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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. ce matin à la télé : 26% des personnes déclarant aller voter voteront UMP 82% de ces personnes déclarent être sûr de leur choix... Voilà l'état de la société française ...
  2. De toute façon, nous sommes depuis environ 20 ans en pleine recomposition de la société française sur tous les plans donc le syndicalisme ne peut y échapper...
  3. Les "nonistes" montent en première ligne avant les européennes Reuters Quatre ans après la victoire du "non" au référendum du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne, les tenants d'une "autre Europe" ont battu le rappel vendredi dans l'espoir de rallier une partie des électeurs tentés par l'abstention. Des souverainistes Philippe de Villiers et Nicolas Dupont-Aignan au NPA d'Olivier Besancenot, en passant par le Front national, les "nonistes" veulent croire que les 54,67% de Français qui ont dit "non" au traité constitutionnel européen s'exprimeront à nouveau dans les urnes le 7 juin, même si le clivage entre pro et antieuropéens s'est estompé en France. "Beaucoup des 16 millions de Français qui ont voté 'non' en 2005 ont compris que l'UMP, le PS, le MoDem et les Verts (...) ont bafoué le vote du peuple français en ratifiant au Parlement le traité de Lisbonne", estime Nicolas Dupont-Aignan dans Le Parisien-Aujourd'hui en France. "Je lance un appel à ceux qui ont voté 'non' pour leur demander de ne pas tomber dans ce piège de l'abstention", ajoute le président de "Debout la République". Le député de l'Essonne prévoyait vendredi de lire un appel à un "vote d'espoir" dans les trois villes de la région parisienne qui ont le plus voté "non" en 2005 : Saint-Denis, Villeparisis et Vigneux-sur-Seine. Autre "noniste", Philippe de Villiers, et son allié Frédéric Nihous, chefs de file des listes Libertas au scrutin du 7 juin, ont manifesté vendredi devant l'Assemblée nationale pour demander aux électeurs de "faire respecter" le "non" de 2005. Le président du Mouvement pour la France (MPF) et le président de Chasse-Pêche-Nature-Tradition (CPNT) ont déployé devant les grilles du Palais-Bourbon une grande banderole sur laquelle on pouvait lire : "Référendum 2005 : 54,6%. Le 7 juin faites respecter votre non. Votez de Villiers-Nihous". "Faisons du 7 juin le match retour de ce référendum", a déclaré Frédéric Nihous à des journalistes. Marine Le Pen, vice-présidente du FN, a invité sur Europe 1 les électeurs à voter pour la formation d'extrême droite afin de dire "non" à une Union européenne qui est "en train de détruire nos emplois", qui est "une machine à créer du chômage". AUBRY VEUT UNIR LES VOIX DE GAUCHE Selon le baromètre OpinionWay Fiducial pour Le Figaro, TF1, LCI et RTL, les listes du Nouveau parti anticapitaliste, qui connaîtra le 7 juin son baptême du feu électoral, plafonnent à 6% dans les intentions de vote. Il est talonné par le Front de gauche (5%) qui tente lui aussi sa première expérience électorale et paraît en mesure de le dépasser grâce à l'alliance des soutiens de l'ex-socialiste Jean-Luc Mélenchon et de la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet. Le Front national est crédité de 7%, les listes Libertas de 6%, "Debout la République" de 0,5%. "Les deux grands partis (UMP et PS, NDLR) ont été traumatisés par le référendum de 2005, et ne veulent en aucun cas débattre du fond des choses, parce qu'ils se sentent très mal à l'aise vis-à-vis de leur base électorale", déclarait récemment Jean-Luc Mélenchon. L'effritement de la cote de l'UMP (26%) et du PS (20% voire 19%) profite à ces petites formations, selon les sondages. La situation est inquiétante pour les socialistes qui voient leur électorat se disperser vers le Mouvement Démocrate de François Bayrou (13%), les listes Europe Ecologie de Daniel Cohn-Bendit (10%), le Front de gauche et le NPA. Martine Aubry, premier secrétaire du PS, a exhorté vendredi "les plus de 70% des Français qui aujourd'hui disent 'nous ne voulons pas de la politique libérale'" à voter socialiste. "Je continue jusqu'au bout à dire 'il faut voter efficace'", a-t-elle dit sur LCI, refusant de jouer "le match à l'avance". Elle a réaffirmé l'inefficacité d'un vote pour les petites listes qui risquent de n'avoir aucun représentant. Olivier Besancenot a rejeté cet appel à l'alliance des voix de gauche, affirmant sur France Info qu'"en politique, et au niveau électoral, il n'y a rien d'arithmétique". Le Premier ministre, François Fillon, a estimé sur Europe 1 que les socialistes souffraient d'une "crédibilité de moins en moins forte". "Ils sont dans une opposition systématique qui les ridiculise". Dans ce contexte, François Bayrou "est surtout un problème pour le Parti socialiste et pour la gauche", a-t-il dit.
  4. "L'arlésienne beauceronne" est ressortie... C'est comme le 4ème aéroport...
  5. Les invectives en pleine réunion ce n'est pas un phénomène nouveau... C'est simplement la logique clanique...
  6. François Bayrou se dit fier d'être attaqué de tous côtés Reuters François Bayrou estime que les attaques dont il est l'objet venant de tous les bords politiques sont autant de bons signes pour lui. Lors de l'escale niçoise de sa campagne européenne et avant de s'arrêter à Marseille et Aix mercredi soir, le président du MoDem, troisième force du scrutin européen du 7 juin selon tous les sondages, pense que les électeurs ne sont pas dupes. "Lorsque tout le monde vous attaque, c'est que vous êtes en train de réussir. Les gens pensent que si tout les partis se liguent contre un responsable politique, c'est qu'il dit des choses fortes, qui dérangent, et qui vont au-delà de la langue de bois", a-t-il déclaré à la presse. Selon lui, le succès de son dernier livre "Abus de pouvoir" sur le système de Nicolas Sarkozy en est la preuve éclatante. "C'est la première fois depuis bien longtemps qu'un livre politique est en tête des ventes, ça veut dire que les gens se reconnaissent dans cette manière de ne rien céder, d'oser, ce que les partis d'opposition ne font plus depuis bien longtemps." Et François Bayrou de fustiger dans la foulée trois initiatives qui ont marqué l'actualité au cours de ces derniers jours, l'inauguration par Nicolas Sarkozy d'une base militaire française à Abou Dhabi, la proposition visant à autoriser le télétravail pendant le congé maladie et le projet d'installation de portiques de sécurité à l'entrée des écoles. BASE MILITAIRE À ABOU DHABI Il s'est dit "très choqué et inquiet" par l'engagement de la France à Abou Dhabi, décision prise selon lui sans concertation. "On annonce l'ouverture d'une base militaire à quelques encablures de l'Iran, dans la région la plus 'brûlante' de la planète, avec des accords de défense qui peuvent engager la France dans un conflit extraordinairement dangereux, sans l'avoir voulu. C'est la France qu'on expose et moi je trouve que c'est terriblement inquiétant", a-t-il déclaré. Le président du MoDem a souligné que jusqu'à présent la France avait toujours veillé à garder son libre arbitre dans cette région. "Là, sans concertation aucune, sans discussion, pour la première fois depuis cinquante ans, on ouvre une base dans le monde. C'est un changement de stratégie majeur dans une zone de conflits extrêmement lourds." "On n'a pas le droit de faire ça sans l'avoir exposé à la Nation, c'est un abus de pouvoir", a-t-il ajouté. Les portiques en milieu scolaire, "ça ne se fera pas", a-t-il poursuivi en soulignant "qu'une école n'est pas un commissariat de police" et que contrôler les élèves sera impossible à mettre en pratique. "Les valeurs de l'éducation, ce n'est pas de transformer les principaux et les proviseurs en officiers de police", dit-il. Il s'est également insurgé contre la proposition du député UMP Frédéric Lefebvre, rejetée par le gouvernement, concernant le télétravail lors d'un congé maladie. "Vous trouvez que ça va, que c'est un bon modèle société ça ? Très vite les employeurs distingueront deux sortes de gens, les malades qui acceptent de travailler et ceux qui ne l'accepteront pas et les uns et les autres seront notés différemment", a-t-il conclu. Pierre Thébault, édité par Yves Clarisse
  7. Affaire Coupat: la procédure a été respectée, selon François Fillon AP La procédure judiciaire "a été respectée" dans l'enquête sur les actes de malveillance contre les lignes TGV, a assuré vendredi François Fillon en réponse à la polémique sur les six mois de détention provisoire effectués par Julien Coupat. "L'affaire est grave. Je lisais ce matin dans un éditorial d'un grand journal qu'il s'agissait juste de retards de TGV, il ne faut pas exagérer. On a saboté plusieurs TGV, prenant des risques considérables pour la sécurité des personnes", a déclaré le Premier ministre sur Europe-1. Au lendemain de la remise en liberté de Julien Coupat, l'hôte de Matignon a affirmé que la procédure a été respectée. "On met en détention provisoire des gens quand on veut éviter qu'ils se sauvent, qu'ils fassent pression sur des témoins ou détruisent des preuves. C'est la raison pour laquelle M. Coupat a été placé en détention provisoire. La justice estime désormais que l'enquête est suffisamment avancée pour qu'il puisse être libéré, il y aura un procès, on saura à ce moment-là la vérité", a poursuivi M. Fillon. Le Premier ministre a opposé une fin de non-recevoir à l'appel à la démission de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, lancé par le socialiste Arnaud Montebourg. "Arnaud Montebourg et quelques autres socialistes réclament une démission d'un membre du gouvernemnt par jour, tout cela n'est pas crédible. Ils sont dans une opposition absolument systématique qui explique sans doute le manque de crédibilité électorale qui est la leur", a-t-il lâché dans une allusion aux sondages qui placent le PS loin derrière l'UMP pour les élections européennes du 7 juin. AP
  8. Il y aurait chaque jour plusieurs dizaines (voir centaines) "d'actes de malveillance" sur l'ensemble du réseau ferroviaire. La majorité de ces actes de malveillance touchent les trains SNCF : signaux d'alarmes, jets de pierres, tirs de coups de fusils (sur lers trains ou les installations...)... mais aussi agression de cheminots en service, bagarres dans les gares ou les trains, tentatives de cambriolages et cambriolages de gares, locaux de services, vols de cables électriques, de cables caténaires etc... La majorité de ces actes peut porter atteinte à la sécurité des circulations ferroviaires et exigent de la part des personnels une vigilance accrue. A notre que les directions d'entreprise (SNCF ou RFF par exemple) ne communiquent que très peu sur ces phénomènes sauf si un fait est médiatisé...
  9. La hausse du chômage sera continue en 2009, dit Fillon Reuters La hausse du chômage sera continue en France et dans le reste de l'Europe durant toute l'année 2009 et se poursuivra sans doute début 2010, prévient François Fillon. "On aura une augmentation du chômage dans tous les pays européens qui va se poursuivre tout au long de 2009 et sans doute encore un peu au début de l'année 2010", a dit le Premier ministre sur Europe 1. "Pour que l'économie crée des emplois, il faut qu'elle soit en croissance d'au moins 1,5 à 2 pour cent", a-t-il souligné. "Les plans de relance européens vont donner tous leurs effets à partir de l'été", a assuré François Fillon, observant par ailleurs des "signes de reprise aux Etats-Unis". Le chef du gouvernement a précisé que des "mesures complémentaires" seraient mises en oeuvre dans les prochaines semaines en faveur des jeunes chômeurs. Les chiffres du chômage pour le mois d'avril en France seront rendus publics ce vendredi à 18h00. Sophie Louet
  10. Martine Aubry appelle au vote utile pour enrayer la chute du PS Reuters Martine Aubry, dont la formation est en chute libre dans les sondages, exhorte tous les Français opposés au libéralisme à apporter leurs voix au Parti socialiste lors des élections européennes du 7 juin. Le premier secrétaire du PS estime qu'il ne sert à rien de voter pour les petites listes, puisque celles qui seront sous les "8 ou 10% n'auront aucun représentant". "Il faut que les voix de gauche, les plus de 70% des Français qui aujourd'hui disent 'nous ne voulons pas de la politique libérale', votent pour le seul parti qui, en accord avec les 27 autres partis socialistes européens, peut changer la majorité", a-t-elle déclaré sur RTL. La maire de Lille reconnaît que les électeurs qui, selon les deux derniers sondages en date, donnent respectivement 19 et 20% de voix au PS, sont désemparés devant la multiplication des listes concurrentes à gauche. "Ils sont perdus par rapport à la gauche", a-t-elle dit. "Je continue jusqu'au bout à dire: 'il faut voter efficace'", a-t-elle souligné en refusant de jouer "le match à l'avance". "Il faut que les Français comprennent qu'il y a un vrai enjeu", a-t-elle ajouté. Martine Aubry a aussi vivement critiqué les mesures sécuritaires annoncées la veille par Nicolas Sarkozy en soulignant que, sur le terrain, les choses empiraient. "Il affiche son échec en matière de sécurité", a-t-elle dit en estimant que ces "coups de menton" ne servaient à rien. Yves Clarisse
  11. Les partis de la gauche radicale se livrent une âpre bataille Reuters Gérard Bon Le NPA d'Olivier Besancenot et le Front de gauche se disputent âprement le leadership de la gauche radicale pour les élections européennes du 7 juin, qui constituent le baptême du feu des deux entités. D'abord mal placée, l'alliance constituée par le Parti communiste et le Parti de gauche a repris des couleurs au point de devancer le Nouveau parti anticapitaliste dans une enquête TNS Sofres (7% contre 6%) publiée jeudi. Cette percée s'effectue au détriment du Parti socialiste, qui doit en même temps contrer la progression du MoDem de François Bayrou. Dans Libération, Jean-Luc Mélenchon a récemment confié que son "principal enjeu" était de devancer le NPA pour convaincre le "premier cercle de la gauche" de transformer le "Front de gauche" en "Front populaire" après le 7 juin. La gauche radicale pèse aujourd'hui 15% des intentions de vote dans les sondages mais demeure éclatée en trois formations si l'on y ajoute Lutte ouvrière. La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a estimé jeudi que la question n'était pas celle du leadership mais d'atteindre un score permettant d'envoyer des députés au Parlement européen. Elle a de nouveau reproché à Olivier Besancenot son cavalier seul, malgré de nombreux appels au rassemblement de la gauche radicale. "Il ne faut pas jouer perso", a-t-elle dit à des journalistes en marge d'un rassemblement du PCF aux abords de l'Assemblée nationale pour défendre une proposition de loi visant à interdire certains licenciements. "RESSAC DES LUTTES" "Quand vous avez tant d'hommes et de femmes qui sont menacés de licenciement, qui ont des problèmes de pouvoir d'achat, il ne faut pas jouer l'intérêt d'une organisation ou viser la future présidentielle, il faut s'occuper de se rassembler pour proposer une alternative", a-t-elle ajouté. Le clivage entre les deux formations tient aussi à son électorat, le NPA attirant surtout des jeunes et le Front de gauche un électorat plus âgé. Tenant de la "révolution par les luttes", le NPA accuse pour sa part le Parti de gauche et le PCF de préparer une nouvelle union de la gauche avec le Parti socialiste, raison de son refus d'une alliance de circonstance. Le nouveau parti, porté jusque là par la notoriété d'Olivier Besancenot et les luttes sociales, reconnait un "trou d'air" lié, selon lui, à une certaine démobilisation depuis le 1er mai. "Le climat social ne nous aide pas car, depuis le 1er mai, on ressent un ressac des luttes", expliquait François Grond, un des dirigeants du NPA, dans Le Monde daté du 27 mai. Néanmoins, l'organisation affirme toujours remplir les salles lors de ses meetings et attirer autant de jeunes et de "prolétaires", sa cible principale. De son côté, Marie-George Buffet s'emporte quand les journalistes lui demandent si le Front de gauche ne risque pas d'affaiblir dangereusement le PS, au risque d'empêcher toute alternative aux scrutins de 2012. "Franchement, s'il y a une liste qui porte l'union... Nous sommes la seule liste de rassemblement sur toutes les listes présentées à gauche dans cette élection", dit-elle. "On n'a pas d'adversaire à gauche. Au contraire, on veut porter la gauche vers une union solide, sur un projet audacieux pour changer d'Europe et changer de politique en France", ajoute-t-elle. Alors que les politologues s'interrogent sur l'avenir du Front de gauche après le 7 juin, la dirigeante communiste a souligné que chacun allait continuer son parti, sans perdre de vue l'objectif d'un rassemblement majoritaire. "Si on ne veut pas travailler au rassemblement, alors il faut dire: 'Nous sommes décidés à laisser un boulevard à Sarkozy'". Édité par Yves Clarisse
  12. à la baisse ...??? ;)
  13. "Bref, pour aller à l'essentiel..." "Silence la minute est terminée..." HiHiHi
  14. Julien Coupat sort de prison sous contrôle judiciaire Reuters Julien Coupat, principal suspect dans le dossier des sabotages de lignes de TGV en novembre 2008, a quitté la prison de la Santé après six mois et demi de détention provisoire, apprend-on de source policière. Il est parti en se dissimulant dans le coffre d'une voiture pour éviter les reporters qui l'attendaient devant la prison. Dans la matinée, le juge d'instruction Thierry Fragnoli avait ordonné sa remise en liberté, suivant le parquet de Paris, qui avait requis son placement sous contrôle judiciaire. Son contrôle judiciaire lui impose de payer une caution de 16.000 euros, de "pointer" une fois par semaine au commissariat de Montreuil (Seine-Saint-Denis), de demeurer en Île-de-France, de remettre ses papiers d'identité et son passeport. Il a aussi interdiction de rencontrer les huit autres personnes mises en examen et les témoins de l'affaire. La remise en liberté de ce jeune homme de 34 ans, écroué depuis le 15 novembre, met fin partiellement à une controverse politique sur ce dossier, qu'une partie de la gauche et de l'extrême gauche considère comme un montage. Le PS a salué cette sortie de prison, déclarant dans un communiqué que c'était "une très bonne nouvelle pour Julien Coupat, pour ses proches et pour le droit". Nicole Borvo Cohen-Seat, présidente du groupe communiste du Sénat, estime que l'affaire tourne au "fiasco". Le député PS Arnaud Montebourg a de son côté demandé la démission de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, coupable à ses yeux de "manipulation". "Sept mois de prison infligés à un innocent pour faire monter une sauce politicienne au goût infect, dans n'importe quel pays démocratique, cela vaut une démission", dit-il dans un communiqué. QUATRE DEMANDES REPOUSSÉES Quatre demandes avaient jusqu'ici été rejetées par les juges des libertés et, en appel, par la chambre de l'instruction de Paris. Julien Coupat reste mis en examen pour "destruction en réunion et direction d'une association de malfaiteurs", le tout "en relation avec une entreprise terroriste", des crimes passibles des assises. Il a été auditionné cette semaine pour la cinquième fois par le juge d'instruction, et le parquet expliquait donc que les éléments recueillis étaient suffisants pour envisager sa remise en liberté dans l'attente de la suite de la procédure. Juridiquement, sa remise en liberté n'est pas un aveu de faiblesse de l'accusation, puisque la liberté est en théorie la règle dans le droit français, en raison du principe de la présomption d'innocence. En pratique cependant, la remise en liberté de tous les membres de ce qui est suspecté être un groupuscule violent n'est quasiment jamais prononcée avant le procès. Julien Coupat est présenté par l'accusation comme le chef d'un mouvement d'ultragauche auquel sont imputés les sabotages commis par le placement de fers à béton sur des caténaires dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, ainsi que le 26 octobre 2008. Il clame son innocence et se dit victime d'un dossier monté de toutes pièces. Neuf personnes sont mises en examen au total dans ce dossier mais Coupat était le dernier à être en prison, les autres personnes ayant été libérées au fil de l'enquête. Dans un texte publié cette semaine dans Le Monde, il décrivait la prolongation de sa détention comme "une petite vengeance" mais se réjouissait paradoxalement de son sort, dont il rendait responsable ce qu'il appelle "la clique sarkozyste". "Chaque manoeuvre par quoi ils se figurent conforter leur pouvoir achève de le rendre haïssable. En d'autres termes : la situation est excellente, ce n'est pas le moment de perdre courage", disait-il. Thierry Lévêque, édité par Pascal Liétout
  15. La SNCF lance un plan d'économies pour rester à l'équilibre en 2009 [ 28/05/09 ] La compagnie ferroviaire entend économiser 280 millions sur sa marge opérationnelle, en réduisant son train de vie et le nombre d'embauches. C'est la condition nécessaire pour ne pas tomber dans le rouge en 2009. L'entreprise va se serrer la ceinture et supprimer les dépenses non nécessaires. Cliquez ici Un train, ça ne peut pas réduire la voilure par définition. C'est pourtant exactement ce que va faire la SNCF dans les mois qui viennent pour répondre à la crise qui la frappe durement. La compagnie ferroviaire a en effet adopté hier, lors de son conseil d'administration, un plan d'économies qui n'en porte toutefois pas le nom, pour ne pas trop effrayer les syndicats. Selon nos informations, le groupe public veut économiser pour 280 millions d'euros environ sur sa marge opérationnelle. C'est le prix à payer pour rester à l'équilibre financier, ce qui est désormais l'objectif officieux de la SNCF alors que le groupe visait initialement un bénéfice net de 580 millions environ en 2009 (voir ci-dessous). Il y a seulement deux ans, ce résultat dépassait 1,1 milliard. Ces « mesures d'adaptation », pour reprendre la terminologie employée par la direction, constituent un vaste programme hétéroclite. Il y a des décisions de bon sens, comme le fait de rationaliser ses achats, qui devrait rapporter une dizaine de millions d'euros. L'entreprise va aussi se serrer la ceinture et supprimer les dépenses non nécessaires : sont concernés les frais engendrés par les cabinets d'audit ou de communication, mais aussi les frais de réception, soit un total de 40 millions. Plus surprenant, la SNCF veut aussi trouver des ressources supplémentaires avec les cheminots qui diffèrent leur départ à la retraite. Le phénomène est majeur : l'entreprise devrait en effet enregistrer environ 1.000 départs en moins par rapport aux 7.100 prévus en 2009, en grande partie du fait de salariés qui décident de repousser la quille. Il faudra bien trouver du travail à ces retraités et la SNCF veut profiter du sureffectif dans certains pans de l'entreprise pour lancer de nouvelles opérations de gros entretien du réseau ferré, qui auront l'avantage d'amener des recettes en plus dans les caisses. Départs différés Le groupe public va aussi tirer prétexte de ces départs différés pour baisser le nombre de recrutements sur l'année. Aucun chiffre n'a été donné par la direction, mais on peut imaginer que sur les 4.500 annoncés pour l'établissement public en 2009, il devrait y en avoir au moins 1.000 de moins. D'une façon générale, le groupe entend prendre toutes les mesures pour contenir la hausse de la masse salariale, afin d'économiser une centaine de millions d'euros. Cela se fera à tous les niveaux. Les salariés de l'entreprise publique devront ainsi prendre impérativement leurs congés avant la fin de l'année. Si chacun des 160.000 cheminots reporte une journée de congés à l'année suivante, c'est en effet 20 millions d'euros que l'entreprise doit provisionner dans ses comptes... Si la SNCF serre donc les boulons, elle se refuse toutefois à un plan plus drastique encore. « Nous devons être capables de répondre à la demande lorsque la reprise sera là », explique une source proche du dossier. Encore faut-il savoir quand celle-ci interviendra. RENAUD HONORÉ, Les Echos ------------------------------------- La SNCF aurait revu à la baisse ses prévisions 2009 Reuters La SNCF a revu en baisse de 1,9 milliard d'euros sa prévision de chiffre d'affaires pour 2009 en raison de la crise et envisage un plan d'économies de 280 millions d'euros, affirment Les Echos dans leur édition de ce jeudi. "Les prévisions de chiffre d'affaires ont été réduites de 1,9 milliard pour atteindre un niveau quasi stable par rapport à l'an dernier", écrit le quotidien qui ne cite pas ses sources. Selon le quotidien, la compagnie ferroviaire vise tout juste l'équilibre financier pour 2009. Matthieu Protard, édité par Benoît Van Overstraeten
  16. Tiens donc, voilà les journaleux qui utilisent le conditionnel ... mais juste dans le titre... Coupat, suspect de l'affaire SNCF, serait libéré ce jeudi Reuters Julien Coupat, principal suspect dans le dossier des sabotages de lignes de TGV en France en novembre 2008, sera remis en liberté ce jeudi après six mois et demi de détention, a déclaré une source judiciaire. Le parquet a confirmé mercredi soir des informations de presse selon lesquelles il ne s'opposait plus à cette libération et demandait un placement sous contrôle judiciaire. Le juge d'instruction Thierry Fragnoli va donc prendre jeudi l'ordonnance directe de remise en liberté, comme il en a le pouvoir. Quatre demandes avaient jusqu'ici été rejetées par les juges des libertés et, en appel, par la chambre de l'instruction de Paris. Julien Coupat, 34 ans, restera mis en examen pour "destruction en réunion et direction d'une association de malfaiteurs", le tout "en relation avec une entreprise terroriste", des crimes passibles des assises. Il est présenté par l'accusation comme le chef d'un groupuscule d'ultragauche auquel sont imputés les sabotages commis par le placement de fers à bétons sur des caténaires dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, ainsi que le 26 octobre 2008. Il clame son innocence et se dit victime d'un dossier monté de toutes pièces pour des raisons politiques. Neuf personnes sont mises en examen au total dans ce dossier mais Coupat est le dernier à être en prison, les autres ayant été libérées au fil de l'enquête, qui est critiquée. Dans un texte publié cette semaine dans Le Monde, il décrivait la prolongation de sa détention comme "une petite vengeance" mais se réjouissait paradoxalement de son sort, dont il rendait responsable ce qu'il appelle "la clique sarkozyste". "Chaque manoeuvre par quoi ils se figurent conforter leur pouvoir achève de le rendre haïssable. En d'autres termes : la situation est excellente, ce n'est pas le moment de perdre courage", disait-il. Principal élément à charge, la police, qui surveillait le groupe, dit avoir localisé Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy le soir du 7 novembre, en rase campagne, non loin du lieu du sabotage d'une voie ferroviaire. L'accusation avance aussi d'autres indices d'une activité clandestine, comme le manuel de fabrication d'un engin explosif retrouvé sur l'ordinateur d'Yldune Lévy, et d'autres indices matériels retrouvés dans les affaires du couple et transmis récemment par la justice canadienne. Thierry Lévêque
  17. Ouf... Moi je tourne au cidre et au chouchenn... (encore qu'avec les abeilles et le cuister...) Mélanger du rouge et du blanc... Quelle bande d'enfoiré quand même c'est comme mettre de la sciure dans les fûts en chêne... !
  18. Et certains n'ont malheureusement pas hésité à lui emboîter le pas côté affrontement, me semble-t-il ...non ? De toute façon sur un tel sujet, ça ne peut tourner qu'à la polémique... Il y a déjà eu un sujet fermé il y a quelques jours... pour cette raison... et pourtant Andrew n'était pas encore là...
  19. Pas trop d'accord sur le coup... Je constate que certains ne retiennent que ce qu'ils veulent des interventions d'Andrew qui certes n'y va pas de mains mortes... mais il y a aussi le fond des messages sur la question des chargements, reconnaissances, responsabilités des EF-chargeurs etc... Je constate aussi qu'Andrew s'est fait allumé par certains (qui ne sont d'ailleurs pas des débutants sur ce forum) qui ont d'ailleurs évité soigneusement de relever les questions de fond pour s'enflammer sur les emportements de notre ami qui s'en prend d'ailleurs tous azimuts à ceux de la SNCF, comme des autres EF mais aussi aux chargeurs... Donc si il avait fallu être honnête, plusieurs qui se reconnaîtront je pense, auraient dû de la part des modérateurs recevoir la même "sanction"...
  20. Merci pour cette réponse qui donne des précisions intéressantes sur les responsabilités de l'EF en matière de chargement... PS : si tu peux vider ta boîte aux lettres perso sur le forum...je pourrai t'envoyer un p'tiot message... PS : voir plus bas...
  21. Certes mais même avec des outils ultra-modernes personne n'est à l'abri : y compris sur les TGV ou des postes d'aiguillages comme des PRCI ou PIPC avec des erreurs de conception au niveau des études et ce malgré toutes les vérifications...humaines !
  22. ouai et même au boulot ... pendant votre arrêt médical parce que comme tout le monde le sait votre maladie ... elle est seulement diplomatique... (merci au sieur Lefevre député ump)
  23. Je voterai le 7 juin mais en aucun cas pour ceux cités ci-dessus (UMP-PS-MODEM-Villiers-FN...) Mon vote ira ailleurs et toujours anti-sarko
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