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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Tu oublies les cantines gratuites ouvertes 24h sur 24 aux retraités...
  2. Duflot invite le gouvernement à se ressaisir sur la taxe carbone Reuters Le gouvernement doit désormais créer une contribution climat énergie écologiquement ambitieuse et socialement juste, déclare la dirigeante des Verts, Cécile Duflot. Le Conseil constitutionnel a décidé mardi soir d'annuler la taxe carbone intégrée au projet de budget 2010. Le gouvernement a aussitôt annoncé un nouveau texte, qui doit être présenté en conseil des ministres le 20 janvier. "On ne peut pas voir les choses se dégrader (...) après l'échec de Copenhague et dire qu'on n'a pas les moyens d'agir autrement. Ce serait un gâchis phénoménal. Soit le gouvernement laisse faire ce gâchis absolu, soit il en profite pour se ressaisir et être à la hauteur de l'enjeu", a expliqué Cécile Duflot sur Europe 1. "On ne peut pas avoir les discours qu'a le président de la République et ne pas avoir les actes qui vont avec", a insisté la dirigeante écologiste. "Je comprends très bien que personne n'ait envie d'une taxe supplémentaire dont on ne voit pas l'intérêt si ce n'est pour boucher les trous qui auraient pu être créés par le bouclier fiscal (...) mais une mesure écologique et utile pour tous et utile pour la planète, je pense que c'est le bon sens", a estimé Cécile Duflot. A trois mois des élections régionales, où les Verts et Europe Ecologie espèrent confirmer leur percée électorale des européennes de juin 2009, la décision du Conseil constitutionnel "rend encore plus vive notre détermination", a-t-elle expliqué. Cela signifie à ses yeux "qu'à un moment il faut des écologistes aux responsabilités parce qu'il n'y a pas le courage de passer aux actes". Saisi par les socialistes, le Conseil constitutionnel a annulé la taxe carbone, mesure phare du projet de budget 2010 qui devait entrer en vigueur le 1er janvier, au motif que les exemptions trop nombreuses étaient "contraires à l'objectif de lutte contre le réchauffement climatique" et créaient une "rupture d'égalité" devant l'impôt. Pour Cécile Duflot, qui avait parlé de "fumisterie" lors de la création de la taxe carbone en septembre dernier, "c'est presque logique". "La somme d'exonérations faisait que la taxe carbone n'avait plus qu'un nom mais plus aucun sens et absolument pas l'utilité de la fiscalité écologique", a-t-elle déploré. Cécile Duflot a réclamé que le montant de la future contribution climat énergie passe des 17 euros prévus aux 32 euros recommandés par la commission Rocard, que l'ensemble des sources d'énergie soient taxées, dont l'électricité, et que les entreprises soient visées par la taxe. Il faut également que "l'intégralité du montant collecté soit réaffecté à des dépenses d'économies d'énergie (isolation, chauffage, transports en commun) pour être socialement juste et bénéficier aux ménages qui en ont le plus besoin", a-t-elle souligné. Laure Bretton, édité par Véronique Tison ******************************************************************************** *********** Ayrault pointe l'échec de la méthode Sarkozy sur la taxe carbone Reuters L'annulation de la taxe carbone est un échec personnel pour le président de la République, estime le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault. La décision du Conseil constitutionnel, "ça veut dire que la méthode Sarkozy, une fois de plus, n'a pas marché. On annonce une réforme et finalement on s'y prend tellement mal qu'on n'écoute personne et qu'on fait du mauvais travail, c'est un vrai gâchis", a-t-il déploré sur France Info. "Il ne suffit pas de faire des effets d'annonce, de partir comme ça la fleur au fusil (au sommet mondial sur le climat de) Copenhague comme l'a fait Nicolas Sarkozy (...) et arriver à un échec. Avec la taxe carbone, c'est un peu la même chose, c'est de la 'com'. Quand on fait trop de 'com', on ne fait pas de bonne politique", a insisté le dirigeant socialiste. Saisi par les députés et les sénateurs PS, le Conseil constitutionnel a annulé mardi soir la taxe carbone, mesure phare du projet de budget 2010 qui devait entrer en vigueur le 1er janvier. Les Sages ont considéré que le projet du gouvernement comportait trop d'exemptions qui sont "contraires à l'objectif de lutte contre le réchauffement climatique" et créaient une "rupture d'égalité" devant l'impôt. Pour Jean-Marc Ayrault, le Conseil constitutionnel s'est rendu aux arguments des socialistes selon qui "la loi ne peut créer des inégalités flagrantes entre les citoyens". "Il faut repartir à zéro, faire une réforme fiscale qui soit plus écologique, plus protectrice de l'environnement" et fiscalement juste, a-t-il plaidé. Le PS souhaite que la nouvelle contribution climat énergie soit accompagnée d'une "vraie" réforme fiscale. "Pour avoir une bonne réforme, il faut s'inspirer des autres pays qui ont instauré une fiscalité écologique et pas seulement une taxe carbone", a expliqué le président des députés PS, qui a cité la Suède et l'Allemagne en exemple. En France, "comme c'était une taxe de plus, ça a été mal perçu", a-t-il fait valoir. Laure Bretton
  3. La dette de la France à 1.457 milliards d'euros au 3e trimestre Reuters La dette publique de la France a augmenté de 29,4 milliards d'euros au troisième trimestre 2009 pour atteindre 1.457,4 milliards, soit environ 75,8% du PIB, selon les données publiées mercredi par l'Insee. Ce pourcentage représente une hausse de 1,9 point par rapport à la fin du deuxième trimestre quand la dette au sens de Maastricht s'élevait à 1.428,0 milliards d'euros ou 74% du PIB (73,9% en première estimation). Sous l'effet de la hausse de l'endettement, la dette de l'Etat a augmenté de 23,4 milliards d'euros au troisième trimestre pour s'élever à 1.158,8 milliards, précise l'Insee dans un communiqué. Outre la dette de l'Etat, la dette publique au sens du traité de Maastricht prend en compte celle des administrations de sécurité sociale (47,6 milliards), des administrations publiques locales (141,6 milliards) et des organismes divers d'administrations centrales (Odac, 109,4 milliards). La dette des administrations de sécurité sociale a augmenté de 5,9 milliards d'euros et celle des administrations publiques de 0,5 milliard, "un mouvement comparable à ceux observés lors des troisièmes trimestres des années précédentes", précise l'Insee. Dans la loi de finances 2010, le gouvernement prévoit que la dette publique passera de 67,4% du PIB en 2008 à 77,1% en 2009, 84,0% en 2010, 88% en 2011, 90% en 2012 et 91% en 2013. Le seul déficit public, lui, devrait représenter 116 milliards d'euros en 2009 ou 8,2% du PIB. Le traité de Maastricht, mis en veilleuse par la crise, plafonne le déficit public à 3% du PIB et la dette à 60%. La Commission européenne a donné à la France jusqu'à 2013 pour ramener son déficit sous les 3% mais Paris ne juge cet objectif réalisable que si la croissance revient à un niveau de 2,5% ou 3% à partir de 2011, bien au-dessus de la prévision de +0,75% retenue pour 2010. Dans son communiqué, l'Insee souligne que le profil de la dette trimestrielle demeure révisable pendant plusieurs trimestres et que sa seule observation ne permet pas de présager celle du déficit public. Véronique Tison
  4. Le communiqué du conseil constitutionnel et l'accès à tous les textes et documents... http://www.conseil-constitutionnel.fr/cons...esse.46805.html
  5. Le Conseil constitutionnel annule la taxe carbone Reuters Le Conseil constitutionnel a annulé mardi la taxe carbone, une mesure phare du projet de budget 2010 qui devait entrer en vigueur le 1er janvier, mais le gouvernement a aussitôt décidé de présenter un nouveau texte. Les juges constitutionnels ont considéré que l'importance des exemptions de contribution carbone étaient "contraires à l'objectif de lutte contre le réchauffement climatique" et créaient une "rupture d'égalité" devant l'impôt. Ils ont validé, en revanche, la loi supprimant la taxe professionnelle, autre grand projet du président Nicolas Sarkozy. Sur la taxe carbone, le Premier ministre, François Fillon a annoncé qu'un nouveau texte tenant "pleinement compte" des observations des "Sages" serait proposé dans le cadre de la loi de finances rectificative relative aux investissements d'avenir. Celle-ci sera présentée en Conseil des ministres du 20 janvier, a-t-il précisé dans un communiqué. François Fillon a souligné que la mise en place d'une contribution carbone était "une priorité du président de la République et du gouvernement". "Cette contribution est nécessaire pour orienter les comportements des entreprises et des ménages en matière de consommation d'énergie et pour réduire les émissions de gaz à effet de serre", a-t-il insisté. Mais les juges constitutionnels, saisis le 22 décembre par les parlementaires socialistes, ont mis à mal le dispositif imaginé par le gouvernement. TROP D'EXEMPTIONS Selon eux, le texte prévoit trop d'exemptions, s'avère contraire à l'objectif affiché de lutte contre le réchauffement climatique et entraîne une inégalité des citoyens face à l'impôt. "Moins de la moitié des émissions de gaz à effet de serre aurait été soumise à la contribution carbone", en raison de multiples exemptions, soulignent les sages du Palais Royal dans leur décision. Ils notent que cette contribution devait porter essentiellement sur les carburants et les produits de chauffage, "qui ne sont que l'une des sources d'émission de dioxyde de carbone". En étaient totalement exonérées "les émissions des centrales thermiques produisant de l'électricité, les émissions des 1.018 sites industriels les plus polluants" et "les émissions du transport aérien et celles du transport public routier de voyageurs", souligne le Conseil constitutionnel. "Ces exemptions auraient conduit à ce que 93 % des émissions d'origine industrielle, hors carburant, soient exonérées de contribution carbone", écrit-il. Le groupe socialiste de l'Assemblée nationale avait saisi le Conseil constitutionnel sur le projet de loi de finances pour 2010 adopté définitivement par le Parlement le 18 décembre, en particulier sur la taxe carbone. Pour le PS, la compensation de la taxe carbone constituait une "rupture caractérisée du principe d'égalité des citoyens devant les charges publiques". Gérard Bon
  6. Un coup de gomme malheureux ...? Mais que fait Sarko ? il surveille le forum en direct...
  7. Tu vois...même toi, tu es formaté ... :)
  8. + 5 % d'augmentation pour les mutuelles en moyenne...
  9. Langue française L'anglais, langue unique ? « Il y a plus de mots anglais sur les murs de Paris qu’il n’y avait de mots allemands sous l’Occupation » a dit Michel Serres : contre un anglais, langue unique, des associations s’insurgent et lancent un appel. "Conscientes de la grave menace qui pèse sur l’avenir de la langue française, non seulement dans tous les pays francophones et partout où elle était traditionnellement enseignée et pratiquée, mais aussi et avant tout en France même, plusieurs associations de défense et de promotion de la langue française (liste ci-dessous) lancent cet appel au sursaut et à la lutte commune contre un déclin évitable. Issus de toutes les courants politiques démocratiques, nous faisons tous ce constat : langue de la République (art. 2 de la Constitution) et de la population, support de notre culture et base évidente de notre « vivre ensemble », premier socle de notre « identité nationale » pour 80 % des personnes récemment sondées, le français est méthodiquement évincé au profit de cet anglais simplifié que promeut avec zèle l’oligarchie internationale des affaires. Le fait ne doit rien à l’air du temps, ni ne procède d’on ne sait quel darwinisme linguistique comme d’aucuns voudraient le faire accroire pour occulter sa vraie cause dont la nature est politique. Politique, comme en témoigne, par exemple, la récente ratification du protocole de Londres qui donne valeur juridique en France aux brevets rédigés en anglais, ou l’abandon de nos prérogatives linguistiques dans les organismes européens et internationaux. Conçue en premier lieu par de puissants groupes internationaux, cette politique est complaisamment relayée par des élus hexagonaux, plus sensibles aux aspirations des financiers qu’à celles de notre société. Voici longtemps, en effet, qu’est dépassé le stade de l’emprunt naturel d’une langue à une autre. Au-delà de la liste interminable des « coach », « manager », « discount », « trekking , « yes ! » et autres anglicismes … qui hachent notre vocabulaire quotidien, chacun peut aussi constater l’acharnement de maintes grandes entreprises à nous angliciser de manière insidieuse ou brutale. Empruntant d’abord quelques mots « techniques » à l’anglais, elles basculent désormais leurs produits et leurs enseignes commerciales du français au tout-anglais (« Carrefour Market », « Simply Market », « TGV Family » …) ; puis, en phrases entières, celles de leurs slogans publicitaires, de leurs serveurs téléphoniques, de leurs devises managériales qui rythment ironiquement la souffrance de leurs salariés (France Telecom, dorénavant sans accent, n’a-t-il pas inventé le « time to move ! » au risque de susciter la « mood » des suicides ?), suivant en cela le MEDEF qui donne le ton par sa devise « Ready for the future ! » ; celles aussi des conseils d’administration et des réunions de travail, y compris dans certains ministères de la République « française » ; et, finalement, celles de l’annonce de leur licenciement aux ouvriers de Continental-Clairoix, auxquels on a quand même concédé un traducteur : quel privilège ! Ce n’est pas tout : nos chercheurs, après avoir été à l’origine de tant d’avancées majeures et bien que prenant toute leur part aux avancées de la technologie actuelle, sont systématiquement sommés de publier en anglais. L’actuel gouvernement projette de faire enseigner certaines matières en anglais au lycées et à l’université. Histoire sans doute de se rapprocher du peuple qu’elles sont censées représenter, nos élites politiques se forment désormais en anglais, voire en « tout-anglais » à Sciences-Po (notamment dans la nouvelle antenne rémoise de l’École) ; quant à Mme Pecresse, est-il exact qu’elle souhaite exempter l’Université des très humbles exigences de la loi Toubon ? Pis : le refus de tout débat public accompagne cette politique linguistique inavouée portée par une élite dé-territorialisée qui, à droite comme à « gauche », méprise ouvertement ses origines et rêve d’un monde uniformisé dans lequel elle pourra enfin ressembler parfaitement à ses maîtres. La première victime de ce rêve indécent sera la « France d’en bas », celle qui ne fera pas ses classes à Oxford ni ne passera ses vacances à Los Angeles, et qui devra éternellement s’adapter, dans sa vie privée et professionnelle, aux exigences d’une autre langue. Ont également tout à perdre à ce basculement linguistique les Francophones d’Afrique et d’ailleurs, que l’on discrimine honteusement pour tenter d’assimiler la défense du français à un purisme aux relents d’exclusion ; sans oublier le cadre moyen, dont les efforts prenants pour changer de langue et de mode de pensée ne feront jamais le poids face aux « English mother tongue » d’ores et déjà recrutés, de manière discriminatoire, pour certains postes clés. Le débat citoyen que nous exigeons sur la place de la langue dans notre société est d’autant plus pressant que la construction européenne bruxelloise, au mépris de ses textes officiels, impose un libéralisme linguistique agressif : pour accompagner l’ultra-libéralisme économique, pour détruire ce bien commun par excellence et ce service public gratuit que constituent les langues nationales, les protections juridiques nationales faisant obstacle aux campagnes d’anglophonisation unilatérales qui sévissent partout en Europe, sont froidement démantelées. Ce déracinement linguistique ne doit plus pouvoir s’accomplir dans l’ombre et le silence : le peuple doit prendre conscience de l’ampleur de l’agression dont il est l’objet, et faire entendre sa voix encore souveraine. Cet appel s’adresse donc à tout citoyen soucieux de défendre sa culture et, à travers elle, toutes les cultures du monde dont la diversité est indispensable à un véritable internationalisme et au respect mutuel et multilatéral des cultures, à l’opposé d’un nivellement mondialiste insidieusement pré-totalitaire. Cet appel dénonce aussi la glose « identitaire » de gouvernants qui accompagnent la destruction de notre langue commune ; il revient aux citoyens d’exiger une politique claire en faveur de notre langue maternelle et nationale, et plus généralement en faveur du multilinguisme : au collège et au lycée, renforcer l’enseignement du français, apprendre les bases communes des langues européennes, puis apprendre deux langues étrangères, dont la première serait autre que l’anglais ; défendre l’usage de la langue française dans les institutions internationales et européennes, réaffirmer clairement le français comme langue de l’enseignement et de la Recherche, mettre fin à l’invasion des enseignes et des publicités en anglais. Cet appel s’adresse aux espérantistes ; aux défenseurs des langues régionales – car lorsque le français n’aura plus qu’un statut domestique (à tous les sens de ce terme !), de quelle place pourront-ils se prévaloir ? – , aux citoyens des DOM, aux travailleurs immigrés qui pensent que l’on peut vivre sereinement en français sans renier ses origines. Il s’adresse aussi aux amoureux de l’anglais, qui ne doit pas se laisser réduire à cette « langue des affaires et de l’entreprise » dont E.-A. Seillères, alors président du syndicat patronal européen, entendait promouvoir l’usage quasi-exclusif. Il s’adresse enfin aux chercheurs, aux écrivains, aux poètes, philosophes, enseignants, traducteurs, à tous ceux, ici et ailleurs, dont le français est la langue de création et de réflexion, l’outil de formalisation ou d’expression d’une sensibilité. Tous ceux qui savent ce que l’Histoire, ou leur histoire personnelle, doit à la langue française, à tous ceux qui sentent qu’une langue est plus qu’un simple code de communication parce qu’elle porte des valeurs et une vision du monde autant que des données et des informations. À tous ceux qui ont compris qu’une langue unique c’est une pensée unique, et que si l’on soumet les hommes d’abord par le verbe et par la pensée, c’est aussi par eux, que les hommes résistent et se relèvent. * Alliance Champlain – Association francophonie et avenir (AFRAV) – Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (ASSELAF) – Avenir de la langue française (ALF) – Cercle littéraire des écrivains cheminots (CLEC) – CO.U.R.R.I.E.L. (Collectif Unitaire Républicain pour la Résistance, l’Initiative et l’Emancipation Linguisitique) – Défense de la langue française - Paris-Île-de-France (DLF Paris-IdF) – www.langue-francaise.org Forum francophone international – France (F.F.I.-France) Le Droit de comprendre (DDC) Se portent garants de la signature de leur association : Pour l’Alliance Champlain, Daniel Miroux Pour l’AFRAV, M. Régis Ravat Pour l’ASSELAF, MM. Philippe de Saint Robert et Philippe Loubière Pour A.L.F. et F.F.I.-France, M. Albert Salon Pour le C.L.E.C., M. Raymond Besson Pour le COURRIEL, M. Georges Gastaud Pour D.L.F.-Paris-Î.d.F., M. Marc Favre d’Échallens Pour D.D.C., M. Thierry Priestley
  10. Notre monde tel qu'il va... Une série d'articles intéressants sur Libération http://www.liberation.fr/societe/010161074...-qui-s-ignorent Société 28/12/2009 Education "Privé, public : des mondes qui s’ignorent» Interview Bernard Toulemonde, inspecteur général, analyse les effets du texte du 31 décembre 1959. Par CATHERINE COROLLER Bernard Toulemonde est inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale. Il est l’auteur du chapitre sur «Les nouveaux enseignements confessionnels» dans la troisième édition de l’ouvrage le Système éducatif en France (1). Il analyse les effets de la loi Debré du 31 décembre 1959 «sur les rapports entre l’État et les établissements d’enseignement privé». La loi Debré a-t-elle mis fin à la guerre scolaire entre public et privé ? Elle a permis une coexistence à peu près pacifique entre ces deux systèmes. Le public a piqué des idées au privé : par exemple, les projets d’établissement ou le concept de communauté éducative. En dehors de ça, ces deux mondes s’ignorent avec, de temps en temps, des escarmouches comme lors du débat sur la loi Carle sur le financement des écoles privées par les communes. Regrettez-vous ce manque de coopération ? Le projet Savary du début des années 80 était de créer un «grand service public unifié et laïc de l’éducation nationale» mettant en réseau les établissements publics et privés. On voulait que les parents puissent choisir librement l’école de leur enfant en fonction de son projet, qu’il soit confessionnel ou pédagogique (sportif, lié aux langues vivantes, culturel). Les partisans de l’école privée et les milieux laïcs n’en ont pas voulu. Du coup, il a échoué. Vous faites néanmoins un bilan «très positif» de la loi Debré. Pourquoi ? Je pense qu’on peut dire, honnêtement, que cette loi est profondément républicaine. Elle a imposé à l’enseignement privé des règles de service public, elle l’a obligé à accueillir tous les enfants quelle que soit leur confession, à respecter les programmes de l’enseignement public, à avoir des maîtres qui sont des agents publics. En 1959, 40 % des enseignants étaient des prêtres et des religieuses, aujourd’hui, il n’y en a plus un seul. Cette loi a permis une sécularisation de l’enseignement privé. Par ailleurs, on n’a pas constaté de marchandisation de ce secteur. A part quelques exceptions, rarissimes, de boîtes à bac ou de soutien scolaire, il n’y a pas d’enseignement privé lucratif. Cette sécularisation n’a-t-elle pas incité, paradoxalement, des parents à inscrire leurs enfants dans le privé pour échapper à la carte scolaire ? En partie sans doute. Aujourd’hui, les parents ne mettent plus leurs enfants dans le privé pour des raisons religieuses mais pour des raisons diverses et variées ! Pour les classes moyennes diplômées, l’enseignement privé est un peu l’enseignement public dont ils rêveraient. Avec moins de grèves, une volonté d’encadrement, de bonnes fréquentations - on est dans une société de l’entre-soi social - une volonté d’éduquer plus forte que dans le public. Dans le public, les enseignants font une distinction entre enseigner et éduquer, ils estiment qu’ils sont là uniquement pour enseigner. Or, on ne peut plus séparer les deux. Dans le privé, ils ne l’ont jamais fait et ils sont très en avance là-dessus. Le contournement de la carte scolaire est effectivement un problème mais il ne concerne pas que l’enseignement privé. Il concerne aussi l’enseignement public. Vous notez un développement des nouveaux enseignements confessionnels, à quoi répond-il ? Depuis une dizaine d’années, on constate effectivement un essor des nouveaux enseignements confessionnels, même si pour l’instant ils ne représentent pas grand-chose en termes de chiffres. Je vois deux raisons à ce développement : une affirmation identitaire, c’est vrai pour les écoles juives qui sont en plein boom. C’est un peu la même chose pour la communauté musulmane. Aux franges de l’enseignement catholique, ou chez les protestants évangéliques, on assiste aussi à la création d’écoles à caractère confessionnel hors contrat. Les motivations des parents, pour le coup, sont purement religieuses. Ce phénomène ne témoigne-t-il pas d’un échec de l’école publique ? La deuxième raison, évidente, de l’essor de ces écoles est la dégradation de la qualité de l’enseignement public en banlieue. C’est clair pour les écoles juives. S’ajoutent pour ces dernières, un climat de violence et le développement d’un certain antisémitisme. C’est la même chose pour les musulmans : pourquoi créent-ils leurs propres établissements ? Parce qu’ils veulent la réussite de leurs enfants. Le seul moyen qu’ils trouvent est de les mettre dans l’enseignement catholique, ou de créer leurs propres écoles. Certains établissements sous contrat demandent un certificat religieux aux parents pour inscrire leur enfant. Pourquoi l’Etat laisse-t-il faire ? C’est complètement illégal. L’Etat exerce deux types de contrôle sur ces établissements. L’un, d’ordre pédagogique, est fait par les inspecteurs pédagogiques, ils vont voir si le professeur fait bien ses cours mais ne contrôlent pas le reste. C’est à l’inspection générale que revient la responsabilité de vérifier que les établissements privés respectent les contrats d’association. Dans la réalité, ça n’est pas fait. (1) La Documentation française, novembre 2009.
  11. A partir du moment où une DCI est déposé un calendrier de 21 jours se déclenche : La Direction doit engager obligatoirement une première concertation dans les trois jours cette réunion donne lieu à un relevé de conclusions portés à la connaissance des salariés concernés par la direction (l'Os concernée pouvant évidemment le relayer et faire son propre compte-rendu) si il y a désaccord lors de cette première réunion, il peut y avoir une ou plusieurs autres réunions dans le délai des 21 jours. Ce n'est qu'au bout de cette période de 21 jours que le syndicat concerné par la DCI peut déposer un préavis de grève en observant un délai de 5 jours francs. Dans cette période la direction doit à nouveau engager des discussions en vue d'éviter le conflit. L'appel à la grève doit être lancer avant la fin de la période de préavis. En comptant bien cela fait donc un délai d'au moins 27 jours minimum entre le dépôt de la DCI et le début d'un arrêt de travail ... Maintenant reste à connaître l'ensemble des éléments (DCI, relevé de conclusion, compte-rendu, préavis, appel etc...) De mémoire il y avait un forum sur internet des Cheminots de St Lazare mais je ne le retrouve pas... Désolé
  12. Il est toujours possible d'aller devant un tribunal prud'hommes pour faire transformer la démission en licenciement et faire condamner l'employeur. Il faudra un dossier en béton avec des preuves écrites... et beaucoup de patience, de détermination et de forces.
  13. ouai y'en a qui ont la mémoire courte...
  14. Les Français continuent à se dire catholiques, mais vont moins à la messe AP Près des deux tiers des Français continuent à se considérer comme catholiques, mais seuls 4,5% d'entre eux disent fréquenter une église tous les dimanches, contre 27% en 1952, selon un sondage Ifop publié mardi dans "La Croix". Au total, 64% des Français se reconnaissaient comme catholiques en 2009, contre 80% en 1966. L'enquête révèle un repli du catholicisme au profit principalement des "sans religion". Ainsi, 28% des personnes interrogées se disaient sans religion en 2009, contre 21% en 1987. Ce sondage montre aussi que les catholiques pratiquants sont plus âgés: 43% d'entre eux ont 65 ans et plus, alors que cette tranche d'âge ne représente que 21% de la population française totale. Par ailleurs, les catholiques pratiquants votent plus à droite (38,9% pour l'UMP) que leurs concitoyens (25,1%). - Enquête, constituée de données cumulées sur la période 2005-2009, réalisée auprès d'échantillons représentatifs de 960 personnes, selon la méthode des quotas. AP
  15. Et de toute façon c'est le citoyen (consommateur, client, usager, utilisateur...) qui paye la taxe donc pourquoi se priver d'une taxe supplémentaire ? D'après je ne sais plus qui... Sarko a créer une dizaine de taxes depuis qu'il est notre Très Cher Président... Taxer les entreprise, les routiers etc etc... De toute façon ils répercuteront les taxes dans les prix...
  16. La garde à vue à nouveau sur la sellette Selon le contrôleur des lieux de privation de liberté, le nombre de ces procédures serait de 750 000 en 2008, très au-dessus des chiffres officiels. Jean-Marie Delarue dénonce l’obsession de la sécurité. En septembre, l’Office national de la délinquance chiffrait à 578 000 le nombre de gardes à vue en 2008. Soit une hausse de 54 % par rapport à 2000. Derrière cette croissance inquiétante, l’obsession présidentielle du chiffre. Une dérive arithmétique comme un hypothétique paravent à l’échec de sa politique sécuritaire. Depuis de longues semaines, les magistrats, et même une bonne partie des policiers, dénoncent cette idée fixe élyséenne. Hier, dans un entretien accordé au Journal du dimanche, c’est le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, qui a apporté sa pierre au débat  : « Ma hantise, c’est l’obsession actuelle de la sécurité. Le problème, c’est que la sécurité n’a jamais de fin. » D’ici à la fin janvier, le contrôleur, nommé en juin 2008, doit remettre le résultat de son tour de France des prisons et commissariats. Au final, ce sont plus de 200 établissements qui ont été visités. Le constat promet d’être accablant. Et parfois surprenant  : « Nous avons découvert que le nombre de gardes à vue est minoré. D’après nos estimations, cela peut représenter 20 à 25 %, voire 30 % des effectifs. On arrive à 750 000 gardes à vue, ce qui est beaucoup », détaille Jean-Marie Delarue. Les explications, le contrôleur général les trouve dans les infractions liées au Code de la route, qui ne seraient pas comptabilisées. Il souligne également, au passage, des « registres de garde à vue souvent mal tenus  : il manque l’heure de fin, ou alors on fait signer la page de sortie à la personne dès son arrivée ». Et de s’interroger, par ailleurs, sur ces errements  : « C’est curieux… Est-ce par commodité, parce que les policiers sont débordés  ? » Autres griefs évoqués  : l’inconfort et les conditions de détention parfois humiliantes, citant pour exemples le retrait systématique du soutien-gorge pour les femmes, l’absence de savon et de serviette dans les douches ou encore « les gens qu’on ne laisse pas aller aux toilettes ». Avant même le rapport final de Jean-Marie Delarue, ces déclarations pourraient relancer la polémique sur la garde à vue. Depuis le 17 novembre, le barreau de Paris et l’association Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat réclament une réforme des conditions de garde à vue. Lionel Decottignies L'Humanité http://www.humanite.fr/La-garde-a-vue-a-no...sur-la-sellette
  17. Sûr...ils vont demander une prime de risques... bigbisous
  18. Le trafic du RER C reste perturbé une semaine après un accident Reuters Le trafic est toujours perturbé sur le RER C, une semaine après un accident sur une voie dans le Val-de-Marne, annonce la RATP. Des équipes sont encore à l'oeuvre pour réparer les dégâts occasionnés par la chute sur les rails d'un bloc de béton, après qu'un automobiliste a percuté dimanche 20 décembre le parapet d'un pont enjambant la voie. "Le trafic est fortement perturbé sur l'ensemble de la ligne C du RER avec un train toutes les 30 minutes environ", écrit la RATP sur son site internet (www.ratp.fr). Les gares situées entre la Bibliothèque François Mitterrand, dans le sud-est de Paris, et Juvisy, dans l'Essonne, ne sont pas desservies. Le trafic est normal sur les autres lignes de RER, notamment sur la A, où les conducteurs ont mis fin à leur mouvement de grève entamé le jeudi 10 décembre. Clément Guillou
  19. Peux-tu nous donner deux précisions : As-tu reçu ce message par MP ou dans ta boîte perso e-mail Ce message a -t-il été envoyé par "cheminots" ou a -t-il été envoyé ou a-t-il transité par le Forum"cheminots.net" Au fait pourquoi cette boîte cheminots (peuvent pas causer en français ?) n'ouvre-t-elle pas directement un fil de discussion ouvert à tous sur le forum ? Bon ceci dit proposer un CDD (de quelle durée ? 15 jours 3 semaines ?) à des cheminots qui sont en CDI...
  20. Bon Anniversaire 8 membres fêtent leur anniversaire ce jour km315(43), Bloupeur(22), mat_37(35), Altaria(21), franck(29), Triton56845(23), dc57(31), flintstone(37)
  21. N'entravant rien à la langue de Shakespeare, je ne me sens absolument pas concerné... Désolé
  22. RER A : pourquoi l'Elysée a choisi la fermeté LE MONDE | 24.12.09 | La grève des conducteurs du RER A est entrée, jeudi 24 décembre, dans sa 14e journée. Elle aura été la plus longue qu'ait connue l'entreprise sur le réseau RER depuis 1995. A trois mois des élections régionales, alors que les transports sont un sujet éminemment sensible en Ile-de-France, le conflit a aussi pris valeur de test politique. S'il est resté silencieux sur le sujet "pour ne pas gêner les négociations", explique l'Elysée, Nicolas Sarkozy n'en a pas moins suivi de très près l'évolution du conflit. La position de fermeté de la direction face aux revendications des conducteurs en grève a été validée par le conseiller social du président, Raymond Soubie, en accord avec Pierre Mongin, le PDG de la RATP. Elle tranche avec ce qui s'était passé en novembre lorsqu'une grève était survenue sur la ligne B du RER. Les syndicats de la RATP et de la SNCF avaient alors obtenu gain de cause en moins de cinq jours. La gauche et quelques voix à droite s'étaient une nouvelle fois gaussées de l'inefficacité de la loi sur le service minimum. Exactement comme en décembre 2008-janvier 2009 où la longue grève des cheminots de la SNCF avait conduit à la totale paralysie de la gare Saint-Lazare le 13 janvier, faisant mentir l'affirmation de M. Sarkozy selon laquelle : "Aujourd'hui, lorsqu'il y a une grève, personne ne s'en aperçoit." Cette fois, changement de stratégie. "Dans le contexte de crise, ne pas donner l'impression de céder était la seule stratégie à tenir pour éviter la contagion du mouvement à l'intérieur de la RATP et au-delà", explique l'entourage du chef de l'Etat. C'était la position de départ de M. Mongin. D'autant plus risquée qu'après le récent départ de la directrice des ressources humaines, Josette Théophile, et de Pascal Auzannet, directeur du RER, il manquait des interlocuteurs rompus aux difficiles négociations avec les syndicats. L'Elysée a soutenu la fermeté, car il a parié sur l'impopularité du conflit. Il a aussi voulu démontrer que cette fois-ci la loi sur le service minimum du 21 août 2007 était bien entrée en application, comme l'a rappelé le premier ministre François Fillon. Pour la deuxième fois de son histoire, la RATP a fait appel à quelque 80 cadres de l'entreprise pour conduire les rames à la place des conducteurs grévistes. " C'est la première fois que nous assurons notre objectif d'un train sur deux en heure de pointe", s'est félicité M. Mongin. Cette possibilité de recourir aux cadres pour suppléer les conducteurs prééxistait à la loi sur "le service minimum". Mais le premier ministre s'est empressé de voir dans cette mesure la conséquence directe et bénéfique de la loi du 21 août 2007, "qui permet aux voyageurs franciliens d'aller à leur travail et d'en revenir". Dans la précampagne des élections régionales, le conflit aura été aussi l'occasion d'une épreuve de force politique entre Valérie Pécresse, tête de liste UMP en Ile-de-France, et Jean-Paul Huchon, le patron (PS) de la région, également président du Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF). Mme Pécresse s'en est pris à "l'immobilisme et la passivité" de M. Huchon. La candidate UMP l'a enjoint d'user de ses prérogatives de président du STIF pour mettre en place des "bus de remplacement", injonction que M. Huchon a qualifiée de "plaisanterie. Un million de personnes, ça fait 10 000 bus...". "M. Huchon est parti à Copenhague en laissant les usagers du RER A sur le quai, a confié Mme Pécresse au Monde, mardi 22 décembre. Comme si la région ne pouvait rien faire." M. Huchon n'a pas attendu les critiques de l'UMP pour dénoncer le "pourrissement volontaire" du conflit dans le but de "faire porter le chapeau à la région". Il a rappelé que "le seul responsable du conflit est l'entreprise exploitante dont l'Etat est actionnaire. Le STIF n'est pas chargé des personnels des entreprises. Il s'occupe du fonctionnement et de l'exploitation du réseau". Le président socialiste de la région s'est toutefois gardé de donner "raison" aux grévistes, comme l'a fait Benoît Hamon, le porte-parole du PS. Il se serait exposé aux critiques encore plus virulentes de Mme Pécresse qui lui reproche "d'avoir jeté de l'huile sur le feu en proposant au gouvernement de nommer un médiateur alors que le conflit était en voie d'apaisement". Jean-Paul Huchon s'est en revanche promis, s'il est réélu, de remettre en question le contrat qui lie le STIF à la RATP et dont le montant, a-t-il rappelé, s'élève à 4 milliards d'euros par an. "Quand je vois Pierre Mongin et la RATP investir dans des opérations asiatiques ou exotiques les bénéfices qu'ils font, plutôt que de réinvestir sur l'Ile-de-France je ne suis pas content", a-t-il grondé. Béatrice Jérôme
  23. S'est-elle fait vacciner contre le virus...?
  24. La Chine inaugure une ligne à grande vitesse, la plus rapide au monde samedi 26 déc, PEKIN (AFP) - La Chine a inauguré samedi une nouvelle ligne de transport de passagers à grande vitesse entre les métropoles de Wuhan (centre) et de Canton (sud), la plus rapide au monde selon les autorités avec une vitesse moyenne de 350 km/h, ont rapporté les médias officiels. PUBLICITÉ Cette ligne de 1.069 kilomètres de long, dont les travaux ont été lancés en juin 2005, est un des tronçons de celle qui reliera à terme Pékin à Canton, capitale de la province du Guangdong, a indiqué l'agence Chine Nouvelle. Montrant des images des trains flambant neufs partant de la gare de Wuhan, produits grâce à des transferts de technologie étrangère, la télévision officielle CCTV a souligné que le trajet serait de trois heures, contre 10 avant l'entrée en service de la ligne à très grande vitesse. "Le train peut aller jusqu'à 394,2 km/h, c'est le plus rapide au monde en opération avec deux trains couplés en double traction", a déclaré Zhang Shuguang, directeur du Bureau des transports au ministère des Chemins de fer. La vitesse moyenne des trains à grande vitesse est de 243 km/h au Japon, de 232 km/h en Allemagne et de 277 km/h en France, selon Xu Fangliang, ingénieur général de la ligne Wuhan-Canton, cité par l'agence Chine Nouvelle. Cette nouvelle ligne de transport de passagers permettra aussi d'alléger la pression qui pèse sur le trafic fret en provenance de la région industrielle du Guangdong, l'une des principales zones industrielles de la Chine. Pékin mène un ambitieux programme de développement du ferroviaire qui vise à doter la Chine de 120.000 km de lignes -- contre 86.000 km actuellement, le deuxième réseau au monde après les Etats-Unis --, dont 12.000 à grande vitesse. La première ligne à grande vitesse avait été inaugurée au moment des jeux Olympiques en août 2008, reliant Pékin à la ville portuaire de Tianjin en une demi-heure. En septembre, les autorités avaient indiqué vouloir près de 300 milliards de dollars (plus de 205 milliards d'euros) dans la construction de 42 lignes à grande vitesse d'ici 2012 afin de soutenir la croissance.
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