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Dom Le Trappeur

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  1. Des précisions pour les agents de conduite sur le sujet ?
  2. La taxe carbone attaquée avant même sa présentation officielle Reuters Laure Bretton Le président de la commission sur la "contribution climat-énergie", Michel Rocard, a recommandé mercredi de taxer l'utilisation des énergies fossiles pour modifier les comportements des Français. Mais les modalités d'application envisagées par l'ancien Premier ministre socialiste, qui espère voir la mesure entrer en vigueur en 2010, ont été vivement critiquées avant même la présentation officielle du rapport, attendue dans les jours à venir. Selon des extraits de la version provisoire du rapport de Michel Rocard, publiés dans Les Echos de mercredi, cette taxe carbone à la française s'élèverait à 32 euros pour chaque tonne de CO2 émise dès l'an prochain pour atteindre 100 euros en 2030 et ne serait que partiellement compensée. Appliquée aux carburants, cette "contribution climat-énergie" (CCE) reviendrait à 7,7 centimes supplémentaires par litre de sans plomb et 8,5 centimes pour le gazole. "En gros, il s'agit de ça", a confirmé Michel Rocard sur France Inter, évoquant un coût de 300 euros par an pour un peu plus de la moitié des ménages français. "Il faut un signal qui change les comportements, l'objet n'est pas de martyriser les gens dans leur pouvoir d'achat", a-t-il expliqué. Tout en rappelant que le rapport de sa commission n'était qu'un avis, il a espéré qu'il serait suivi par le gouvernement et que la CCE serait intégrée à la loi de finances pour 2010. Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a reconnu que l'instauration d'une taxe carbone était inéluctable. Mais, a-t-il expliqué lors de l'émission Questions d'info sur LCP-Assemblée nationale et France Info, "nous sommes dans une situation où il faut le moins possible toucher au pouvoir d'achat et à la consommation des ménages" en pleine crise économique. "HOLD-UP FISCAL" A peine connues, les grandes lignes du rapport Rocard ont subi les foudres du réseau "Sortir du nucléaire", qui conteste une taxe ne s'attaquant pas aux pollutions radioactives et chimiques de l'industrie atomique. "Michel Rocard répond à l'attente principale de Nicolas Sarkozy sur ce dossier, c'est-à-dire favoriser l'industrie nucléaire", dit un communiqué du collectif d'associations anti-nucléaire. Selon Les Echos, l'électricité produite par des centrales à charbon, déjà soumise à des quotas européens d'émissions de gaz à effet de serre, ne sera pas visée par la taxe, qui rapporterait près de 8,3 milliards d'euros l'an prochain, dont 4,3 milliards à la charge des ménages. La secrétaire d'Etat à l'Ecologie Valérie Létard a recommandé la prudence quant à une éventuelle extension de la taxe à l'électricité. "Cela risque de générer une fracture sociale pour les plus modestes", s'est-elle alarmée. Le quotidien économique évoque des compensations "pour les ménages les plus modestes ou les secteurs les plus touchés". Elles ne seraient que partielles, "le plus forfaitaires possible" et transitoires. La compensation pourrait être "basée sur l'éloignement" afin de ne pas pénaliser "les ruraux et les banlieusards qui utilisent beaucoup plus leur voiture", a avancé l'ancien Premier ministre. Pour le Parti socialiste, "les premières conclusions du comité d'experts montrent malheureusement que les ménages seraient les principaux contributeurs". Laurence Rossignol, secrétaire nationale à l'environnement, y oppose les propositions du PS pour une "contribution climat énergie universelle" accompagnée d'aides directes pour les ménages modestes et d'un "chèque transport" pour les habitants et les entreprises des zones rurales. L'UFC-Que Choisir parle de son côté d'un "hold-up fiscal" si les pistes de Michel Rocard étaient entérinées en l'état. L'association de consommateurs réclame dans un communiqué l'instauration d'un "chèque vert où l'ensemble des recettes est restitué aux consommateurs" les plus vertueux. Pour Yannick Jadot, nouveau député européen Vert, telle qu'elle est pour l'instant envisagée, la CCE est "socialement et fiscalement injuste en plus d'être écologiquement inefficace". Édité par Yves Clarisse
  3. Dom Le Trappeur

    Taxe carbone

    Après la Roc-Taxe (aux environs de 1985)... et oui la CSG c'était déjà Rocard...premier ministre socialiste de Mitterand Michel Rocard propose une taxe carbone de 32 euros par tonne de CO2 émise AP Michel Rocard plaide pour une taxe carbone sur les énergies "fossiles" consistant en une contribution de 32 euros par tonne de CO2 émise dès janvier 2010, selon "Les Echos" de mercredi, une information confirmée à demi-mot par l'ancien Premier ministre, président de la conférence d'experts sur la contribution climat-énergie, qui doit remettre vendredi ses conclusions au gouvernement. "En gros, il s'agit de ça", mais "c'est un avis: le gouvernement reste maître de sa décision, qu'il prendra au moment de la rédaction du projet de loi de finances 2010", a précisé Michel Rocard sur France-Inter. "On va taxer un certain nombre de comportements, principalement celui qui consiste à utiliser des énergies d'origine fossile -charbon, gaz, pétrole- dont le fait de les brûler produit du gaz à effet de serre". Si "c'est un impôt nouveau un peu particulier, il ne faut pas que cette ponction du pouvoir d'achat soit trop terrible" pour les ménages, a assuré l'ancien Premier ministre. "Il est largement prévu que nous devons compenser ça, mais en terme de pouvoir d'achat, de manière à laisser intact le signal prix, l'incitation aux gens à se déplacer moins, à avoir petit à petit des voitures électriques, à mettre des doubles vitres pour faire de l'économie sur le chauffage, chauffer à 19 degrés", a-t-il précisé. "Ces compensations sont fort partielles", remarque l'UFC-Que Choisir qui dénonce mercredi dans un communiqué un "hold-up fiscal" consistant à "taxer les consommateurs pour baisser les coûts des entreprises". "Cette taxe carbone n'est rien d'autre qu'une mesure de TVA sociale déguisée sous un apparat écologique", considère l'association en indiquant qu'elle "combattra ces propositions qui, si elles étaient adoptées par le gouvernement, constitueraient le pire des scénarios pour le pouvoir d'achat des consommateurs". Appliquée aux carburants, la mesure reviendrait à partir de l'an prochain à 7,7 centimes supplémentaires par litre de sans-plomb et à 8,5 centimes de plus par litre de gazole, selon "Les Echos". D'après le quotidien, la facture devrait dépasser 300 euros par an, mais "pour un peu plus de la moitié des ménages", a précisé l'ancien Premier ministre. "Ce n'est pas une charge destinée à améliorer le financement de l'Etat", a souligné Michel Rocard, assurant qu'il s'agissait de "modifier nos comportements". Pour l'UFC-Que Choisir, cependant, "il ne fait nul doute que plus la taxe augmentera, car c'est sa vocation, plus l'Etat captera la recette fiscale au détriment des consommateurs". L'association accuse la commission Rocard de vouloir "utiliser la recette fiscale pour financer la suppression de la taxe professionnelle". L'association de défense des consommateurs préférerait "le dispositif du chèque vert où l'ensemble des recettes fiscales est restitué aux consommateurs". De son côté, le réseau Sortir du nucléaire dénonce un projet qui "occulte les pollutions du nucléaire". S'il est appliqué, il "empêchera la France d'atteindre son objectif de 23% d'énergies renouvelables en 2020", a-t-il souligné dans un communiqué, estimant que le gouvernement, "contraint par l'opinion publique d'agir en faveur de l'environnement, utilise tous les subterfuges pour protéger le nucléaire qui est pourtant une des énergies les plus polluantes". Interrogé sur le sujet lors du compte-rendu du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel n'a pas confirmé la proposition de Michel Rocard. L'ancien Premier ministre "doit remettre ses conclusions vendredi" à Jean-Louis Borloo (Ecologie) et Christine Lagarde (Economie). "Attendons les propositions officielles de Michel Rocard pour réagir", a-t-il conclu. AP
  4. RH0077 Article 38 &5 Agents de réserve des Etablissements exploitation (les EEX : commerciaux voyageurs, transports- mouvements, manoeuvre...) et autres entités opérationnelles (définis à l'article 25 - les Postes de commandements CRO, CNO par exemple, la surveillance générale : personnels souvent en 3x8) Au cadre d'organisation de l'établissement (l'organigramme) sont définis les emplois fixes et les emplois de rouleurs affectés dans les "roulements de repos" et les emplois de réserve A un emploi correspond un agent qui y est affecté. Les Tableaux de service et roulements de repos sont obligatoirement affichés dans les locaux de travail un agent en roulement doit recevoir régulièrement le déroulé de son roulement (document informatisé à demander à la CPS) -journées de travail et jours de Repos L'agent de réserve doit recevoir avant le 20 du mois M son utilisation et les Repos Périodiques du mois M+1 réglementairement au minimum deux RP doubles dont 1 tombant un SA/DI Notons également l'existence d'un alinéa de l'article 38 &5 qui dit que le nombre de jours de repos accordé sur un semestre civil ne doit pas être inférieur à 56 Par Repos sur mon établissement on prenait en compte uniquement les RP et les RU
  5. Pas de prison pour celle qui avait hébergé un clandestin Elle Claudine Louis était poursuivie pour avoir hébergé pendant plusieurs mois un jeune Afghan en situation irrégulière. Le verdict est tombé hier et la justice a triomphé. Accueillie par un tonnerre d'applaudissement en sortant du palais de justice de Foix, elle a tenté d'expliquer sa démarche. "C'est mon cœur qui a parlé. Ce n'est pas un acte militant" s'est-elle défendue, selon Ladepeche.fr. Le procureur de la République du tribunal de Foix a tranché : une condamnation avec dispense de peine. Ni amende, ni prison. Claudine Louis avait les larmes aux yeux en sortant du tribunal. Soulagement et émotion en réaction à l'accueil chaleureux de la presse nationale venue louer son acte de générosité. Son procès soulève un problème : peut-on poursuivre une personne qui héberge à sans-papiers ? Abriter un mineur sans-papiers peut-il être considéré comme un délit ? Le "coup de force" de Claudine Louis va entrainer le vote d'une loi qui sera délibérée en septembre. J.DLR. 22/07/2009
  6. Attention à ne pas confondre deux notions : la première notion: les Repos Périodiques placés sur un samedi et dimanche consécutifs (minimum12 RP du SA/Di pour les sédentaires au titre 2) En roulement 4x2 par exemple : il peut donc y avoir 6 ou 7 Dimanches consécutifs travaillés avant d'avoir un RP du SA/DI mais logiquement il devrait y en avoir au moins deux successifs pour respecter les 12 annuels. normalement les 12 RP du SA/DI sont (donc doivent être) intégrés dans le roulement. A noter que pour les agents de réserve exploitation, là le règlement est plus clair : un RP double du SA/Di PAR MOIS minimum. et la deuxième notion d'absence du dimanche (22 par an minimum pour le titre 2 sédentaires) pour repos de toute nature (RP - RU - RQ - RCF etc...) ou pour congé accolés chacun à un autre jour de repos ou de congé (donc samedi OU lundi) et répartis aussi uniformément que possible sur l'ensemble de l'année l'année donc les dimanches de la période de congés sont décomptés comme absence du dimanche par exemple samedi en congé, dimanche en congé = 1 absence du dimanche Un roulement annuel théorique n'est pas obligatoirement monté avec les 22 absences du DI puisqu'il y a la possibilité de décompter d'autres types d'absence comme absence du DI (RCFête, congés...)
  7. Reçu le 21 juillet 2009 COMMUNIQUÉ DOSSIER JACQUES ALLENOU Le rendu du jugement des prud’hommes de Paris, qui s’est tenu le 09 juin 2009 en présence de plus de 250 cheminots, est intervenu le 15 juillet 2009 : il y a départage. Ce départage aura lieu le 13 avril 2010 à 9h00.
  8. Ce qui est étonnant c'est la quasi absence d'informations émanant directement de la CSP75 et de la CSNP ... Si quelqu'un ...
  9. seul : sûrement pas...mais on ne vire pas les gros bras juste le cerveau (enfin le p'tit pois)... Translucides...transparentes... Des vrais miroirs... J'ai pas dit mouroirs...bien que...
  10. La Cour des Comptes stigmatise le sondeur «fantôme» de l'Elysée La Rédaction de Mediapart MEDIAPART.FR- 1,5 million d'euros ! Dans son rapport sur la gestion du budget de l'Elysée, rendu public jeudi 16 juillet, la Cour des Comptes pointe l'existence d'un étrange contrat. Il a été signé le 1er juin 2007, entre la présidence de la République et un cabinet d'études, chargé de fournir sondages privés et conseils stratégiques. En 2008, ce dernier a facturé à l'Elysée des prestations dont l'opportunité laissait à désirer. Très peu d'éléments permettaient «d'attester la réalité du service fait», écrit la Cour, qui dénonce des «errements». Sans toutefois livrer le nom de la société intéressée. D'après nos informations, ce cabinet «fantôme» ne serait autre que Publifact, entreprise pilotée en 2008 par Patrick Buisson, stratège de l'ombre du chef de l'Etat et ancien directeur du journal d'extrême droite Minute. Montant du contrat passé avec l'Elysée: 1,5 million d'euros.
  11. Salut Miss,

    je ne fais que passer...

    Bonne soirée...

  12. C'est pas aux Goélands Ouessantins que ça arriverait ce genre d'accident... controleursncf
  13. Faut dire que le chemin de fer fonctionne souvent à la voile...
  14. J'ai lu quelque part (Libération je crois) que le responsable du service d'ordre de la CGT aurait été remercié. Par contre impossible de trouver sur les sites de la CGT ou sa presse des infos sur le sujet... Un manque de transparence regrettable.
  15. Désolé...il n'y a pas de train avant ...
  16. Les sans-papiers parisiens ont trouvé un nouveau toit Reuters Expulsés fin juin par la CGT de la Bourse du travail à Paris, plusieurs centaines de sans-papiers ont trouvé refuge durant le week-end dans un nouveau local parisien d'où ils veulent populariser leur mouvement. Ils bénéficient désormais du soutien de nombreuses organisations, dont le NPA d'Olivier Besancenot, Attac, Solidaires et les Verts, à condition d'élargir leur demande de régularisation à tous les sans-papiers. Ils veulent donc faire de leur nouveau toit, un local désaffecté de 4.800 mètres carrés situé rue Baudelique, dans le XVIIIe arrondissement, un "ministère de la régularisation de tous les sans-papiers". Leur avenir dans ce bâtiment reste toutefois incertain. "Nous avons appris que le propriétaire, la Caisse primaire d'assurance maladie, voulait faire un référé pour demander notre expulsion", a dit lundi à Reuters Sissoko Anzoumane, porte-parole de la Coordination des sans-papiers 75 (CSP 75). Les sans-papiers réclament désormais 1.200 régularisations, alors que les autorités s'étaient engagées à examiner "avec bienveillance" 300 dossiers s'ils quittaient le trottoir où ils campaient depuis leur expulsion le 24 juin. "On a libéré le trottoir comme ils le demandaient mais nous n'avons pas promis d'arrêter le mouvement. Depuis l'occupation de l'église Saint-Bernard, en 1996, la lutte du CSP 75 n'a jamais cessé", a précisé Sissoko Anzoumane. "De toute façon, l'examen de 300 dossiers 'avec bienveillance', ça ne veut rien dire", a-t-il ajouté. INTERVENTION DE LA MAIRIE ? L'intervention manu militari, le 24 juin, du service d'ordre de la CGT pour libérer son bâtiment de la Bourse du travail, dans le IIIe arrondissement, avait suscité la réprobation d'associations humanitaires. Le syndicat a fait valoir que l'occupation de son local s'éternisait depuis 14 mois et qu'elle était d'autant plus incompréhensible que la CGT s'était fortement mobilisée à l'époque en faveur des travailleurs sans-papiers. Depuis l'intervention du syndicat, près de 400 personnes, dont des femmes et enfants, campaient sur le trottoir du boulevard du Temple, non loin de la Bourse du travail, dans des conditions jugées "inhumaines" par les organisations de soutien. La section CGT du nettoiement soutient désormais le mouvement des sans-papiers, dont l'action dans de nouveaux locaux ne cause plus de préjudice à la centrale syndicale. Décision a donc été prise de soutenir pendant le week-end l'occupation de locaux de la rue Baudelique. Aussitôt après l'opération, un vaste dispositif policier - aujourd'hui levé - avait été déployé autour du bâtiment et un sans-papier arrêté et placé en garde à vue pour son rôle lors de l'occupation, qui s'est heurtée à la résistance de vigiles. "Il a été libéré dimanche soir mais sera jugé en septembre", a précisé Sissoko Anzoumane. Sur place, les sans-papiers ont trouvé de meilleures conditions qu'à la Bourse du travail avec des points d'eau et des sanitaires. La municipalité parisienne ayant préempté les locaux occupés, les associations de soutien voudraient qu'elle confirme son achat et intervienne pour qu'il n'y ait pas d'expulsion par les forces de l'ordre. Gérard Bon, édité par Yves Clarisse
  17. Libération 18 juillet http://www.liberation.fr/politiques/010158...ler-de-l-elysee Les sondages très controversés du conseiller de l’Elysée Présidence. Le cabinet épinglé par la Cour des comptes est dirigé par un proche de Sarkozy. LILIAN ALEMAGNA et ANTOINE GUIRAL Secret-défense ! En dépit d’une «volonté de transparence» revendiquée, l’Elysée refuse de révéler le nom du cabinet épinglé jeudi par le rapport de la Cour des comptes sur le budget de la présidence, pour avoir notamment facturé au prix fort - 392 288 euros - une quinzaine de sondages réalisés par OpinionWay et publiés par le Figaro et LCI (Libération de vendredi). Le cabinet en question s’appelle Publifact, comme l’a confirmé vendredi à Libération un acteur majeur du dossier. Il s’agit d’une toute petite structure dirigée par Patrick Buisson, patron de la chaîne Histoire, mais surtout conseiller politique de l’ombre de Nicolas Sarkozy. Personnage très influent auprès du chef de l’Etat, cet ancien patron du journal d’extrême droite Minute et journaliste à LCI a facturé en 2008, via son cabinet, pour 10 000 euros d’honoraires mensuels à l’Elysée le prix de ses conseils. S’ajoutent à cette somme 130 autres factures qui, honoraires inclus, atteignent la somme de 1,5 million d’euros pour la seule année 2008, comme le relève le rapport de la Cour des comptes. Fantasmagorie. Le cabinet Publifact est hébergé à Paris, rue des Mathurins, dans le VIIIe arrondissement. Lorsqu’on se rend sur place, pas de bureau propre à Publifact mais une société de domiciliation, ABC LIV. Elle se contente de transmettre le courrier à Publifact, seul moyen officiel de contacter le cabinet d’études. Joint au téléphone par Libération, Patrick Buisson ne souhaite ni s’exprimer ni se justifier ou apporter des précisions sur la nature des études qu’il a fournies au Château. Pour lui, la seule vraie nouveauté est que Nicolas Sarkozy a choisi, contrairement à ses prédécesseurs, de jouer la transparence. Le reste n’est à ses yeux que complot et fantasmagorie dès lors que l’on parle de sondages et donc de possible manipulation de l’opinion. Formellement, nul ne peut reprocher à l’Elysée de commander des études et des sondages à des cabinets privés, fussent-ils amis ou très proches du pouvoir. Dans le cas du cabinet de Patrick Buisson, ce genre de renvoi d’ascenseur est détestable, mais il est pratiqué par tous les pouvoirs et est inattaquable juridiquement. «C’est une habitude de la monarchie présidentielle, se défend le directeur de l’institut de sondages OpinionWay, Hugues Cazenave. Sous Mitterrand et Chirac, Ipsos n’a jamais été en concurrence avec d’autres instituts !» ajoute cet ancien d’Ipsos. Le minimum serait alors pour le cabinet de fournir un travail qui ait une vraie valeur. Or, selon la Cour des comptes, «sur les 35 études diverses facturées en 2008, au moins 15 d’entre elles avaient également fait l’objet de publications dans la presse». En clair, l’Elysée a payé pour des études que l’on trouvait gratuitement dans les journaux. Dans un communiqué publié hier, OpinionWay souligne que «la prestation régulière [le Politoscope, ndlr] fait l’objet depuis 2007 d’une facturation par OpinionWay à LCI et le Figaro, et seulement à ces deux médias». Pour Hughes Cazenave, la Cour des comptes aurait confondu deux choses : les enquêtes Politoscope payées et publiées par LCI et le Figaro et «une autre prestation» qui «correspond à des questions confidentielles posées» dans le cadre de ces mêmes enquêtes. Explication donnée par le directeur d’OpinionWay : «Nous commercialisons les résultats détaillés de ces enquêtes auprès d’acteurs politiques qui le souhaitent. Comme d’autres instituts de sondages.» Une explication qui ne convainc pas un directeur d’institut, pour qui ces ventilations des études sont systématiquement et gratuitement fournies aux commanditaires. Pourquoi l’Elysée a-t-il besoin d’un intermédiaire et doit faire appel à un tel cabinet d’études au lieu de s’adresser directement à OpinionWay ? Les cabinets de ce genre «ne proposent pas la même prestation, explique Cazenave. Ils ajoutent une valeur de conseil que nous ne proposons pas. Si l’Elysée paie cela, c’est que ça doit l’intéresser.» Il s’interroge au passage sur le fait que son institut est le seul à avoir été nommé par l’enquête de la Cour des comptes alors qu’au paragraphe suivant «on parle de 35 enquêtes et aucun autre institut n’est cité» : «Je me demande s’il n’y a pas une petite affaire politique là derrière.» Petit rappel : OpinionWay avait été au cœur d’une polémique durant l’élection présidentielle. Ségolène Royal lui reprochant de réaliser des enquêtes extrêmement favorables à son adversaire, Nicolas Sarkozy. Confiance. Vendredi, la société des rédacteurs du Figaro a exprimé sa «consternation» et réclamé à la direction du journal de «mettre immédiatement un terme» à la publication de sondages OpinionWay qui «sont commandités» par «la présidence de la République». Le directeur du Figaro, Etienne Mougeotte, a de son côté déclaré maintenir sa confiance à cet institut. Selon lui, il se «trouve aujourd’hui au cœur d’une campagne politique». Le patron du Figaro a par ailleurs «formellement» démenti tout financement par l’Elysée. Car, en creux, la Cour des comptes semble également déplorer que l’Elysée ait payé à l’institut OpinionWay des sondages lui étant favorables ou servant ses intérêts. «Ce n’est pas l’Elysée qui fait les questions», se défend Cazenave. Au Parti socialiste, la députée et porte-parole de Ségolène Royal, Delphine Batho a demandé de rendre publique «la liste des 15 sondages payés par la présidence de la République» et a dénoncé un «système d’instrumentalisation de l’opinion et de connivence entre le pouvoir, un institut de sondage et certains médias».
  18. Le vice-président d'OpinionWay: "Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas de droite" LePost Le rapport de la Cour des Comptes a provoqué un tollé jeudi. Selon ce fameux rapport, l'Elysée a financé des sondages commandés par un cabinet et parus dans les médias, notamment Le Figaro et LCI. Denis Pingaut, vice-président de l'institut, explique ainsi: "Sur l'Elysée, tout est simple. OpinionWay reçoit commande d'études d'un cabinet de conseil, qui travaille avec plusieurs instituts; la Cour des comptes évoque une somme de 392 288 euros: moins de la moitié concerne des études d'OpinionWay. Et cela ne représente que 2% de notre chiffre d'affaires..." "Nous travaillons avec des institutions de gauche, comme les fondations Terra Nova ou Jean Jaurès. Il est de notoriété publique que nous avons travaillé pour Europe Ecologie pendant les européennes. Et tous ceux qui me connaissent, savent que mes inclinations politiques ne sont pas à droite. (Denis Pingaud est le biographe de Bové nedlr). Si OpinionWay était ce qu'en dit la rumeur, je n'en serais pas le vice-président exécutif."
  19. La hausse des tarifs d'électricité réclamée par le président d'EDF : Une amplification des effets de la crise pour les usagers, l'industrie, les PME et l'emploi Communiqué de presse CGT-EDF du 09 juillet 2009 Cumulée à celle déjà envisagée par l’augmentation du tarif d’utilisation du réseau, elle représenterait une hausse d’un tiers du tarif de l’électricité pour l’usager. Le besoin financier réel d’EDF est dû principalement aux investissements hasardeux faits à l’étranger. Il faut trouver de quoi combler les 5 milliards d’euros mis dans Constellation aux Etats-Unis et les 15 milliards d’euros pour British Energy en Angleterre. La FNME-CGT s’est déjà exprimée sur le sujet. Les investissements d’EDF, entreprise contrôlée par l’Etat, doivent être discutés à l’Assemblée Nationale. En effet, il y a une différence de taille entre des besoins pour construire des nouveaux moyens de production, sécuriser le réseau et jouer au Monopoly à l’international. C’est tout l’écart entre une politique industrielle au service des usagers et une politique financière au service des actionnaires. Cette demande de hausse de tarifs, au moment où les foyers français sont touchés de plein fouet par la crise est inacceptable. De la même manière, les effets d’une telle augmentation auraient des incidences désastreuses sur les entreprises utilisatrices de l’électricité quand on sait qu’il y a 15 % de fermetures supplémentaires de PME par rapport au second trimestre 2008. Les effets sur l’emploi seraient catastrophiques. Le plan de communication du Président d’EDF pour préparer les esprits à une augmentation des tarifs, justifier la mise en cause du tarif réglementé, faire rentrer la concurrence sur un marché qui intéresse moins EDF et justifier la cession d’actifs essentiels ne dupera pas les salariés et les usagers. Nous nous opposerons à toute ouverture du capital de RTE, filiale du transport de l’électricité, qui fragiliserait encore plus l’organisation du système électrique français. Nous ne pouvons imaginer qu’il n’y ait pas de concordance avec la stratégie actuelle de GDF-SUEZ qui va amener également, si nous n’y prenons garde, à une hausse des tarifs gaz. Décidément, la réalité fait preuve : la dérèglementation, qui désoptimise et complexifie le système, ne peut qu’amener des hausses de prix pour les usagers et ne bénéficie qu’aux actionnaires. La FNME-CGT conteste la hausse de prix demandée et réitère sa demande de rencontre des pouvoirs publics et de débats démocratiques sur les investissements d’une entreprise stratégique et contrôlée par l’Etat comme EDF.
  20. Le P-DG d'EDF en position délicate après ses propos sur les prix Reuters Benjamin Mallet et Emmanuel Jarry En évoquant une hausse des tarifs de l'électricité en France de 20% sur trois ans ou plus, le P-DG d'EDF, Pierre Gadonneix, a déclenché une tempête politico-médiatique qui l'a mis dans une position délicate vis-à-vis des pouvoirs publics. Ses déclarations interviennent dans un contexte de crise qui les rendent politiquement très délicates et alimentent les spéculations sur son avenir à la tête du groupe, son mandat arrivant à échéance à l'automne. Sur la forme, le gouvernement n'a guère apprécié que Pierre Gadonneix évoque une hausse tarifaire sans le consulter auparavant. D'autant que, si EDF a été introduit en Bourse en 2005, l'Etat détient encore près de 85% de son capital et garde le pouvoir de fixer le prix de l'électricité. "Quand on veut les étoiles, on demande la lune", a commenté la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, peu après la publication des propos de Pierre Gadonneix. Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on estime que les déclarations du P-DG d'EDF pourraient s'avérer contre-productives : "En interpellant les pouvoirs publics comme il le fait, il dessert sa cause. En faisant de l'augmentation de 20% qu'il demande une affaire d'opinion, ça n'incite pas les pouvoirs publics à aller dans son sens." Le P-DG d'EDF a ensuite voulu atténuer ses propos en estimant qu'ils avaient été sortis de leur contexte, mais le gouvernement ne semble pas pour autant disposé à satisfaire sa demande de hausse, qui atteindrait 7% environ par an en moyenne si elle était étalée sur trois ans. "L'augmentation qu'il aura sera très très loin de ça en rythme annuel. Ça sera très très loin de ce qu'il souhaite", selon un conseiller du chef de l'Etat. "ERREURS D'INVESTISSEMENT" Sur le fond, l'argumentaire du P-DG de l'électricien public semble pourtant solide : il fait valoir que le prix de l'électricité en France est resté stable depuis 20 ans pour les ménages alors que le budget consacré à l'eau et au téléphone a bondi et souligne que les tarifs français restent inférieurs d'environ 30% à la moyenne européenne. Surtout, Pierre Gadonneix rappelle qu'EDF doit investir massivement en France, notamment pour prolonger la durée de vie de ses 58 réacteurs nucléaires. Si les projets du groupe dans l'Hexagone ne sont pas contestés, sa stratégie à l'international est loin de faire l'unanimité, notamment le coût de l'acquisition de British Energy et le projet de rachat de la moitié des actifs nucléaires de l'américain Constellation, pour un montant total d'environ 17 milliards d'euros. "Les seuls points qui font l'objet d'une contestation ce sont les investissements à l'étranger. Est-ce qu'il fallait investir à ce niveau de prix au Royaume-Uni ? Est-ce qu'il fallait aller aux Etats-Unis ?", déclare-t-on à l'Elysée, tout en soulignant que l'Etat, représenté au conseil d'EDF, ne s'est pas opposé à ces investissements. Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, évoquait pour sa part des "erreurs d'investissement à l'étranger" lors d'un entretien au Parisien publié le 13 juillet, sans préciser si ces erreurs avaient été commises par Pierre Gadonneix ou son prédécesseur, François Roussely. UNE DETTE À 43 MILLIARDS À FIN 2009 Pierre Gadonneix a pour sa part souligné lors d'un entretien à Reuters que les investissements très lourds d'EDF à l'étranger ne posaient pas les mêmes problème qu'en France dans la mesure où ils étaient couverts par ses revenus internationaux. "A l'international, la dette est entièrement couverte par des recettes. Le problème, c'est l'augmentation de l'investissement en France, qui est essentiellement de l'investissement de maintenance", a-t-il dit. L'avenir de Pierre Gadonneix à la tête d'EDF est-il menacé ? Les observateurs soulignent en tout cas le côté incongru et inhabituel de ses propos sur les tarifs, qui tranchent singulièrement avec la prudence dont il a fait preuve depuis sa nomination à la tête de la société, en 2004. Selon un bon connaisseur de la société, Pierre Gadonneix pourrait avoir été informé que sa place était menacée et préparerait ainsi sa sortie de scène. Une source proche du gouvernement a cependant déclaré il y a peu à Reuters que des informations selon lesquelles l'Elysée aurait décidé de le remplacer n'étaient pas fondées. EDF, qui prévoit d'investir 7,5 milliards d'euros en France en 2009, soit 2,5 milliards de plus qu'en 2008, vient par ailleurs de récolter environ 3,2 milliards à travers un emprunt réservé aux particuliers. L'endettement du groupe, qu'il cherche à réduire à travers un programme de cessions, s'élevait à 24,5 milliards d'euros à fin 2008 contre 16,3 milliards fin 2007. Selon le consensus Reuters Estimates, il atteindra près de 43 milliards à fin 2009. Edité par Jean-Michel Bélot
  21. Photos reçues par e-mail avec le commentaire suivant : "En fait la sncf n'a rien à voir directement la dedans. Ligne fermée entre Cercy et Nevers. Chantier RFF avec transport confié à VFLI (filiale SNCF nonobstant) qui fait tout passer par la route. Et manque de bol, sans véritable plan d'acheminement avec la préfecture et les communes ça donne ceci; A diffuser Que le peuple s'amuse !! Régis"
  22. "Quatre Pistes" de Douarnenez (Finistère) http://www.myspace.com/quatrepistes
  23. "Ces braves gens" (qui surveilleraient le forum et donc nos écrits et pensées...) ne m'ont jamais envoyé de message d'ailleurs ça vaut mieux pour eux... revoltages
  24. ça fait quand même plus de 20 ans que les cheminots et leurs syndicats (CGT et SUD en particulier) exigent une amélioration des conditions de travail des salariés et le respect de la législation du travail concernant les entreprises travaillant pour la SNCF. La Direction se trouve mise dans l'obligation d'agir. Tant mieux. Espérons qu'elle étendra les mesures prises pour les entreprises de nettoyage à toutes les autres entreprises en particulier le nettoyage, la restauration, la manutention etc...
  25. Le PS met en cause l'institut de sondages lié à l'Elysée Reuters Le parti socialiste français estime que les révélations d'une enquête de la Cour des comptes sur les liens entre l'Elysée et un institut de sondages met en lumière une stratégie de manipulation de l'opinion. La Cour avait fait part jeudi de ses interrogations sur le contrat signé en juin 2007 entre la présidence française et l'institut de sondages et d'études Opinionway pour 1,5 million d'euros annuels. La présidence a payé en 2008 un "Politoscope" 392.288 euros alors que cette enquête a été publiée dans la presse et pouvait donc être connue gratuitement, remarque le président de la Cour Philippe Séguin. Au total, 15 enquêtes payées sur fonds publics étaient disponibles gratuitement dans les journaux. "Nous sommes ici au coeur d'un système d'instrumentalisation de l'opinion et de connivence entre le pouvoir, un institut de sondage et certains médias", écrit la députée socialiste Delphine Batho, proche de Ségolène Royal, dans un communiqué diffusé jeudi soir. Ségolène Royal et aussi le leader centriste François Bayrou estiment de longue date que l'Elysée utilise des instituts amis pour laisser penser qu'il a l'appui de l'opinion. Delphine Batho demande la publication par l'Elysée de la liste des 15 sondages payés alors qu'ils étaient publiés par certains médias. "Cela permettrait à coup sûr de revisiter les conditions de déroulement de certains débats publics où des jeux d'influence pervers s'exercent pour manipuler l'opinion", dit-elle. La Cour a remarqué que le contrat avait été passé par l'Elysée sans une mise en concurrence, pourtant obligatoire vu son montant, et qu'il avait généré au total 130 factures en 2008, outre des honoraires mensuels fixes de 10.000 euros pour le cabinet. Philippe Séguin souligne dans sa lettre à Nicolas Sarkozy le caractère "très succinct" de la convention entre Elysée et Opinionway, qui fait une seule page. La cabinet disposait d'une totale liberté d'appréciation quant aux études et sondages à mener et à facturer, ce qui privait la présidence de tout contrôle, remarque-t-il. Les services de l'Elysée ont répondu à la Cour que les relations contractuelles avec ce cabinet venaient d'être modifiées, avec notamment la règle d'un bon de commande par étude et la limitation du champ d'action, excluant a priori la facturation du "Politoscope". Dernier arrivé sur le marché en mars 2000, l'institut travaille notamment pour TF1, LCI, RTL et le Figaro. Thierry Lévêque, édité par Grégory Blachier
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