été défini. Le Premier ministre, François Fillon, a indiqué que l'objectif était de vacciner 12 millions de Français dans les semaines qui viennent. 94 millions de doses 12 millions de français en 4 mois Franchement y'a pas un blème...??? 72000 personnes par jour pendant 4 mois = 8.600.000 personnes... Il faudrait donc augmenter les moyens actuels de 50%... Il avait annoncé mardi un renforcement du dispositif de vaccination, s'excusant des tensions créées par la mise en place de "la plus grosse entreprise de santé publique" jamais organisée en France. Tous les centres de vaccination seront désormais ouverts de 08h00 à 22h00 du lundi au samedi "notamment en zone urbaine", a précisé le Premier ministre. Dans les grandes agglomérations, sur décision des préfets, les centres seront ouverts sept jours sur sept à partir de dimanche prochain. Malgré les appels répétés des syndicats de médecins, qui souhaitent participer à la campagne, le Premier ministre a réitéré le refus du gouvernement de faire pratiquer des vaccinations dans les cabinets libéraux. Cinq mille personnes seront recrutées d'ici dix jours pour pallier l'engorgement des centres de vaccination contre la grippe A(H1N1) en France, a affirmé de son côté le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez. Le gouvernement va permettre aux associations de recruter "5.000 contrats aidés supplémentaires qui seront financés à 100% et seront là pendant six mois", a-t-il dit sur RMC et BFM TV. Les embauches seront faites par la Croix-Rouge, a-t-il précisé, et devront être achevées "au maximum dans les dix jours". Clément Guillou et Gérard Bon, édité par Yves Clarisse Franchement j'ai l'impression que ce gouvernement nous prend pour des cons...
  6. "...Zorro est arrivé ... héhé ..." :Smiley_15:
  7. Par contre Mamère était au top... (et dieu sait si je ne le porte pas trop dans mon coeur celui là...)
  8. Pour une fois qu'il y a enfin de l'ambiance à l'Assemblée Nationale... J'ai entendu la réaction d'Ayrault (Président du groupe PS) : Toujours aussi nul celui là... :Smiley_15:
  9. Les corbeaux volent sur le dos pour ne pas voir la misère... J'adore la langue de bois... même si je n'y comprends pas grand chose... :Smiley_33:
  10. Uni pour une soirée ??? L'Express La fondation Copernic rassemble ce mardi soir des personnalités de gauche du PCF au PS, en passant par le NPA. Une initiative commune pour s'élever d'une même voix contre la taxation des accidentés du travail. Comment réussir à réunir la gauche du NPA au PS? Il suffit d'une bonne cause. Ils sont tous réunis ce mardi soir dans un même meeting à Paris contre la taxation des accidentés du travail, à l'appel de la Fondation Copernic, cercle de réflexion qui s'inscrit dans le mouvement altermondialiste. Besancenot et Hamon ensemble, alors que le NPA refuse toute alliance pour gérer des régions avec le PS? Rien à voir avec toute démarche politicienne, assure Pierre-François Grond, du comité exécutif du NPA, contacté par LEXPRESS.fr. "En participant au meeting, on veut envoyer un geste à la population sur ce qui se passe actuellement," explique-t-il évoquant la décision de taxer les indemnités journalières des accidentés du travail, voté à l'instigation de Jean-François Copé par la commission des finances de l'Assemblée nationale dans le cadre du projet de budget 2010." Ce rassemblement unitaire est ponctuel, précise Pierre-François Grond qui prend l'exemple de la consultation sur la Poste. "On a toujours dissocié le terrain des résistances de celui des consultations sur un thème donné. Ces rassemblements se font indépendamment des désaccords stratégiques et programmatiques". Ben on avance non...?
  11. J'suis d'accord avec toi... Mais quand on voit sur certains festivals d'été (surtout en Bretagne) que même les heures de bénévolat sont comptabilisées en euros pour effectuer des versements financiers aux associations locales... lapleunicheuse
  12. Gare en ... mouvement ... Combien d'usages abusifs de l'escalator dans l'année ? Mode ON Faut mettre un radar, des caméras de vidéo-surveillance, un capteur d'empreintes, un analyseur automatique d'AND ... et dix vigiles maîtres-chiens et on lâche les fauves... Mode OFF
  13. La nature a horreur du vide mais là c'est vraiment un gouffre sans fin...
  14. Deux articles intéressants sur le Monde : "Seul un Français sur quatre n'a pas les moyens de donner à une association" http://www.lemonde.fr/societe/article/2009...tor=AL-32280184 Qui donne aux associations ? http://fr.news.yahoo.com/64/20091130/twl-q...ns-acb1c83.html
  15. On pourrait transformer tous les lieux de cultes en hôtels pour les sans abris...
  16. L'onde de choc du "non" aux minarets se propage en France Reuters L'onde de choc du "non" suisse aux minarets s'est propagée lundi en France, où l'UMP s'interroge sur la justification de ces édifices, ce que l'opposition dénonce comme une manoeuvre "électoraliste". Interrogés par référendum, les citoyens suisses ont approuvé à une nette majorité dimanche l'interdiction de construire dans la Confédération de nouveaux minarets ornant les mosquées, prenant de court le monde politique et le gouvernement. Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, s'est déclaré "un peu scandalisé" par cette "expression d'intolérance". "Si on ne peut pas construire de minarets cela veut dire qu'on opprime une religion", a-t-il dit sur RTL. L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard a de son côté jugé que la peur était "mauvaise conseillère". "C'est quand même un affichage de méfiance. C'est un vote de violence", a-t-il regretté sur Radio Classique. Mais des responsables politiques français ont estimé que la France pourrait ou devrait prendre exemple sur la Suisse. Pour le Front national, ce vote est un signal envoyé aux "élites", qui doivent "cesser de nier les aspirations et les craintes de peuples européens (face) à des signes ostentatoires que veulent imposer des groupes politico-religieux musulmans, souvent à la limite de la provocation". Plusieurs responsables de l'UMP ont fait des commentaires qui ont été vivement critiqués à gauche. Dimanche soir, le secrétaire général du parti majoritaire, Xavier Bertrand, a jugé qu'on n'avait pas "forcément besoin" des minarets en France. "AMALGAMES" Le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, a abondé dans son sens lundi sur France Info. Si les salles de prière sont "évidemment tout à fait indispensables", il n'en va pas de même pour les minarets, a-t-il dit. "Il faut pouvoir assumer ses convictions sans que cela blesse qui que ce soit et sans que cela transgresse le principe de laïcité", a-t-il estimé, faisant le distinguo entre les minarets et les clochers des églises catholiques qui sont "un héritage historique". Jean-François Copé a refusé de commenter ces déclarations, joignant sa voix à celles de la gauche. "Ce vote n'aide pas car il va encourager toutes les formes d'amalgames", a dit le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale sur France Info. Au Parti socialiste, Pierre Moscovici a jugé sur LCI "électoralistes" les propos de Xavier Bertrand qui, selon lui, reviennent à dire "qu'au fond les Suisses montrent la voie". Pour Benoît Hamon, en Suisse comme en France, "la stratégie du bouc émissaire porte". "Les populations européennes sont sensibles à ces thématiques, dès lors que les gouvernements n'apportent pas d'autre réponse au plan économique et social", a dit le porte-parole du PS lors d'un point de presse. Les Verts dénoncent l'avancée des idées "xénophobes et islamophobes" en Europe. "Tous les prétextes sont bons: débat sur la burqa, mariage gris, minarets, amalgame entre la sécurité et l'immigration, identité nationale pour faire peur et nourrir un sentiment de rejet contre certains immigrés ou européens issus de l'immigration venant de pays musulmans", accuse le parti écologiste dans un communiqué. Comme les Verts, le député socialiste européen Vincent Peillon et le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, font le lien entre le vote suisse et le débat lancé par Nicolas Sarkozy et la droite sur l'identité nationale en France. En Europe, "nous sommes dans un temps où, par défaut de vigilance, par confusion, par électoralisme, on commence à jouer avec des questions fondamentales", a estimé Vincent Peillon sur i>Télé. "Cessons de jouer avec des concepts, avec des émotions mauvaises et dangereuses. N'animons pas la campagne des (élections) régionales (de mars prochain) avec des sujets qui n'ont rien à voir, comme l'identité nationale", a-t-il dit. Bernard Thibault, de son côté, a déploré qu'en période de crise "certains trouvent avantage à mettre en exergue des coupables tout désignés". "Chacun a son immigré dans son pays en Europe", a-t-il dit. Laure Bretton, édité par Yves Clarisse
  17. Ce que représentent les minarets en France L'Express Alors que le débat sur l'interdiction des minarets en Suisse rebondit en France, retour sur une tradition musulmane. C'est quoi? Un minaret est un élément architectural d'une mosquée. Une sorte de "tour" qui dépasse tous les autres sommets du lieu de culte. Les mosquées n'ont pas toutes un minaret, souvent par souci de discrétion sur une terre non musulmane et pour des raisons financières ou techniques. Certaines mosquées, comme La Mecque, ont plusieurs minarets. Ça sert à quoi? La fonction principale du minaret est de lancer l'appel à la prière, cinq fois par jour. C'est le muezzin qui est chargé de répandre, par la voix, cet appel. Lorsque la mosquée possède plusieurs minarets, l'appel est lancé depuis une des tours. L'autre attrait du minaret est de repérer facilement la présence d'une mosquée. Combien y en a-t-il en France? La France compte moins de dix minarets qui coiffent tous des mosquées dites "cathédrales". Le minaret de la grande mosquée de Paris grimpe, par exemple, jusqu'à à 30 mètres tandis qu'il atteint 25 mètres à Créteil. Et à l'avenir? En novembre 2011, pour la fête de l'Aïd, le député-maire Jean-Claude Gaudin inaugurera la grande mosquée de Marseille, l'une des plus grandes jamais construites en France. Le lieu de culte, qui sera érigé dans les quartiers nord de la ville, aura un minaret haut de 25 mètres. L'appel à la prière sera lancé grâce à un faisceau lumineux. D'après La Mosquée de Paris, il n'y a pas, en France, d'appels "classiques" à la prière, c'est-à-dire par la voix.
  18. Suite manifestation Cheminots Commercial Voyageurs Lettre Cgt à Direction sncf 30 novembre 2009 2009_11_30_cgt_CourrierDirectionRH_PrimeTravailAgentsFiliereComVoyGaares.pdf
  19. 25.000 Euros de recettes pour 50 trains (minimum) ? 500 euros par train complet de céréales ?
  20. Le PCF prêt à reconduire le Front de gauche dans 16 régions Mardi 24 novembre, Libération.fr Reçus 16 sur 22. Consultés depuis vendredi dans toutes les régions, les militants du Parti communiste se sont prononcés largement pour des listes «Front de gauche élargi», indépendante du PS, au premier tour des régionales de mars. Dans 16 régions, les communistes ont fait le choix de renouveler l'expérience des européennes de juin : une alliance avec le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, ouverte à d'autres formations ou personnalités issues de la gauche radicale. Avec une participation de 63,7%, les militants PCF suivent dans leur grande majorité l'offre proposée par leur direction nationale fin octobre. Pour l'instant, seuls les militants de quatre régions (Bretagne, Lorraine, Champagne-Ardenne et Basse-Normandie) sont prêts à partir dès le premier tour avec le PS. En attendant les résultats en Poitou-Charentes et Bourgogne qui seront connus aujourd'hui Dans ces deux régions, les délégués départementaux ont plaidé ces dernières semaines pour un ticket PS-PCF. Lors des régionales de 2004, les communistes avaient choisi l'autonomie dans huit régions seulement. Et passé la barre des 5%, nécessaire pour fusionner, dans cinq d'entre elles.
  21. Argent et pouvoir : la délinquance ne connaît pas de frontières. Comme nous sommes dans une démocratie représentative, avec délégation de pouvoir et absence de contrôle les dérives sont systématiques et personne n'y échappe... C'est donc l'Homme qu'il faut changer mais vous y croyez vous ?
  22. Point de vue Laissez Marc Bloch tranquille, M. Sarkozy, par Suzette Bloch et NicolasOffenstadt LE MONDE | 28.11.09 | Petite-fille de Marc Bloch et historien médiéviste, nous avons décidé de joindre nos voix pour dire stop à l'utilisation abusive de l'historien, de l'intellectuel, du résistant Marc Bloch par le président de la République, Nicolas Sarkozy - et ceux qui l'entourent - pour habiller leurs discours idéologiques Un jour, moi, Suzette Bloch, j'ai demandé à mon père : "Mais comment as-tu fait pour avoir le courage physique de résister à l'occupant ?" Il m'a répondu : "Tu sais, quand tu es agressé, tu ripostes, c'est comme un réflexe, tu ne te poses même pas la question." Mon père s'appelait Louis Bloch. Il était modeste. Ses hauts faits de résistant contre les nazis et leurs auxiliaires français, je les ai appris par le récit d'autres. J'aurais pu poser la question à mon grand-père. Mais je ne l'ai pas connu. Il a été fusillé. Le 16 juin 1944. Il est tombé sous les balles allemandes. Le soir, dans un champ. A Saint-Didier-de-Formans (Ain). Il était lui aussi dans la Résistance. Il s'appelait Marc Bloch. J'aurais pu poser la question à ma grand-mère. Mais je ne l'ai pas connue. Elle est morte le 2 juillet 1944. A Lyon. De douleur, de privations, sans nouvelles de son mari, de ses fils, Etienne, Louis et Daniel, tous engagés dans l'armée de l'ombre. Elle s'appelait Simonne. Marc, Simonne, Louis m'ont laissé une mémoire, la mémoire d'une famille qui a érigé la liberté d'esprit au rang de première des valeurs humaines. Aujourd'hui, je suis indignée. Au point où j'en arrive à surmonter la timidité que j'ai aussi reçue en héritage. Pour dire "Assez !". Le 12 novembre à La-Chapelle-en-Vercors, dans la Drôme, le président de la République a prononcé un discours destiné à apporter sa "contribution" au débat qu'il a lancé sur l'"identité nationale", une notion qui ne s'impose en rien et qui peut servir les pires desseins idéologiques. Il en a appelé à mon grand-père à l'appui de son hymne à la France repliée, chrétienne et éternelle. "Honneur", "patrie", "fierté d'être français", "identité nationale française", "héritier de la chrétienté" : ces termes sont légion dans ce discours où le chef de l'Etat prétend décrire ce que doit être sa France, cautionnée par le "plus grand historien". A plusieurs reprises, pendant la campagne présidentielle, il avait cru bon de citer L'Etrange Défaite, ce retour réflexif sur 1940, écrit par l'historien, qui avait été aussi combattant. Mais là, trop, c'est trop. Je suis révulsée. Pourquoi ce besoin de recourir à Marc Bloch pour se vêtir de ses qualités d'homme irréprochable. Peut-être parce qu'il faut rendre noble et acceptable un débat qui sert à la fois de courtes visées électorales et un projet idéologique de retour au "national", sans rapport aucun avec les engagements et la vision du monde, savant et citoyen, de Marc Bloch. Je refuse que mon grand-père soit utilisé pour célébrer la patrie selon Nicolas Sarkozy, qui joue de la peur de "l'Autre". "L'étranger" ? "L'immigré" ? Toujours sommé de se justifier, forcément marginalisé par un débat centré sur l'"identité nationale", pourchassé quant il n'est pas "en règle", obligé de se cacher, de cacher ses enfants ou de travailler aux sinistres conditions du travail au noir. Quels sont ces "renoncements" qui menacent la patrie ? Toute cette phraséologie n'a rien à voir avec Marc Bloch, qui s'est battu dans un tout autre contexte contre de vrais ennemis des libertés. "Je suis, je m'en flatte, un bon citoyen du monde et le moins chauvin des hommes. Historien, je sais tout ce que contenait de vérité le cri fameux de Karl Marx : "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !"", écrivait aussi le médiéviste dans L'Etrange Défaite, soucieux d'articuler son intense patriotisme et de plus larges horizons. Non, moi, sa petite-fille, je ne veux pas que Marc Bloch soit instrumentalisé par Nicolas Sarkozy. Il n'aurait pas approuvé cette idéologie nationaliste malsaine. Je demande au président de laisser la pensée de mon grand-père à l'étude, à la critique, aux historiens, ainsi qu'à tous les lecteurs de ses oeuvres. L'historien coauteur de ces lignes doit dire, avec bien d'autres, que le fameux passage cité à plusieurs reprises par le président et ses proches, et encore à La Chapelle-en-Vercors, pour faire croire que l'histoire de France s'adopte comme un tout, comme un animal de compagnie, est un détournement bien abusif. Voici la phrase exacte : "Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l'histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération." Lorsqu'on remet cette phrase dans son contexte, on comprend qu'elle sert avant tout à dénoncer l'étroitesse d'esprit du patronat des années 1930, incapable de saisir l'élan des luttes ouvrières, et en particulier de celles de 1936. "Dans le Front populaire", ajoute Bloch - le vrai, celui des foules, non des politiciens -, il revivait "quelque chose de l'atmosphère du Champ de Mars, au grand soleil du 14 juillet 1790." Surtout, Marc Bloch dénonce ici l'incapacité des élites à bâtir de grands moments de rassemblement autour des idéaux démocratiques, face à ceux des régimes fascistes. Les spécialistes de Marc Bloch invitent à la prudence dans l'usage de la phrase, déjà formulée pendant la Grande Guerre. Ils en ont proposé de multiples lectures, insistant sur ce double contexte de guerre. A l'évidence, ce genre de discours d'union sacrée est un lieu commun pendant un conflit et mérite d'être entendu dans ce contexte. Comme d'habitude, le président sort des mots et des icônes de leurs contextes et de leurs engagements pour les peindre aux couleurs du jour, les plus nationales en l'occurrence, oubliant l'époque qui les a produits, empêchant toute compréhension des enjeux du temps. Comme le note l'historien Gérard Noiriel, "alors que Nicolas Sarkozy n'a cessé de stigmatiser la pensée critique comme une menace sur l'identité nationale, Marc Bloch l'a, au contraire, toujours encouragée". Suzette Bloch est Journaliste, petite-fille de Marc Bloch Nicolas Offenstadt est Maître de conférences en histoire à l'université Paris-I, auteur de "L'Histoire bling-bling", Stock
  23. Ils sont sûrement assurés... (voir la pub nulle à la télé en ce moment...)
  24. Je te renvoie quand même au début de ce post où un conducteur est "interrogé" alors que ce n'était pas lui l'agent concerné... ce qui renvoie quand même aux compétences de nos très chers managers... ceci dit le fil a dévié sur la question des" clients mystères"... mais franchement si le monde était bien fait en aurait-on vraiment besoin... ? Parait qu'il y en a même qui "contrôle" les boulangeries... mais si mais si... Bon c'est vrai il y en a qui te surveille avec des jumelles le long des routes ou assis devant leur écran de vidéo-surveillance...
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