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ça n'empêche pas Besson de continuer... à pondre des bouzes pas possibles... Besson va proposer une charte de droits et devoirs signée à 18 ans par chaque Français http://www.libemarseille.fr/henry/2010/01/...n%C3%A7ais.html Lisez les commentaires ...
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Suicides en tête de train Chaque année, 500 personnes se jettent sur les rails. Pour les conducteurs, c’est le début d’un cauchemar obsédant. Par TONINO SERAFINI (© AFP Patrick Kovarik) Libération Ce jour-là, Daniel Leclerc, dix-neuf ans de service, conduit un train corail dans la campagne de l’Oise. Il aperçoit au loin une silhouette en train de traverser les voies de chemin de fer. «Je me suis dit : tiens, encore un jeune qui s’amuse à un jeu pas très prudent.» Mais, soudain, le jeune homme fait demi-tour et se met debout au milieu des rails devant sa locomotive lancée à 140 km/h. «J’ai eu le temps de le regarder les yeux dans les yeux. Ça a duré deux secondes.» C’était en octobre 2004. Une année maudite pour ce cheminot âgé à l’époque de 42 ans. Sept mois plus tôt, toujours à bord d’un train corail, Daniel Leclerc avait vécu un autre suicide, cette fois en gare de Villeparisis (Seine-et-Marne), en banlieue parisienne, où les trains grande ligne ne marquent pas l’arrêt. Ils passent à leur vitesse de croisière, dans un bruit aigu et un énorme souffle d’air. «Mort en direct» C’était en début d’après-midi. Il y avait du monde aux bords des voies. Des gens qui attendaient leur train de banlieue. «Sur le quai, j’ai vu une femme esquisser deux pas. Elle l’a fait au dernier moment. Je ne sais même pas si elle a eu le temps de toucher le sol avant de se faire percuter par la locomotive. J’ai entendu un bruit sourd.» Il freine, bien sûr. «Mais il faut 700 mètres pour stopper un train à 140 km/h.» Voilà le convoi à l’arrêt, loin de la gare. «En tant qu’être humain, on n’a qu’une idée en tête : aller secourir la personne, même si l’on sait qu’il y a peu de chances qu’elle ait survécu et même si on n’a aucune compétence médicale.» Mais après avoir prévenu les secours, il doit d’abord assurer les impératifs du service. D’autres trains arrivent à la même vitesse derrière. «Il faut avertir le service de régulation pour interrompre le trafic.» Fabien Truche, responsable des formations de conduite à l’Etablissement Paris-Rive gauche, dit que la «question du suicide est très présente»chez les conducteurs de trains. Une journée est consacrée à ce sujet pendant leur formation. «Quand on met en parallèle le nombre de suicides et le nombre de conducteurs, on réalise alors que chacun d’entre nous risque d’être confronté à cette tragédie au cours de sa carrière.» Fabien Truche parle en connaissance de cause. Il a vécu le drame à la gare de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), en région parisienne, «un 13 février, la veille de la Saint-Valentin, à 8 h 51». C’était en 2003, mais il se souvient du moindre détail et à la minute près. «C’était pendant ma formation. Je conduisais le RER C Pontoise-Massy, accompagné d’un moniteur. Le train était bondé, il y avait 2 000 personnes à bord. Des gens qui se rendaient à leur travail.» Quand il arrive dans cette gare où son train ne marque pas l’arrêt, il roule à 45 km/h. «Aux trois quarts du quai, j’ai vu un homme courir et, au dernier moment, il a pris de l’élan et s’est jeté sous le train.» Lui aussi décrit une scène qui «a duré deux secondes». Il dit que sur le moment, «on fait ce que l’on a à faire». Prévenir les secours, la régulation. Raconter à la police par le menu détail l’enchaînement des événements, avant de faire une «déposition sur papier» au commissariat. Dans ce type d’affaires, les enquêteurs cherchent à s’assurer qu’il s’agit bien d’un suicide, que la personne n’a pas été poussée volontairement sur les rails ou bousculée involontairement lors d’une cohue à l’approche du train. Et ensuite ? «On vient de vivre une mort en direct et la première question que l’on se pose, c’est : "Ai-je fait quelque chose de mal ?" On est envahi par un sentiment de culpabilité même si l’on sait qu’on n’a rien à se reprocher, qu’on a fait parfaitement son boulot, qu’on ne pouvait strictement rien faire». Un train de banlieue chargé transporte 500 tonnes et il faut au moins 100 mètres pour le stopper quand il roule à 45 km/h. Un TVG lancé à 300 km/h a besoin de 3 kilomètres pour s’immobiliser. «Les jours suivants, on se dit : "Pourquoi le type a choisi mon train ? Pourquoi j’étais là ce jour-là ?"» poursuit Fabien Truche. La culpabilité est pernicieuse, se faufile dans le quotidien, questionne même les faits et gestes antérieurs à l’accident. «Quelques jours auparavant, j’étais allé chez mon médecin pour un petit problème de santé. Il voulait m’arrêter. J’ai refusé. Après, je me suis dit que si j’avais pris quelques jours, cela ne serait pas arrivé.» «La main sur le frein» A la SNCF, un suicide est considéré comme un accident du travail. Le conducteur est automatiquement relevé. Ensuite, visite chez le médecin du travail, qui prescrit généralement un arrêt de deux à cinq jours. Puis prise en charge par une cellule de soutien psychologique. Et revisite médicale pour la reprise d’activité. «La première fois qu’on remonte dans une locomotive, on est accompagné par un CTT [cadre transport traction, ndlr] qui juge de votre comportement, de votre aptitude à la conduite. Quand on remonte dans la cabine, ça veut dire qu’on accepte que ça puisse encore nous arriver», affirme Fabien Truche. Il y a des conducteurs qui n’ont jamais pu reprendre le métier après «un accident de personne». Quand ils retournent aux commandes d’un train, certains sont envahis d’angoisse, pris d’une peur panique. L’entreprise publique les recase alors dans d’autres services. Quand Gabriel Lefèvre, 36 ans, a recommencé à travailler, il a été affecté sur une autre ligne pour lui éviter la traversée de Boves (Somme). Il a dû attendre quelques mois pour reprendre son service habituel. «La première fois que je suis repassé sur les lieux du suicide avec mon train, j’avais la main sur le frein. J’ai eu l’impression de revoir le pull-over rouge, comme un mirage.» Un tricot rouge : c’était le vêtement porté par l’individu que Gabriel Lefèvre a aperçu à la sortie d’un virage, le 27 juin 2007, alors qu’il conduisait un train Paris-Amiens. «De loin, j’ai cru que c’était un agent de chez nous qui intervenait sur les voies. Ils sont vêtus de dossards rouges. J’ai sifflé. Mais la personne ne s’est pas écartée. J’ai sifflé à nouveau. Elle n’a pas bougé.» «C’est gravé là» Il appuie alors sur le champignon rouge de son tableau de bord qui active tous les freins sur la locomotive et sur la rame. «La personne est restée debout face à moi sur la voie. C’était une femme avec de longs cheveux bruns et un pull rouge. Quand ça tape, on entend le choc, puis les bruits du corps qui se déchire.» Il dit que «c’est gravé là» en montrant son front. Son train s’est immobilisé 500 mètres plus loin. «Sur le coup, je suis resté très professionnel. J’ai déclenché toutes les procédures.» Puis police, médecin, contrôle d’alcoolémie et de dépistage de stupéfiants. Négatifs. Gabriel Lefèvre est rentré chez lui dans l’après midi. «Là, vous êtes KO. Vous ne pouvez rien faire de concret, pas même regarder la télé ou vous servir d’un ordinateur. Le film des événements tourne sans cesse dans votre tête. C’est comme si vous sortiez d’un combat de boxe.» Les nuits qui ont suivi ont été très agitées. «Mais maintenant, ça va. Je dors bien. Cet accident fait partie de ma vie, mais je vis normalement.» Il a beaucoup parlé de son accident à sa femme, à sa famille, à ses collègues de travail, à ses amis. «Là, j’en parle encore avec vous et ça fait du bien.» Depuis les deux suicides qu’il a vécus, Daniel Leclerc a continué à gravir des échelons à la SNCF. Aujourd’hui, il conduit des Eurostar et des Thalys, les TGV qui desservent Londres et Bruxelles. «Je ne suis pas hanté par ces deux morts, dit-il, car ma responsabilité n’était pas engagée. On arrive à 140 km/h. Quelqu’un se jette sous votre train. Qu’est qu’on peut faire ? En revanche, je vivrais les choses tout autrement si une mort avait été provoquée par une faute professionnelle de ma part.» Il dit qu’«inconsciemment» il s’est «protégé». Les deux fois, son train s’est immobilisé à 700 mètres du lieu de l’impact. «Je ne suis pas allé voir les corps déchiquetés.» Fabien Truche et Gabriel Lefèvre ont eu le même comportement. Une manière de pas ajouter du traumatisme au traumatisme. Ils s’en sont tenu aux procédures dictées par l’entreprise et aux exigences de l’enquête de police. En revanche, chacun a cherché à savoir qui était l’homme ou la femme mort sous son train. Sans doute pour tenter de connaître les raisons qui les ont poussés à un tel geste de désespoir. Sans doute, aussi, une manière inconsciente de se déculpabiliser. «Rendez-vous avec Allah» Tous deux ont glané leurs informations dans l’enquête de police car «on n’a pas de rapport avec les familles». Daniel Leclerc a su que «le jeune homme qui s’est figé devant sa locomotive avait 23 ans. Avant de quitter son domicile, il a dit à sa mère qu’il avait rendez-vous avec Allah.» Et que la dame qui s’est jetée sous son train à Villeparisis «était très dépressive». Comme celle au pull-over rouge qui s’est suicidée sous le train de Gabriel Lefèvre. «Elle avait séjourné en hôpital psychiatrique et avait déjà fait plusieurs tentatives de suicide.» En apprenant que l’homme mort sous ses roues était de confession musulmane, Fabien Truche est allé plus loin. Il a fait des recherches «sur Internet pour savoir comment l’islam considérait le suicide». Il a découvert que l’islam, comme les autres religions abrahamiques, réprouve cet acte car il «contrarie la volonté de Dieu». Mais la détresse des hommes est parfois si forte, et le train offre une mort presque certaine.
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Le tabou de «l'Incident voyageur» Libération du 12 janvier
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Actualité ferroviaire générale
Farandou découvre la Lune avec 30 ans de retard... Le tabou de «l'Incident voyageur» Mardi 12 janvier Libération.fr «En raison d'un incident voyageur, le trafic est perturbé.» Pendant longtemps, la SNCF a misé sur le non-dit concernant les suicides sur les rails. Par peur d'un effet de contagion, elle hésitait à briser le tabou. «On disait "accident de personne", alors qu'à 90% on a affaire à des suicides», affirme Jean-Pierre Farandou, directeur général du réseau SNCF d'Ile-de-France. Mal informés, les voyageurs retardés ou bloqués vivent les interruptions de trafic comme des défaillances d'exploitation de la part de la SNCF. Un suicide engendre un arrêt de la circulation des trains sur la ligne qui peut durer d'une à trois heures. «Aux heures de pointe, la perturbation peut toucher jusqu'à une centaine de trains. A raison de 1 000 voyageurs par convoi, ce sont 100 000 personnes qui sont gênées», souligne-t-il. Tannée par les usagers mais aussi par les élus qui relaient leur mécontentement, la SNCF a été obligée de mettre les mots justes sur ces incidents. Et de réfléchir à la façon de les limiter. L'entreprise publique travaille à présent avec des associations de prévention du suicide pour tenter d'endiguer ces morts du rail. On compte entre 500 et 600 suicides par an sur le réseau ferré national, dont un tiers en Ile-de-France. -
L'émission de Chabot et le débat besson-LePen aurait réuni moins de 3 millions de personnes... selon les infos qui circulent sur le net Un bide quoi ... Heureusement que Peillon n'est pas venu Au moins ça fait un buzz...
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OUPS... Le Modem fait alliance avec Ségolène Royal en Charente-Maritime Reuters Le Mouvement démocrate (Modem) de Charente-Maritime a décidé de faire alliance dès le premier tour des élections régionales avec la socialiste Ségolène Royal, présidente sortante de la région Poitou-Charentes. Cinq candidats du parti centriste figureront sur les listes socialistes dès le premier tour, en contradiction avec les consignes nationales de François Bayrou, président du parti centriste. Des militants et élus du Modem opposés à cette stratégie pourraient cependant maintenir des listes autonomes du parti centriste dans les départements de la région. Depuis la présidentielle de 2007, où elle avait vainement tenté d'obtenir le ralliement de François Bayrou entre les deux tours, Ségolène Royal a multiplié les ouvertures vers ce parti, qui est fermement opposé comme elle à Nicolas Sarkozy. Elle a donc en partie réussi samedi dans sa région. "Nous avons voté en faveur de la main tendue", a dit aux journalistes Alexis Blanc, président du Modem de Charente-Maritime, après une réunion tendue à Rochefort. Sur 66 conseillers départementaux Modem, 42 étaient présents, 33 ont voté, dont deux seulement contre l'alliance avec le PS. Il y a eu deux abstentions. "Le pragmatisme a prévalu. On est tous centristes de coeur, de motivation mais aujourd'hui il est clair que nous n'avons pas les moyens de constituer une liste autonome du Mouvement démocrate au premier tour", a ajouté Alexis Blanc. Il estime que Ségolène Royal a un bon bilan, et que ses propositions concordent avec celles du Modem local. Le 7 janvier, François Bayrou avait fait le déplacement à Angoulême (Charente) pour tenter d'éviter une dissidence de la branche locale de son parti. Il avait laissé la porte ouverte à une alliance pour le deuxième tour mais avait tenu à rappeler que le MoDem avait besoin "de manifester clairement son indépendance". Alexis Blanc estime que les instances du Modem dans les trois autres départements de la Poitou-Charentes devraient adopter la même stratégie de ralliement dès le premier tour à Ségolène Royal dans les jours à venir. Claude Canellas, édité par Nicole Dupont
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Les cheminots exigent la prise en compte de leurs revendications
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Informations syndicales
Les cheminots exigent la prise en compte de leurs revendications Tract - CGT cheminots 15 janvier 2010 le point sur l'actualité en ce début d'année 2010 Dans ma boîte aux lettres depuis le début de l'année en dehors de la CGT aucune informations provenant des autres syndicats 2010_01_16cgt_fede_10.01.14Tract_actiontousservices.pdf -
Mouvement de greve le 19 Janvier ?
Dom Le Trappeur a répondu à km315 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Dépôt DCI jour 1 première réunion de concertation dans les 3 jours ouvrables (non compris Samedis, dimanche et jours de fêtes...) jours ouvrables 2,3 et 4 La direction choisit souvent le jour n°4... délai de 10 jours ouvrables pour tenir d'éventuelles autres réunion de concertation soit jours ouvrables 5 à 14 dépot du préavis soit jour 15 5 jours francs soit jours ouvrables 16 à 20 jour du début de la grève en général fixée à partir de 20h pour couvrir les agents prenant leur service de nuit... soit jour ouvrable 21 Ainsi une dci déposée le lundi 1er du mois en tenant compte des samedis et dimanches et sans jours fériés... ne pourrait déboucher au mieux que sur un début de grève le lundi 29 du même mois à 20h -
Mouvement de greve le 19 Janvier ?
Dom Le Trappeur a répondu à km315 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Bon est-ce qu'il y a quelque chose de prévu le 19 janvier lors de la tenue de la réunion du CCE sur le budget et l'emploi à la SNCF ? Y-a-t-il quelque chose de prévu le 20 lors de la tenue de la réunion du Conseil d'Administration de la SNCF ? -
Avant les élections régionales, l'heure est au mercato à gauche http://www.rue89.com/2010/01/14/avant-les-...a-gauche-133731
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Sur Rue 89... http://www.rue89.com/2010/01/15/apres-le-c...-a-aubry-133937 Après le clash de Peillon, Patrick de Carolis écrit à Aubry La lettre de Carolis à Aubry... Je vous invite à prendre le temps de lire les commentaires en dessous il y en a de très pertinents....
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SNCF: Menace de grève nationale pour le 3 février
Dom Le Trappeur a répondu à marcarrick situé dans Actualité ferroviaire générale
On est d'abord dans le cadre d'un conflit social de grande ampleur qui dure depuis bien longtemps... avec plusieurs thèmes importants : emplois, salaires, éclatement de l'entreprise SNCF et dilution des activités dans les filiales. Il me semble qu'il y a eu récemment une grande manifestation à Paris à la mi-décembre. J'y étais. Dans les jours à venir il y a tout un tas d'actions prévues en régions, il y a le CCE du 19 et le CA du 20 janvier La CGT propose une perspective de mobilisation nationale tous services pour le début février. Peut être faudrait-il l'étendre à toutes les entreprises et filiales du groupe mais peut être aussi aux autres entreprises ferroviaires. Qu'ont proposé les autres OS à cette intersyndicale ? Manifestement les conditions ne sont pas réunies pour une grève générale illimitée sinon les cheminots et les autres salariés y seraient déjà... Mais peut être as-tu une autre proposition ? -
SNCF: Menace de grève nationale pour le 3 février
Dom Le Trappeur a répondu à marcarrick situé dans Actualité ferroviaire générale
L'intégration des entreprises des filiales dans l'EPIC Le statut pour tous les salariés du groupe mais aussi la réintégration des activités sous-traités et donc des salariés dans la SNCF, entreprise public ferrovaire de service public y compris le Fret... Avez vous remarqué que le nombre de Cheminots de l'EPIC SNCF ne cessent de diminuer alors que le nombre de salariés du reste du Groupe SNCF augmente régulièrement -
Peillon abandonne les valets de la haine en rase campagne... http://fr.news.yahoo.com/63/20100115/tpl-p...-h-5cc6428.html Le Post vogelsong Pur crime de lèse-majesté. Vincent Peillon snobe un rendez-vous télévisuel concocté par Arlette Chabot. Le député socialiste, invité en deuxième partie de débat après E. Besson et M. Le Pen, décline au dernier moment. Le microcosme politique se cabre. Pratiquer la chaise vide ou se défiler ne peut être une méthode durable pour faire passer ses idées. Mais compte tenu du contexte, du sujet et des invités, la sacro-sainte obligation de participer peut être au moins discutée. L’absence peut même tenir lieu d’argument. Fin septembre 2009 à New York, Chabot prend une avoinée présidentielle devant témoins. Un gros quart d’heure de soufflante élyséenne. Pour le Président, le service public ne propose pas “de vraies émissions politiques“. Pourtant, la droite n’a pas à se plaindre des états de services de la journaliste de France 2. Et l’UMP peut compter sur cette fidèle pour mitonner des émissions de haut vol, comprenant des questions pas trop difficiles et un temps de parole conséquent sans coupure. N. Sarkozy candidat est un coutumier. Il a largement donné du “mâme Chabot” aux perches tendues par la directrice de la rédaction de la chaîne publique. Ils se claqueront même un bécot à la fin d’une émission. Un président insatisfait de la teneur des émissions politiques des chaînes publiques ? Journaliste pleine de ressources, Chabot organise une émission confrontant Marine Le Pen et Eric Besson ! Bien calée sur le calendrier et les thématiques de l’UMP, l’identité nationale sera au menu. Ce débat national, lancé par le gouvernement, sous-traité par l’institut Montaigne gagne inévitablement la chaîne publique. Recentrer E. Besson, transfuge du PS vers les confins de la droite s’avère être une mission compliquée, mais pas impossible si l’on s’en donne les moyens. Pour satisfaire aux exigences du débat, un intellectuel socialiste est convoqué en seconde partie de débat, après le choc titanesque des réactionnaires. Dans la France de Nicolas Sarkozy, c’est le casting qui préfigure toute initiative. Le cas Besson, un socialiste choisi pour faire la basse besogne du ratissage électoral frontiste. L’homme se complait dans le rôle d’ordure sans état d’âme. Il l’affirme même. Pourtant, le fiasco du débat sur l’identité nationale impose une normalisation des dérives du régime. L’épouvantail en chef. Marine Le Pen satisfera à la tâche du lissage politique d’e Besson. Vocifératrice de talent elle codirige un parti naufragé, éperonné par l’UMP en 2007. Elle n’a rien de plus à perdre. La ficelle est grosse. Peillon décline juste avant l’algarade. Mais pour nombre de commentateurs, c’est, soit de l’aveuglement, soit de la candeur. L’aveuglement d’espérer que le professeur de philosophie déboulant après une heure de ruine intellectuelle pourra éclairer le débat. La candeur de penser qu’un tel sujet puisse être abordé décemment. Nombre d’appels ont été signés par la gauche et des républicains pour ne pas participer à ce débat. Mais mieux que ça, Peillon l’a dynamité ! Normalement, un député de l’opposition se voit dans l’obligation de se soumettre à l’injonction journalistique. Surtout quand elle concerne un débat méphitique qui corrobore les projets électoraux du parti au pouvoir. Ne pas jouer ce jeu relève de l’hérésie. Ce comportement déviant face aux canons de la médiasphère pourrait être incompris. Dérobade, défilement. Pourtant, le message est limpide. Peillon est un rhéteur aguerri, et il assène un argument sec : ce sujet est indiscutable ! Le parti socialiste est souvent taxé à juste titre de l’indolence sur les sujets graves. Pour une fois, V. Peillon aborde frontalement les hiérarques. En plus de piéger dans les derniers instants Chabot, il demande de surcroît sa démission. Le sujet est important, on ne lésine pas sur les valeurs. Peillon s’est affranchi de l’obligation de servir de faire-valoir médiatique à une opération de communication gouvernementale. Il a “fui” le Spectacle purulent du débat sur la haine de l’autre. Il en a créé un autre. Car plus qu’une dérobade, c’est une réplique physique au pauvre spectacle des caniches de N. Sarkozy. L’absence est aussi une réponse forte. Et paradoxalement, c’est aussi une présence. Du débat chaotique entre deux valets de la haine, il ne reste rien sauf le signe fort d’un refus. Celui de V. Peillon. Vogelsong – 15 janvier 2010 – Paris
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Une course de formule 1 en perspectives ? revoltages
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Le Lipdub de l'UMP et la SNCF : déraillement en vue ? Lipdub: les jeunes UMP ont encore oublié de payer des droits ? Le Post Vous vous souvenez de cette chanson tellement entraînante "Changer le monde" qu'on a entendu jusqu'à plus soif pendant des semaines? C'est reparti pour un tour, car la SNCF a fait remarquer qu'elle pourrait réclamer des droits à l'image, révèle Street Press. "Ils m’ont fait une demande pour se filmer en train de chanter une chanson dans le but d’animer leur congrès en interne. Il n’y avait pas écrit que c’était un outil de promotion de l’UMP, explique le pôle "tournage et production" de la SNCF sur Street Press. Comme c'est un clip promotionnel, la SNCF réclame habituellement un droit à l'image. De l'ordre de 2500 à 4500 euros, explique la SNCF à Street Press. Mais, cette fois-ci, elle ne présentera pas la note. "C’est gênant. On est dans une situation à la SNCF où on ne peut pas prendre parti. Le PS c’est les régions et l’UMP le gouvernement, donc quoi qu’on fasse c’est mal interprété." Contacté par Street Press, le président des Jeunes Pop évacue le sujet: "La seule communication qu’on a eue avec la SNCF c’était pour privatiser le TGV… Je suis pas juriste, je suis étudiant en école de commerce. Honnêtement, j’en sais rien. Je veux pas dire de bêtises mais à partir du moment où le TGV était privatisé, je vois pas où est le débat." J'adore la formule "pour privatiser le TGV"....
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Bon moi aussi j'ai boycotté France deux hier soir parce que ce qui me gonfle c'est le fond du débat sur la soi-disant "identité nationale". Avec en plus Besson et Le Pen ...Non merci... Peillon a manifestement préparé son coup entre autre pour empêcher un autre membre du Parti Socialiste d'y participer et il est sûr qu'il l'a fait avec l'accord de la direction de son Parti... D'ailleurs suffit d'écouter aujourd'hui les réactions de certains socialistes... C'est vrai qu'en attendant on parle de l'attitude de Peillon et plus du fond du débat... Pour le coup il a gagné son pari mais ça ne fait pas avancer le schmilblick... France 2 a servi la soupe à Besson une fois de plus. Ce n'est pas un phénomène nouveau... Chabot, Pujadas et quelques autres franchement moi je n'appelle pas ça des journalistes mais des présentateurs animateurs. Aucun esprit critique. Il m'arrive de regarder le journal de 13h ou celui de 20h sur la 2 mais perso je ne supporte pas plus que quelques minutes. Le traitement des informations est affligeant : surtout ne pas parler des sujets de la vie quotidienne sauf ... la délinquance et les faits divers... faut bien faire peur au bas peuple. Quand au droit d'accès ...à la télé nationale... Tiens quasiment tous les matins à Télématin de france 2 on a droit à un ministre ou dirigeant UMP et quand on a droit à un socialiste c'est Jack Lang... Les autres courant de pensée... c'est tellement rare qu'on les rate à tous les coups... Enfin moi c'est à tous les coups maintenant je prends ma douche à cette heure là...
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L'incident entre Vincent Peillon et France 2 fait des vagues Reuters Des responsables socialistes ont soutenu vendredi le député européen Vincent Peillon après son coup d'éclat de la veille avec France 2, mais l'UMP dénonce une "basse manipulation" et son mépris envers les journalistes. Tant Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, que Benoît Hamon, porte-parole, ont donné raison à l'élu, qui a dit avoir refusé de servir de décor à une opération visant, selon lui, à aider le ministre de l'Immigration. Vincent Peillon a pratiqué au dernier moment la politique de la chaise vide lors de l'émission "A vous de juger", où il devait intervenir en seconde partie, après un débat entre Eric Besson et la vice-présidente du Front national, Marine Le Pen. La chaîne a estimé avoir été "piégée" en plein direct et l'une de ses responsables a parlé de "méthodes de voyou". Vincent Peillon, qui a réclamé la démission d'Arlette Chabot, la directrice de l'information de France 2, a redit vendredi qu'on avait cherché à lui faire cautionner un "exercice d'abaissement national en voulant bien jouer les idiots utiles." "Ce débat lancé par Eric Besson ne méritait pas d'être lancé sur une chaîne de service public en plus avec comme interlocuteur Madame Le Pen (...) il y a un dévoiement du service public", a-t-il estimé sur France Info. "Donc, il faut que les gens qui organisent ça, à un moment, mesurent qu'il y a des gens qui ne sont pas d'accord et qui sont prêts à entrer en combat avec eux, mêmes si ce sont des gens très puissants (...) Il faut à un moment que les gens disent les choses et le manifestent brutalement", a-t-il ajouté. SCANDALE OU MANIPULATION ? Le député européen a précisé avoir prévenu Martine Aubry, "il y a 48 heures". Cette dernière lui a apporté son soutien lors de ses voeux à la presse à Lille, dont elle est le maire. "J'étais prévenue de sa décision et je soutiens pleinement Vincent Peillon", a-t-elle déclaré. "On ne peut pas inviter quelqu'un et ensuite le reléguer à la fin d'une émission après une mise en scène d'un ministre (...) Ce n'est pas digne d'une télévision de service public", a-t-elle fait valoir. En revanche, le député PS Manuel Valls a exprimé, sur France 2, des réserves. "Laisser sa chaise vide à un moment où les téléspectateurs et notamment les électeurs de gauche souhaitaient peut-être une confrontation (...) ça laisse forcément s'installer une forme de malaise", a-t-il dit. Eric Besson a souligné le manque de courage, selon lui, du dirigeant socialiste. "C'est la seule astuce que Vincent Peillon a trouvée pour essayer de faire parler de lui. Cela ne me paraît ni très glorieux, ni très courageux", estime-t-il dans Le Monde daté du 16 janvier. Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, n'est pas plus tendre. Il juge dans un communiqué que "mentir pendant 48 heures, en jouant la comédie", à la chef du service politique du service public de l'audiovisuel, "s'appelle une basse manipulation." Un autre porte-parole de l'UMP, Dominique Paillé, a abondé dans le même sens. "Peillon a démontré d'une manière très lamentable qu'il est un fourbe, c'est-à-dire quelqu'un auquel on ne peut pas accorder sa confiance. Voilà pour l'homme", a-t-il dit sur France Info. Pour le Parti communiste, les polémiques sur "l'échec de la présence-caution de Vincent Peillon ne peuvent faire oublier le véritable scandale de cette soirée: la parole une fois de plus donnée à une heure de grande écoute sur la principale chaîne du service public à des thèses qui ne servent qu'à diviser les Françaises et les Français." Arlette Chabot, quant à elle, a relevé que "tout le monde veut des débats à la télévision". Et a ajouté, sur France 2:: "Le service public en organise et c'est extrêmement regrettable que ceux qui veulent des débats soient les premiers à essayer d'une manière ou d'une autre de les perturber". Elizabeth Pineau et Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser
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Efficace le butoir... même pas toucher au levier d'aiguille... C'est où ?
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Ouai ! à mon avis... les internautes ne sont pas sorti de l'auberge...
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Parait qu'ils picolent pas mal pourtant... d'après radio-forum...
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Le CCE de la SNCF condamné à 133 000 euros
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
et en plus il existe des assurances pour ça... http://www.prudance.fr/ Ah y'en a qui ne perde pas ne nord... -
Enfin...pas pour tout le monde Un agent CGT d'ERDF-GRDF menacé de mise à pied pour avoir revendiqué le rétablissement de l'électricité à des Rmistes AP Un agent toulousain de l'Unité clients fournisseurs d'ERDF-GRDF Midi-Pyrénées est menacé d'un mois de mise à pied pour avoir revendiqué au nom de la CGT Energie Midi-Pyrénées le rétablissement de l'électricité à un couple de Rmistes et leur petite fille de deux ans. Une centaine de personnes, agents et militants associatifs, se sont mobilisées vendredi matin en soutien au syndicaliste convoqué par sa direction. Dominique Liot, monteur branchement chez ERDF-GRDF Midi-Pyrénées, était convoqué à 8h15 vendredi pour la dernière étape de la procédure disciplinaire engagée contre lui en octobre dernier. Le délégué du personnel CGT est menacé d'un mois de mise à pied pour avoir revendiqué en avril 2009, au nom de la CGT Energie Midi-Pyrénées, une opération "Robin des Bois" de rétablissement de l'électricité dans une maison squattée par un couple de RMistes et leur petite fille. Une sanction qui devrait être confirmée à l'issue de cette convocation, dans un délai maximum d'un mois. Cette opération "Robin des Bois" avait été menée durant le conflit qui avait opposé au printemps dernier la direction d'ERDF-GRDF Midi-Pyrénées à certains agents opposés au projet d'externalisation de plusieurs services et de suppressions de sites. A l'issue de ce mouvement de grève, entamé le 26 mars et suspendu 12 mai 2009 et qui s'était soldé par le retrait du projet et l'embauche de 129 personnes, la direction régionale d'ERDF-GRDF avait déclenché plusieurs procédures disciplinaires. "J'ai participé à une action collective, bien que je n'aie pas posé les fusibles, que j'ai revendiquée publiquement. C'était une action cohérente par rapport au mouvement que nous menions pour la défense du service public et sur le maintien des services de proximité", a déclaré vendredi à l'Associated Press Dominique Liot. "Au-delà de la procédure qui me touche, se pose la question du droit à l'énergie pour tous. Le fond du problème est de savoir s'il est cohérent qu'un service public coupe l'électricité, y compris en dehors de l'hiver, à des personnes qui doivent choisir entre payer leur facture et donner à manger à leurs enfants", a ajouté M. Liot dont le syndicat demande des tranches tarifaires gratuites pour les plus démunis. Du côté de la direction de l'Unité clients fournisseurs Midi-Pyrénées Sud, Michel Larronde, en charge de la gestion des ressources humaines, a précisé à l'Associated Press que "l'habitude de la maison n'est pas de communiquer, en interne comme en externe, sur des dossiers individuels". "Le conflit qui a eu lieu au printemps dernier et qui a été marqué par des destructions dans des bâtiments, des intimidations, des injures à personnes, a généré quelques procédures disciplinaires. Il y en a eu 10 au sein de l'UCF dont celle de cet agent. Mais son dossier n'a rien à voir avec ces actions-là", a ajouté Michel Larronde ... à la direction d'EDF moi je soutiens l'électricie pour son geste humain.
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Le CCE de la SNCF condamné à 133 000 euros
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Mais il y en a qui adore le pouvoir, le pognon et les bureaux feutrés en haut des tours d'ivoire derrière les vitres fumées (j'allais dire fumeuses...) ... -
ça aurait même été bien de ne pas mettre le lien dans le corps de ton message... peux-tu le supprimer merci. Reçu ce spam en Mp également
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Le CCE de la SNCF condamné à 133 000 euros
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
ça va jaser dans les chaumières... J'attend avec impatience les explications du secrétaire CGT du CCE...♪♫♫♪♫♪♫♫ ça confirme bien ce que j'écrivais sur un autre fil... Il n'y a pire tôlier qu'un syndicaliste...