Quelques petits compléments aux brillantes explications de xcdt 221. Ceci peut apporter des éclaircissements sur la problématique de notre métier.
Les budgets de maintenance et les investissements de régénération sont alloués par RFF. Des gains de productivité sont exigées d'une année sur l'autre. Pour les obtenir les moyens sont les suivants : les acquisitions ou les modernisations des engins de maintenance , sur lignes classiques l'utilisation des dispositifs automatiques d'annonce des chantiers; il y a également les allongements des durées d'interception de voie (suppression de trains et remplacement par bus).
En complément des budgets de maintenance, 2 types de financement peuvent être également alloués : il s'agit des OLN (opération localisée nationale) sous arbitrage de la SNCF et les GOE (grosse opération d'entretien) sous arbitrage de RFF. Une bonne partie des GOE est attribuée aux lignes de groupe UIC 7 à 9 AV (avec voyageurs). Il s'agit des lignes secondaires (je cite au hasard Béziers Neussargues, Toulouse La Tour de Carol, Brétigny La Membrolle,...par exemple qui ont subi des déficits de maintenance faute de budget suffisant. Les OGE sont utilisées pour des relevages de voie, des remplacements massifs de traverses, des remplacements importants de rails,...
Malgré tout ces budgets ne couvrent pas les réels besoins.
Les investissements : il y a les investissements de régénération, renouvellement de voie, remplacement d'appareils de voie, régénération de poste d'aiguillage, régénération du BAL, ... mais il y a également des investissements de développement, création de voie supplémentaire, regroupement de postes d'aiguillage.