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Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Le RH0007 c'est la réglementation du travail à la SNCF qui vient s'adosser au Statut des relations Collectives entre la SNCF et son personnel (qui serait l'équivalent de la Convention Collective dans une autre branche)... Viennent également s'y adosser ou s'y associer : la réglementation : sur la retraite, la caisse de Prévoyance, les facilités de circulation et un tas d'autres textes qui font l'objet de réunion en commission paritaire SNCF / partenaires sociaux.
  2. Des sans-papiers exploités par un sous-traitant de la SNCF Flore Galaud (lefigaro.fr) avec AFP 12/07/2009 | L'affaire, qui concerne environ 150 maître-chiens chargés d'assurer la sécurité dans les gares dans des conditions désastreuses est «grave», estime Eric Besson, qui compte transmettre le dossier à la justice. Une affaire «grave», selon Eric Besson. Environ 150 maîtres-chiens travailleraient en toute illégalité et dans la précarité pour assurer la sécurité des gares parisiennes, révèle le syndicat Sud-Rail. Le ministère de l'Immigration a fait savoir dimanche qu'il comptait transmettre rapidement le dossier à la justice. Ces maîtres-chiens, venus pour beaucoup de Côte d'Ivoire, du Mali et de Guinée, sont employés par Vigimark, sous-traitant de l'entreprise publique de chemins de fer SNCF. «Leur situation est scandaleuse, affirme au Journal du Dimanche Dominique Malvaud, de SUD-Rail. Nous avons fait constater par huissier que certains travaillaient sept jours sur sept et enchaînaient seize heures d'affilée. C'est de l'esclavage». «Quand on m'a dit ce qui se passait, j'ai demandé une enquête administrative à mes services et à la préfecture de police», a indiqué dimanche à l'AFP Eric Besson. Le ministre de l'immigration a par ailleurs expliqué qu'il y avait eu «des rencontres entre la préfecture de police, (ses) services, les syndicats pour essayer d'étudier la situation individuelle d'une trentaine de personnes». Il a également indiqué avoir eu personnellement Guillaume Pépy, le patron de la SNCF au téléphone jeudi. Besson envisage de légiférer Il y aura «peut-être une régularisation, soit au titre du travail, soit peut-être en application de la circulaire (...) de la directive européenne sur la traite des êtres humains», a développé le ministre. «On n'échappera pas à une discussion, mais ce n'est pas à moi de la mener, sur la responsabilité de la SNCF», a-t-il ajouté, en interrogeant: «Etait-elle un peu, pas du tout informée?». Du côté de la SNCF, si, dans un premier temps, on refusait de se mêler de cette affaire, vendredi, pourtant, sous la pression du ministère, l'entreprise s'est engagée à trouver des emplois à une vingtaine de ces sans-papiers dans des filiales de nettoyage ou de gardiennage afin que ces derniers puissent avoir droit à une régularisation par le travail [les métiers de la sécurité ne permettent pas une régularisation, ndlr]. Eric Besson, en tout cas,n'exclut pas d'aller plus loin dans cette affaire. «A ce stade je ne veux pas me prononcer sur la responsabilité de la SNCF, mais ce cas de figure pose la question du donneur d'ordre», explique-t-il dans les colonnes du JDD. «Peut-il ignorer les conditions de travail des salariés de ces sous-traitants lorsqu'il est question de traite des êtres humains? Peut-être faudra-t-il en passer par la loi? Je veux comprendre quel est le maillon faible de notre législation.»
  3. Le Troll de la nuit du week-end du 14 juillet ... pour un message philosophique à haute valeur ajoutée... revoltages
  4. Et si tu enregistres sur DVD, tu ne peux pas le récupérer sur ton ordi avec un logiciel vidéo ?
  5. Déficit budgétaire de 88,7 milliards d'euros à fin mai Apparté : 88.7 milliards d'euros 62.000.000 de français soit 1430 euros par français Reuters Le déficit du budget de l'Etat en exécution était de 88,7 milliards d'euros à la fin du mois de mai, contre 50,1 milliards à la même date en 2008, annonce le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique. L'écart s'explique à hauteur de 16,1 milliards par l'incidence de la mise en oeuvre des mesures de relance de l'économie (dont 6,25 milliards d'euros de prêts au secteur automobile) et, pour le reste, par l'évolution moins favorable des recettes fiscales due à la conjoncture, précise le ministère dans un communiqué. "Le déficit de l'Etat atteindrait 125 à 130 milliards d'euros en comptabilité budgétaire" au titre de l'exercice 2009 a prévenu le ministre du Budget Eric Woerth devant l'Assemblée nationale lors du débat d'orientation des finances publiques le 30 juin. "Dans ces 125 à 130 milliards d'euros, le déficit " hors crise" représente un peu plus de 40 milliards d'euros, et le déficit de crise environ 85 milliards d'euros, c'est-à-dire les deux tiers", avait-il alors précisé. Au 31 mai 2009, les dépenses totales (dépenses du budget général et prélèvements sur recettes) atteignent 152,1 milliards d'euros contre 147,4 milliards un an plus tôt, selon le communiqué du ministère. "Ces chiffres traduisent pour l'essentiel les premiers effets de la mise en oeuvre du plan de relance voté dans le cadre du premier collectif budgétaire pour 2009", précise le ministère. "Les dépenses exécutées au titre du plan de relance s'élèvent ainsi à 3,5 milliards à la fin du mois de mai (dont 0,8 milliard au titre des dépenses d'investissement)". "Hors plan de relance, l'évolution des dépenses est en ligne avec les prévisions de la loi de finances. La baisse de la charge de la dette (1,5 milliard par rapport au mois de mai 2008) s'explique par l'évolution favorable des taux d'intérêt appliqués à la dette de court terme (BTF)", ajoute le ministère. Les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements et hors prélèvements sur recettes) s'établissent quant à elles à 90,5 milliards au 31 mai contre 116,4 milliards un an plus tôt. Les recettes fiscales nettes s'élèvent à 84,4 milliards, en repli de 25,4 milliards par rapport à la même date en 2008. "Cette baisse s'explique à la fois par la mise en oeuvre des mesures de soutien à la trésorerie des entreprises dans le cadre du plan de relance (6,4 milliards) et par l'évolution défavorable des recettes fiscales sous le coup de la conjoncture", explique le ministère. Sur un remboursement total de 6,4 milliards aux entreprises, 1,5 milliard concerne les reports en arrière de déficit d'impôt sur les sociétés, 3,1 milliards le crédit d'impôt recherche et 1,8 milliard les remboursements de crédits de TVA. Hors plan de relance, l'évolution des recettes fiscales (-17,3% par rapport à 2008) est surtout affectée par un recul du produit de l'impôt sur les sociétés (-12,1 milliards par rapport à l'an dernier), conséquence de la dégradation des résultats des entreprises en 2008, et des recettes de TVA (-6,3 milliards), signale le communiqué. Le produit des recettes non fiscales présente, au 31 mai, un recul de 0,6 milliard d'une année sur l'autre. Il intègre l'encaissement par le budget général de 901 millions d'euros de recettes perçues notamment au titre de l'octroi de la garantie de l'État à Dexia et à la Société de financement de l'économie française (SFEF). Marc Joanny
  6. La bonne lecture du matin : Le Figaro...ô ô Les couvre-feux pour adolescents se multiplient Marion Brunet et Alexandra Paléologue 10/07/2009 Avec l'été, le couvre-feu pour les moins de 13 ans est de retour en France. Des élus plutôt ancrés à droite redoutent de voir des jeunes désœuvrés troubler l'ordre, faire du bruit dehors ou que les rassemblements tournent à l'échauffourée. Aussi, comme l'an dernier, ils ont décidé d'encadrer, voire de limiter les sorties nocturnes des mineurs par le biais d'arrêtés municipaux qui visent les adolescents qui errent dans les rues de leur commune jusqu'à tard dans la nuit. Dans l'Essonne, les municipalités de Brunoy, Yerres, Étampes et Savigny-sur-Orge ont d'ores et déjà instauré un couvre-feu. À Brunoy, le maire UMP Laurent Beteille a fait passer un arrêté visant à interdire aux mineurs âgés de moins de 13 ans de se promener non accompagnés d'un adulte entre 23 heures et 6 heures du matin dans le centre-ville du 1er juillet jusqu'au 31 août. Tout enfant retrouvé dans les rues au-delà de 23 heures sera amené au commissariat ou reconduit chez ses parents. Une contravention de première catégorie est prévue pour les parents fautifs. Quant à la ville de Yerres, dirigée par Nicolas Dupont-Aignan, président du mouvement Débout la République (DLR), elle ne connaît pas une délinquance de grande importance. Pourtant, elle renouvelle son couvre-feu chaque été depuis 2001 pour ses plus jeunes habitants, mais la sanction encourue est différente de celle de Brunoy. Les parents risquent de recevoir en plus de la contravention une convocation au commissariat. Objectif : les mettre devant leurs responsabilités. Dans le sud de la France, les moins de 13 ans sont également soumis à ces mesures de couvre-feu à l'approche de l'été. «Quasiment entré dans les mœurs» Les maires UMP d'Antibes-Juan-les-Pins et de Cagnes-sur-Mer, Jean Leonetti et Louis Nègre, se considèrent même comme des précurseurs en la matière puisqu'ils les ont instaurées au début des années 2000. «À l'origine, nous souhaitions lutter contre l'utilisation des mineurs dans le cadre de la mendicitéet des trafics de drogue. Les aînés envoient souvent leurs petits frères vendre de l'herbe car ils risquent moins pénalement», explique un collaborateur du maire d'Antibes, avant de préciser que «cet arrêté, qui est quasiment entré dans les mœurs, a permis aux forces de police de poser des limites». Ces maires ont fait des émules. À Mazamet, dans le Tarn, le maire divers droite Laurent Bonneville a mis en place pour la première fois depuis le 2 juillet un couvre-feu interdisant aux adolescents de moins de 14 ans de sortir après 22 h. L'élu, qui se refuse à parler de «couvre-feu», affirme que «les habitants de sa commune sont très contents» de cette décision. Les magistrats apparaissent plus circonspects. L'Union syndicale des magistrats doute de l'utilité de ces arrêtés «publicitaires pour les maires» qui «posent plus de problèmes de mise en œuvre qu'ils en résolvent» puisque la plupart des familles des contrevenants seraient, selon les magistrats, insolvables et insaisissables.
  7. Ah Là Là dès que Sarko a le dos tourné... Forte hausse du nombre de morts sur la route en juin Reuters Le nombre de victimes d'accidents de la route en France au mois de juin a bondi de 33,3% par rapport à juin 2008, des chiffres préoccupants pour la Sécurité routière au moment des départs en vacances. Le mois dernier, 408 personnes sont mortes sur la route, contre 306 il y a un an, lors d'un mois où les bonnes conditions météorologiques ont été "une incitation au voyage", explique la Sécurité routière dans un communiqué de presse. "Ces chiffres soulignent surtout la nécessité de ne pas relâcher l'attention aux règles de conduite", selon le ministère de l'Ecologie, chargé des Transports. Sur les douze derniers mois de l'année, le nombre de personnes tuées sur les routes françaises reste en baisse de 4,3% (4.285 contre 4.477 sur les douze mois précédents). Les mois de juillet et août sont traditionnellement les plus meurtriers sur les routes en raison de l'augmentation du trafic. Celui-ci sera particulièrement dense du vendredi 10 au mardi 14 juillet, prévoit Bison Futé, notamment le samedi de la vallée du Rhône jusqu'à la Méditerranée. Clément Guillou, édité par Gilles Trequesser
  8. As-tu lu le message que j'ai posté vers 9h00 ?
  9. Audience SUGE (Surveillance Générale) du 02 juillet 2009 CGT 2009_07_07_cgt_09_07_07_CR_audience_SUGE_du_02.07.09.doc
  10. Le PDG d'EDF souhaite une hausse de 20% des tarifs de l'électricité Reuters EDF demande au gouvernement une hausse de 20% des tarifs de l'électricité pour ne plus s'endetter, a déclaré son P-DG Pierre Gadonneix lors d'une interview à paraître jeudi dans Paris Match. "Pour cesser de nous endetter, il faudrait une hausse de 20% des tarifs. Mais elle peut s'étaler sur trois ans, par exemple, ou même un peu plus", a-t-il dit. "Nos activités internationales s'autofinancent. En France, Nous sommes contraints de nous endetter car nos tarifs ne suivent pas l'inflation. Si, depuis vingt-cinq ans le prix de l'électricité avait suivi cette dernière, il serait 40% plus cher. Pendant ce temps, le prix de l'eau a doublé, celui du téléphone triplé", a également fait valoir Pierre Gadonneix. Interrogé sur l'éventualité d'un refus du gouvernement d'augmenter les tarifs au niveau espéré par l'électricien public, il a ajouté : "Mais il n'y a pas de miracle ! Si nos tarifs n'augmentent pas, l'an prochain EDF réduit ses investissements." EDF et l'Etat ont signé en octobre 2005 un contrat de service public qui garantit jusqu'en 2010 une augmentation des tarifs de l'électricité contenue au niveau de l'inflation pour les particuliers. En 2008, les investissements opérationnels du groupe ont atteint 9,7 milliards d'euros, sur une enveloppe de 35 milliards sur la période 2008-2010. EDF prévoit d'investir 7,5 milliards d'euros en France en 2009, soit 2,5 milliards de plus qu'en 2008 et 4 milliards de plus qu'en 2007. L'endettement d'EDF, que le groupe cherche à réduire à travers un programme de cessions, s'élevait à 24,5 milliards d'euros à fin 2008 contre 16,3 milliards à fin 2007 après les acquisitions de British Energy et son projet de rachat d'une partie des actifs nucléaires de l'américain Constellation. "La priorité est de prolonger la durée de vie de nos centrales, tout en assurant les générations futures qu'elles bénéficieront de la relève technologique qu'est l'EPR", a en outre déclaré Pierre Gadonneix à Paris Match. Benjamin Mallet, édité par Matthieu Protard
  11. Compte rendu rapide CGT de la Commission Professionnelle centrale FRET du 07 juillet 2009 2009_07_07_cgt_CRrapideCPC_Fret__07.07.09.doc
  12. Attention il ne faut pas confondre les "réductions" et les "spectacles subventionnés"" Un accord sur les "réductions de prix de billets de spectacles" (cinéma, théâtre, musiques, festival, musée, sport...) permet un éventail large tant sur le plan culturel que géographique le CE prenant en charge l'organisation de la vente des billets ou des cartes de réduction au travers de son réseau (billetterie, annexes, antennes...) et l'information des salariés En règle générale le CE s'y retrouve financièrement entre les recettes et les dépenses en équilibre. Le CE ne fait pas vraiment un choix culturel, il s'adapte à l'offre présente sur le marché. Tout dépendra donc de la "force de frappe" du CE : nombre de salariés, implantation locales et géographique, pouvoir d'achat, niveau et besoins culturels... Le "spectacle subventionné" relève d'un autre choix qui ressort d'une démarche de politique culturelle au bénéfice des salariés de l'entreprise, le CE certes négocie l'achat de places en nombre élevé donc déjà à prix réduit et les revend à un prix encore plus bas voir les offre gratuitement aux salariés, la différence financière étant pris sur son budget activités sociales et culturelles.
  13. Sur Paris Rive Gauche : un courrier régulier est adressé à chaque cheminot de la région à son domicile personnel Il y a je crois un accord sur l'utilisation du fichier sncf qui reste géré par la sncf. quid sur les autres régions ? Le CCE n’effectue pas d’envoie de catalogues et de journaux. Ceux-ci sont à votre disposition auprès de votre CER ou dans l’une de ses antennes. Vous pouvez aussi accéder à certaines informations du CCE en vous rendant sur le site http://www.ccecheminots.com/
  14. Donc si je suppose qu'ils parlent de 5% du trafic fret en train complets et si je compte bien : 1000 trains complets par mois = 5% 20.000 trains complets par mois = 100% j'avais lu quelque part que les EF privées faisaient 8% du trafic fret donc 8% = 1.600 trains complets par mois 92% = 18.400 trains = SNCF soit environ 600 trains complets /jour y compris les samedis dimanches sauf erreur de ma part
  15. 300 euros par an et par agent donc 25 euros par mois et par agent en activité
  16. Je n'ai pas répondu non plus au sondage car j'ai utilisé et utilise encore les activités des CE/CCE et si dans l'ensemble j'ai un avis positif sur l'ensemble il n'en demeure pas moins que j'ai un avis critique également et je rejoins dans l'ensemble BandaBono sur son analyse.
  17. De mémoire la dotation SNCF pour les activités sociales ça devrait correspondre à environ 15 euros par cheminot actif et par mois à laquelle s'ajoutera la participation des agents qui utilisent les activités Et avec ça il faudra réaliser pour les cheminots actifs, les cheminots retraités et leurs familles : les vacances enfants les vacances familles les cantines les bibliothèques les subventions aux clubs sportifs, culturels et de loisirs les centre de loisirs les arbres de noël les animations et évènements nationaux et régionaux les investissements et entretiens sans oublier de payer les personnels pour faire tourner et organiser tout ça... (en respectant les normes et les obligations légales...) etc... zrc
  18. Aïe Aïe L'histoire des pneus... Envoie la facture à ton Chef d'Etablissement (par la voie hiérarchique...) Avec tous mes encouragements... C'est tout mignon... Biz Dom
  19. Euh... et les bibliothèques et autres médiathèques... les clubs sportifs et culturels...
  20. Philosophons un peu «Le nom de Sarkozy provoque un pénible désir d’injure» Interview Outrage. Le juriste Stéphane Rials explique la multiplication des offenses au Président : Recueilli par ERIC AESCHIMANN Professeur à l’université Panthéon-Assas, membre senior de l’Institut universitaire de France, Stéphane Rials a publié Oppressions et résistances (PUF, 2008). Pour Libération, il analyse la multiplication des poursuites pour «offenses au chef de l’Etat», «outrages à fonctionnaires», voire «bruits et tapages injurieux». N’est-il pas inquiétant de voir un citoyen poursuivi parce qu’il a crié dans une gare «Sarkozy, je te vois» ? Notre société pénalise trop l’écrit et la parole. Elle fait feu de tout bois, jusqu’à recourir, dans le cas présent, même s’il y a relaxe, à une technique répressive inusuelle sanctionnant les «bruits et tapages injurieux» (art. R 623-2 du code pénal). Une communauté politique ne peut pas laisser tout dire. Elle peut choisir d’être plus restrictive lorsque le chef de l’Etat est visé. C’est au nom du sacré de la «majesté» qu’est né le délit d’offense envers le président de la République, institué par la loi de 1881 sur… la liberté de la presse, et utilisé par Nicolas Sarkozy dans l’étrange affaire du «Casse-toi…». Le juriste doit concilier des perspectives estimables. Mais dans une société de libertés, la liberté d’expression est éminente ; elle doit être défendue contre les puissances publiques et privées, les conformismes, la dilatation exagérée du sacré. C’est un élément d’équilibre, une garantie, un signe des institutions libérales. La pénalisation croissante prend aussi la forme du délit d’outrage. Il n’est pas absurde de défendre fonctionnaires et magistrats contre ce que l’article 433-5 du code pénal appelle «outrage» - l’outrage s’ajoute à deux délits envisagés de façon libérale, l’injure et la diffamation, visés eux aussi par la loi de 1881. Mais, du fait de certains aspects de ce délit, on va trop loin aujourd’hui avec 15 000 condamnations annuelles dont 3 000 assorties de peines de prison ! Comment comprendre la stratégie de Nicolas Sarkozy ? Son comportement est plus révélateur de choses préoccupantes que réellement inquiétant en lui-même, même s’il n’est pas très… élégant - je pèse mes mots, vous le comprendrez. Comme l’écrivait l’avocat creusois Dareau au XVIIIe siècle, dans son Traité des injures, «il est digne de la majesté du Trône qu’on ne remarque pas» certains propos de peu d’importance… Au fond, avec ce prurit judiciaire, le «Trône» menace moins qu’il ne fait sourire. Se distingue-t-il de ses prédécesseurs ? La période gaullienne a été plus dure, avec environ 300 recours au délit d’offense et 130 condamnations. C’est que la définition de l’offense par la Cour de cassation est extensive. Il a fallu la volonté libérale de Pompidou et surtout de Valéry Giscard d’Estaing pour que tout change. Mais Giscard a payé sa largeur de vue - que l’on se rappelle l’injuste affaire des diamants ! D’un autre côté, la comparaison avec Mitterrand n’est pas, à cette heure, en défaveur de l’actuel président. Le recours trop systématique au juge vaut mieux que les Irlandais [de Vincennes, ndlr], le Rainbow Warrior, les écoutes, l’enlèvement, peut-être, pour le ridiculiser, du malheureux Jean-Edern Hallier… S’agit-il alors pour lui d’illustrer le thème du retour à l’autorité ? Le discours de la rupture s’accompagne chez le chef de l’Etat de comportements de rupture qui illustrent la crise du «respect» qu’il entend dénoncer. Le style présidentiel fait système avec l’époque : il y a quelque chose de circulaire dans l’irrespect et dans la brutalité de la lutte contre l’irrespect. Ce dont Sarkozy est le nom, il serait sage de s’en aviser, c’est de l’époque dans la plupart de ses aspects. Il réussit parce qu’il nous ressemble. Il a créé en particulier des souffrances, en affichant son mépris pour la littérature, les humanités, les chercheurs, etc. Il a aussi offensé les syndicalistes par son inutile ironie. L’effet de ces banderilles, c’est que l’on croise souvent désormais des gens raisonnables qui «disjonctent», comme on dit, dès que le nom de Sarkozy est prononcé. Il provoque chez beaucoup un pénible désir d’injure qui doit bien s’inscrire dans l’ensemble que domine sa façon de faire et de parler de la politique. Le sarkozysme est-il un autoritarisme ? Le sarkozysme accompagne une forme de révolution sociale, politique, culturelle qui rappelle, sous certains aspects, celle marquée par Andrew Jackson lors de son élection comme président des Etats-Unis en 1829. Jackson voulait en finir avec l’aristocratie à l’américaine. Sarkozy veut en finir avec plusieurs traits de l’exception française, notamment les restes d’un certain aristocratisme républicain qui trouve le marché vulgaire et lui préfère le service public et la véritable culture. Il veut abaisser l’élite des grands commis - la suppression du classement de l’ENA est une affaire importante. Il veut abolir le déclinant «pouvoir spirituel» des intellectuels. Il y a une dimension personnelle de cette entreprise. Mais le fond importe plus que la passion. Ce que veut le chef de l’Etat, quoi qu’on nous dise après le supposé «recentrage» de Versailles, c’est une économie globalement libérée du politique, étendue certes à l’écologie marchande, c’est aussi une politique rendue aux politiciens, avec promesse d’un système des «dépouilles» à l’américaine. Dans ce monde, la place des bons serviteurs de l’Etat ou de l’esprit sera étroite… Or ce combat n’est pas impopulaire. Comme Jackson, Sarkozy fait figure d’«ami de l’homme commun». Un populisme autoritaire, alors ? Oui, qui témoigne d’un irrespect particulier pour les formes parlementaires. Qui a besoin de taper sec, de faire un peu peur, de brouiller les cartes, de souligner la corruptibilité des hommes, de capter superficiellement les codes et les mots des autres, d’amuser la galerie (des Glaces…). Il fait tout cela. La lutte des classes, même lorsqu’il s’agit surtout de classes «supérieures» ou «moyennes supérieures», n’est jamais une partie de plaisir, et elle s’accompagne toujours d’un rideau de fumée !
  21. Et quelle est ta position sur l'agression (un jour de grand départ en vacances...C'est vrai ils auraient pu choisir un autre jour...) ?
  22. Le train Paris-Cahors déraille: mais comment cette charrette de foin s'est-elle retrouvée sur les voies? LePost Un parcours semé d'embûches Décrit par le secrétaire d'Etat aux transports, sur LCI: "C'est un accident absolument invraisemblable puisque la charrette de foin qui est venue tomber entre la locomotive qui tirait le train et la première voiture de ce train Paris-Cahors a semble-t-il dévalé plus de 600 mètres. Cette remorque «a roulé tranquillement sur 600 mètres, évité un petit bois, défoncé un grillage et est venue se mettre à l'à-pic du train. C'est absurde mais ça entraîne que la charrette tombe sur le train et donc évidemment un gros choc et des blessés graves." Invraisemblable aussi pour le président de la SNCF, Guillaume Pépy, cité par 20minutes.fr: "En vingt ans de SNCF, je n'ai jamais vu un accident de cette nature." (Source: France 3 Limousin) Quelle est la version de l'agriculteur? Il affirme avoir vu sa remorque bouger alors qu'elle était calée dans son champ, l'a vue tomber sur la voie et a aussitôt prévenu les gendarmes. Mais le délai était trop court: le temps que les gendarmes préviennent à leur tour la SNCF, le Paris-Cahors avait heurté la charette. L'agriculteur a été placé en garde à vue et entendu par les gendarmes. Une chance dans le malheur "Fort heureusement, l'accident s'est produit dans une portion où la vitesse des trains est limitée à 110 km/h, ce qui a limité la violence de l'impact" explique un gendarme sur lexpress.fr. La vidéo du dégagement de la voie n'en demeure pas moins impressionnante. (Source: France 3 Limousin)
  23. Pas le moral notre très Cher président ? En 2009, l'UMP a perdu une partie des électeurs frontistes conquis en 2007 LE MONDE | 04.07.09 | D'une élection à l'autre : avec 27,7 % des suffrages exprimés au dernier scrutin européen, l'UMP a enregistré un recul limité (3,5 points) par rapport au score recueilli par Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle de 2007. Toutefois, entre les deux scrutins, l'électorat de la majorité présidentielle a enregistré des évolutions contrastées selon les territoires. C'est ce qui ressort d'une étude inédite réalisée canton par canton pour l'IFOP par Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion et stratégies d'entreprise, en lien avec le laboratoire MTG de l'université de Rouen. Dans la partie ouest du pays, plus favorable en 2007 à Ségolène Royal et à François Bayrou, les listes de l'UMP ont renforcé leurs positions. En revanche, elles ont accusé un fort recul dans le Nord, l'Est et le Sud-Est, zones d'implantation historique du Front national (FN). L'un des facteurs du succès de M. Sarkozy à la présidentielle tenait au fait qu'il avait su agréger à l'électorat de droite traditionnel une partie des électeurs du FN et d'un électorat populaire déçu de la gauche. Ce sont ceux-là qui, aujourd'hui, se détournent de l'UMP. Sans nécessairement retourner au FN. Les pertes qu'enregistrent les listes de l'UMP par rapport au score de M. Sarkozy sont sensibles dans le Nord-Pas-de-Calais, en Picardie, en Moselle, dans le Haut-Rhin, ainsi que dans l'Eure, les deux départements de Savoie, en Isère et en Provence Côte d'Azur. "Tout se passe comme si, dans ces endroits, une part non négligeable de l'électorat gagné sur le FN à la présidentielle avait abandonné l'UMP", note M. Fourquet. Le cas des Alpes-Maritimes est éclairant : en 2007, M. Sarkozy y avait enregistré un score supérieur de 21,6 points à celui obtenu cinq ans plus tôt par Jacques Chirac. Dans le même temps, Jean-Marie Le Pen avait perdu 12,6 points. Le 7 juin, l'UMP a reculé de 8,5 points sans que pour autant l'électorat retourne à l'extrême droite. "L'électorat populaire et/ou anciennement frontiste déçu du sarkozysme s'est aujourd'hui placé en retrait du terrain électoral", analyse M. Fourquet. Ce phénomène de déshérence électorale, en partie liée à la nature du scrutin européen traditionnellement marqué par un fort taux d'abstention, n'est pas irréversible. L'élection municipale d'Hénin-Beaumont, avec ses particularismes locaux, peut avoir un effet de cristallisation. Le résultat de cette élection sera regardé de près par l'UMP. C'est en effet dans ce type de régions populaires que le parti présidentiel espère enregistrer des gains lors des élections régionales de 2010. Il lui faut pour cela récupérer l'électorat qui le boude aujourd'hui. Patrick Roger <Le Monde "
  24. Chapeau l'Artiste peintre... Comme quoi il serait possible de décorer les rames avec des oeuvres de qualité... J'adore le logo SNCF Serait-ce une œuvre de commande ?
  25. Déraillement d'un train de voyageurs en Haute-Vienne: cinq blessés AP Cinq personnes ont été blessées vendredi soir dans le déraillement d'un train de voyageurs au sud de Limoges, a-t-on appris auprès de la gendarmerie de la Haute-Vienne. Le Corail Paris-Cahors, qui avait quitté limoges à 20h30, a déraillé à une dizaine de kilomètres au sud de cette ville après avoir percuté la remorque chargée de foin d'un tracteur qui s'était renversée sur les voies, précisait-on de même source. La locomotive et deux wagons ont déraillé à 20h40. Le conducteur du tracteur ne fait pas partie des victimes, a annoncé la gendarmerie, en précisant que l'évacuation des passagers était en cours en fin de soirée. Des moyens importants ont été déployés, et la SNCF a mis en place un PC opérationnel. Une enquête a été ouverte. AP

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