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Sans tabou La police mise en cause pour ses contrôles au faciès LE MONDE | 30.06.09 | La police française pratique à grande échelle des "contrôles au faciès". Une étude scientifique, conduite dans la plus grande confidentialité, montre que les forces de l'ordre effectuent des contrôles d'identité discriminatoires vis-à-vis des Arabes et des Noirs : pour les premiers, la probabilité d'être contrôlé est globalement 7,8 fois plus élevée que pour les Blancs; pour les seconds, elle est six fois plus importante. Ces résultats, publiés mardi 30 juin, ont été obtenus par l'observation du travail policier à Paris (gare du Nord et Châtelet-les Halles) entre octobre 2007 et mai 2008. Financés par une fondation américaine créée par le milliardaire Georges Soros, l'Open society institute - imperméable aux débats actuels sur la pertinence des statistiques ethniques dans le modèle français - les enquêteurs ont ainsi secrètement décrypté 525 opérations de police, relevant notamment l'âge, le sexe, la tenue et le profil ethnique des individus contrôlés pour les comparer avec ceux des personnes (37 000 au total) passant à proximité. Sans tabou : contrairement aux traditions françaises, ces individus, qui restent anonymes, sont désignés par la couleur de leur peau ("Blanc", "Noir", "Arabe", etc.). L'étude confirme, en lui donnant un caractère scientifique, ce qu'expriment, depuis des années, les minorités visibles en France. Jusqu'à présent, en effet, les enquêtes réalisées s'appuyaient uniquement sur des sondages déclaratifs, sans vérification possible et avec des échantillons réduits. "L'étude a confirmé que les contrôles d'identité effectués par les policiers se fondent principalement sur l'apparence : non pas sur ce que les gens font, mais sur ce qu'ils sont, ou paraissent être", indique le rapport, rédigé par deux chercheurs du CNRS, Fabien Jobard et René Lévy. Les chercheurs constatent que les tenues portées sont aussi des critères décisifs dans les choix policiers. "Bien que les personnes portant des vêtements aujourd'hui associés à différentes "cultures jeunes" françaises (" hip hop", "tecktonic", "punk" ou "gothique", etc.) ne forment que 10 % de la population disponible, elles constituent jusqu'à 47 % de ceux qui ont effectivement été contrôlés". Comme deux personnes sur trois arborant ce type de tenues (capuches, etc) font partie des minorités visibles, les auteurs retiennent l'hypothèse que les vêtements sont aussi, indirectement, des marqueurs ethniques. La plupart des quelque 500 contrôles observés se sont déroulés sans incident. Dans la moitié des cas, les contrôles ont toutefois débouché sur une fouille ou une palpation de sécurité – sans que les pratiques soient significativement différentes entre Arabes, Noirs et Blancs. Ce que confirment les personnes contrôlées, interrogées ensuite, discrètement, par les scientifiques : seules 3 % ont déclaré avoir perçu un traitement raciste ou insultant; 76 % ont émis un jugement neutre sur l'attitude des fonctionnaires; 6 % ont souligné que la police s'était comportée de manière respectueuse et polie. Mais le bon déroulement des contrôles n'empêche pas les populations ciblées d'exprimer leur colère, surtout face à leur caractère répétitif. Les auteurs parlent d'"effets délétères" pour les rapports entre la population et les policiers, citant les nombreuses émeutes intervenues en France depuis 2005. "Les contrôles sont en effet fréquemment au cœur de l'antagonisme entre les policiers et les jeunes, plus particulièrement vivant dans les zones urbaines reléguées. Ces derniers se plaignent depuis longtemps d'être la cible de contrôles d'identité répétés, dépourvus de nécessité et relevant du harcèlement". Ils soulignent que le cadre juridique "permissif" laisse aux policiers "un large pouvoir discrétionnaire". L'Open society institute émet une série de recommandations. D'abord en suggérant l'enregistrement par les patrouilles du profil ethnique des personnes contrôlées pour vérifier, a posteriori, l'impartialité des opérations – une démarche interdite en l'état du droit. Ensuite en modifiant le code de procédure pénale pour limiter les risques de discriminations. Enfin, en exigeant des policiers qu'ils expliquent systématiquement les motifs du contrôle aux citoyens concernés. Contactée, la préfecture de police de Paris a fait part de son "intérêt" pour ces résultats. "L'étude peut apporter des enseignements, explique la commissaire Marie Lajus, porte-parole de la préfecture. Mais n'oublions pas que la pratique policière se fonde sur des paramètres empiriques incontournables, notamment l'apparence, l'âge, le sexe ou l'origine géographique. Le travail policier ne peut pas s'apparenter à un sondage où on chercherait à être représentatif de la population. Notre mission, c'est de prévenir des délits et des crimes, pas de représenter la société". Luc Bronner
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Pourquoi ? Ils ont pas droit à des indemnités de licenciement ? Z"ont qu'à aller aux prud'hommes.... okok
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Quitter la SNCF pour aller à RFF?
Dom Le Trappeur a répondu à asus situé dans Recrutement SNCF et formations internes aux métiers
Au sein de la SNCF avec statut cheminot mais il faut que cette entité soit neutre vis à vis des différents opérateurs ferroviaires... au moins dans un premier temps... -
Quitter la SNCF pour aller à RFF?
Dom Le Trappeur a répondu à asus situé dans Recrutement SNCF et formations internes aux métiers
Négocies le maintien de ton statut cheminot, c'est RFF qui vient te chercher , pas le contraire... -
Grippe A/H1N1: décès d'un homme de 73 ans en Ecosse AP Un homme de 73 ans est mort samedi soir au Royal Alexandra Hospital de Paisley près de Glasgow (Ecosse) des suites de la grippe A/H1N1, a annoncé dimanche le secrétaire écossais à la Santé, Nicola Sturgeon. Selon lui, le patient dont l'identité n'a pas été divulguée à la demande de sa famille, souffrait déjà de graves problèmes de santé. Auparavant en juin, une femme de 38 ans est morte en Ecosse, premier décès dû à la maladie hors des Etats-Unis. D'après un dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé, 59.814 cas confirmés dont 263 mortels ont été recensés dont le monde entier. Le nombre de cas confirmés au Royaume-Uni atteint 4.323, dont deux mortels. Le 11 juin, l'OMS a formellement annoncé la première pandémie mondiale de grippe depuis 41 ans, relevant son niveau d'alerte à l'échelon maximal de 6. AP
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Tous les sujets peuvent être traités. Il doit y avoir coordination entre les différents niveaux d'intervention. Je me souviens par exemple de l'affaire des éthers de glycol avec interventions au niveau local et intervention générale en CNHSCT, idem sur la question des EPI. Sur qu'un droit d'alerte au niveau local fait bouger les choses beaucoup plus vite.
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Si ma mémoire est bonne au niveau des UO-UP : CHSCT locaux avec les pouvors donnés par le code du travail et les accords d'entreprise, normalement au niveau des CER il y a un rapport annuel présenté par le Président SNCF et une coordination sous la responsabilité du Secrétaire du CER Au niveau national il existe des CFHSCT (commissions Fonctionnelles Hygiène Sécurite par activité) et une CN-CHSCT (Commission Nationale HSCT)
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Panne électrique réseau est
Dom Le Trappeur a répondu à michael02 situé dans Actualité ferroviaire générale
Retards pour plusieurs trains après un incident électrique en région parisienne AP Plusieurs trains accusaient des retards samedi soir sur le réseau Est de la SNCF en raison d'un problème d'alimentation électrique survenu près de Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, selon la direction de l'entreprise. La circulation a été totalement interrompue dans le secteur de Noisy-le-Sec à partir de 15h40 à la suite de ce problème, puis a pu reprendre normalement à 19h00. En conséquence, un retard de 3h25 était prévu pour un TGV, qui a quitté la gare de l'Est à Paris en milieu d'après-midi et devait arriver à Munich à 21h38. Un retard de 2h45 était également attendu pour un TGV parti de Paris peu après 18h, à destination de Remiremont. La SNCF prévoyait aussi des retards de 50 minutes à 2h15 pour les Corail Intercités 1047 et 1049 à destination de Mulhouse, et 1741 à destination de Culmont-Chalindrey, ainsi que pour plusieurs TGV pour Sedan, Mulhouse, Nancy, Strasbourg, et Zurich. AP -
Nadine, enfants , retraite et Morano...ça ne rime pas !
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Brin de causette
Dans la même veine... Fillon prépare les esprits à un report de l'âge de la retraite Reuters François Fillon a franchi un pas samedi dans la croisade naissante du gouvernement sur le financement des retraites en affirmant que le report de l'âge légal de cessation d'activité était la seule solution possible. Le Premier ministre, qui a fait de la résorption des déficits structurels français la priorité de son mandat, prépare les esprits à une réforme drastique que le Medef juge inéluctable. Initiateur de la loi d'août 2003 sur les retraites, François Fillon avait prévenu le 15 juin que la question de l'âge de la retraite n'était pas "taboue". Le président Nicolas Sarkozy a été sans détour le 22 juin devant le Congrès en annonçant que le gouvernement prendrait ses responsabilités à la mi-2010 après avoir examiné "toutes les options" avec les partenaires sociaux, y compris le relèvement de l'âge légal de départ à la retraite, actuellement fixé à 60 ans en France. "Il s'agit d'évaluer les résultats des réformes successives qui ont été conduites depuis maintenant une quinzaine d'années (...) et de voir ensemble si l'allongement de la durée de cotisation est suffisant pour convaincre nos concitoyens de rester plus longtemps au travail", a déclaré François Fillon lors d'une réunion des cadres de l'UMP, à Paris. "Car il n'y a pas d'autre solution pour sauver nos régimes de retraite que de travailler plus longtemps, alors même que la vie s'allonge. Si ça n'est pas le cas, alors il faudra débattre ensemble de la question de l'âge légal de la retraite", a-t-il ajouté. Un point d'étape est d'ores et déjà prévu en 2010 à l'occasion de la remise du rapport du Conseil d'orientation des retraites. SEULS 36% DES FRANÇAIS PRÊTS A TRAVAILLER PLUS La commission des comptes de la Sécurité sociale estime que le déficit de la branche vieillesse atteindra 7,7 milliards d'euros cette année. Le déficit global de la "Sécu" devrait doubler par rapport à l'an dernier à 20,1 milliards d'euros. Selon le gouvernement, le déficit de la Sécurité sociale pourrait atteindre 30 milliards en 2010, sous le double effet de la crise et du vieillissement de la population. En France, la durée de cotisation a été portée de 40 à 41 ans dans le privé sous le précédent quinquennat, une mesure qui prendra pleinement effet en 2012 et qui équivaut déjà de fait à un report de l'âge de la retraite. Peu après son arrivée à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a fait réformer les régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP, d'EDF et GDF, portant dans ces entreprises la durée de cotisation de 37,5 à 40 ans, avec une perspective de 41 ans. En novembre dernier, l'Assemblée nationale a voté la possibilité pour les pilotes de ligne de choisir de reculer l'âge de leur départ à 65 ans, et pour certains autres personnels jusqu'à 70 ans, sous certaines conditions. Selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France, si les Français s'inquiètent du financement de leur retraite, ils rejettent toutes les réformes visant à pérenniser le système. Ainsi, 75% des sondés se disent inquiets, dont 30% très inquiets, mais seuls 38% sont pour allonger la durée de cotisation, 36% pour reculer l'âge légal de la retraite, 26% pour augmenter les cotisations et 9% pour diminuer les pensions. Seuls les plus de 65 ans sont favorables à l'allongement de la durée de cotisation (60%) et au recul de l'âge légal (57%), deux mesures qui ne les toucheraient pas, contrairement à une baisse des pensions, à laquelle 87% d'entre eux sont opposés. Cette option est rejetée par les Français de tous âges (91%). -
Droit d'Alerte du secrétaire du CHSCT - grippe A H1N1
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
E-mail du secrétaire UFCM-CGT du CHSCT de l'UO Transport de Versailles-Trappes (EEX Versailles) (avec son autorisation - les noms sont enlevés) Samedi 27 juin 2009 à 9h45, à Plaisir, j'informe l'astreinte T , que je souhaite déposer un droit d'alerte. Motif: Malgré un rapport préventif du 19/06/09, aucune mesure n'a été prise par l'entreprise de nettoyage TFN contre les risques liés à l'épidémie de grippe A H1/ N1. - Pas de gants pour ramasser les poubelles des quais et des bureaux. - Encore moins de masque. - Recyclage des sacs poubelle plastique après les avoir bien brassé. - Serrage de mains chaleureux de la part de l'homme de ménage en guise de bonjour. Même si la France n'a pas jugé utile de suivre les prescriptions de l'OMS en passant au niveau d'alerte 6 (on approche de la période estivale et les touristes vont affluer avec leurs euros et leurs dollars), les risques existent et il est possible de prendre dore et déjà des mesures simples de prévention. A 11h30, une réunion est organisée à Plaisir par le DUO (Président du CHSCT Circulation), en présence du cadre d'astreinte, du responsable de l'entreprise TFN et de son adjoint, et de moi-même. Après un inventaire détaillé de ce qui va et ne va pas, j'ai obtenu par écrit, et signé par les 2 parties, un engagement pour toutes les gares de l'EEx: - que les salariés de TFN soit informés sur les risques et les mesures de protections à prendre (aura lieu dans la salle de réunion de l'EEx de Versailles) - que les sacs poubelles plastique soient systématiquement changés et non plus recyclés, et que leur manipulation se fasse dans les locaux de service - que des gants et des masques soient fourni à tout le personnel de ménage - qu'une remise à niveau du nettoyage soit effectué (29 ou 30/06) dans le local PIPC de Plaisir - que la poubelle du réfectoire soit remplacée par une à commande d'ouverture par pédale - qu'un affichage dans les postes précise que la corbeille est réservé à l'usage du papier, les restes et emballages de nourriture, ou encore les mouchoirs en papier usagés soient mis dans une poubelle fermée. - qu'un robinet d'eau et un bac déverseur soit spécialement installé à l'intention du personnel de ménage pour remplir et vider leurs seaux - qu'un suivi de toutes ces mesures soit assuré par l'EEx. A 12h 10 j'ai retiré le droit d'alerte. Le Secrétaire du CHSCT Circulation de l'EEx de Versailles-Chartres -
25 manifestants selon Dieu 12,5 selon la Police...
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ça lui est monté au nez ? lotrela
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Quelle gueule on aurait... ;)
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C'était donc un rassemblement revendicatif...
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L'info du jour...HiHiHi
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La Vie du Rail - Résiliation d'abonnement
Dom Le Trappeur a répondu à kerguel situé dans Brin de causette
Les journaux syndicaux ? Enfin si ils parviennent jusque là... sans passer par la case poubelle... N'utilisez pas les journaux d'entreprise à cauise du papier : risques d'hémorroïdes... -
" Espèce de Chameau "... a du dire le Dromadaire en voyant s'approcher le train...
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50 ans... le bon âge pour la retraite...
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Libération...(le journal...Sic...) Sarkozy s’emmêle avec les prisonniers «Comment parler de justice quand il y a 82 000 peines non exécutées parce qu’il n’y a pas de places en prison ?» Nicolas Sarkozy Par CÉDRIC MATHIOT Intox. C’est une des annonces de Nicolas Sarkozy devant le Congrès : la France, qui n’en a pas encore fini avec le programme de construction pénitentiaire lancé quand Dominique Perben était ministre de la Justice, ira encore au-delà. Mais les observateurs se sont également arrêtés sur l’étonnante justification du président de la République : «Quelle est la liberté pour les victimes si leurs agresseurs ne sont pas punis ? Comment peut-on parler de justice quand il y a 82 000 peines non exécutées parce qu’il n’y a pas de places en prison ?» Désintox. Bigre ! 82 000 délinquants dans l’attente d’être embastillés, faute de places en prison ? Cela fait presque trois quarts des peines ferme prononcées pour l’année 2007 (129 000 peines de prison ferme ou avec une part de prison ferme). Mais plus encore que le chiffre, c’est l’explication catastrophiste donnée par Sarkozy pour légitimer de nouvelles places de prisons qui frappe : l’exécution de ces milliers de peines serait paralysée par la surpopulation carcérale. Cette assertion a été reçue avec une belle unanimité par les acteurs de la chaîne judiciaire : «C’est faux, dit un juge d’application des peines (JAP). Les magistrats du parquet ne diffèrent pas l’exécution des peines pour cause de surpopulation carcérale. La pression est même plutôt inverse. Il y a peu, je travaillais sur un dossier d’aménagement de peine avec le parquet de Toulon. L’enquête pour savoir si on pouvait mettre en place un bracelet électronique leur a semblé trop longue : ils ont décidé d’incarcérer.» En fait, Nicolas Sarkozy semble avoir fait une interprétation très libre d’une étude de l’Inspection générale des services judiciaires, réalisée il y a plusieurs mois, et essentiellement axée sur les courtes peines. Cette enquête, selon le ministère, fait bien état d’«un stock de 82 000 peines de prison ferme non exécutées qui ont été prononcéesdans les derniers mois précédant l’étude ou au cours des années précédentes, et sont à 90 % des peines inférieures ou égales à un an». Mais si le chiffre de 82 000 est validé, les éventuels blocages qu’il traduit n’ont que peu à voir avec la surpopulation, bien réelle, des prisons françaises. Le stock de peines non exécutées tient en partie à la marche normale - plus ou moins rapide - de la procédure pénale. En effet, quand le condamné n’est pas incarcéré dès sa sortie du tribunal (dans le cas d’un mandat de dépôt), la loi prévoit, pour les peines inférieures à un an, la saisine d’un JAP. C’est à ce dernier que revient de déterminer un éventuel aménagement des peines. Or, la tuyauterie qui mène des tribunaux aux JAP connaît parfois quelques lourdeurs (greffe surchargé, notamment), en dépit d’améliorations nettes depuis 2004. La loi sur la récidive a par ailleurs contribué à doper le nombre de ces courtes peines. «Les délais peuvent parfois être longs, notamment en région parisienne», explique Martine Lebrun, présidente de l’Association nationale des juges d’application des peines (Anjap). Dans le stock de 82 000 se trouvent donc des peines en attente d’être traitées, ce qui a peut-être à voir avec le manque de personnel, mais rien avec la surpopulation carcérale. Ajoutons, pour invalider plus encore le raisonnement du Président, qu’une partie de ces peines encore «en transit» seront aménagées, et donc parfois exécutées en dehors de la prison (bracelet électronique, placement extérieur, etc.) Ludovic Fossey, secrétaire général de l’Anjap, évoque une autre explication, plus problématique, à la non-exécution de certaines peines : «Il arrive que le condamné disparaisse, ne réponde pas aux convocations des JAP. Il est alors inscrit au fichier des personnes recherchées. Mais il faut attendre parfois des années pour qu’il soit interpellé.» Ces cas de figure viennent aussi nourrir le fameux stock de 82 000 peines évoqués par Sarkozy. Dans quelle proportion ? La Chancellerie refuse d’en dire plus au motif que l’étude «n’a pas vocation à être rendue publique». «Sans plus de précisions, conclut un magistrat en charge de l’exécution des peines, c’est un chiffre qui ne veut pas dire grand-chose d’éventuels dysfonctionnements.» Et sûrement pas ce que Sarkozy lui fait dire…
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SNCF: hausse de 3,4% en moyenne des tarifs hors-TGV à partir du 1er juillet AP La SNCF a annoncé jeudi que les tarifs de ses lignes hors-TGV (Intercités, Corail, Téoz, TER) augmenteraient à compter du 1er juillet de 10 centimes à 3,4 euros, selon les destinations, "soit +3,4% en moyenne". "Ces évolutions permettront de satisfaire la demande toujours plus soutenue d'un transport public respectueux de l'environnement en poursuivant, en 2009, le développement de l'offre et l'amélioration de la qualité de service", souligne la SNCF dans un communiqué. Pour l'Association Force Ouvrière consommateurs (AFOC), "cette augmentation, nettement au-dessus de l'inflation, pèsera lourd sur le pouvoir d'achat des ménages", d'autant plus qu'elle "s'ajoute à celle du TGV, de 3,5% également, depuis janvier 2009". Et de dénonce la "politique de Gribouille" de la SNCF, selon elle "incompréhensible à bien des égards", notamment parce que l'entreprise conserve une "obligation de rentabilité au détriment d'un authentique service public". La Fédération des usagers des transports et des services publics (FUTSP) a même demandé demandé pour sa part l'annulation de cette hausse "inadmissible" qui "est très supérieure à l'inflation". Pour elle, "c'est un mauvais coup pour le pouvoir d'achat des Français, qui n'en ont vraiment pas besoin!", sans parler du fait que "cette flambée des tarifs va faire préférer l'automobile à certains usagers au moment même où la France se mobilise en faveur de l'écologie". Parallèlement, la SNCF confirme le gel du prix des cartes de réduction (12-25, Senior, Escapades, Enfant+) comme annoncé en début d'année et annonce que de nouvelles destinations Prem's seront proposés dès le 1er juillet par Intercités. AP