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Eternel débat entre les pro-service public qui intègrent au transport qu'il soit routier, aérien, maritime, fluvial ou ferroviaire une dimension collective voir planétaire (coût social, environnement, aménagement du territoire, péréquatyion) et ceux qui prône le libéralisme économique et l'ouverture à la concurrence au nom du marché libre et du non interventionnisme des états/nations. Entre les deux aussi ceux qui cherchent un équilibre entre ces deux options... La question étant également de dépasser la situation actuelle en y intégrant des dimensions nouvelles comme le changement climatique, les questions démographiques, l'avenir des la planète et de l'humanité. L'Etat est actionnaire soit. On le voit encore avec l'affaire GEODIS en ce moment. Mais l'Etat n'est jamais neutre : il est dirigé par un gouvernement et soumis à la pression d'un côté des acteurs économiques (entreprises, capital, actionnaires...) de l'autre de l'opinion publique (regardons les réactions au sujet de la question des cartes familles nombreuses en ce moment) mais aussi des salariés dans leurs diversités. Nous sommes donc au coeur d'un débat politique, d'un affrontement des idées qui peut prendre des formes conflictuelles extrèmement virulente. Sans le même mettre sur le même pied d'égalité, on assiste à une question quasi idéntique même si l'enjeu n'est pas le même sur la question de l'Olympisme avec l'enjeu sportif lui-même, ses a-côté économiques et financiers, publicitaires et la question du respect des droits de l'Homme sur la planète plus spécifiquement en Chine et au Tibet... (mais on pourrait aussi parler des droits de l'Homme au proche orient, en Irak ou en Iran, au Darfour, en Afrique, du sort des paysans au Pérou ou en Colombie etc...etc... sans parler de nos SDF et travailleurs pauvres...)
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Représentativité syndicale : fin de négociation. Par Claudine RENAUD et Simon VALMARY AFP - PARIS (AFP) - Patronat et syndicats ont clos dans la nuit de mercredi à jeudi leur négociation sur la représentativité syndicale sur une "position commune" que seules deux organisations sur huit, FO et l'Union professionnelle de l'artisanat (UPA), ont d'emblée rejetée. Le syndicat des cadres CFE-CGC a émis un "avis réservé", les autres organisations soulignant que le texte était "un pas pour la démocratie sociale française" (CGT) et "pas si éloigné de nos positions" (CFDT). "Le poids de cette position commune sera donné par le nombre d'organisations qui le signeront", a déclaré le chef de file patronal Patrick Bernasconi (Medef), les signatures du Medef et de la CGPME étant a priori acquises. Une fois connue la décision des instances dirigeantes de chaque syndicat (FO le 14 avril, la CGT le 16, la CFTC et CFE-CGC le 17, CFDT le 23-24), la balle sera dans le camp du gouvernement qui avait de toute façon prévu de légiférer sur le sujet (peut-être avant l'été) et imposé un délai de négociation. L'Unsa et Solidaires (Sud), qui ne participaient pas à la négociation, ne manqueront pas de plaider auprès des pouvoirs publics pour l'obtention de leur représentativité sur la base notamment de leurs résultats aux prud'homales. Le texte adopté dans la nuit, dont il a été décidé au dernier moment qu'il ne prendrait pas la forme d'un accord national interprofessionnel (ANI) mais d'une "position commune" pour "éviter un clash" selon certains, propose de faire évoluer les règles de représentativité syndicale inchangées depuis 1966. Pour qu'un syndicat soit représentatif des salariés, il faudrait qu'il rassemble au moins 10% des voix aux élections professionnelles dans les entreprises à brève échéance, et provisoirement à 8% au plan national et dans les branches. Cette "position commune" prévoit aussi, selon les négociateurs, que dans environ cinq ans, les accords sociaux dans les branches et au plan national soient signés par des syndicats représentant au moins 30% des salariés concernés. Dans les entreprises, ce changement entrerait en vigueur dès le 1er janvier 2009, si une loi reprend le texte. Dans le camp syndical, seul FO a exprimé "un avis très critique". René Valladon a fustigé la "pirouette finale" sur la forme juridique du texte comme une "atteinte à la loyauté de la négociation". "La forme retenue a permis au Medef d'échanger quelques concessions sur les accords de majorité relative contre un recul des droits syndicaux et des droits des salariés sur les 35 heures", a-t-il déploré. La CFDT et la CGT ont au contraire estimé avoir "limité la portée du texte initial" sur les conditions d'utilisation des heures supplémentaires, que le patronat souhaite voir évoluer sans attendre. Seul le contingent conventionnel (nombre d'heures sup' autorisé par une branche) pourra être relevé à condition d'avoir l'accord de syndicats ayant recueilli la majorité absolue des voix du personnel. La CFTC a changé d'avis au dernier moment et exprimé un avis "plutôt favorable" après avoir sauvé in extremis sa représentativité dans de nombreuses branches où elle pèse moins de 10% aux élections professionnelles. La CFE-CGC (cadres) a donné un "avis réservé" et suspendu sa signature à la clarification d'un passage du texte concernant la mesure de son audience. Le patronat a accepté que les futures dispositions sur "la transparence et le contrôle des financements" des syndicats s'appliquent également à ses propres organisations.
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8 membres fêtent leur anniversaire ce jour raintee(33), wurdalack(33), Seberak(37), Savu(25), Tod(46), mikachou(27), necroshine(35), Fustec René(71) Bon Anniversaire
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A San Francisco, la flamme olympique passe difficilement l'épreuve américaine Par Rob WOOLLARD AFP - SAN FRANCISCO (AFP) - Le passage de la flamme olympique mercredi à San Francisco, sa seule étape américaine, s'est soldé par un parcours tronqué, une cérémonie de clôture à huis clos et un déploiement policier impressionnant, même si aucun incident majeur n'a été signalé. A Pékin, le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a appelé jeudi la Chine à respecter ses engagements d'améliorer les droits de l'Homme avant les Jeux. "Avant l'attribution, les représentants (chinois) ont dit, et je les cite de mémoire car je ne le sais pas par coeur, +accorder les Jeux à la Chine ferait avancer la question sociale, notamment les droits de l'Homme+", a déclaré à la presse M. Rogge. "C'est ce que je qualifierais d'engagement moral plutôt que juridique. Nous demandons absolument à la Chine de respecter cet engagement moral", a-t-il ajouté. La torche, elle, a été transportée à l'aéroport de San Francisco en voiture en fin d'après-midi avant d'être acheminée vers un parking proche du terminal international, à l'abri des caméras de télévision. Cette cérémonie de clôture quasi-clandestine s'est déroulée à l'issue d'un parcours confus, et sous haute surveillance policière, après l'annulation de la cérémonie officielle prévue initialement. Aucun incident majeur n'a été signalé mais le trajet de la torche a dû être raccourci au dernier moment face aux nombreux manifestants qui bloquaient les rues. Les porteurs successifs de la torche ont été encadrés tout au long du parcours de dizaines de policiers anti-émeutes, à pied et en moto, mobilisés pour tenir à distance des manifestants voulant dénoncer le régime de Pékin. Des mesures exceptionnelles avaient été prises après les incidents ayant émaillé le parcours parisien lundi. Si l'exercice n'a pas tourné au fiasco comme à Paris, une grande confusion a régné du début à la fin du parcours. Quelques minutes après son départ à 13h20 locales (20h20 GMT), la torche avait disparu dans un entrepôt et aucune information n'avait filtré sur son sort pendant près de 45 minutes. "Des gens ont bloqué la rue, donc nous avons dû raccourcir le parcours", avait finalement indiqué un policier. Le parcours initial, déjà réduit à 9,6 km par le maire de la ville Gavin Newsom, a encore été raccourci. "Heureusement, la situation a été meilleure hier (mercredi) à San Francisco. Cela n'a toutefois pas été la fête heureuse que nous avions souhaitée", a déclaré à ce sujet Jacques Rogge, président du Comité international olympique, devant les responsables du CIO réunis à Pekin. Le CIO réussira à sortir de la "crise", a-t-il ajouté, avant d'appeler les responsables des 205 comités olympiques nationaux à rassurer les athlètes. "Dites leur que, malgré tout ce qu'ils ont entendu, les jeux seront très bien organisés", a-t-il lancé. La flamme doit rejoindre Buenos Aires jeudi et vendredi, avant de poursuivre son voyage dans une douzaine de pays et d'arriver en Chine début mai. De très nombreuses organisations de défense des droits de l'Homme et du Tibet s'étaient donné rendez-vous à l'occasion du seul passage de la flamme sur le continent nord-américain pour dénoncer les exactions de la Chine ou sa diplomatie au Soudan. Aux abords du point de départ de la torche, un face-à-face avait opposé pro-chinois et militants pro-tibétains. Un militant pro-tibétain américain d'origine chinoise a été arrêté. Des manifestants pro-chinois avaient des banderoles "N'éteignez pas la torche de l'espoir". Depuis que le symbole olympique a été allumé en Grèce le 24 mars, les militants pro-Tibet se sont mobilisés sur son passage, en réponse à la répression en mars des manifestations, qui ont fait 150 morts selon le gouvernement tibétain en exil. Pékin affirme que le bilan des émeutes est de 20 morts. Le président américain George W. Bush a appelé mercredi la Chine à dialoguer avec les représentants du dalaï lama. George W. Bush a aussi répété qu'il assisterait aux Jeux, opposant aux appels au boycott l'efficacité diplomatique et son intention de soulever sur place la question des libertés avec les dirigeants chinois. Le président du Parlement européen, Hans Gert Pöttering, a demandé mercredi aux responsables européens d'envisager de boycotter la cérémonie d'ouverture en cas d'absence de dialogue de Pékin avec le dalaï lama. Mardi, le président français Nicolas Sarkozy avait conditionné sa participation à la cérémonie d'ouverture des JO à ce dialogue. Londres a annoncé mercredi que le Premier ministre britannique Gordon Brown n'assisterait pas à la cérémonie d'ouverture, soulignant que cela ne constituait pas un changement de position. Le périple de la flamme, qui doit passer par le Tibet, est le plus ambitieux de l'histoire des JO, avec 137.000 kilomètres à travers une vingtaine de pays.
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JO: "les robots" du comité d'organisation chinois "dépassés par les événements" à Paris, selon David Douillet AP - PARIS - David Douillet a dénoncé mardi la manière dont les membres du comité d'organisation des Jeux olympiques de Pékin ont été "dépassés par les événements" lors du passage de la flamme lundi à Paris. "Je viens d'entendre que les Chinois parlent de 'terrorisme populaire'. Nous (les athlètes), le terrorisme, nous l'avons senti de l'intérieur, de l'organisation chinoise", a déclaré l'ancien champion olympique de judo sur RTL. "J'ai eu autour de moi des gens qui étaient dépassés par les événements", a déploré David Douillet, qui a comparé les membres du comité d'organisation chinois qui accompagnent le relais de la flamme olympique à "des robots ou des chiens de garde". "A la vue de ce qui s'est passé hier, les athlètes se posent une seule question: de quelle manière vont-ils être traités à Pékin?", a-t-il ajouté. "Les sportifs, qui sont les principaux acteurs de ces Jeux, qui font vivre ces Jeux depuis des décennies, on les a traités comme des animaux", a-t-il précisé par ailleurs sur France-Info. "Aujourd'hui, les athlètes français ont une vraie inquiétude quant à leur protection et la manière dont ils vont être considérés là-bas". Lundi, David Douillet s'était déclaré "dégoûté" à l'issue du relais chaotique de la flamme olympique dans les rues de Paris. AP C'était pourtant bien lui qui a dit que le badge porté par les sportif allait changer la face du monde. Je retiens surtout l'image où il était filmé et interrogé par un journaliste et où l'un des "robots chinois" lui a demandé de se taire... tellement interloqué qu'il l'a fermé... ça promet effectivement...
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Le retour de Moos... mais pas du second degré Faut apprécier les petites piques... Notre pauvre Président de la République ne peut être au four et au moulin surtout que ça prend l'eau de toute part...
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Augmentation de 7,5% des morts sur la route en mars AP - PARIS - Le nombre de décès sur les routes a augmenté de 7,5% en mars par rapport au même mois l'année dernière, passant de 318 à 342 morts, selon les chiffres publiés mardi par le ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables. "Cependant, en cumulé, le nombre de personnes tuées au cours du premier trimestre est en diminution de 5,7%" par rapport au premier trimestre 2007, précise le ministère dans un communiqué. En revanche, le nombre d'accidents et de blessés corporels a reculé en mars 2008. Ainsi, 5.876 accidents corporels ont été recensés, soit une baisse de 10,2% par rapport à mars 2008. le nombre de blessés est, lui, passé de 8.226 à 7.554 (-8,2%). Les hospitalisations ont également reculé (2.812 contre 3.035, soit -7,3%). Selon le ministère, mars 2008 a été marqué par "des accidents particulièrement violents qui ont été à l'origine d'un nombre exceptionnel de victimes". Ces accidents étaient liés "au taux d'alcool supérieur à la limite autorisée, ainsi qu'à une conduite sans permis". Exprimant "sa plus vive inquiétude face à ce bilan mensuel", le ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables Jean-Louis Borloo a appelé "à une prudence de tous les instants sur la route des vacances de printemps". AP Mais que fait le Président de la République...
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http://canaille-le-rouge.over-blog.com/article-18564785.html Toujours l'Uimm et sa caisse noire... Une info un peu passée inapperçue
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JO: enquêtes et critiques après le fiasco de la flamme à Paris Reuters - PARIS, 8 avril (Reuters) - Après des incidents sur le passage chaotique de la flamme olympique la veille à Paris, des enquêtes administratives ont été ouvertes, tandis que l'opposition dénonçait le rôle accordé aux autorités chinoises dans la gestion du cortège. "Que la Chine régente la police, c'est un peu inquiétant, c'est inquiétant pour notre démocratie. C'est d'autant plus inquiétant quand on anticipe sur ce qui va se passer en Chine lors des Jeux olympiques", a déclaré sur France 2 Aurélie Filipetti, porte-parole du groupe PS à l'Assemblée. Le chef de l'État français a de son côté estimé que les déboires de la flamme renforçaient la pertinence de sa position. "C'est un spectacle un peu triste pour chacun et ça ne rend que plus nécessaire ce que j'ai demandé en écrivant au président chinois (Hu Jintao - NDLR) en demandant la reprise du dialogue entre la Chine et le Tibet pour trouver une solution politique", a-t-il déclaré à Cahors. Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a estimé lors d'un point de presse que les incidents "compliquaient la tâche" de Nicolas Sarkozy. "Mais honnêtement, c'est pas ça le problème. Le problème, c'est pourquoi n'y a-t-il pas de dialogue entre le Dalaï-lama et les autorites chinoises? Est-ce impossible ?", a-t-il dit. Sur les 20 manifestants pro-Tibet interpellés lundi, 19 ont été remis en liberté sans être poursuivis, "aucune infraction ne pouvant leur être reprochée", a-t-on déclaré à Reuters au parquet de Paris jeudi. Un homme suspecté d'avoir donné des coups de pied à un policier demeurait en garde à vue. L'Inspection générale des services (IGS, la "police des polices") a par ailleurs auditionné un cameraman de France 2 molesté par des CRS, comme le montre ses propres images, a annoncé le syndicat SNJ de la chaîne, qui souhaite que la direction porte plainte. Transporté à l'hôpital Pompidou, le cameraman en est sorti dans la soirée de lundi, indique le SNJ. D'autres manifestants pro-Tibet qui tentaient de s'en prendre au cortège ont aussi été molestés. Des images de Reuters télévision montrent un homme le visage en sang, sur les quais de Seine, aux mains des policiers. DRAPEAUX TIBÉTAINS ARRACHÉS Les journalistes ayant par ailleurs pu constater que les policiers français arrachaient des mains des manifestants les drapeaux tibétains, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a diligenté une autre enquête. "Il n'y a eu aucune consigne en ce sens. J'ai demandé à ce qu'il y ait une enquête administrative interne pour savoir dans quelles conditions et pourquoi - parce qu'il peut y avoir des raisons que j'ignore - des drapeaux ont été arrachés comme on l'a vu sur certains images", a-t-elle déclaré mardi à Cahors. L'opposition socialiste et écologiste s'est déclarée surprise de voir que les officiels chinois présents sur le cortège de la flamme étaient intervenus à plusieurs reprises, pour ordonner la suppression de l'arrêt à l'Hôtel de ville, pour éteindre la flamme dans les mains du judoka David Douillet ou interrompre le relais et terminer le parcours en autocar. L'ancien champion olympique de judo s'est déclaré sur plusieurs médias indigné de l'intervention qu'il juge offensante et déplacée. Si les manifestants pro-Tibet étaient tenus à l'écart par les policiers français, notamment au départ de la flamme près de la Tour Eiffel, plusieurs centaines de Chinois brandissant des drapeaux rouges de la République populaire avaient pu accéder aux abords de la Tour, a constaté Reuters. Michèle Alliot-Marie a expliqué que le choix du parcours avait été arrêté par les Chinois, selon "une règle olympique", dit-elle. Selon elle, les interventions sur le cortège procèdent aussi d'une règle selon laquelle la Chine, qui organise les Jeux, a compétence sur le cortège de la flamme. La mise en place du très important dispositif policier, fort officiellement de 3.000 personnes, a coûté selon le Figaro 400.000 euros à la France, un chiffre que Michèle Alliot-Marie n'a pas démenti. Le ministère des Affaires étrangères chinois a jugé "méprisables" les troubles au passage de la flamme. Thierry Lévêque
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Incident sur le réseau Montparnasse (bis)
Dom Le Trappeur a répondu à edel79 situé dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
Dans le temps il y avait un poste d'aiguillage à leviers à St Cyr côté moteur d'aiguillage ça fonctionnait avec Monsieur muscles... puis un PRS (poste électronique) également à St Cyr une aiguille qui débloque, et hop on va sur le terrain et on fait l'aiguille à la main... Aujourd'hui St Cyr est télécommandé de Versailles poste informatique et hop tout bloque en attendant l'astreinte du service électrique et demain on parle de concentrer le réseau dans des grands centres régionaux avec des postes d'aiguillages à grand rayon d'action qui géreront 200/250 km de lignes... et les astreintes feront 150 km pour intervenir... C'est le progrès mon bon Monsieur... comme sur l'autoroute :blush: -
Comme les médias nous avait fait un foin du diable le mois dernier parceque notre très "Cher" Président de la République avait regagner un petit point... Sondage: Sarkozy perd un point, Fillon chute de sept PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy voit à nouveau les opinions favorables à son action reculer d'un point à 40%, tandis que son Premier ministre François Fillon chute de 7 points avec 52% d'avis favorables, selon le baromètre mensuel Ipsos-Le Point, à paraître jeudi. En mars, ce baromètre avait enregistré une légère remontée de la cote du président de la République, avec 41% d'opinions "favorables" à son action, contre 39% en février. En avril, les opinions "défavorables" à la politique du chef de l'Etat remontent à 57% (+1). M. Sarkozy avait atteint son plus bas niveau de popularité dans ce baromètre en février, avec 58% d'opinions "défavorables". Dans le même temps, la cote de popularité de François Fillon repart nettement à la baisse après plusieurs mois de hausse. Avec 52% d'opinions favorables, il perd 7 points par rapport à mars. Les jugements défavorables sont en augmentation de 8 points, passant de 33% à 41%. Au palmarès des personnalités politiques, c'est le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), qui arrive largement en tête avec 70% de jugements favorables sur son action. Une progression de 12 points par rapport au mois dernier. M. Delanoë détrône de la première place le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner (ex-PS), qui recule de 2 points à 61%. Viennent ensuite le ministre de l'Ecologie (UMP) Jean-Louis Borloo (59%, -3), Dominique Strauss-Kahn (56%, =) et la socialiste Martine Aubry à 52%. A noter dans ce baromètre, la dégringolade du président du MoDem François Bayrou qui perd 8 points à 48%. Alain Juppé, lui, gagne 7 points à 48%. Ségolène Royal recueille 43% d'opinions positives (stable par rapport au mois précédent), derrière Olivier Besancenot qui gagne 3 points à 48%. Sondage réalisé par téléphone les 4 et 5 avril auprès d'un échantillon national représentatif de 962 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible à la Commission des sondages.
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L'évènement sportif ne pourra ignorer et camoufler la question du respect des Droits de l'Homme en Chine dans toutes ses dimensions.
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Les pro-Droits de l'Homme forcent le parcours parisien de la flamme olympique à s'arrêter 17h30 PARIS (AFP) - La flamme olympique a traversé Paris lundi sous les huées et au prix de multiples incidents provoqués par des manifestants pro-tibétains, comme la veille à Londres, entraînant finalement l'interruption du relais avant son terme. Peu avant 17h00 (15h00 GMT), les organisateurs, harcelés par les militants depuis le départ de la Tour Eiffel à la mi-journée, ont jeté l'éponge. Ils ont décidé d'annuler les derniers relais et de convoyer la flamme en bus jusqu'à son lieu d'arrivée, le stade Charléty, dans le sud de la capitale. Le relais a été interrompu au niveau de l'Assemblée nationale, où une quarantaine de députés de tous les groupes politiques ont manifesté, ceints de leur écharpe tricolore, dans l'enceinte du parlement, dans le jardin donnant sur le pont de la Concorde. Tous scandaient "Liberté pour le Tibet", avant d'entonner la Marseillaise. Peu avant, une cérémonie prévue devant l'Hôtel de Ville avait été annulée à la demande des officiels chinois, alors que des élus venaient de déployer sur la façade une banderole de Reporters sans frontières (RSF) montrant des menottes figurant les anneaux olympiques, ainsi qu'un drapeau tibétain. L'itinéraire de la flamme a ensuite été modifié, à la suite d'une décision des organisateurs et notamment à la demande de l'ambassade de Chine en France. Dans deux lieux symboliques, sur la Tour Eiffel et sur les Champs-Elysées, l'association Reporters sans frontières a réussi à déployer un drapeau géant sur lequel des menottes figurent les anneaux olympiques. Pour la première fois, le journal de la nuit de la télévision centrale chinoise a brièvement évoqué les incidents parisiens, sans donner de détails. Auparavant, sur fond d'images du passage de la flamme à Paris, avec une présence importante de policiers, l'envoyé spécial de la principale chaîne de la télévision centrale, CCTV avait évoqué l'"accueil chaleureux des habitants de Paris, des Chinois d'outre-mer, des étudiants chinois". De nombreux Chinois ont effectivement salué la flamme en brandissant des drapeaux de leur pays tout au long du parcours. Au moins huit personnes, dont la vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Mireille Ferri (Verts), ont été interpellées par la police au cours des incidents, qui ont débuté avant même le départ de la flamme depuis la Tour Eiffel. A plusieurs reprises, des militants ont tenté d'éteindre la flamme olympique sur le parcours avant d'être écartés par les forces de l'ordre, en nombre pourtant impressionnant autour des porteurs de la torche. Les organisateurs ont dû se résoudre à protéger la flamme plusieurs fois en la faisant monter dans l'autocar qui suivait les relayeurs. Le passage de la flamme en France sous très haute protection policière intervient alors que le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a appelé lundi à Pékin à une résolution pacifique de la crise au Tibet et condamné l'usage de la violence. "Le CIO a exprimé sa vive inquiétude et appelé à une résolution rapide et pacifique au Tibet", a déclaré Jacques Rogge. "Quelle que soit la raison, la violence n'est pas compatible avec les valeurs de la flamme olympique ou des jeux Olympiques", a affirmé M. Rogge, qui doit présider dans la capitale chinoise à partir de mercredi la commission exécutive du CIO. Le Comité d'organisation des jeux Olympiques de Pékin (Bocog) avait "fermement" condamné lundi les incidents qui avaient émaillé dimanche le passage de la flamme olympique à Londres, accusant les "séparatistes tibétains". Un impressionnant dispositif de sécurité, digne de la protection d'un chef d'Etat, avait été mis en place à Paris avec pas moins de 3.000 policiers, sur terre, dans les airs et même sur la Seine. La protection rapprochée de la flamme était composée de 65 motards, 100 policiers en rollers et autant de pompiers de Paris joggeurs. La torche devait être portée par 80 relayeurs sur les 28 km du parcours. La flamme olympique doit quitter la France lundi soir à destination de San Francisco (Etats-Unis), où d'importantes mesures de sécurité seront déployées. ------------------------------------------ JO: Paris met la flamme olympique sous l'éteignoir Par Thierry Lévêque et Chrystel Boulet-Euchin Reuters - i18h00 - PARIS (Reuters) - Sous la pression des défenseurs des droits de l'homme et du Tibet, le voyage de la flamme olympique d'Athènes à Pékin a sombré dans le chaos lundi à Paris où la torche a effectué une grande partie du trajet en autocar. Le relais de 28 km prévu dans la capitale a été purement et simplement abandonné en fin de parcours après avoir été jalonné d'incidents et d'arrestations - au moins 23 selon l'association Tibet Libre - parfois musclées. La flamme n'est sortie de l'autocar où elle avait été mise en sécurité à plusieurs reprises que devant le Stade Charléty, dernière étape du relais, dans les mains du joueur de football Pedro Pauleta qui l'a remise à la nageuse Christine Caron. Symbole du désordre qui a régné toute la journée, la torche avait auparavant été momentanément éteinte, "en raison d'un problème technique sur le porte-flamme", a-t-on déclaré à la préfecture de police. L'événement rare s'est produit alors que le relais passait sur la rive gauche de la Seine près d'Issy-les-Moulineaux. La torche a repris sa route dans les mains notamment du judoka David Douillet, double champion olympique. Le reste de sa progression n'a été qu'un long parcours du combattant malgré le déploiement de près de 3.000 policiers, dont certains accompagnaient le cortège en rollers ou à vélo. Le premier incident avait éclaté dès le départ au premier étage de la Tour Eiffel. Au cri de "Liberté pour le Tibet", Sylvain Garel, président des élus Verts au conseil de Paris, a tenté d'arracher la flamme à son premier porteur, l'athlète Stéphane Diagana, ancien champion du monde du 400 mètres haies. Diagana a quitté la Tour Eiffel entouré de policiers. Il portait le badge spécial, frappé des cinq anneaux olympiques et du slogan "Pour un monde meilleur", conçu par les athlètes français pour l'occasion. "Ce badge que l'on porte, c'est un message d'amour, de solidarité et de partage", a-t-il dit. DRAPEAU NOIR Des militants de Reporters sans frontières (RSF) ont déployé sur la Tour Eiffel un drapeau noir frappé des anneaux olympiques déformés en menottes et se sont enchaînés au monument. Juste en face de la Tour Eiffel, de l'autre côté de la Seine, des défenseurs de la cause tibétaine ont manifesté sur le Parvis des droits de l'homme devant le Palais du Trocadéro. Plusieurs personnalités se sont associées au rassemblement. Noël Mamère, ancien candidat des Verts à la présidence de la République, a vivement mis en cause Jacques Rogge, président du Comité international olympique. "Rogge est un paillasson, le collabo d'un régime auquel il a donné les Jeux il y a sept ans", a-t-il dit. Reporters sans frontières a déployé son drapeau noir Avenue Marceau où la flamme est arrivée avec près d'une heure de retard sur son horaire toujours à bord de l'autocar que précédaient une quarantaine de véhicules de police. Des militants de l'association ont également lancé des fumigènes et des tracts du haut des tours de Notre Dame. L'affaire avait auparavant pris des allures d'incident diplomatique lorsque la flamme a brûlé l'étape de l'Hôtel de Ville sur lequel était affiché un panneau disant: "Paris défend les droits de l'homme partout dans le monde".. "Les autorités chinoises n'ont pas souhaité que la flamme s'arrête devant l'Hôtel de Ville", a déclaré le maire de Paris, Bertand Delanoë. "C'est de leur responsabilité. J'avais cru comprendre que l'attribution des JO à Pékin était un signe d'ouverture." Les quatre groupes parlementaires ont suspendu leurs travaux pour manifester leur solidarité aux Tibétains lors du passage de la flamme olympique devant l'Assemblé nationale. A Pékin, la directrice des médias du comité d'organisation des Jeux de Pékin, Wang Hui, a condamné tout en les minimisant les manifestations qui avaient déjà commencé à Londres dimanche. "Nous condamnons fermement ces quelques séparatistes. Leurs actions seront condamnées à travers le monde et sont vouées à l'échec", a-t-elle dit. Le trajet de la flamme dont Pékin aurait voulu faire "le voyage de l'harmonie" est long de 137.000 km à travers 21 grandes métropoles du monde et toutes les provinces chinoises, y compris le Tibet et une ascension de l'Everest. San Francisco sera la prochaine étape. De nouvelles manifestations sont prévues. Avec Jean-Paul Couret *************************** Flamme olympique: les organisateurs coupent court à un relais parisien émaillé de nombreux incidents AP - 18h00 -PARIS - La flamme olympique est arrivée lundi à Charléty peu après 17h30, à l'issue d'un relais marqué par de très nombreux incidents, et dont les dernières étapes ont été annulées. La flamme a été transportée à bord d'un autocar jusqu'à quelques mètres de la scène adjacente au stade, où avait lieu la cérémonie de fin du parcours, a-t-on constaté sur place. La championne du monde de pentathlon Amélie Cazé, dernière relayeuse, a reçu la torche des mains du joueur de football du Paris Saint-Germain Pedro Miguel Pauleta, et a allumé une vasque. "Les organisateurs ont choisi de ne pas faire courir d'autres relayeurs", avait déclaré la préfecture, précisant que la flamme se trouvait à bord de l'autocar depuis son passage boulevard Saint-Germain. La flamme a donc effectué le dernier quart au moins de son parcours dans un bus, après une journée émaillée de très nombreux incidents. Face aux manifestants venus en masse protester contre la situation au Tibet et les atteintes aux droits de l'Homme en Chine, la torche a été éteinte à au moins cinq reprises pour être mise à l'abri dans le bus, et deux banderoles avec les anneaux olympiques en forme de menottes ont été déployées par Reporters sans Frontières. Certains manifestants se sont heurtés à la police, parfois vigoureusement, et la préfecture de police de Paris faisait état en fin d'après-midi de 28 interpellations. AP
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Des députés manifestent sur le passage de la flamme olympique Par Emmanuel GeorgesPicot AP - 17h30 PARIS - Des députés de toutes sensibilités politiques ont manifesté lundi après-midi pour le respect des droits de l'Homme en Chine lors du passage de la flamme olympique devant le Palais-Bourbon. Trente-cinq d'entre eux sont sortis sur le mur d'enceinte de l'Assemblée au moment du passage de la flamme. Les manifestants, dont certains étaient ceints de l'écharpe tricolore et agitaient des drapeaux tibétains, ont crié "Liberté pour le Tibet" et chanté "La Marseillaise". Une banderole "Respect des droits de l'Homme en Chine" avait été placée sur le mur. Sur le quai, des manifestants pro-tibétains ont repris le slogan, couvrant de leurs voix quelques dizaines de partisans du régime de Pékin installés au coin du quai Anatole-France et du boulevard Saint-Germain. Parmi les députés manifestants se trouvaient Jean-Marc Ayrault (PS), Françoise de Panafieu (UMP), Jean-Christophe Lagarde (Nouveau centre) ou encore Yves Cochet (Verts) et Maxime GremetzZ. Le groupe d'études sur le Tibet et le groupe socialiste avaient organisé cette manifestation inédite pour "montrer l'attachement de notre peuple aux droits de l'Homme de manière générale et en particulier pour les Tibétains qui ont eu le courage d'alerter le monde en bravant la répression et en mourant pour cela", selon Lionnel Luca (UMP), président du groupe d'études. Personne n'a pu voir la flamme olympique, qui se trouvait à l'intérieur d'un autocar précédé de plusieurs dizaines de camions de CRS et protégé par un impressionnant dispositif policier. "Vous avez vu la flamme, vous?", demandait la députée socialiste Aurélie Filippetti, qui avait revêtu pour l'occasion le T-shirt de l'association Reporters sans frontières. "C'est une manifestation de CRS", s'est amusé le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, venu assister à la scène depuis les marches du Palais-Bourbon. "On a l'impression que c'était un défilé militaire", a remarqué M. Ayrault, un badge avec le mot "liberté" au revers de sa veste. "La flamme olympique, c'est le symbole de la fraternité, et aujourd'hui on a entr'aperçu cette flamme olympique encadrée de policiers". De son côté, M. Luca a trouvé "scandaleux" que les forces de l'ordre ait arraché les drapeaux tibétains brandis par des manifestants sur le passage de la flamme. "Plutôt que Pékin à copier Paris, c'est plutôt Paris qui aurait tendance à copier Pékin", s'est insurgé le député UMP. Il a dénoncé "l'arrogance" de "l'ambassade de Chine à Paris qui se comporte selon lui comme "une ambassade occupante". Le débat sur le projet de loi relatif aux organismes génétiquement modifiés (OGM) avait été interrompu pendant une demi-heure pour permettre aux députés de participer à la manifestation. Le président UMP de l'Assemblée Bernard Accoyer n'a en revanche pas accédé à la demande du groupe socialiste de déployer le drapeau du Tibet sur le fronton du Palais-Bourbon. Il a invoqué le principe de neutralité des services publics qui "s'oppose à ce que soient apposés sur les édifices publics des signes symbolisant la revendication d'opinions politiques, religieuses ou philosophiques". "Il y a quelques temps, le portrait d'Ingrid Betancourt avait été érigé devant l'Assemblée nationale et le règlement ne l'exigeait peut-être pas non plus", a remarqué le président du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault. M. Accoyer a informé les députés qu'il allait saisir le prochain bureau de l'Assemblée d'une "réflexion sur l'utilisation du frontispice de l'Assemblée lors des expressions nationales de cette nature". AP
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Une quarantaine de députés manifestent dans l'Assemblée en faveur du Tibet AFP - 17h30 PARIS (AFP) - Une quarantaine de députés de tous les groupes politiques ont manifesté dans l'Assemblée nationale lundi au moment du passage de la flamme olympique. Ceints de leur écharpe tricolore, les députés étaient dans l'enceinte de l'Assemblée nationale, dans le jardin donnant sur le pont de la Concorde. Certains étaient debout sur un mur. Tous scandaient "Liberté pour le Tibet", avant d'entonner la Marseillaise. Les députés avaient interrompu leurs travaux lundi à 16H30, peu après la reprise du débat sur le projet de loi OGM et avant le passage de la flamme olympique aux abords de l'Assemblée nationale, certains élus souhaitant aller manifester en faveur des droits de l'Homme au Tibet.
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La Déclaration des Droits de l'Homme s'inscrivait dans une période révolutionnaire.
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JO: Paris s'enflamme autour de la torche Par Thierry Lévêque et Chrystel Boulet-Euchin Reuters - 15h30 - PARIS (Reuters) - De vives manifestations de défenseurs des droits de l'homme et du Tibet ont perturbé lundi le relais de la flamme olympique des JO dans les rues de Paris. Sous la pression des manifestants, la torche a été mise en sécurité à bord d'un autobus et momentanément éteinte. "En raison d'un problème technique sur le porte-flamme", a-t-on précisé à la préfecture de police. L'incident s'est produit sur la rive gauche de la Seine, près d'Issy-les-Moulineaux. La torche a repris sa route dans les mains du judoka David Douillet, double champion olympique. La torche et son porteur avaient réintégré l'autobus lorsque que le cortège est passé avenue Marceau en début d'après-midi, avec près d'une heure de retard sur son horaire. Une quarantaine de véhicules de police précédaient le véhicule. A son passage, des militants de Reporters sans frontières (RSF) ont déroulé sur la façade de l'immeuble abritant les Editions Robert Laffont une banderole montrant les anneaux olympiques dessinés sous forme de menottes. Un peu plus loin, place Charles de Gaulle, des centaines de manifestants pro-tibétains déployant un immense drapeau du Tibet ont sifflé le passage du cortège. Le relais avait déjà été interrompu dimanche, aux abords de la cathédrale Saint Paul, à Londres, où le passage de la flamme a également été mouvementé et 35 personnes ont été interpellées. A Paris, près de 3.000 policiers ont été mobilisés sur les 28 km du parcours qui passe devant l'Hôtel de ville de Paris et l'Assemblée nationale avant de s'achever au Stade Charléty. Le premier incident a éclaté dès le départ du cortège au premier étage de la Tour Eiffel. Au cri de "Liberté pour le Tibet", Sylvain Garel, président des élus Verts au conseil de Paris, a tenté d'arracher la flamme à son premier porteur, l'athlète Stéphane Diagana, ancien champion du monde du 400 mètres haies. MALAISE Les forces de l'ordre qui entouraient l'athlète sont immédiatement intervenues. Le militant écologiste a été ceinturé mais n'a pas été interpellé. "J'ai agi en levant un drapeau tibétain pour dénoncer ce qui se passe au Tibet et en Chine, pour dire que la flamme olympique ne peut pas se promener dans les rues de Paris comme ça, sans que les Parisiens et leurs élus dénoncent la situation des droits de l'homme", a-t-il dit. Diagana a quitté la Tour Eiffel entouré de policiers. Il portait le badge spécial, frappé des cinq anneaux olympiques et du slogan "Pour un monde meilleur", conçu par les athlètes français pour l'occasion. "J'espère que le message de la torche va passer à travers le monde. C'est beaucoup d'émotions, un sentiment mêlé . Quand on a la torche entre les mains, c'est encore plus fort", a-t-il déclaré à Reuters. "Ce badge que l'on porte, c'est un message d'amour, de solidarité et de partage." Selon des témoins, les manifestants qui brandissaient des drapeaux tibétains ou portaient le tee shirt noir frappé des anneaux olympiques déformés en menottes, se comptaient par milliers. Plusieurs d'entre eux ont été interpellés sur la première partie du parcours. Leur mobilisation reflète le malaise croissant que provoque en France l'attribution des Jeux Olympiques à la Chine depuis la répression de manifestations au Tibet le mois dernier. Ce malaise touche aussi le gouvernement. La secrétaire d'Etat aux droits de l'homme a ainsi déclaré samedi avant de démentir que le président Nicolas Sarkozy posait trois conditions à sa présence à la cérémonie d'ouverture des Jeux.
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Parcours parisien chaotique pour la torche olympique, mise plusieurs fois à l'abri Par JeanLuc Courthial AP -15h40 - PARIS - La flamme olympique dans le chaos parisien. A deux reprises, les forces de l'ordre et les organisateurs escortant le relais de la torche ont dû l'éteindre et la mettre à l'abri dans un bus, en raison du nombre important de manifestants dans la capitale française. La flamme a donc un temps progressé très difficilement à bord d'un autocar, transportée en réalité à l'aide de la lampe olympique, a confirmé l'ancien ministre des Sports Jean-François Lamour. Sur le parcours, les forces de l'ordre ont dû repousser, parfois vigoureusement, les manifestants, mais la préfecture de police déclarait peu avant 15h ne pas avoir établi de bilan sur d'éventuelles interpellations. Selon le mouvement "Tibet libre", au moins 23 manifestants Tibétains et Français ont été interpellés par les forces de lordre. Les forces de l'ordre ont également usé de gaz lacrymogènes à un endroit, et emmené un manifestant qui avait tenté de lancer de l'eau sur la flamme. A 14h05, après déjà bien des péripéties, la flamme a été passée par le triple champion olympique de judo David Douillet à son successeur Teddy Riner, champion du monde des lourds, non loin du siège de France Télévisions et de Canal+. La préfecture de police de Paris reconnaissait des "difficultés de progression", mais affirmait que la torche s'était éteinte d'elle-même, "pour des raisons techniques". Un cameraman d'APTN (Associated Press Television News) a pourtant vu la torche être éteinte par les policiers escortant le relayeur. Le premier incident a eu lieu au bord de la Seine, peu après le départ de la flamme de la Tour Eiffel, aux mains du premier relayeur, l'ex-champion du monde du 400m haies, Stéphane Diagana, lorsque le relais a été bloqué par un groupe de manifestants pro-tibétains. La seconde fois où la torche a dû être éteinte, elle était portée par une athlète en chaise roulante, alors que la procession sortait d'un tunnel et s'est encore une fois retrouvée face à un groupe de manifestants pro-tibétains. De nombreux groupes de défense des droits de l'Homme avaient appelé à manifester contre la situation au Tibet et l'atteinte aux libertés en Chine en général, et plusieurs actions étaient encore prévues avant la fin du parcours. L'organisation Reporters sans Frontières (RSF) a de son côté déployé sur la Tour Eiffel une bannière avec son célèbre logo, les anneaux olympiques en forme de menottes. Les trois activistes qui étaient montés dans le pilier nord ont été interpellés vers 14h30, et la banderole a été décrochée peu après. Avant même l'extinction de la torche et le déploiement de cette bannière, le parcours avait vécu un premier incident lorsque l'élu Vert de Paris Sylvain Garel avait tenté, à l'intérieur de la Tour Eiffel, de s'approcher de Stéphane Diagana en criant "liberté pour les Chinois". Il a été maintenu à l'écart par les forces de l'ordre. "Il faut profiter du passage de la flamme pour dénoncer la situation en Chine", s'est justifié M. Garel. "Je suis intervenu avec un drapeau tibétain car il est inadmissible que les jeux se déroulent dans la plus grande prison du monde". Par ailleurs, Mireille Ferri, vice-présidente Verte du conseil régional, a été arrêtée par la police alors qu'elle se dirigeait vers le Champ de Mars munie d'un extincteur pour protester au passage de la flamme, selon un communiqué de son parti. Elle a été conduite au poste après son interpellation, peu avant midi. Avant le départ du relais, plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées sur le parvis des droits de l'Homme au Trocadéro, en face de la Tour Eiffel. Les manifestants brandissaient des drapeaux tibétains et des banderoles frappées de slogans tels que "Sauvez le Tibet" ou "Agissons vite, le Tibet se meure". Quelque 3.000 policiers étaient mobilisés dans la capitale française pour escorter la flamme sur son parcours de 28 kilomètres, jusqu'au Stade Charléty, qui devait être effectué par 80 athlètes relayeurs. Les porteurs de flamme devaient être protégés par plusieurs centaines de policiers, certains à bord de véhicules anti-émeutes et d'autres à moto ou à pied. Trois bateaux devaient également patrouiller sur la Seine, tandis qu'un hélicoptère survolait Paris. La veille à Londres, des manifestants se sont heurtés à la police sur le parcours de la flamme. Les forces de l'ordre ont procédé à 37 interpellations en tout. AP
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Incident sur le réseau Montparnasse (bis)
Dom Le Trappeur a répondu à edel79 situé dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
A priori une panne de moteur d'aiguillage lié à un dysfonctionnement des réchauffeurs d'aiguille à St Cyr L'Ecole, puis par effet boule de neige (HiHiHi...elle est bonne celle là)... difficultés de circulation sur Versailles-Chantiers et Paris Montparnasse... Comme d'hab quoi... Vraiment beaucoup de lundis noirs en ce moment... :blush: -
La flamme olympique a été éteinte après des incidents, le relais a repris 15h30 - PARIS (AFP) - Le parcours de la flamme olympique à travers Paris a été marqué lundi par de multiples incidents, provoqués par des manifestants pro-tibétains, entraînant l'interruption du relais à deux reprises et contraignant les autorités à éteindre momentanément la torche, en dépit d'un service d'ordre impressionnant. La torche, qui doit parcourir 28 km dans Paris lundi, a été éteinte pour des "raisons techniques" selon la préfecture mais la flamme olympique, religieusement conservée dans une lanterne par des gardiens depuis son arrivée en France dimanche soir, brûle elle toujours. Cinq personnes, dont la vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Mireille Ferri (Verts), qui transportait un extincteur, ont été interpellées par la police au cours de multiples incidents qui ont débuté avant même le départ de la flamme depuis la Tour Eiffel. Une demi-douzaine de personnes ont tenté lundi peu après 14H00 (12H00 GMT) d'éteindre la flamme olympique avant d'être écartées par les forces de l'ordre. Ces personnes se sont précipitées sur la flamme avant d'être interceptées par la police sur la rive droite au niveau du quai Saint-Exupéry (XVIe arrondissement). Lancé par l'ancien athlète Stéphane Diagana, le périple, qui devait mener la flamme au stade Charléty sur 28 kilomètres, a d'abord été interrompu sur la rive gauche de la Seine, alors que le cortège se déplaçait en direction d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), après être sortie du périmètre de sécurité installé autour du monument. Le relais a repris avant d'être à nouveau interrompu. La flamme a finalement été éteinte pendant une vingtaine de minutes pour des "raisons techniques" à proximité de l'immeuble de France télévisions, dans le XVe arrondissement. Elle a été rallumée vers 13h50 avant de reprendre son cheminement. Par ailleurs, un drapeau noir sur lequel des menottes figurent les anneaux olympiques, a été déployé par des militants de Reporters sans frontières (RSF) qui se sont enchaînés au premier étage de la tour Eiffel, côté pilier nord, compliquant l'intervention des pompiers. Tout le long du parcours que devait emprunter la flamme, des hommes et des femmes ont tenté de s'allonger sur la chaussée, avant d'être délogés par la police avant l'arrivée du cortège. Peu avant le départ, des porteurs de drapeaux tibétains, qui manifestaient près de la Tour Eiffel ont été priés par la police de partir ou de ranger leurs drapeaux. En revanche, les drapeaux français et chinois ont été autorisés. Quai Branly, un policier a arraché un fanion de Reporters sans frontières (RSF) des mains d'une Vietnamienne. Sur l'esplanade des droits de l'Homme au Trocadéro, où avait lieu une manifestation, une brève altercation s'est déroulée quand un sympathisant de la Chine a traversé le parvis des droits de l'Homme, en brandissant un drapeau chinois. Des manifestants l'ont invectivé et ont tenté de lui arracher son drapeau. Mais des policiers en civil sont rapidement intervenus pour s'interposer. L'homme a notamment lancé en français "JO, esprit sportif". Un impressionnant dispositif de sécurité, digne de la protection d'un chef d'Etat, avait été mis en place avec pas moins de 3.000 policiers, sur terre, dans les airs et même sur la Seine. Une "bulle étanche" d'environ 200 mètres de long avait été constituée autour du porteur de l'emblème des JO, composée de 65 motards, 100 policiers en rollers et autant de pompiers de Paris joggeurs. Chaque porteur de la flamme devait être suivi de 32 véhicules de CRS, soit 160 hommes, un groupe de motards fermant la marche. 1.600 policiers devaient être répartis sur le trajet pour parer à toute éventualité. La flamme devait être portée par 80 relayeurs sur les 28 km du parcours. La flamme olympique doit quitter la France lundi soir à destination de San Francisco (Etats-Unis), où d'importantes mesures de sécurité seront déployées.
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JO: RSF déploie une bannière sur la Tour Eiffel AP -15h20 PARIS - L'organisation Reporters sans Frontières (RSF) a déployé lundi sur un des piliers de la Tour Eiffel une grande bannière dénonçant les atteintes aux droits de l'Homme en Chine, a-t-on constaté sur place, alors que la torche olympique progressait assez difficilement sur son parcours dans les rues de Paris. Les trois sympathisants de l'organisation de défense de la presse qui étaient montés à 70m d'altitude dans le pilier nord ont été délogés par les forces de l'ordre et arrêtés vers 14h30. La bannière d'environ 8x8m ornée de son désormais célèbre logo, les anneaux olympiques en forme de menottes, avec le texte "Pékin 2008" écrit en dessous, est demeurée suspendue un temps avant d'être décrochée. Les activistes avaient échappé à la vigilance des forces de l'ordre quelques minutes après le départ du relais de la torche, portée par le champion du monde du 400m haies Stéphane Diagana, vers 12h30. Montés en rappel sur le pilier nord de l'édifice, les pompiers ont délogé les manifestants, qui s'étaient apparemment attachés à la structure. Un périmètre de sécurité avait été mis en place sous le pilier par les forces de l'ordre. Les activistes de RSF ont souligné auprès des forces qu'ils avaient attendu que le périmètre soit mis en place pour accrocher la bannière. AP
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La flamme olympique mise en sécurité dans un bus à Paris AFP - 13h30 - PARIS (AFP) - La flamme olympique a été mise en sécurité dans un bus quelques minutes après son départ de la Tour Eiffel en raison de manifestants sur le parcours de Paris. Quelques minutes après son départ de la Tour Eiffel, la flamme olympique a été montée dans un bus de la sécurité et le relais à pied interrompu, ont constaté des photographes et reporters de l'AFP, alors qu'elle se dirigeait, sur la rive gauche, vers Issy-les-Moulineaux, et après de nombreux incidents entre forces de l'ordre et militants pro-tibétains. Quatre hommes ont été interpellés alors qu'ils tentaient de ralentir la progression de la torche, a constaté un journaliste de l'AFP. L'ancien athlète Stéphane Diagana avait donné le départ du parcours à travers la capitale française sous les huées de plusieurs centaines de manifestants réunis non loin de la Tour Eiffel et scandant "Liberté en Chine et au Tibet" ont accompagné la torche sur le début du parcours, a constaté une journaliste de l'AFP. Une partie de ces manifestants, réunis à l'appel de l'association Reporters sans frontières (RSF), agitaient ou jetaient vers le convoi officiel des drapeaux distribués par cette association, représentant les anneaux olympiques transformés en menottes. Quelques heurts ont opposé ces manifestants à d'autres, qui brandissent de leur côté des drapeaux rouges de la Chine populaire. Les manifestants avaient auparavant tenté de s'installer sur la chaussée, à quelques centaines de mètres de la Tour Eiffel d'où est partie la flamme olympique, mais ils avaient été repoussés sans ménagement par les forces de l'ordre. La chef de file du Mouvement démocrate (MoDem) dans la capitale, Marielle de Sarnez, participait à la manifestation, "pour dire notre solidarité avec le Tibet et pour que la France ait une position plus tranchée" sur la question des droits de l'homme en Chine, a-t-elle expliqué aux journalistes. Au total, le feu olympique devait être porté par 80 relayeurs sur 28 km, jusqu'au Stade Charléty. La flamme y est attendue vers 17h00 (15h00 GMT), après être passée devant quelques grands sites et avoir emprunté quelques prestigieuses artères de la Ville Lumière (Arc de Triomphe, Champs-Elysées, Ile de la Cité, Boulevard St-Germain).