
Cyril83
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Je vais finir par croire que j'ai eu chance assez extraordinaire d'être arrivé quasiment à chaque fois à avoir des discussions plus ou moins développées avec des personnes dont l'unique motivation était la pingrerie et l'arrondissement de fins de mois difficiles ! Sur une quinzaine de voyages, ça ne m'est arrivé qu'une fois de ne pas discuter du tout (la conductrice et sa passagère avaient leurs discussions à elles et n'avaient visiblement aucune envie d'être importunées par les deux personnes qu'elles daignaient transporter sur la banquette arrière). Alors bien sûr, moins de 20 trajets, c'est un échantillon qui ne représente rien statistiquement, et contrairement à Greg4546, je me garderai d'en tirer une conclusions générale. Mais ce qui est certain est que ça fait une bonne quarantaine de personnes, conducteurs et autres passagers, qui ne rentrent pas dans la description que tu fais... Et j'aimerais savoir quelle est l'"autre génération" dont tu parles, car sachant que les covoitureurs ont entre 18 et 70 ans, même le très sélect club des vieux cons de ce forum ne peut pas prétendre être d'une "autre génération". Que tu t'inquiètes des effets pervers du covoiturage sur le train, c'est une chose. Que cela te conduise à te réjouir du flicage de la société ("n'importe qui dépose plainte pour n'importe quoi, et le quidam objet de la plainte est convoqué au commissariat") décrit dans le récit d'Ae 8/14, c'est pitoyable... Quant au "sabrage des Intercités", il a commencé en 2003 avec la hausse du prix "pour financer le matériel Téoz" et la mise en place du yield management, politique fortement soutenue en Auvergne par le conseil régional de Giscard, et qui n'a jamais été remise en cause lorsque l'État est devenue l'autorité organisatrice des TET. La conséquence n° 1 du yield management est l'impossibilité d'obtenir moins d'une semaine avant le départ du train, avec une carte de réduction et même en période creuse (milieu de journée en semaine...), un billet à moins de 35 euros en seconde classe. Sans yield management, le covoiturage ne serait pas financièrement "compétitif" sur un trajet comme Paris - Clermont.
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Les débats de sourds, c'est toi qui les crée en transformant tes expériences en vérités générales et en faisant le procès de tes interlocuteurs (je suis ravi d'apprendre que je suis hostile au train et transports en commun : j'espère au moins que cela ne me vaudra pas une plainte au commissariat ?). Effectivement, inutile de discuter avec toi, mais au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, tu n'es pas le seul avec lequel je confronte mon point de vue.
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Tu as fait du covoiturage combien de fois pour émettre ce point de vue au présent de vérité générale... qui n'en est pas une ? Sinon, pour poursuivre dans la mauvaise foi et dans la caricature facile, ce que tu décris ressemble à peu près à ce qui se passe dans un train. La seule différence (continuons sur la lancée...), c'est le prix (plus élevé) et les retards (plus fréquents).
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La connerie des gens est une chose, mais c'est aux pouvoirs publics de veiller à ne pas s'en faire le relai, au détriment de leurs missions d'origine. Tu changeras peut-être d'avis le jour où un client déposera plainte contre toi à cause d'un retard de 10 minutes, et qu'avant classement de la plainte, tu seras convoqué au commissariat pour exposer les raisons de ce retard.
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La plainte est obligatoirement transmise au parquet. En revanche, la police peut effectivement procéder à une enquête préliminaire sans demander (ou attendre) l'avis du parquet. À partir du moment où le texte même de la plainte ne laisse percevoir l'existence d'aucune infraction pénale, je ne vois pas pourquoi une enquête préliminaire est ouverte, et je trouve cela tout à fait scandaleux. En dehors des instances officielles (Défenseur des droits, "police des polices", etc...), il existe un journal sympa intitulé le Canard et sa rubrique "couac". Un courrier des "mis en cause" permettrait sûrement de faire reconnaître le mérite de la maison poulaga, et ça changerait des problèmes de trains en retard et de dimensionnement des quais et tunnels.
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C'est intéressant. Nous payons donc des impôts pour que la police s'occupe d'affaires qui ne relèvent pas de sa compétence. En effet, si le dépôt de plainte pour tout et n'importe quoi est un droit ( http://www.defenseurdesdroits.fr/connaitre-son-action/la-deontologie-de-la-securite/actualites/le-point-sur-le-refus-de-plainte ), je ne vois pas ce qui autorise la police (sur instruction du parquet ?) à instruire des "affaires" qui ne sont constitutives d'aucune infraction pénale. À la place des "mis en cause", je saisirais le Défenseur des droits et/ou l'IGS / IGPN. Bon, c'est vrai qu'il faut avoir le temps, mais ça paraît quand même dingue, comme affaire. Enfin c'est bon à savoir, la prochaine fois qu'un train aura 5 minutes de retard, je déposerai plainte et Pépy sera convoqué au commissariat.
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Encore un article qui relativise l'impact du covoiturage : http://www.liberation.fr/societe/2014/08/03/non-les-taxis-de-la-marne-n-ont-pas-sauve-paris_1074013 (Retranscription approximative.)
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Peut-on savoir comment elles ont été informées de l'existence de ces plaintes et de leur classement sans suite ?
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J'ai toujours été un mauvais Français. Source ?
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Pas d'agacement, je me suis contenté d'exiger une copie de la plainte pour prise d'otages déposée à l'encontre des cheminots au commissariat le plus proche.
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Le fait d'avoir une heure d'arrivée annoncée est-il un avantage déterminant ? Non, dans la mesure où comme TER200 le relève, tous les modes de transport sont soumis à des aléas. On n'a même pas l'assurance d'arriver en vie, c'est dire. Si tu dois être impérativement à tel endroit à telle heure précise, tu prévoiras donc une marge de sécurité, que ce soit en train, en voiture, à cheval ou à bicyclette, et peu importe que la probabilité d'un retard soit très faible avec tel mode de transport. Si tu n'as aucune contrainte horaire, tu t’accommoderas des embouteillages comme tu t’accommoderas d'un retard plus ou moins important du train (sauf à être complètement aigri, mais c'est un autre problème). Enfin, s'agissant du trajet Clermont - Biarritz déjà évoqué, qu'est-ce qui est le plus angoissant à ton avis : partir pour au minimum 6 heures de route sans savoir combien d'heures seront passées dans les embouteillages, ou faire 10 heures de train en enchaînant 3 correspondances dont certaines de moins de 10 minutes, avec le risque que le château de cartes s'écroule au moindre quart d'heure de retard du premier train, mais avec une heure d'arrivée théorique imprimée sur le billet ?
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Si on regarde les chiffres des tués et blessés, la conclusion est la même.
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Ah oui maintenant que tu le dis, ça me revient. Au mois d'avril, au départ de la banlieue sud de Paris, j'ai attendu près de 20 minutes le chauffeur, et les deux autres passagers avaient encore plus de retard. Le chauffeur m'a expliqué qu'il avait pris le RER pour aller récupérer sa voiture, et apparemment il y avait des problèmes dans le RER. Visiblement les deux autres passagers y avaient également été confrontés. Heureusement, comme exposé dans le fil sur la gratuité des transports, la RATP et SNCF font tout ce qu'elles peuvent pour développer le covoiturage urbain courte distance, ce qui devrait résoudre ce type de problème.
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Cyril83 a répondu à TintinGV situé dans Actualité ferroviaire générale
Si on te suit, c'est parce que la contraception a été autorisée que la SNCF pond des pubs aux allures de site porno. Tu crois te donner des allures de "jeune" ouvert d'esprit alors qu'en fait tu es aussi ringard, réac, grotesque et dépassé que Christine Boutin. -
Entre Paris et Clermont-Ferrand, sur une dizaine de trajets, il a fallu compter à chaque fois entre 4 et 5 heures (selon les embouteillages et la capacité du conducteur à ne pas se tromper d'itinéraire). À titre de comparaison, avec le train, il faut compter entre 3 h 30 et 5 heures (selon la présence d'une locomotive en tête de la rame à l'heure prévue du départ, l'absence de RER en panne sur la voie et l'absence d'obstacle aux passages à niveau). Qu'il s'agisse de la durée de trajet, de l'heure exacte d'arrivée (difficilement prévisible) et des aléas (nombreux et inévitables), ces deux modes de transport apparaissent donc équivalents.
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Moi j'ai réglé le problème en adoptant mes propres abréviations. Si dans un prochain message, je vous parle de FGV*, IFG** et GQPTI***, vous saurez qu'il s'agit respectivement de Figeac, Rennes et Marmande. * Gare favorite de Géant Vert ** Image floue de Greg *** Gare que n'a pas trouvé IGS4
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Sinon, au bout de 15 trajets (de 4 à 6 heures) effectués en covoiturage, j'ai eu l'occasion de voyager avec des enseignants, des étudiants, des ingénieurs, des informaticiens, deux assistantes sociales, un interne en psychiatrie, un cuistot, un chimiste retraité du Collège de France, une diplomée d'école de commerce qui veut travailler dans une ONG humanitaire, un botaniste, un tailleur de pierres, un archéologue sous-marin, une éleveuse de vaches laitières et un apprenti ébéniste (fils de l'éleveuse). Cela a globalement donné lieu à des discussions intéressantes avec ces personnes que je n'aurais pour beaucoup jamais eu l'occasion de rencontrer dans un autre cadre. Je ne parle pas de tous ceux qui n'ont pas donné leur profession parce que le contact passait peu, auquel cas on discute peu, ce qui n'empêche pas d'arriver à destination.
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Il y a donc des cheminots qui imaginent vraiment que des voyageurs choisissent un moyen de transport uniquement pour nuire au chemin de fer. La paranoïa est-elle reconnue comme maladie professionnelle à la SNCF ?
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Le gros beauf qui vote FN, à supposer que cette caricature existe telle quelle (les choses ne sont pas si simples), a une tendance marquée à l'individualisme. Je doute donc qu'il fasse du covoiturage.
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Vu tout à l'heure dans le RER, des affiches "vacances propres". Comme si le gros beauf à la plage, au moment de jeter ses déchets par terre, allait renoncer en se rappelant de l'affiche vue 15 jours plus tôt. (Je ne parle pas de la propreté des transports en commun, celle-ci ne faisant pas l'objet de cette campagne publicitaire.)
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J'ai l'impression que les articles de presse cités sur ce fil passent leur temps à enfoncer des portes ouvertes. On apprend que certains voyageurs n'accepteront jamais de faire du covoiturage, et que le covoiturage a des inconvénients, parmi lesquels celui d'être plus long que le TGV ou l'avion. Il fallait vraiment attendre un article du Figaro pour apprendre tout ça ? Dans un prochain article, on découvrira sans doute que certaines voitures n'ont que deux portes et qu'il est difficile de faire rentrer une paire de ski dans la plupart des coffres. Espérons que ce torrent de banalités aura au moins le mérite de tordre le cou à la légende urbaine du potentiel de croissance illimité du covoiturage longue distance et de la menace qui en découlerait pour le rail. C'est qui, "les gens" ?
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Journées européennes du patrimoine 2014
Cyril83 a répondu à Cyril83 situé dans Actualité ferroviaire générale
Elle sera à Villeneuve et n'en bougera pas... -
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Cyril83 a répondu à TintinGV situé dans Actualité ferroviaire générale
Ce que tu dis est vrai pour une boîte / une marque inconnue qui cherche à se faire connaître à peu de frais. Même si c'est par le scandale, l'objectif est alors atteint : tout le monde en a entendu parler au moins une fois. C'est pourquoi il est généralement contre-productif de dénoncer la campagne en cause, ça ne sert qu'à faire le jeu de l'annonceur. Pour la SNCF, c'est un peu différent car c'est une "marque" connue de tous, et dont l'image a été singulièrement écornée dans l'esprit de la ménagère de moins de 50 ans par les divers évènements que vous savez (service dégradé, accidents...). Faire du scandale n'apporte rien en matière de notoriété. La seule question est de savoir si cette campagne va attirer de nouveaux clients et fidéliser les anciens, autrement dit, si cela va restaurer la confiance des uns et des autres dans le transport ferroviaire (cf. le message d'Assouan). Eh bien moi, en tant que consommateur moyen ("ménager de moins de 50 ans", ça se dit ?), je n'ai pas du tout envie de faire confiance à une entreprise qui semble incapable de répondre aux critiques sur la sécurité, et dont le "cœur de cible" semble se limiter aux amateurs de porno sur internet. -
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Cyril83 a répondu à TintinGV situé dans Actualité ferroviaire générale
Ça arrive, comme par exemple dans cette affaire : http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/19/1734960-caisse-epargne-fait-polemique-publicite-ecureuil-malmene.html Il s'agissait d'une création "maison", qui ne faisait pas appel à une agence de pub. Des gens pas très commodes envoyés de Paris ont débarqué dans les locaux de la Caisse d'épargne d'Auvergne et embarqué les ordinateurs de tout le service comm'. Après épluchage des échanges de mails qui avaient précédé la publication de ce "visuel", toutes les personnes qui avaient la moindre part de responsabilité ont été soit virées, soit placardisées. -
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Cyril83 a répondu à TintinGV situé dans Actualité ferroviaire générale
La pub vise un public "jeune" et "branché" et tente d'instaurer une double complicité ("on se comprend") aux dépens de deux catégories d'individus (parce que pour bien rigoler, il faut au moins un bouc émissaire, et quand on a deux troupeaux entiers de boucs, c'est encore mieux) : - Les vieux. Pour être jeune et branché, il faut acheter ses billets sur l'"appli". Le guichet, c'est >un truc complètement has been qui n'intéresse plus que les retraités de Mantes-la-Jolie. - Les contrôleurs. Quand on est jeune, on n'ignore pas que le contrôleur est un type ringard et un peu idiot sur les bords. D'où cette blague de potache : "c'est l'histoire du contrôleur qui tombe sur un hamster, le hamster présente un billet valide, alors le contrôleur reste planté comme un con et ne peut rien dire". Un jour, un créatif pubard a dû sortir ça après 2 ou 3 bières à la cantine de Publicis / Euro RSCG / Havas (rayer les mentions inutiles), même là, ça n'a fait rire personne, mais toute la table s'est dit qu'il y avait là une super idée pour pomper du fric à la SNCF.