Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Arlanda express

Membre
  • Compteur de contenus

    398
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Arlanda express

  1. Après, c'est une question de diagnostic, point-barre. Ce que je voulais dire, c'est que certaines technologies modernes se dépannent plus vite que les anciennes. Personnellement, je ne suis absolument pas pour la tendence actuelle à jeter-remplacer plutôt que dépanner (je répare mon smartphone, par exemple). Mais en cas d'urgence, si ça peut éviter des pagailles monstres… Imagine que tu aies un poste de radio qui te dise ce qui ne va pas en cas d'incident. C'est quand même largement plus pratique que d'avoir à tout explorer dans ton poste à galène pour savoir ce qui ne va pas.
  2. https://atos.net/en/2014/press-release/deals-contracts-press-releases_2014_06_26/pr-2014_06_26_02 Super, on confie ça à des sociétés de service où le turn-over se compte en dizaines d'employés par mois, vu les conditions de travail. Je ne veux même pas savoir ce qui se passera le jour où on détectera un bug. :/
  3. Ça ne m'étonne pas. Ça n'a rien de nouveau ni de particulièrement révolutionnaire. Mais oui, je veux bien comprendre que sur des vieux postes, ce n'est pas possible. La transition effectuée Gare de Lyon est-elle prévue à court terme sur les autres gares parisiennes ?
  4. Il faut tripler et utiliser une décision majoritaire. C’est délicat à gérer et coûteux, mais indispensable si l’on veut garantir un niveau de sécurité important. On peut ensuite détecter et remplacer le circuit défaillant sans interruption du service.
  5. Ouaip, c’est pour ça que je vais arrêter de blablater, vu que de toute facon je n’ai aucune légitimité pour le faire !
  6. Une bobine peut griller, tout comme une résistance ou une diode. Sûreté et simplicité ne sont pas synonymes. Un avion est relativement sûr, et pourtant bourré d’électronique. Si on ne sait pas ce qu’il y a au bout du câble, comment tester ? Une diode agit comme un circuit ouvert au multimètre ; une bobine présente un court-circuit ; etc. Poser des boîtiers intelligents au bout de chaque câble, qui eux sont au courant de ce qu’il y a derrière, permet d’uniformiser, voire d’automatiser le diagnostic. Mais bon, je ne vais pas refaire le monde. Je suppose que des gens bien plus intelligents que moi se sont déjà penchés sur la question !
  7. Parce que la majorité de ces appareils sont made in China. Ce qui, j’espere, n’est pas encore le cas des signaux et appareils de voie !
  8. L’IoT n’est pas en cause dans la fiabilité. Des billions de connexions IP ont lieu tous les jours, certaines hautement sensibles, et tout se passe bien. Le problème, c’est d’y mettre le prix. Sinon les technologies sont parfaitement maîtrisées. Détecter un défaut dans un câble notre deux routeurs IP est un jeu d’enfant (traceroute). Un défaut qui ne se produit que rarement se produira. C’est mathématique, il suffit juste d’attendre suffisamment longtemps. Au vu du fric perdu et des éventuels dégâts en terme d’image, équiper les techos avec du vrai matériel de test me semble juste relever du bon sens. C’est comme dire « On ne vous donne pas de tournevis Torx pour ouvrir ce panneau, ce qu’il y a derrière ne tombe jamais en panne »…
  9. On est a l’heure de l’IoT. Tout est connecté, même le frigo ou la tele du salon. Il n’y a aucune raison que les moteurs de timonerie et les signaux ne puissent pas l’être, avec un protocole Ipsec pour adresser chacun d’entre-eux de manière 100% sûre. IPv6 peut faire ca très facilement. Mais il faut une volonté et des gens compétents (je ne parle pas des techniciens) pour piloter tout ça.
  10. Reflectometre. C’est ce qu’on utilise pour détecter des coupures ou des court-circuits dans des câbles longs. L’appareil émet un signal HF qui se réfléchit à l’endroit du défaut. Il suffit de mesurer le temps d’aller-retour pour avoir une idée de l’endroit de la panne. Mais je veux dire, quand on gère quotidiennement des megametres de câble et des systèmes super-complexes, les techniciens devraient être équipés de matériel de test capables de trouver le défaut rapidement. Évidemment, si les pauvres gars n’ont qu’un multimètre à leur disposition… Aussi, à propos de l’appli SNCF, se connecter au WiFi gratuit Metropolis ou même à la 4G standard depuis un hall bondé où tout le monde fait la même chose au même moment, good luck dudes…
  11. Court-circuit, quoi. Je pensais qu’il y avait des circuits spécifiques pour détecter ce genre d’incident.
  12. À l’epoque j’avais des entrées chez Atari France et quelqu’un m’avait dit que la SNCF achetait des dizaines de cartes mères d’Atari ST pour piloter les « aiguillages » (sic) de la Gare Montparnasse. Ca semble correspondre avec la date de mise en service du nouveau PRCI. Mais bon, s’il faut inspecter tous les câbles, connecteurs et enclenchements, bonne chance.
  13. Dans ton cas, l'amorçage était la conséquence d'un affaissement de la caténaire ?
  14. L'article parle d'une « fusion caténaire ». De quoi s'agit-il ? Le câble a fondu ? Pourtant, en 25 kV, les intensités ne sont pas si fortes qu'en 1,5 kV ! Bizarre.
  15. Au risque de poser une question un peu dérangeante, en admettant que, étant donnée la situation économique actuelle, des économies de fonctionnement soient inévitables, où aurait-il été judicieux de les effectuer ?
  16. C'est-à-dire que la direction préfère indemniser les voyageurs malheureux au coup par coût ( ) plutôt que de mobiliser du personnel en permanence ?
  17. Exactement. Les sirènes du marketing… Il faudrait faire comme Ulysse, se boucher les oreilles et s'attacher à un mât… Je te rassure, vu la fréquence à laquelle je l'utilise et le volume d'écoute, mes cellules ciliées ne risquent rien ! :)
  18. Au risque de paraître désespérément réac, je ne suis pas plus convaincu par le calcul numérique que le prof’ de math de prépa cité en exemple. Du moins, ce que je veux dire, c’est que le calcul numérique est un outil puissant mais qui: 1. Ne remplace pas la dérivation de solutions analytiques quand elles existent ; 2. Recèle des pièges qui nécessitent une extrême précaution : instabilité, dépendances cachées à la forme ou la taille du maillage, problèmes liés au pas temporel, aux erreurs d'arrondi, etc. Contrairement à ce que beaucoup de jeunes croient, le calcul numérique n'est pas un outil magique pour tout résoudre ! Si on ne possède pas une compréhension intuitive du phénomène que l'on modélise, on court à la catastrophe. Encore une fois, ce n’est pas l’outil qui fait l’artisan… Après, on s’étonne que tant de projets aillent dans le mur… En même temps, la veille technologique doit faire partir des tâches obligatoires de tout bon chef de projet, non ? C’est le discours traditionnel des profs de prépa depuis des lustres ; mon père (qui n’a pu que commencer sa math sup’ en raison de la Guerre d’Algérie) me racontait exactement la même chose. Je ne sais pas s’il s’agit vraiment d’un discours fondé, ou juste d’une façon – tordue – de motiver les troupes. Absolument, chacun apporte sa pierre à l’édifice ! C’est comme pour un bâtiment : pas de qualité sans un bon architecte, un bon maçon, un bon peintre, etc. Pour finir, je viens de ressouder les fils d’un des écouteurs de mon casque que ma fille avait cassé en tirant dessus. Ça m'a demandé une minute, et j’ai gagné 30 euros. La technique, ça permet aussi de faire des économies et c’est écologique !
  19. C'est bien là le souci : pourquoi les postes techniques sont-ils moins payés que les postes de management ou de commerciaux ? Personnellement, j'ai choisi de faire un métier qui me plaît (en fait deux) quitte à sacrifier totalement ma carrière ; je dois toucher moins, au bout de vingt-cinq ans de carrière, qu'un débutant sortant de mon école. À vrai dire, je m'en balance : j'ai des horaires sympas et totalement flexibles, je profite de mes enfants et je ne ramène pas de boulot à la maison le soir. Évidemment, mes perspectives d'évolution au sein du micro-groupe de presse (10 personnes) dans lequel je travaille sont nulles. Je ne m'attends pas non plus que tous les élèves ingénieurs fassent le même choix que moi, qu'Antoine, Guy Béart ou Boris Vian avant eux. Je déplore seulement que la plupart considèrent les postes techniques comme un pensum, une épreuve à endurer avant d'accéder au sésame du management… En gros, ils pensent à leur carrière avant même d'avoir leur diplôme… À dérailler plutôt ?
  20. Ça, à mon avis, ce sont des décisions de design pour créer des marchés captifs.
  21. Tout n'est pas non plus idyllique dans le monde de la recherche. Pour le fréquenter de près, le nombre de thèses vraiment intéressantes est proche de zéro. Beaucoup de bruit. Et je ne parle pas du copinage entre chercheurs, des résultats arrangés, etc. qui font régulièrement la une des journaux spécialisés.
  22. Connaître de multiples langages de programmation, c'est bien, mais c'est encore mieux de « savoir programmer » (D. Knuth ?). L'idée c'est qu'un mauvais algorithme, quel que soit le langage de programmation utilisé, donnera un programme pourri ; et inversement pour un bon algorithme. Je dirai que c'est justement le propre de l'ingénieur de connaître les bons algorithmes. Après, tous les informaticiens d'un certain âge connaissent nécessairement plusieurs langages ; pour ma part, j'ai commencé avec le Basic sur un Oric 1, puis le C et l'assembleur 68000 sur Atari ST, puis Objective-C, Fortran et SH sur NeXT et finalement Python et TCL sur Mac. À l'heure actuelle, on peut très bien se contenter de deux ou trois langages : C ou une de ses variantes (C++, C#, .NET, etc.), Python/PHP et SH, par exemple. Ben oui, les cours obligatoires… C'est un peu stupide, d'ailleurs. À 23 ans, je pense qu'on est assez grand pour prendre ses responsabilités. La discipline, c'est pour les ados… en principe.
  23. Récemment, la revue des anciens élèves de mon école (que je reçois même si je ne cotise pas à cette asso), publiait l'interview d'une nana qui est maintenant à la tête des activités numériques de la FNAC. Gros poste, donc. La personne qui réalise l'interview lui demande : « Qu'est-ce que vous regrettez le plus de vos années d'école ? ». Réponse de l'intéressée : « Ne pas avoir été suffisamment en cours ». Édifiant, non ? En fait, tout ce qui est technique (c'était déjà le cas quand j'étais moi-même étudiant en 1990) n'intéresse plus personne, et comme les cours ne sont pas obligatoires, résultat : les amphis ou petits cours sont vides. C'est symptomatique d'une tendance de fond vers le délaissement des filières scientifiques/techniques au profit du management/économie/finance. La faute à qui…
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.