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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur
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Et la seule dépêche trouvée ce matin... Plusieurs milliers de cheminots mardi dans les rues de Paris AP Plusieurs milliers de cheminots (5.000 selon la police, près de 15.000 selon la CGT) ont manifesté mardi à Paris pour dénoncer les modalités de restructuration à la SNCF et réclamer une amélioration des salaires et des conditions de travail. Les cheminots ont défilé dans l'après-midi du siège de la SNCF, à proximité de la gare Montparnasse, jusqu'au ministère des Transports à l'appel de trois de leurs principaux syndicats (CGT, CFDT et UNSA). "Réorganisation, structuration autonome des activités, casse de l'emploi, dégradation des conditions de vie et de travail, motivent l'expression de ce mécontentement", a dénoncé la CGT, premier syndicat de cheminots, dans un communiqué diffusé à l'issue du défilé. "Cette mobilisation est de nouveau le signe de l'exigence des cheminots actifs et retraités pour que s'ouvrent à tous les niveaux de l'entreprise des négociations, permettant de prendre des mesures qui améliorent le service public et les conditions sociales des cheminots", ajoute l'organisation syndicale. Cette manifestation a eu lieu alors que plusieurs syndicats de la SNCF ont déposé des préavis de grève reconductible à partir du week-end prochain pour les contrôleurs et les agents de conduite. Et la fédération des cheminots CGT menace de ne pas en rester là. Elle annonce ainsi dans son communiqué que face, selon elle, à la "surdité de la direction et du gouvernement", elle "met en débat la perspective d'une action nationale de grève de haut niveau en janvier 2010 à la SNCF". AP
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15.000 cheminotes et cheminots venus de toute la France ont manifesté dans les rues de Paris (Gare Montparnasse - Ministère des Transports) le mardi 8 décembre 2009. Une manifestation massive, dense. Un défilé de près de deux heures entre la tête et la queue du cortège. Le gros des troupes défilait sous les banderoles de la CGT. Beaucoup de jeunes et de femmes. un défilé coloré et "enfumé". En fin de cortège 150 à 200 Unsa suivi d'une petite centaine de Cfdt (pas vu de drapeaux fgaac). La vingtaine de drapeaux Sud présents sous les fenêtres de la direction rue du commandant Mouchotte étaient invisible à l'arrivée du cortège. Absence totale de la cftc, de fo, de la cgc A noter la très faible présence de médias visibles uniquement devant la banderole de tête au moment du départ. Et à priori il ne semble pas y avoir eu beaucoup d'images à la télé...
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Un cabinet privé participe à la rédaction d'une loi pour 84000 euros Par Tefy Andriamanana, publié le 07/12/2009 à 17:52 L'Express Le député UMP Jean-Luc Warsmann dit n'avoir "jamais caché" la collaboration d'un cabinet privé à la rédaction d'une loi. AFP Le député UMP Jean-Luc Warsmann dit n'avoir "jamais caché" la collaboration d'un cabinet privé à la rédaction d'une loi. Le cabinet Lexisnexis a contribué à la rédaction d'une proposition de loi du député UMP jean-Luc Warsmann. Ce dernier dément avoir caché ces informations. La polémique avait démarré le mardi 1er décembre. Le député PS Jean-Jacques Urvoas, avait accusé en plein hémicycle son collègue UMP Jean-Luc Warsmann d'avoir fait rédiger une partie de sa proposition de loi sur la simplification du droit par "un cabinet privé". Joint à l'époque par LEXPRESS.fr, Jean-Jacques Urvoas reprochait à Jean-Luc Warsmann de ne pas lui répondre mais n'avait pas étayé ses accusations. L'affaire a rebondi le mercredi 2 décembre à l'Assemblée. Pressé de répondre, Jean-Luc Warsmann a rappelé qu'il ne saurait être "plus transparent et plus public" et qu'un appel d'offres a été rendu public. Médiapart a retrouvé les documents en question qui montrent que c'est le cabinet Lexisnexis, spécialisé dans l'information juridique, qui a contribué à la rédaction du texte. Le cabinet a été payé 84 000 euros sur le budget de l'Assemblée nationale. "Une polémique de mauvaise foi" Contacté par LEXPRESS.fr, Jean-Luc Warsmann dit n'avoir "jamais caché" l'aide d'un cabinet privé à la rédaction de la loi. En effet, dans son exposé des motifs, son texte précise qu'il a été rédigé "avec le concours d'une équipe de juristes et de scientifiques" mais il n'indique ni le nom du cabinet, ni le coût de la prestation. Sur les tâches effectuées par Lexisnexis, le député UMP affirme que le cabinet "n'a pas rédigé" tout ou partie de son texte de loi. Selon lui, les juristes ont juste "listé des dispositions désuètes", donnant l'exemple d'articles de loi faisant référence à la peine de mort, abolie en 1981. "M. Warsmann joue sur les mots, répond Jean-Jacques Urvoas. Il va finir par rendre suspect quelque chose qui est assez badine." Jean-Luc Warsmann explique également que "les trois questeurs [responsables des finances de l'Assemblée, ndlr], dont la députée PS Marylise Lebranchu, ont validé" l'appel d'offres. "Tout s'est fait en co-décision avec l'opposition", ajoute-t-il, dénonçant une "polémique de mauvaise foi". "M. Warsmann joue sur les mots" Contactée, Mayrlise Lebranchu confirme l'information mais indique que le marché a été passé "il y a un an" et que c'est Jean-Luc Warsmann, en tant que président de la Commission des Lois, qui aurait dû informer les députés sur la collaboration de Lexisnexis. Critiqué depuis la polémique sur la Scientologie au printemps dernier, le député UMP se défend en affirmant qu'il n'aura "aucune difficulté" à dévoiler la liste précise des articles où est intervenu Lexisnexis. Jean-Jacques Urvoas s'insurge à ce sujet: "Pourquoi est-on obligé de lui demander de rendre ces fiches publiques? C'est l'argent des contribuables qui a payé ces 84 000 euros!". Invité sur LCI, Jean-François Copé, chef des députés UMP, a dit "assumer" l'appel à des "à des cabinets privés". Il a également déclarer renouveler ces collaboration dans le cadre "du contrôle du gouvernement". "Ceux qui sont contre ce recours aux experts soutiennent l'affaiblissement du Parlement", dit encore Jean-Luc Warsmann.
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L'UMP ...wouarf , habillée pour l'hiver aussi
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Brin de causette
Tu vois même toi ... tu utilises la NASA... et les technologies bien franchouillardes ? -
L'UMP ...wouarf , habillée pour l'hiver aussi
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Brin de causette
Mais nous sommes dans un monde mondialisé... et tu le sais bien notre Très Très cher Président est le Président du Monde que dis-je de l'Univers... -
C'est vraiment super la HAUTE fonction publique... T'in allez dire ça à l'ouvrier municipal qui manie le balai et la faux...
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ça sent le saucisson,.. Euh la scission ... Et demain 8 décembre vous serez à la manif à paris
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Quelle orientation, quelle stratégie pour la CGT ?
Dom Le Trappeur a répondu à Jojo35 situé dans Brin de causette
A la CGT, Bernard Thibault mise sur sa stratégie "unitaire" Reuters Guillaume Frouin Aux prises avec une opposition minoritaire mais radicale, Bernard Thibault défend à partir de ce lundi sa stratégie de "mobilisation unitaire" pour obtenir un nouveau mandat à la tête de la CGT. Le 49e congrès national du premier syndicat français se tient de lundi à vendredi à Nantes (Loire-Atlantique) en présence d'un millier de délégués représentant 21.000 sections syndicales. Il doit se conclure par l'élection d'une nouvelle direction, qui sera réduite de 12 à huit membres. Deux "numéros deux" emblématiques ont décidé de prendre du champ: Jean-Christophe Le Duigou, le "M. Retraites" du syndicat, et Maryse Dumas. A 50 ans, Bernard Thibault brigue un quatrième et, sans doute, dernier mandat après presque dix ans à la tête de la CGT. Dans un entretien que publie lundi Le Figaro, il dément tout "deal" avec Nicolas Sarkozy dans la gestion de la crise économique ou la récente nomination du P-DG d'EDF, Henri Proglio. "Certains cherchent à instiller du doute sur la loyauté du secrétaire général de la CGT", estime Bernard Thibault. "Je mets au défi quiconque d'en apporter la preuve: j'ai été fidèle aux orientations fixées par le précédent congrès et n'ai été en aucun cas coupable ou responsable de quelque deal que ce soit", insiste-t-il. La CGT aborde son congrès forte de son bon score aux dernières élections prud'homales, en décembre 2008. La centrale de Montreuil est arrivée en tête avec 34% des suffrages, devant la CFDT (21%) et Force ouvrière (16 %). Les autres syndicats n'ont pas dépassé la barre des 10%. Cependant, le bilan de Bernard Thibault est assombri par l'incapacité de la CGT à attirer plus d'adhérents alors qu'il avait fait de sa ligne, plus pragmatique qu'auparavant, son principal argument pour enregistrer de nouvelles cartes. La CGT compte actuellement 654.000 membres alors qu'elle s'était fixé, il y a six ans, pour objectif d'atteindre le million. "La trouille reste le principal obstacle pour un salarié qui songe à se syndiquer", déplore le secrétaire général dans Le Figaro. DISSIDENCE Pas question pour autant de revenir sur la ligne. "Il faut toujours créer un rapport de forces, mais les avancées, on les obtient par des compromis", considère Michel Doneddu, membre de la direction sortante de la CGT. "Il faut savoir être conquérant et réaliste: au bout d'un moment, il faut savoir engranger les avancées obtenues, même si toutes les revendications n'ont pas été satisfaites", se défend-il face à des opposants internes qui dénoncent un étiolement des positions de la centrale syndicale. Une "realpolitik" qui est contestée en interne. Jean-Pierre Delannoy, responsable de la CGT-Métallurgie dans le Nord-Pas-de-Calais, veut se présenter contre Bernard Thibault au poste de secrétaire général, un cas de figure inédit depuis la scission avec Force ouvrière, en 1947. "L'actuelle direction renonce à combattre le système, mais l'accompagne de façon consensuelle", critique cet ancien ouvrier sidérurgiste de 57 ans, qui redoute un "recentrage" identique à celui qu'a connu la CFDT à la fin des années 1970. Jean-Pierre Delannoy dit fédérer une "mosaïque" de courants d'opposition, intitulés "Où va la CGT?" ou encore "Front syndical de classe", mais sa candidature à la direction n'a pas été présentée à la Commission exécutive, préalable indispensable pour être élu secrétaire général. Le dissident se prévaut surtout du soutien de Xavier Mathieu. L'emblématique leader CGT des ouvriers de l'usine Continental de Clairoix (Oise) a traité en août Bernard Thibault de "racaille", qui ne serait "bon qu'à frayer avec le gouvernement". Le secrétaire national de la CGT est accusé de ne pas avoir exprimé son soutien lors de l'annonce du projet de fermeture du site du fabricant de pneus. "Ce 49e congrès n'est qu'une étape pour nous", prévient Jean-Pierre Delannoy. "Avec 20% de protestation interne, cela constituerait une bonne base de discussion en vue du 50e congrès de la confédération. Nous voulons faire bouger durablement les lignes". -
C'est la crise... :Smiley_20:
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Quelle orientation, quelle stratégie pour la CGT ?
Dom Le Trappeur a répondu à Jojo35 situé dans Brin de causette
Qui fait quoi... et pas vu à la télé... Quelque 1.400 personnes à Paris pour la marche des chômeurs Hier, Reuters Quelque 1.400 personnes ont manifesté samedi à Paris pour faire entendre la voix des chômeurs et précaires en quête d'une meilleure protection pour les près de quatre millions de demandeurs d'emploi en France. A l'appel de quatre associations et syndicats (APEIS, AC !, CGT Chômeurs et Mouvement national des chômeurs et précaires), les manifestants ont défilé dans le nord de Paris, de la place de Stalingrad à la place de Clichy, selon la préfecture de police. Pour les associations, le Revenu de solidarité active mis en place par le gouvernement ne permettra pas "d'améliorer durablement la situation des chômeurs et précaires car il ne leur fournira pas un emploi stable et décent mais des miettes d'emploi payées au rabais". Dans un communiqué commun, elles demandent dans l'urgence une revalorisation des différents revenus des chômeurs et précaires et l'arrêt des sanctions et radiations abusives du Pôle Emploi. Le taux de chômage en France au sens du BIT était de 9,1% au troisième trimestre, selon l'Insee. Près de 3,8 millions de chômeurs étaient inscrits dans les catégories A, B et C du Pôle Emploi en octobre, un chiffre en hausse de 20% sur un an. Ils étaient 2,6 millions à n'avoir exercé aucune activité professionnelle dans le mois. Ces chiffres devraient encore augmenter dans les prochains mois, a prévenu la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. Clément Guillou -
Les patrons ont leurs assurances si ils ont condamnés
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Brin de causette
Ce document est tellement cynique qu'il faut le faire circuler... il démontre que le harcèlement existe... et qu'il est mis en pratique à grande échelle par le management... Il faut donc combattre ses origines ! -
Les cheminots sont des feignants.
Dom Le Trappeur a répondu à aldo500 situé dans Le site www.cheminots.net
Qui s'est qui me réveille...? Allez c'est l'heure de l'apéro... P... y'a qu'les retraités qui traînent par là... -
Quelle orientation, quelle stratégie pour la CGT ?
Dom Le Trappeur a répondu à Jojo35 situé dans Brin de causette
le problème n'est pas qu'il y ait "une opposition" mais "une diversité d'opinions"... Or la question de la diversité les "syndicalistes" la règle par la division structurelle... à coups de scissions... d'où la multitude de syndicats existants -
Quelle orientation, quelle stratégie pour la CGT ?
Dom Le Trappeur a répondu à Jojo35 situé dans Brin de causette
Bernard Thibault juge son bilan « équilibré » Ouest France samedi 05 décembre 2009 À la tête de la CGT depuis dix ans, Bernard Thibault, 50 ans, entamera, à l'issue du congrès à Nantes, un quatrième mandat au poste de secrétaire général. Quel bilan faites-vous de votre action à la tête de la CGT, à l'entame d'un nouveau mandat ? Ce bilan, évidemment collectif, me semble équilibré. Je crois que notre influence dans le débat public et la vie sociale ont conforté la CGT comme première organisation syndicale. Cela s'est même plutôt amplifié depuis dix ans. Mais je ne veux pas enjoliver les choses, nous n'avons pas atteint nos objectifs en matière de développement. Nous avons simplement stabilisé nos effectifs dans la durée. Malgré notre implantation dans des entreprises et des métiers où nous étions absents, il demeure un décalage entre nos zones d'implantation et l'évolution du salariat. Il y a quinze ans, vous aviez l'image d'un syndicaliste radical. Aujourd'hui, on vous colle celle du réformiste. Vous avez changé ? Je refuse ce genre de classement. On est tantôt réformiste, tantôt radical, en fonction du rapport de force, de la période... Classer les syndicats entre réformistes d'un côté et protestataires de l'autre, ça n'a pas de sens. Ce ne sont d'ailleurs pas les syndicats réputés les plus réformistes qui sont les moins radicaux dans la conduite des mouvements. On a vu des militants CFTC brûler les effigies de leur PDG dans la chimie, et des prises d'otages qui ne venaient pas de la CGT. Gardons-nous des étiquettes simplistes. Pour nous, il faut être sur une démarche qui articule protestation (la marque de l'indépendance), mobilisation (pour avoir gain de cause), négociation (parce qu'il faut prendre acte d'un rapport de force) et proposition. Comment surmonter aujourd'hui la crise du syndicalisme ? Relativisons. Les syndicats sont l'un des seuls contre-pouvoirs qui conservent une certaine crédibilité. Et qui ont une capacité de mobiliser sans égale, on l'a vu tout au long de 2009, malgré le faible niveau de syndicalisation. Mais c'est vrai qu'on a un handicap pour développer le syndicalisme en période de crise, notamment en direction des jeunes, dans des secteurs marqués par l'instabilité et la précarité. Dans ce contexte, nos préoccupations restent l'emploi, le pouvoir d'achat et la protection sociale. On n'est pas sorti de la crise, loin s'en faut, malgré les grands discours du G20. On continuera de s'y enferrer tant qu'on n'aura pas changé les mécanismes en vigueur de l'économie. La priorité jeunes est donc cruciale ? Cruciale effectivement. Parce que chaque nouvelle génération qui entre sur le marché du travail est prise en otage par une nouvelle déréglementation. Parce que les employeurs s'efforcent d'éduquer à la précarité dès la première embauche. Et puis ce sont les jeunes qui vont devoir faire le syndicalisme de demain. http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-B...180098_actu.Htm -
bigbisous
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Monsieur et Madame Delamain ont trois enfants. Comment les prénomment ils ?
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nonmais http://www.lemonde.fr/societe/article/2009...tor=AL-32280184 Claudine Attias-Donfut, sociologue, directrice de recherche à la Caisse nationale d'assurance-vieillesse (CNAV) "On occulte la réalité de l'intégration de la majorité des immigrés" LE MONDE | 03.12.09 | Claudine Attias-Donfut est sociologue, directrice de recherche à la Caisse nationale d'assurance-vieillesse (CNAV). Elle vient de publier, avec François-Charles Wolff, Le Destin des enfants d'immigrés, un désenchaînement des générations (Stock). Cet ouvrage rend compte d'une enquête menée auprès de 6 200 immigrés de toutes nationalités, âgés de 45 à 70 ans, qui ont également été interrogés sur le destin de leurs enfants. Ce travail bat en brèche un certain nombre d'idées reçues sur les immigrés et l'intégration scolaire et professionnelle de leurs enfants. Vous montrez, dans votre enquête, que les enfants d'immigrés sont, en grande majorité, sur la voie de la réussite... Effectivement. Les enfants d'immigrés réussissent bien à l'école, comparativement au reste de la population. Dans les catégories sociales les plus défavorisées, ils réussissent même mieux que ceux des autochtones. La migration joue un rôle d'aiguillon : le projet migratoire parental doit s'accomplir dans la réussite scolaire et l'intégration des enfants. Chez les immigrés, il y a un désir très fort de mobilité sociale, de s'élever au-dessus de sa condition. Peut-on dire globalement que l'intégration des enfants d'immigrés est réussie ? Si on prend le critère de la réussite scolaire, oui. Mais cela ne suffit pas, on le voit avec l'intégration professionnelle, où les résultats sont plus nuancés. Ainsi, parmi les diplômés, les enfants d'immigrés ont plus de risques de chômage. En revanche, il n'y a pas de différence entre les taux de chômage des enfants d'immigrés non diplômés et ceux du reste de la population dans la même situation. Encore ne faut-il pas généraliser. Dans leur ensemble, les Portugais ont un taux de chômage inférieur à la population française. Notre enquête fait apparaître un taux de chômage un peu supérieur chez les Algériens et les Marocains, mais pas chez les Africains, les Tunisiens et les Turcs. Ce qui tend à montrer que le taux de chômage n'est pas nécessairement dû qu'à la discrimination : il peut aussi s'expliquer par d'autres facteurs, notamment par le choix de la filière suivie. Quelle est la part des discriminations dans ces barrières à l'emploi ? Le phénomène n'est pas aussi général qu'on le pense. Lorsque l'on demande aux personnes si elles ont eu le sentiment d'avoir été discriminées en fonction de leurs origines, une majorité répond "jamais". Ceux qui déclarent le plus souvent être discriminés, tout en restant minoritaires au sein de leur groupe, sont les Africains de l'Afrique subsaharienne, puis, dans des proportions équivalentes, les Maghrébins et les Asiatiques. Le vécu de la discrimination n'est pas aussi répandu qu'on pourrait le croire, mais il est aussi parfois minimisé par les intéressés. Les jeunes, notamment, ne se vivent pas dans la victimisation. Il existe certes des cas de discrimination dure, pouvant aller jusqu'à des violences. Mais le vécu d'expériences positives, par le biais de rencontres avec des personnes tolérantes, contribue grandement à atténuer le sentiment global de discrimination. Vous avez également enquêté sur le sentiment d'appartenance des immigrés de la première génération... Le sentiment d'appartenance à la communauté française est important chez les immigrés de première génération même pour ceux qui n'ont pas acquis la nationalité française. Il n'est pas circonscrit à la citoyenneté, il est fondé sur la participation à la vie sociale, à la culture, à la langue.... La protection sociale est également un facteur important d'adhésion à la France, comme l'expriment les immigrés retraités : la reconnaissance d'une vie de travail par la perception d'une pension de retraite donne un sentiment d'appartenance à la société. Les valeurs de solidarité, de justice et d'égalité qui se jouent à travers la protection sociale sont de puissants facteurs d'intégration. L'identité nationale ne se réduit donc pas au fait d'avoir la nationalité ? Non, même si la carte d'identité renforce incontestablement le sentiment d'identité nationale. L'identité nationale n'est pas univoque, elle est polymorphe. Il y a plusieurs appartenances. Pour les immigrés de première génération, certains se sentent d'abord appartenir aux pays d'origine puis en second lieu à la France, pour d'autres, c'est l'inverse. D'autres encore, notamment parmi les Européens, se disent avant tout citoyens de l'Europe. Il est frappant de voir que l'adhésion à l'identité française est plus importante chez les immigrés non européens que chez les Européens. Ils aspirent fortement à participer à la communauté française. Pour les enfants, en revanche, appartenir à la France va de soi. Etre intégré peut se jouer de différentes façons. Cela peut vouloir dire vouloir être reconnu au même type que n'importe quel autre Français. Ou être intégré sans être nié dans ce que je suis, dans ma culture d'origine. Dans votre enquête, vous montrez que la grande majorité des immigrés ont le sentiment d'être sur le chemin de l'ascension sociale par le biais des générations qui leur succèdent. Deux catégories font pourtant exception, une partie des Algériens et des Noirs africains... L'ascension sociale chez les Algériens est très nette. Ce n'est pas forcément le cas chez les Africains, du fait qu'une grande partie de l'immigration est issue des élites urbaines qui, une fois en France, ne retrouvent pas leur statut. Ce sont les seuls à avoir un taux d'ascension sociale plus faible que les autres immigrés. C'est en outre un problème pour l'Afrique, qui se vide de ses élites. Algériens et Africains se rejoignent en revanche sur le sentiment de déclassement réel ou vécu comme tel, mais pour des raisons très différentes. Chez une partie des Algériens, c'est l'héritage de la guerre d'Algérie et des relations tourmentées entre la France et l'Algérie qui pose problème. Ce passé ne passe pas et suscite un ressentiment à l'égard de la France, le sentiment de ne pas être aimé. Dans le cas de l'Afrique noire, les séquelles de la colonisation sont moins vives. Mais on observe un grand décalage dans les modes d'éducation et les structures familiales entre l'Occident et l'Afrique. L'éducation en Afrique est l'affaire de la famille élargie et du groupe : les parents n'ont pas le rôle exclusif de l'éducation. Le rapport entre enfants et adultes est très différent, soumis à une discipline stricte et un respect absolu des aînés. Les Africains sont scandalisés par la façon dont les jeunes sont éduqués en Occident. Pour les enfants, se retrouver entre ces deux modèles éducatifs peut être très perturbant. Que vous inspire le débat sur l'identité nationale ? Je doute de son opportunité. Lancer un tel débat implique que l'on vivrait une crise identitaire, ce qui, de mon point de vue, n'est pas le cas. Il existe certes des problèmes réels dans ce qu'on appelle les zones sensibles, et il est urgent de les résoudre. Mais on a tendance à les généraliser à tort à tous les immigrés et à leurs enfants, ce qui alimente les peurs. A trop insister sur les difficultés des immigrés, que ce soit pour les accabler ou pour les victimiser, on occulte la réalité de l'intégration, somme toute très banale, de la très grande majorité d'entre eux. Il serait plus utile de débattre de notre modèle d'intégration. A mon sens, il faut tourner le dos à l'idée d'assimilation des étrangers, qui nie les différences et l'identité de chaque personne dans son appartenance. Il faut conserver l'esprit de l'intégration à la française en reconnaissant l'existence d'identités multiples. Améliorons l'enseignement de la langue française, préservons le creuset de l'école républicaine. Développons la participation à la société. Et en même temps, acceptons de reconnaître les autres religions, et la diversité de notre pays. La France est un vieux pays d'immigration qui s'ignore. Elle est constituée de citoyens de toutes origines, qui en font sa richesse. Elle doit apprendre à le reconnaître, sans cécité sur ses origines, en acceptant la diversité de ces influences. Propos recueillis par Cécile Prieur et Laetitia Van Eeckhout
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Les cheminots réservistes dans l'armée
Dom Le Trappeur a répondu à Alban situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Comme cabot chef tu peux nous exempter de la corvée de chiottes citée plus haut... ceci dit t'es vraiment un vrai génie... "Aucun regret, l'armée rend con le soldat comme le gradé, le premier par son asservissement volontaire à une autorité illégitime et le second par l'abus d'utilisation de l'autorité que lui confère le système." un peu comme le management ... ?. -
Vous pouvez nous en dire plus sur la grève elle même : AG, 24h, continuité... Des infos pour populariser ? Bizarre la forme de ton message avec tous ces sigles barbares en plus il y a des liens (fonctionnent-ils ?) dedans qui n'apparaissent pas mais figure dans ma réponse ci-dessus ? Les liens ne s'ouvrent pas...Dommage
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Un très bon article sur le site de Canaille le Rouge Jeudi 3 décembre 2009 H1N1, protection sanitaire et sociale, Ambroise Croizat http://canaille-le-rouge.over-blog.com/art...t-40516408.html
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Sabotages caténaires............
Dom Le Trappeur a répondu à antoine situé dans Actualité ferroviaire générale
Les dix de Tarnac cessent leur contrôle judiciaire France Info - 03 12 2009 Les dix personnes mises en examen dans l’affaire des sabotages de la SNCF et arrêtées l’an dernier dans le village de Tarnac, dont Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy, ont annoncé qu’ils allaient cesser de respecter leur contrôle judiciaire. Ils veulent ainsi dénoncer l’enquête qu’ils considèrent comme absurde. Les modalités de leur contrôle judiciaire, ils les ont déjà malmenées pour leur annonce. Les dix jeunes gens mis en examen dans l’affaire des sabotages de la SNCF, dont Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy, ont décidé de ne plus respecter le contrôle judiciaire qui leur a été imposé à leur libération conditionnelle. Pour rédiger le texte de la tribune qu’ils publient aujourd’hui dans Le Monde, ils se sont contactés, ce qui leur est normalement strictement interdit.“ Nous désertons. Nous ne pointerons plus et nous comptons bien nous retrouver, comme nous l’avons fait, déjà, pour écrire ce texte. Nous ne chercherons pas à nous cacher”, écrivent-ils. Outre l’interdiction de se contacter, leur contrôle judiciaire leur impose de pointer au commissariat, et l’interdiction de résider dans le village de Tarnac, en Corrèze, où leur arrestation a fait grand bruit l’an dernier, et provoque toujours l’incompréhension. Ils formaient une communauté qui tenait l’épicerie du village. Ils ont donc décidé de ne plus se plier à ces obligations pour dénoncer une enquête qu’ils estiment absurde et qui, selon eux, ne continuerait plus que pour justifier sa propre existence. C’est ainsi qu’ils analysent la récente mise en examen du dernier d’entre eux, Christophe Becker : “Sa mise en examen situe le point où une procédure ne se poursuit qu’afin de se sauver elle-même”, estiment-ils, en dénonçant une “bouffée délirante de l’Etat”. “Une société qui se maintient par des moyens si évidemment criminels n’a de procès à intenter à personne”, poursuivent-ils. Pour eux, la procédure vise à “impressionner le plus grand nombre”. Ce non-respect de leur contrôle judiciaire risque de leur valoir un placement en détention provisoire. -
Green Peace tente un coup à l'aasemblée nationale
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Brin de causette
>Une idée pour Greenpeace ou d'autres d'ailleurs... Pénurie de papier toilette au parlement anglais Zigonet.com Londres, Grande-Bretagne - Les membres du parlement anglais se sont retrouvés lundi 1er décembre à court de papier toilette. Plus de 13.300 personnes ont été étonnées de constater qu'il n'y avait plus assez de papier toilette pour elles à Westminster lundi dernier. C'est l'entreprise de nettoyage chargée de garder les locaux du parlement impeccables qui serait responsable de cette pénurie. Le personnel de l'entreprise s'était en effet plaint d'une insuffisance de papier toilette depuis plusieurs jours, suite à une politique d'approvisionnement en flux tendu. Certains membres du parlement ont immédiatement envoyé leur staff au supermarché le plus proche, afin de leur fournir du papier hygiénique. La société de nettoyage a quant à elle promis de résoudre cette crise du papier toilette. -
Les cheminots réservistes dans l'armée
Dom Le Trappeur a répondu à Alban situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Dont acte pour la rémunération... Après désolé on ne me fera jamais pleurer sur les militaires... -
Les cheminots réservistes dans l'armée
Dom Le Trappeur a répondu à Alban situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Et en plus le Trappeur il a toujours payé ses impôts...