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Infos SUD-Rail

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  1. SUD-Rail va continuer à multiplier prochainement les appels aux débrayages et aux assemblées générales dans les Technicentres pour obtenir de nouvelles avancées pour les cheminot·e·s et obliger la direction à ouvrir de véritables négociations sur la rémunération dans la branche Matériel. Les cheminot·e·s ont répondu à l'appel dans les Technicentres TGV, obligeant dernièrement la direction de SNCF Voyages à tenir une table ronde Matériel Voyages le 18 Février 2021. Pour gagner et obtenir plus pour toutes et tous, il est temps d élargir le mouvement sur l'ensemble du territoire ! Lors de la table ronde qui s'est tenue pour les agents des Technicentres TGV, le rapport de force imposé par les agents a permis d'obtenir certaines avancées mais surtout de faire bouger les lignes, c'est dans ce sens que SUD-Rail appelle les cheminot·e·s à élargir partout les luttes. La direction doit ouvrir des négociations sur la rémunération... Depuis maintenant de nombreuses années, les agents du Matériel sont laissés sur le bord de la route. Malgré une montée en compétence partout liée aux nouvelles technologies et l'augmentation de la polyvalence, la direction refuse toujours de payer le savoir faire des cheminot·e·s à sa juste valeur. Démissions importantes et manque d‘attractivité dans les métiers du Matériel, sont pourtant des éléments importants que la direction ne devrait pas négliger. Il faut embaucher et augmenter les salaires !! Recrutement 2021 au TGV > La direction annonce vouloir continuer de développer l'alternance, +10% pour la rentrée 2021. > 200 embauches en CDI sont annoncées pour 2021 au Matériel Voyages. Rémunération 2021 au TGV > Passage de tous les agents de B/1/4 vers B/1/5 aux notations 2021. > Passage du niveau 2 de la qualification B en hors compte, pour les cheminot·e·s qui ont minimum 3 ans d'ancienneté (soumis aux niveaux des compétences ), à cela s'ajoutent les 10% de requalifications de postes de B vers C et C vers D obtenus lors de la grève de 2019 et non attribués en 2020. > Challenge 600 euros (Comme en 2020, modalités de versement en établissement). Le compte n'y est toujours pas !!! Pour la fédération SUD-Rail, le constat est là : pour les bas salaires du Matériel, il est important d'obtenir des avancées concrètes, que ce soit sur l'indemnité Matériel, l'indemnité résidence, les salaires... Pour la Fédération SUD-Rail, il est temps d'élargir la lutte aux autres activités du Matériel (TER, Transilien...TI) pour gagner sur nos revendications. Lors de la Table ronde Matériel TGV, les autres direc-tions ne se sont pas cachées pour dire clairement, « il ne se passe rien chez nous, aucune raison de lâcher quoi que ce soit ». REVENDICATIONS SUD-Rail • 300 € d'augmentation générale des salaires pour tous • Doublement de la prime Matériel • Indemnité de résidence fixée à 150 € • Forfait nuit : indemnité maximale à partir de 50 nuits annuelles soit 20 euros dès la première nuit • Revalorisation et attribution de l'indemnité journalière Ile de France à l'ensemble des Technicentres Afficher l’article complet
  2. La direction a fait passer le message : les cheminotes et cheminots de Réseau ne seront épargné·e·s ni par les menaces de privatisation via le transfert aux régions des lignes de desserte fine du territoire, ni par les remises en cause de leurs conditions de travail pour atteindre la « performance « économique » que le patronat veut imposer. En plus de la sous-traitance massive de nos emplois, de nombreuses directions locales annoncent désormais des suppressions de postes massives et la remise en cause d'accords locaux conquis par nos mobilisations et venant compenser la pénibilité de nos métiers. La résistance s'organise Dans plusieurs établissements la résistance s'organise et les revendications sont portées par le biais de pétitions, demandes de concertation immédiates et mouvements de grève selon des modalités diverses. C'est le cas sur l'Infrapole Paris-Nord où plusieurs brigades voies ont entamé un mouvement de grève depuis le 18 janvier. Après 7 années de gel des salaires, cette grève est motivée par la demande de compensations face à la pénibilité du travail de nuit mais aussi du travail en tunnel dans un environnement très pénible. Dans les postes d'aiguillage de Paris-Est aussi, une grève majoritaire a débuté depuis fin janvier, cette fois contre des projets de suppressions de postes et pour le maintien des accords locaux dans la perspective de transfert vers la commande centralisée de Pantin. Ces mouvements sont déterminés et malgré les manœuvres de la direction les grévistes ne baissent pas la garde. Coordonnons nos luttes Le manque d'effectif est criant dans de nombreux services alors que la charge de travail ne baisse pas, bien au contraire ! A travers ce sous-effectif programmé et le recours massif à la sous-traitance, c'est également la sécurité ferroviaire qui est en jeu. Dans chaque établissement, dans chaque service, continuons à discuter de nos revendications et des mobilisations à construire ! Nos mobilisations doivent se coordonner et le rapport de force s'amplifier. Entrave au droit de grève, la direction de l'Infrapole Paris Nord condamnée ! Le 12 mars, le tribunal judiciaire de Bobigny a condamné SNCF Réseau pour atteinte au droit de grève des agents voie de Paris Nord en grève dont la programmation avait été modifiée depuis le début de leur grève le 18 Janvier. Il condamne SNCF Réseau à payer 5000€ de dommages et intérêts et la somme de 3000 euros au titre des frais de justice, mais surtout il ordonne la réaffectation de nuit des agents des brigades voies de Paris Nord sous astreinte de 5000€ par jour de retard et par agent non réaffecté ! La fédération SUD-Rail appelle à un rassemblement pour soutenir les cheminot·e·s de l'Infra en lutte, mais aussi pour construire les mobilisations à venir le 18 mars à 14h devant la Gare du Nord à Paris Afficher l’article complet
  3. La direction SNCF vient d'annoncer le versement d'une prime d'intéressement au titre des résultats 20 20 . Cette prime n'est pas un cadeau du patronat, c'est une petite partie du fruit du travail des salarié·e·s de l'entreprise et elle ne remplacera pas de véritables augmentations de salaires dont nous sommes privés depuis maintenant 7 ans. Les montants annoncés sont sans commune mesure avec les efforts consentis par les cheminots et les cheminotes durant cette période si particulière AUTANT DIRE QU'EN BAS DE LA FICHE DE PAIE, ON EST LOIN DU COMPTE Dans les dispositifs d'individualisation qui pèsent de plus en plus sur la masse salariale, ce sont surtout les qualifications les plus hautes de l'entreprise qui en profitent… Calcul fait, les divers dispositifs (« la prime », l'intéressement, la prime au résultat…) auraient permis à chaque cheminot de pouvoir bénéficier d'une augmentation de plus de 1000 euros annuel, durable et comptant pour la retraite ! Pourtant de l argent pour les salaires, il y en a Mais la direction préfère l intéressement et pour cause Absence de cotisation versée aux caisses de Retraite et de Prévoyance. Exclusion des retraité·e·s qui remet en cause le principe des pensions indexées sur le salaire des actifs·ves. Objectifs imposés aux cheminot·e·s par la direction pour que l'intéressement continue à être versé. Retrait proportionnel des jours d'absences. Un dispositif qui crée des inégalités entre les salariés Une prime différente selon les SA ou SAS d'appartenance : SA Voyageurs : 265 € SA Réseau : 341 € SA SNCF : 317 € SAS Fret : 285 € SAS Gares et Connexions, à défaut d'accord, pas d'intéressement mais une prime exceptionnelle de 341 € Une prime calculée en fonction du nombre de jours travaillés. Ainsi les agents en arrêt maladie, à temps partiel ou en grève toucheront moins que leurs collègues.Et pendant ce temps, patronat et direction s'en mettent plein les poches …. Et rien pour celles et ceux qui créent la richesse ! Alors que la pandémie de coronavirus affecte la planète, impactant les finances de très nombreux ménages, la fortune des milliardaires a passé un nouveau sommet pendant la pandémie de Covid-19, et a ainsi franchi la barre des 10.000 milliards de dollars, avec une augmentation de 1000 milliards cette année. Il est temps d'augmenter les salaires de celles et ceux qui créent la richesse car les capitalistes nous coûtent cher et ne reversent rien ! Le scandale des plus hautes rémunérations à SNCF On entend parler des salaires pharamineux et outranciers des grands dirigeants d'entreprise, ceux de la SNCF ne font pas exception à la règle. Le salaire moyen annuel des dix plus hauts dirigeants de l'entreprise était, en 2019, de 372 518 euros. Pour comparaison, plus de la moitié des cheminots et cheminotes ont un salaire ne dépassant pas 2 750 euros bruts par mois. La part des salaires dans le chiffre d'affaire de l'entreprise continue en définitive de fortement diminuer : cela signifie malheureusement que les cheminot·e·s perçoivent une part de plus en plus faible de la richesse produite collectivement... Pour la Fédération SUD Rail une revalorisation globale des salaires et des pensions , significative et uniforme (même somme pour tous ), Actifs·ves comme Retraité·e·s devient vitale et s'impose à la direction Le COVID-19 ne doit pas être une excuse pour ne pas ouvrir des négociations salariales immédiates !! Les revendications salariales de la Fédération SUD-Rail sont connues et elles s'appuient sur une vision égalitaire, humaniste et distributive des richesses : Pour tous les cheminot.e.s au cadre permanent (CP) et contractuel·le·s : • Exigence d'une négociation pour une nouvelle grille des salaires, conformément aux engagements de l'entreprise de 2008 et de 2015 incluant tous les salarié·e·s afin d'éviter toute opacité. • Augmentation des salaires en somme uniforme pour toutes et tous. • Mesure immédiate de rattrapage sous forme d'une augmentation uniforme de 300 euros du salaire net mensuel afin de ne plus avoir aucun salaire inférieur au smic. • Le salaire minimum d'embauche à 1800 euros nets avec mesures de rééquilibrage pour les agent·e·s au CP sur la 1ère position et pour les contractuel·le·s des annexes A1, A3, B. • Un véritable treizième mois comptant pour la retraite et incluant l'ensemble des suggestions mensuelles pour les agent·e·s au CP et pour les contractuel·le·s des annexes A3 et B. • Attribution d'une gratification unique annuelle en juin, uniforme d'un minimum de 1800 euros liquidable. • Arrêt de la hiérarchisation des éléments liés aux contraintes : primes, indemnités, gratifications et les allocations, dont l'allocation familiale supplémentaire, avec alignement sur le taux le plus haut pour toutes et tous. • Intégration dans le traitement de l'indemnité de résidence et de la prime de travail calculée sur le taux le plus élevé. • Arrêt des dispositifs d'individualisation en tout genre qui accentuent l'appauvrissement des actifs et des retraités et contribuent à l'injustice salariale. Reprenons possession de la valeur de notre travail !! Afficher l’article complet
  4. Sommaire : -* Comptes du groupe SNCF 2020 : la crise Projet de fusion d'Eurostar et de Thallys pour cet été. Lignes de Desserte Fine du Territoire : la boucherie. Projet Protocole EOLE. « Villeneuve Demain » Oui mais sans SNCF Réseau et SNCF Immobilier ? Politique activité internationale Afficher l’article complet
  5. Depuis maintenant 7 ans que les salaires sont gelés à la SNCF, les notations restent le seul moyen pour les cheminot·e·s de pouvoir prétendre à une évolution salariale. Cela n'aura échappé à personne, la période des notations a commencé. Si les délégué·e·s de commission de notations sont là pour défendre l'intérêt et l'équité des cheminot·e·s statutaires pour les passages en PR/Niveaux/Qualifications, ils et elles revendiquent également que la situation des contractuel·le·s soit examinée lors de cet exercice… Ancienneté, passages de grades, enveloppe d'augmentations, suivi salarial de leurs collègues statutaires et contractuel·le·s... Les raisons de réclamer sont nombreuses pour les contractuel·le·s et pourtant la direction se refuse toujours d'examiner leurs situations lors de la période des notations. Les délégué·e·s SUD-Rail sont là pour aider tous les contractuel·le·s qui ne connaîtraient pas leurs droits ou qui auraient été lésé·e·s par un défaut d'application des textes. Contractuel-le-s annexe C ou embauché-e-s à partir de 01/20 : Votre majoration d'ancienneté sera de 1,5% tous les 3 ans, Votre augmentation est à demander lors de l'EIA, elle varie entre 0 à 3 % ( 0 à 5 % pour les cadres), pour 2021, l'enveloppe a été fixée à 1% ... N'oubliez pas de demander ! Une revalorisation salariale dans le cadre d'une promotion vers un poste de responsabilité supérieure peut être attribuée entre 3 à 6 % ( 4 à 10% pour les cadres), Il n'existe aucun tableau salarial de référence. D'après la direction l'augmentation salariale doit se faire de gré à gré. Les ATT-TS et les ADC contractuels doivent bénéficier au minimum du même déroulement salarial que leur équivalent cadre permanent, conformément à ce qui est indiqué au RH00254, page 67, annexe C point A. « La rémunération est fixée contractuellement, chaque fois que cela s'avère possible, par référence à celle des agents du cadre permanent auxquels l'intéressé peut être assimilé en fonction de l'emploi ou de la mission prévue au contrat » Si vous relevez de l'Annexe A1 – hors ATTOP Votre évolution de salaire doit suivre celle indiquée dans le RH00390-chapitre 1 Votre majoration d'ancienneté sera de 3,3% tous les 3 ans (maximum 36,3%) En cas de changement de classe, votre notation doit se faire en même temps que les notations du Cadre Permanent, et un avenant doit être remis pour signature. Si vous relevez de l'Annexe A1 / ATTOP – Classe B Votre évolution de salaire doit suivre celle indiquée dans le RH00390-chapitre 1-tableau n°4,5,6 et 7 Votre majoration d'ancienneté sera de 3,3% tous les 3 ans (maximum 36,3%) Pour SUD-Rail, il est temps de reprendre le contrôle collectif de nos rémunérations ! Imposons à la direction la transparence sur les évolutions de salaires pour l'ensemble des salarié-e-s. Nous revendiquons que la période des notations qui s'ouvre soit le temps ou contractuel-le-s comme statutaires puissent connaitre leurs changements de rémunération, les évolutions possibles, et que leur situation individuelle puissent être éxaminée dans les commissions de notations ! Afficher l’article complet
  6. NOUS AVONS DÉFINITIVEMENT PERDU LA DIRECTION DE LA TRACTION... Fin du recrutement au Statut, le direction n'a rien anticipé !!! L'annonce de la mise a mort du Statut va avoir des effets que certains « vendeurs de réforme » n'avaient pas vu venir. En effet, s'il n'y a plus de recrutement, comment vont évoluer les agents sur les premières positions (TB1/TB2/TA1) si personnes ne les « poussent » ? La direction de la traction expliquent que cela sera pareil pour tous les métiers et que c'est DRH national qui s'occupe du dossier. La direction affirme être consciente du problème mais ne compte pas mettre en place de mesure avant 2 ou 3 ans (si elle en met une en place...). Pour SUD-Rail, la PR 20 sans mesures d'aides est une escroquerie ! Pas de nouvelle mesure d'amorçage pour la PR20, la direction est dans l'autosatisfaction des miettes lâchées l'année dernière, elle annonce que ses mesures non pas lieu d'être prolongées... C'est sûr que nommer Hors Compte des ADC qui sont depuis 6 ans sur la PR19, cela serait déjà trop demander ! Quelle mesquinerie ! SUD-Rail milite pour obtenir la nomination sur la dernière PR pour tous les agents partant à la retraite. Cette demande est portée par SUD-Rail. Mais le sujet va se faire de plus en plus présent avec le déroulement de carrière à la SNCF. Des agents qui ont été sédentaires, puis TA et enfin TB qui sont rentrés à 18 ans dans l'entreprise mais qui ne partiront qu'à la position 16 des TB... C'est tout simplement inadmissible ! SUD-Rail estime que tous les agents qui partent à la retraite devraient pouvoir obtenir la positon terminale pour leur retraite. Souvent leur carrière a été ralentie à cause des choix de la direction, car il n'y avait pas d'école, ou « on peut pas te lâcher »... La direction note notre demande...mais bien évidement ne s'engage pas ! SUD-Rail toujours déterminé à arracher des positions 14 et 15 pour les TA. C'est le plus gros scandale qui dure depuis des années, les TA sont les seuls à ne pas dérouler jusqu'à la position 15 à l'exécution. Cela ne dérange pourtant pas la direction qui répond que la création de 2 positions supplémentaires n'est pas à l'ordre du jour. Les « anciens » vont donc rester de nombreuses années sur la 13. On ferait de la « provoc », on se dirait que la direction veut se débarrasser des TA, les bloquer pendant plusieurs années pourraient les contraindre à partir vers d'autres métiers… SUD-Rail se bat sur tout le territoire pour faire prendre en compte « le temps TA » pour le passage à TB3. Certains « barons du rail » essaient, avec la complicité de quelques DET malveillants, de ne pas faire appliquer le renvoi 4 du dictionnaire des filières. A savoir, que le temps passé au grade TA compte pour moitié du temps passé en TA dans la limite de 4 ans. Il est inadmissible que « certains collabos » tentent de discriminer les ex-TA en les plaçant en fin de contingent TB3 ou pire en tentant de ne pas prendre en compte leur temps TA ! SUD-Rail revendique une hausse de l'enveloppe pour les augmentations salariales des conducteurs Contractuels. Chaque année la direction attribue une enveloppe pour l'augmentation des contractuels aux établissements. Cette enveloppe de 1% est largement insuffisante, celle des cadres étant 50 % plus élevées tandis que leurs salaires sont supérieurs... L'augmentation de l'enveloppe permettrait de récupérer certains écarts de salaire qui existent depuis des années. SUD-Rail réclame aussi que les augmentations des Contractuels soient vues en commission de notations, la plupart du temps, ces augmentations sont faites en catimini au bon vouloir du RH de l'établissement, ce qui ne permet pas une équité entre agents. SUD-Rail se bat pour la création d'une grille de rémunération pour les agents Contractuels. SUD-Rail revendique qu'une grille de rémunération se basant sur les agents aux Statuts et tenant compte du taux de cotisations des Contractuels soit créée. Il était déjà difficile pour les Contractuels et les délégués de commission de faire respecter une « équivalence » Statut. Mais avec la suppression du Statut et l'abrogation du RH254, la direction fait ce qu'elle veut et aucune transparence n'est prévue. Cette situation est inadmissible et SUD-Rail fera tout pour que la direction nationale change son fusil d'épaule. Des agents qui font le même métier avec la même ancienneté doivent avoir le même salaire ! Afficher l’article complet
  7. Contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, cette journée est dédiée à la lutte pour les droits des femmes. Elle trouve ses origines au début du 20eme siècle et s'ancre dans les luttes ouvrières et dans les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l'égalité entre les hommes et les femmes. C'est en 1910, avec la conférence internationale des femmes socialistes qu'est votée la nécessité d'une journée de mobilisation consacrée à la lutte pour les droits des femmes. Ce n'est qu'à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de St Pétersbourg que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. Utilisée dès 1975, elle ne sera officialisée en France qu'en 1982. Il est évident que ce jour s'inscrit dans une tradition de luttes et de mobilisations et qu'il est plus que déplacé de la part de notre entreprise d'offrir des fleurs, des pisse-debout ou encore des cours de maquillage par exemple. Par ce type d'actions, plutôt que de mettre en oeuvre de véritables dispositions visant l'égalité et le respect des droits des femmes, l'entreprise nous renvoie encore et toujours à l'image de la femme objet, à notre genre tout en niant, décrédibilisant nos combats, nos droits et nos libertés. A la SNCF, des effets d'annonces, mais pas d'avancées ! A grand renfort de communication et de temps réel, la direction de l'entreprise veut se racheter une conduite sur la question de l'égalité femmes/hommes mais nous ne sommes pas dupes, il n'y a pas réellement de prise de conscience de nos dirigeants (principalement masculin, il suffit de voir la composition des COMEX). Quand l'entreprise annonce des mesures d'augmentation salariale et de notations automatiques pour les retours de congés maternité, c'est avant tout le constat d'échec de l'évolution des mentalités dans les établissements. Mais c'est aussi pour obtenir « une bonne note » dans le nouveau baromètre de l'égalité professionnelle tout nouvellement mis en place par le gouvernement. Sur le terrain, au quotidien, c'est une autre histoire… Comme l'a démontré la fédération SUD-Rail dans une DCi nationale, partout, les femmes rencontrent des problèmes pour faire valoir leurs droits et les accords signés. En 2021, la simple question de l'obligation de toilettes mixtes et de locaux d'allaitement dans les établissements SNCF n'est pas réglée, la direction SNCF renvoyant à un diagnostic … sur 3 ans, avant de prendre des mesures. Sur la question de l'application des accords égalité professionnelle ou temps partiel, c'est circulez, y a rien à voir…C'est à régler localement… Avec ceux qui ne l'appliquent pas et les problèmes doivent être remontés dans les instances … On notera la belle prise de conscience managériale ! SUD-Rail agit et revendique pour le droit des salariées SNCF ! Alors que l'entreprise va enfin ouvrir des négociations sur un nouvel accord égalité professionnelle ( avec un retard de plus d'un an ), SUD-Rail n'a pas attendu pour porter partout des revendications et tenter de gagner de nouveaux droits et de faire respecter les droits actuels. Il aura fallu aller jusqu'à la DCi pour obtenir le droit à « la prime » pour les femmes de retour de congés maternité dans certaines régions. Régulièrement, nos délégué-e-s interviennent pour dénoncer des situations intolérables de discriminations et de harcèlements, pour faire respecter les accords, pour l'obtention des temps partiel et la pose des VT, sur le calcul de l'IJTP… La direction nationale faisant bien souvent la sourde oreille, se réfugiant derrière les « kits » envoyés aux managers ! Mais la lutte ne s'arrête pas là, pour la fédération SUD-Rail, il est temps de conquérir de nouveaux droits. Congés maternité ou temps partiel pour garde d'enfants sans perte de salaires ! Distributeur d'hygiène féminine gratuit dans les établissements ! Prise en charge intégrale des frais pour garde d'enfants en télétravail ou en horaires décalés ! 8 MARS 2021 GRÈVE FÉMINISTE ! • Parce que nous sommes celles qu'on invisibilise en permanence, dans les emplois du soin, de la santé, de l'éducation, du nettoyage, du commerce sous-payées, peu ou pas reconnues ; • Parce que nous sommes toujours celles qu'on contraint aux jobs à temps partiels, qui subissent de plein fouet la précarité, le chômage ; • Parce que nous sommes toujours payées 25 % de moins que les hommes (16% à la SNCF), que nos pensions sont de 40 % inférieures… et encore à gérer très majoritairement l'éducation et les tâches domestiques ! • Parce que dans notre vie nous serons une sur quatre à subir du harcèlement sexuel au travail, 100 % à subir du harcèlement de rue, des milliers chaque année à subir des viols ou des agressions sexuelles, des centaines à risquer la mort par violences conjugales ; • Parce que nous cumulons les discriminations, de genre, de classe, de race, et lesbo-bitransphobes ; • Parce que l'accès au droit à l'avortement est aussi menacé en France, et que le délai légal n'est toujours pas étendu à 14 semaines ; • Parce que les enfants peuvent encore être reconnus comme ayant consenti à une relation sexuelle avec un adulte alors qu'elles et ils en sont les victimes ; PARCE QU'ON EN A MARRE ! On en avait marre avant. On en a encore plus marre après un an d'une gestion de pandémie qui nous a particulièrement mises en danger. On en a encore plus marre suite aux pantalonnades et aux fausses promesses du gouvernement : on attend toujours une véritable revalorisation salariale des métiers féminisés et de véritables moyens pour lutter contre les violences ! On en a encore plus marre suite au mépris du gouvernement sur les sujets concernant les femmes, notamment quand il nomme ministre un homme suspecté de viol, ou quand il envisage de mettre sur le marché public le 3919 ! Alors le 8 Mars, nous serons toutes et tous en grève à l'image des femmes en grève de par le monde, nous serons dans la rue à manifester et revendiquer, Il est temps de montrer que SANS LES FEMMES, LE MONDE S'ARRÊTE ! Afficher l’article complet
  8. Le discours de la direction SNCF pouvait laisser croire que dans le cadre des futurs appels d'offres TER, la SNCF répondrait en propre, avec le maintien des conditions d'emploi des cheminot·e·s. Aujourd'hui, SUD-Rail est en mesure d'affirmer qu'il n'en sera rien. Pour chaque appel d'offres, la SNCF créera une filiale pour candidater, filiale qui rognera sur les conditions de travail des salarié·e·s transféré·e·s mais aussi sur la réglementation SNCF et le Statut des cheminot.e.s, dans le seul but de préserver les marges du groupe. C'est donc officiel, l'ouverture à la concurrence et les appels d'offres ne visent qu'à précariser les conditions d'emplois et la santé des cheminot·e·s au profit des subventions d'exploitation (qui elles, ne baissent pas !) à la rémunération du capital et au petit jeu de cheminopoly. Des filiales pour appliquer les accords de branche au rabais et mettre fin à la réglementation SNCF et au Statut ! La création de filiales n'est pas une fatalité, c'est un choix politique et économique. C'est le choix du dumping social où les cheminot·e·s se verront privé·e·s de la réglementation SNCF, celle du RH0077 (temps de travail, repos…), celle qui entoure la rémunération (Primes,Allocations, Indemnités…), celle des notations et des déroulements de carrière, celle du temps partiel, etc… C'est le choix d'appliquer les accords de branche à minima, loin des standards de la SNCF. Si certains vont aujourd'hui regretter d'avoir signé ces accords, ils ont quand même ouvert la porte en grand au dumping social qui risque de frapper tous les cheminot·e·s, à statut ou non, qui seront concerné·e·s par les transferts. A SUD-Rail, nous ne nous résignons pas à laisser les travailleur·euse·s du rail en proie aux appétits des patrons. Nous revendiquons que la SNCF garantisse l'intégralité des droits et de la réglementation des cheminot·e·s et que les régions intègrent systématiquement des clauses sociales dans leurs appels d'offres. Un seul statut pour tous les travailleurs et travailleuses du rail, sur la base des droits SNCF, c'est ce que nous revendiquons pour la convention collective… La concurrence ne doit pas se faire pas sur le dos des salarié·e·s ! Hauts de France, PACA, Grand-Est … Pour tous ces appels d'offres, c'est filiales au menu ! Même si la direction SNCF ne le reconnait pas encore (ou du bout des lèvres), pour les premiers appels d'offres, ce seront bien des filiales qui candidateront pour l'ensemble des lots. Filiales 100% SNCF, Filiales en collaboration avec Kéolis ou avec une entreprise de BTP… Aucun appel d'offres ne fera l'objet d'une réponse via les directions TER régionales pour maintenir les charges de travail dans les établissements existants. Si la direction va se cacher derrière ce qu'impose les régions en matière d'organisation dédiée, même si ce n'est pas le cas (comme en PACA), elle fait délibérément le choix de la filiale pour jouer du dumping social. Et dans le même temps, elle va jouer sur le patriotisme d'entreprise auprès des cheminot·e·s pour les convaincre de la nécessité de préserver les intérêts du « groupe » … Bref, de la manipulation ! Les appels d'offres vont s'enchainer… nous devons réagir pour ne pas subir ! Les 1ers appels d'offres vont lancer une véritable machine infernale de mise en concurrence avec des conséquences néfastes pour les travailleur·euse·s du rail. Pays de Loire, Normandie, Intercités, Auvergne-Rhône-Alpes, Transilien ou encore Nouvelle Aquitaine seront très rapidement au menu. Dans le cadre du renouvellement des conventions, direction SNCF et Régions commencent à formaliser le calendrier des lots qui seront mis en concurrence alors que d'autres solutions sont possibles, comme l'attribution directe prévue par la loi qui permettrait de repousser les premiers transferts en 2033. Sans réactions des salarié·e·s, autorités organisatrices et direction SNCF continueront à programmer la casse sociale à travers les appels d'offres… Refusons que la concurrence se fasse sur le dos des cheminot·e·s ! D'autres solutions que le dumping social sont possibles : • Maintien de l'intégralité des droits SNCF ! • Attribution directe des marchés à la SNCF ! • Clause de non-régression sociale ! Il est temps de nous mobiliser pour nous écrire un autre avenir ! Afficher l’article complet
  9. Accords locaux sans cesse remis en cause, sédentarisation, management agressif, voici ce que subissent quotidiennement les ASCT ! La pandémie ne faisant qu'accentuer ce mal-être. En effet, la Direction minimise les conséquences des conditions de travail dégradées sur les agents. Suite à la mise en place de la loi RGPD, du nombre décroissant de délégué-es de commission notations et de représentant-es du personnel, SUD RAIL compte bien continuer malgré tout à défendre les ASCT.… Bien que les instances représentatives du personnel aient volé en éclat, les réorganisations n'arrêtent pas et notre métier ne cesse d'être menacé, les notations perdurent. Mais jusqu'à quand ?! Depuis l'arrêt des embauches au statut au 1er janvier 2020, ce système est sur la sellette ! Certes les notations ne remportent pas l'unanimité et sont bien en deçà des attentes de SUD RAIL mais elles permettent une chose : une relative transparence... oui relative car comme chacun-e sait : des inégalités de traitement existent. Pour rappel : un peu partout les ASCT sont « fondus » dans des listings multi-métier, il n'en demeure pas moins que SUD RAIL continue de porter des revendications pour les ASCT... SUD RAIL RÉCLAME : • le passage de TOUS les contractuel-le-s au C.P avec rattrapage financier et repositionnement sur les listings afin de tenir compte de leur ancienneté. • L'apurement des tableaux B.1 et la notation à B 2.7 dès réussite de l'examen. Pour SUD RAIL plus aucun agent ne doit être en dessous de B 2.7. • La notation automatique à la qualif C après 9 max d'ancienneté dans la filière trains. • La notation C 2 après 15 ans maxi dans la filière trains. • La notation automatique à D 2.18 après 25 ans maxi dans la filière trains. • L'ouverture à la position 20 avec départ en retraite automatique sur cette position. Afficher l’article complet
  10. La Stratégie de la terre brûlée pour certain Grâce aux dernières mobilisations dans les Technicentres TGV, la direction a enfin été obligée de tenir ses engagements. Une table ronde rémunération Matériel Voyages (Technicentres TGV) se tiendra le 18 février 2021. Pour SUD Rail, il est clair que cette table ronde doit être un levier pour les autres établissements Matériel. Les agents des Technicentres TGV ont démontré en 2019 que lorsque le rapport de force s'installait dans les Technicentres, il était difficile pour la direction de ne pas répondre favorablement aux revendications des cheminots ! Les agents des TI et autres Technicentres doivent prendre pour exemple ces mobilisations sans précèdent et embrayer le pas partout pour faire bouger les lignes ! Lors de cette table où seule la direction de SNCF Voyages sera présente, SUD Rail portera avec force les revendications des cheminots notamment sur la rémunération. Nous ferons de même dans les autres instances avec les différentes direction pour défendre les agents du Matériel. De cette table ronde du 18 février, il doit sortir des propositions concrètes, c'est une demande forte de agents du Matériel TGV. Il faudra ensuite que les autre directions SNCF en fassent de même avec les agents du Matériel des périmètres concernés ! Certain annonce déjà vouloir pilonner la table ronde du 18 février. Pour SUD Rail, la stratégie sera de Gagner Ici, c'est Gagner pour Tous ! Nos revendications : Augmentation des salaires de 300 € pour tous. Doublement de la prime matériel Indemnité résidence fixée à 150 € Forfait nuit : Indemnité maximale à partir de 50 nuits annuelles soit 20€/nuit dès la première nuit Attribution de l'indemnité 7 € journalière à l'ensemble des Technicentres Afficher l’article complet
  11. Alstom ou le scandale industriel et financier du RER B Le contexte La RATP/SNCF ont choisi les constructeurs Bombardier/CAF pour la fabrication de 146 rames de la ligne B, pour un montant total de 2,5 milliards d'euros. Alstom, en décembre et janvier, a organisé une obstruction juridique afin de repousser l'attribution du marché après l'acquisition de Bombardier par Alstom le 29 janvier 2021. Les conséquences que pourraient avoir ces recours juridiques : La première conséquence est que les 146 rames de la ligne B, ne seront pas livrées en 2025 comme prévu, mais bien plus tard et à un prix bien supérieur aux 2,5 milliards d'euros initiaux. Les contribuables de la région IDF et les usager·ère·s de la ligne B, vont donc payer des trains plus chers, qui seront livrés plus tard. Par ailleurs les salarié·e·s de Bombardier du site de Crespin vont perdre une grosse charge de travail. SUD-Rail est solidaire des revendications des salarié·e·s de Bombardier sur l'attribution de cette charge de travail. Certains politiques critiquent le monopole public de la SNCF, ils verront maintenant ce qu'est un monopole privé. En rachetant Bombardier, Alstom devient quasiment en situation de monopole sur le marché de la construction ferroviaire en France. Les dirigeants d'Alstom font donc la pluie et le beau temps, surtout en matière de prix... Les médias ne manquaient jamais une occasion de dénoncer le monopole public de la SNCF ; quand il s'agit d'une entreprise privée, en revanche, on les entend moins… Les politiques, comme les voyageur·euse·s, vont gouter aux joies du monopole privé dans le ferroviaire. Par ailleurs en ne prenant pas position, le ministre des transports cautionne l'attitude agressive d'Alstom sur ce dossier. Le groupe Alstom/Bombardier, futur concurrent des technicentres SNCF. Dans le cadre des appels d'offre TER, les constructeurs (Alstom/ bombardier) vont se positionner sur le marché de la maintenance du matériel. En effet, les constructeurs fabriquent le matériel, assurent un SAV, mais la maintenance des trains est assurée par les cheminot·e·s de la SNCF. Avec l'ouverture à la concurrence, les constructeurs vont pouvoir répondre aux appels d'offres afin d'assurer eux-mêmes la maintenance des trains, en s'associant par exemple avec Transdev. Transdev assurant la conduite des trains...avec des cheminot·e·s SNCF et Alstom la maintenance du matériel...avec des cheminot·e·s SNCF. Plus belle la vie pour les profits !.. Scandale financier, scandale pour les salarié·e·s de Bombardier, scandale pour les agent·e·s SNCF de la maintenance, scandale pour les usager·ère·s de la ligne B : voilà la politique du privé ! Mais vu que plusieurs milliards sont en jeu, les patrons pourraient trouver un accord, l'avenir nous dira au détriment de qui ! Ouverture à la concurrence : les premiers signent d'une aberration ferroviaire : les exemples des TER Grand Est et PACA. Prolongation des conventions : Alors qu'on expliquait que la SNCF n'était pas suffisamment « souple », qu'elle n'arrivait pas à « s'adapter rapidement », l'ensemble des conventions entre les régions (AO) passent progressivement de 4/6 ans en moyenne à 10 ans. La première conséquence de l'ouverture à la concurrence sera donc une prolongation des contrats. Là où, précédemment, l'AO renégociait le contrat tous les 4 ans avec la SNCF, désormais le contrat sera attribué à une entreprise privée pour un minimum de 10 ans. Pire, la région GE propose des contrats de 22 ans ! Cette prolongation des contrats à 10 ans est une demande forte des opérateurs privés, certains l'ont même conditionnée à leur positionnement sur le marché. C'est exactement ce qui est arrivé avec l'appel d'offre des TET Nantes/Lyon et Nantes/Bordeaux, où aucune entreprise privée n'a déposé d'offre. Résultat ? Les politiques se couchent ! L'Etat, AO des Intercités, va pour sa part prolonger son contrat de 4 à 6 ans. C'est dans ce cadre là que les conventions de la région Grand Est passent de 8 à 10 ans et les conventions de PACA de 5 à 10 ans. Comme si le scandale des concessions d'autoroute n'avait servi à rien... On fonce droit dans le mur, en appuyant sur l'accélérateur ! La SNCF passera systématiquement par une filiale afin de répondre aux appels d'offres. Ce fut le cas pour l'appel d'offre des TET Nantes/Bordeaux/Lyon, mais comme l'Etat, mauvais joueur, a préféré reporter l'appel d'offre plutôt que de l'attribuer à une filiale de la SNCF, l'information est passée pratiquement inaperçue. C'est le cas également pour les 2 lots de PACA, les filiales SNCF Intermétropole pour le lot 1 et SNCF Sud Azur pour le lot 2. Ces deux filiales de la SNCF répondront aux nouveaux contrats de 12 ans proposés par la région PACA. Pour les 2 lots de la région Grand Est, la SNCF répondra également via des filiales. Pire, alors que les appels d'offres sont globaux, c'est-à-dire englobant à la fois l'exploitation et l'infrastructure, la SNCF va s'associer à une entreprise de BTP, Eiffage, afin de répondre aux 2 appels d'offre. C' est également le cas pour les 3 lots de la région Hauts-De-France, même si dans ces cas là, la région HDF demande explicitement la création de sociétés dédiées. La conséquence directe de ce choix stratégique de la part de la SNCF de passer systématiquement par des filiales sera, qu'entre 5 et 10 ans, l'ensemble des cheminot·e·s de TER, TET et Transilien seront...dans une filiale de la SNCF. Ces filiales de la SNCF pourront même ouvrir leur capital à hauteur de 50%, donc être privatisables. Un non sens ferroviaire : l'exemple des ateliers de maintenance de Nice. Dans le cadre des 2 lots ouverts à la concurrence sur la région PACA, du matériel neuf sera attribué, ou restaurer sur ces 2 lots (Régiolis/ 2N NG, Regio2 N). Tout est fait pour que cela marche. Qui dit matériel neuf, dit atelier neuf. Au lieu de mutualiser les ateliers sur la région de Nice, l'AO exige la création de 2 ateliers neufs à Nice, pour chacun des lots. En matière d'aberration ferroviaire , on touche le sommet. C'est un peu dans la même logique qu'au XIX siècle, la gare de l'Est fut construite à 200 mètres de la gare du Nord et la gare de Lyon à 500 mètres de la gare d'Austerlitz . Car chaque compagnie privée à l'époque , voulait sa propre gare . Aujourd 'hui nous tombons dans les mêmes travers. Chaque compagnie voudra son propre matériel et son propre atelier, quitte à le construire à quelques centaines de mètres l'un de l'autre. Appels d'offres état des lieux Dates théorique d'ouverture à la concurrence : • TER/TET/Nouvelles lignes : décembre 2019 • TGV : décembre 2020 • Transilien toutes les lignes sauf RER : décembre 2023 • Transilien ligne E : janvier 2025 • Transilien ligne C et D : janvier 2033 • Transilien ligne A et B : janvier 2040 • L'Etat a lancé un appel d'offres qui se terminait janvieern2021, pour les lignes Nantes/Bordeaux et Nantes/ Lyon. Aucun opérateur ferroviaire en dehors d'une filiale de la SNCF, n'a répondu a l'appel d'offre. Mauvais joueur l'Etat a préféré reporté l'appel ultérieurement. 166 cheminot·e·s sont concerné·e·s par ces 2 lignes. Aucune date d'ouverture des 8 lignes TET n'a été donnée, mais il faut dire que personne ne se bouscule afin d'y répondre. • 2 lots sont ouverts dans un premier temps. • Ligne Nancy-Contrexéville. Exploitation +Infrastructure. Début de circulation, 2024 pour 22 ans. Attribution du contrat en juillet 2022. 39 cheminot·e·s sont concerné·e·s. La SNCF passe par une filiale. • Ligne Bruche-Piémont-Vosges. Exploitation + Infrastructure sur une partie de la ligne. Début de circulation, 2025 pour 22 ans. Attribution du contrat début 2023.189 cheminot·e·s sont concerné·e·s. La SNCF passe par une filiale. • 2 lots sont ouverts dans un premier temps. • Ligne Marseille-Nice. Exploitation. Début de circulation, juin 2025 pour 12 ans. Attribution du contrat en octobre 2021. 244 cheminot·e·s sont concerné·e·s. La SNCF passe par une filiale. • Ligne Azur (étoile de Nice). Exploitation. Début de circulation, décembre 2024 pour 12 ans. Attribution du contrat octobre 2021. 691 cheminot·e·s sont concerné·e·s. La SNCF passe par une filiale. • 3 lots sont ouverts dans un premier temps. • Ligne Etoile d'Amiens. Exploitation. Début de circulation, décembre 2023 pour 10 ans. Attribution du contrat début 2022. entre 500 et 600 cheminot·e·s sont concerné·e·s. La SNCF passe par une filiale. • Ligne Paris-Beauvais. Exploitation. Début de circulation, juillet 2024 pour 10 ans. Attribution du contrat début 2022. entre 100 et 200 cheminot·e·s sont concerné·e·s. La SNCF passe par une filiale. • Ligne étoile de St Pol sur Ternoise. Exploitation. Début de circulation, juillet 2024 pour 10 ans. Attribution du contrat début 2022. 100 cheminot·e·s sont concerné·e·s. La SNCF passe par une filiale. • Tous les lots sont ouverts. • Ligne Tram-Train étoile de Nantes. Exploitation. Début de circulation, décembre 2023 pour 10 ans. Attribution du contrat mi-2022. • Ligne Sud-Loire. Exploitation. Début de circulation, décembre 2023 pour 10 ans. Attribution du contrat mi- 2022. • Ligne Boucle Loire Bretagne. Exploitation. Début de circulation, décembre 2029 pour 10 ans. Attribution du contrat mi-2026. • Ligne Etoile Mancelle. Exploitation. Début de circulation, décembre 2030 pour 10 ans. Attribution du contrat mi-2027. • Ligne Loire. Exploitation. Début de circulation, décembre 2031 pour 10 ans. Attribution du contrat mi-2028. Filialisation retour vers le passé ? « Il faut être fier d'avoir hérité de tout ce que le passé avait de meilleur et de plus noble. Il ne faut pas souiller son patrimoine en multipliant les erreurs passées. » (Gandhi) Depuis toujours les défenseurs du marché ont agité la dette du système ferroviaire afin de contraindre l'inconscient collectif de céder son patrimoine au profit du privé . Seulement ils oublient un peu vite que c'est justement à cause de leurs dettes du privé et ses conséquences désastreuses que l'unification a eu lieu avec une reprise par l'Etat de la dette du privé ! La dette globale des cinq compagnies régionales privées existantes, s'élevait fin 1936 à 37 milliards de francs !! Aussi dans la panique et devant les conséquences dramatiques du désengagement financier des patrons du privé de l'époque, l'Etat fût contraint de reprendre le contrôle du réseau afin de le sécuriser pour mettre un terme à toutes une série d'accidents ferroviaires tous plus dramatiques les uns que les autres d'ailleurs. Pour la seule année 1881, il y eut 2064 accidents ferroviaires : 185 déraillements, 190 collisions, 692 accidents sur la voie. 512 passagers moururent dans ces accidents. Ou encore le plus spectacu- laire, quand le 22 octobre 1895 à la gare de Paris-Montparnasse, un train express provenant de Granville plongea dans le butoir, traversa la façade de la gare et tomba dans la rue . La dette du privé conduira à des catastrophes ferroviaire sans précédent poussant l'état à reprendre en main le réseau ! Pour mettre un terme aux dérives du système ferroviaire géré par les patrons du privé la réunification fut l'unique moyen d'organiser méthodiquement un service public sûr ! La lente reconstruction du modèle ferroviaire unifié apportera enfin les garanties de sécurité nécessaires aux transports de voyageurs et de marchandises impliquant un haut niveau de sécurité . La reprise en main de la sécurité des circulations rendue possible uniquement grâce aux moyens publics rendra au passage les citoyens propriétaires du chemin de fer ,cela deve- nait le patrimoine de toutes et tous ! Aujourd'hui c'est la montée en puissance du capitalisme financier qui est responsables du démantèlement du ferroviaire Doté d'un appétit toujours féroce, il dépèce lentement le bien commun, se partage sans complexes morceaux par morceaux l'héritage que nous ont lais- sé les générations passées. Aujourd'hui la direction sort du bois et officialise la filialisation qui ne manquera pas de reproduire les mêmes dérives que par le passé ! La crise sanitaire que nous traversons aujourd'hui devrait pourtant nous faire réfléchir sur la capacité de résilience d'un modèle ferroviaire solidaire , car l'impact financiers sur des struc- tures privées aurait irrémédiablement conduit les patrons du privé à protéger leurs inté- rêts financiers personnels laissant à la charge de la collectivité d'éponger les pertes ! Jusqu'où cette fois faudra t-il laisser monter la dette du privé ? Combien d'accidents ferro- viaires, combien de morts faudra-t-il pour prendre conscience de l'absurdité de l'éclatement de l'entreprise publique sur l'autel des profits ? L'anticipation et le zèle de nos dirigeant à préparer le terrain pour l'arrivée du privé mon- trent déjà les premiers signes de dysfonctionnements majeurs tels la multiplication d'évé- nements sécurité , un profond malaise chez les cheminotes cheminots souvent en souf- frances devant les transformations contraires aux bons sens. Le vieil adage privatisation des profits et collectivisation des pertes demeure plus que jamais d'actualité. Il n'y pas de fatalité, ensemble cheminotes cheminots citoyens reprenons le chemin de la solidarité, reprenons ce qui nous appartient ! Afficher l’article complet
  12. Pour la première fois dans l'entreprise, un protocole congés a été mis en place par la direction. Il s'agit d'un protocole, un ensemble de règles, ayant pour objectif d'encadrer la prise des congés payés annuels pour cette année 2021, afin de satisfaire un maximum de demandes, de permettre à chaque salariéE de prendre l'intégralité de ses congés, tout en assurant à l'entreprise la continuité de la production. Il a fait l'objet d'une consultation des membres du CSE lors de la réunion du 28 janvier et est entré en vigueur dans la foulée : chaque salariéE de l'entreprise y est donc soumisE, à l'exception des salariéEs du Siège et des agences, des Chefs de site et des responsables de Points-Services. Que contient le protocole congés 2021 ? En cas de demandes de congés simultanés non susceptibles d'être satisfaits en même temps, un arbitrage sera réalisé par le supérieur hiérarchique. Il sera alors tenu compte de critères de détermination de l'ordre des départs en congés : • La situation de famille des bénéficiaires, notamment les possibilités de congé, dans le secteur privé ou la fonction publique, du conjoint ou du partenaire lié par un pacte civil de solidarité, ainsi que « la présence au sein du foyer d'un enfant à charge, handicapé ou non, d'un adulte handicapé ou d'une personne âgée en perte d'autonomie » ; • L'ancienneté dans l'entreprise ; • L'exercice d'une activité chez un ou plusieurs autres employeurs. Période 1 : 1er mars – 30 avril Pour la période 1er mars 2021 – 30 avril 2021, les salariéEs devaient communiquer leurs éventuels souhaits avant le 14 février 2021. Ce n'est pas obligatoire et le nombre de jours « posables » est libre, dans la limite des droits acquis et sachant que 3 semaines calendaires sont obligatoirement réservées à la « période 2 ». Période 2 : 1er mai – 31 octobre Pour les congés d'été, période de congé principal, désignant la période 1er mai 2021 – 31 octobre 2021, chaque salariéE doit communiquer ses souhaits de congés au plus tard le 28 février 2021. Ces souhaits doivent comprendre au moins 3 semaines calendaires dans cette période, pas nécessairement consécutives. A défaut d'avoir communiqué ses souhaits avant le 28 février, le ou la salariéE perd le bénéfice des critères de détermination de l'ordre des départs en congés. En l'absence de communication des souhaits avant le 9 mars 2021, 3 semaines calendaires de congés payés seront imposées par l'employeur dans ladite période, selon les besoins en personnel. De même, si les souhaits du ou de la salariéE pour cette période ne comprennent pas 3 semaines calendaires, l'employeur pourra imposer 3 semaines calendaires dans ladite période, toujours selon les besoins en personnel. A partir du 1er avril 2021, des échanges de périodes de congés entre salariéEs, dans leur intégralité, sont possibles sur demande commune et accord du supérieur hiérarchique. Période 3 : 1er novembre – 31 décembre Pour les congés d'hiver, désignant la période 1er novembre 2021 – 31 décembre 2021, les salariéEs communiquent leurs éventuels souhaits avant le 31 août 2021. Ce n'est pas obligatoire et le nombre de jours « posables » est libre, dans la limite des droits acquis et des droits restants pour l'année. Les salariéEs ayant formulé leurs souhaits dans les délais pour la période 2, mais ayant essuyé un refus en raison de l'application des critères de détermination de l'ordre des départs, sont prioritaires pour cette période 3. A défaut d'avoir communiqué ses souhaits au 1er septembre, le ou la salariéE perd le bénéfice des critères de détermination de l'ordre des départs en congés. ➢ Pour l'ensemble de l'année, en cas de baisse ou d'arrêt temporaire de l'activité sur un site, l'employeur pourra imposer des congés payés, et donc modifier l'ordre et les dates de congés payés sans respecter un délai de prévenance d'au moins un mois. ➢ Tout congé non pris et non épargné sur le Compte Epargne Temps (CET) au 31 décembre 2021 sera perdu. Afficher l’article complet
  13. La sûreté n'est pas une priorité de la direction SNCF ! Elle l'assume ! Depuis le passage en CSE, puis en S.A, les directions locales ont petit à petit dénoncé les accords « sûreté » qui encadraient la gestion et la prévention des agressions, outrages ou tout autres faits de cette nature qui mettent en péril la santé physique ou psychologique des salarié·e·s de la SNCF. Face à cette absence quasi générale d'accords locaux sureté et à l'impossibilité d'appliquer le référentiel national qui est obsolète sur bien des aspects, la fédération SUD-Rail a déposé une DCI notamment pour qu'un accord « sûreté » national soit négocié à partir du très incomplet et imprécis référentiel « Prévention des atteintes et accompagnement des agents » et qu'il fasse l'objet de déclinaison dans chaque CSE confrontés à cette problématique, y compris dans les activités où des faits sureté ont lieu sans que les différentes directions y soient sensibilisées (Circulation, Equipement, Fret....). Malgré des arguments non démentis, les réponses de la direction sont sidérantes de mauvaise foi et d'absence de prise de conscience des réalités. C'est : circulez, il n'y a rien à voir ! Les évènements sûreté, 1ère cause d'accidents du travail à la SA SNCF et à la SA Voyageurs ! 2ème cause d'accidents du travail dans le GPU ! Les chiffres sont pourtant là, incontestables, et encore, ils ne prennent pas en compte tous les incidents qui ne font pas l'objet de déclarations. En 2019, ce sont 720 accidents du travail avec pour motif « atteintes aux personnes » qui ont été dénombrés. En 2020, avec les périodes de confinement, les chiffres sont naturellement en baisse (423 AT déclarés) mais cela reste la deuxième cause d'AT dans le GPU. Le constat est là, mais la réaction de l'entreprise est inexistante, c'est scandaleux ! Des revendications de bon sens pour améliorer la prise en charge et la prévention... Balayées d'un revers de main ! Pour la fédération SUD-Rail, il est temps de remettre le sujet de la sûreté sur la table. ASCT, conducteur·trice·s, agent·e·s des gares (ou intervenant·e·s dans les gares), vendeur·euse·s, agent·e·s SUGE... sont en attente de voir la direction prendre réellement en compte le risque qu'ils ou elles encourent tous les jours dans le cadre de leurs missions. Renégociation d'un accord national, REFUS ! Consigne écrite claire à tous les établissements pour qu'ils avisent sans délai les élu·e·s CSE ainsi que les membres CSSCT de chaque fait sureté qui se produit sur le périmètre de l'instance, REFUS ! Organisation semestrielle de CSE afin d'arrêter la liste des trains et gares sensibles sur leur périmètre et d'acter des actions sur les trains et gares en question puis de faire le bilan de ces mesures, REFUS ! Formation et sensibilisation de tous les encadrant·e·s à l'importance de prendre en charge les agent·e·s victimes de faits sureté (relève, accompagnement au médical, accompagnement pour dépôt de plainte, déclaration d'accident du travail) afin d'éviter la non prise en compte des faits, REFUS ! La direction, à coups de réorganisations, aggrave le risque ! il est temps d'agir ! A coup de réorganisations incessantes, de désertification des gares et des trains et de « projets » type H00, les agent·e·s restant·e·s sont abandonné·e·s à leur sort face au public souvent excédé. La direction refuse de prendre ses responsabilités face à des atteintes aux personnes, il est temps de réagir ! NE PRENEZ PLUS DE RISQUES, A LA PREMIÈRE MENACE, RETIREZ-VOUS ! Agent·e·s en contact avec le public, dans les gares, les trains… SUD-Rail vous rappelle la démarche à suivre si vous êtes victime Dès la 1ere menace, le 1er outrage ou agression physique : 1. Appelez votre service et faites-vous relever sur le champ. 2. Demandez à être pris en charge par l'astreinte ; il vous assistera durant toute la procédure. 3. Déposez plainte au plus vite. Le cadre d'astreinte doit vous accompagner. 4. Consultez un médecin ou un service hospitalier en cas d'urgence. Votre salaire, vos indemnités et gratifications ne sont pas amputés en cas d'arrêt de travail suite à agression, outrage, ... (si vous avez déposez plainte et fait la décla d'AT) 5. Faites une déclaration d'accident du travail. Le cadre d'astreinte doit la remplir en respectant scrupuleusement les éléments que vous lui déclarez. 6. Sollicitez la cellule de soutien psychologique (0800391787) si vous en ressentez le besoin. 7. Vous serez assisté d'un avocat. Une fois votre dossier constitué, la SNCF doit mettre à votre disposition un avocat et vous tenir informé tout au long de l'instruction et ce jusqu'à ce que le jugement soit prononcé. Inutile de se mettre en danger pour une direction qui ne veut pas prendre au sérieux la question de la sûreté. Il faut intervenir pour le port du masque, pour la distanciation, tout ça pour se voir mépriser par une direction en télétravail ! Alors à la première menace, METTEZ VOUS EN SÉCURITÉ Afficher l’article complet
  14. SNCF Voyages ne répond pas aux revendications, Le compte n'y est pas ! Ces derniers jours, SUD-Rail a multiplié les appels aux débrayages et aux assemblées générales dans les Technicentres pour obtenir la tenue des engagements patronaux de 2019 et de véritables négociations sur la rémunération. Les cheminot·e·s ont répondu présent obligeant la direction de SNCF Voyages à tenir une table ronde Matériel Voyages le 18 février 2021. Les annonces de la direction sont toujours insuffisantes ! Recrutement 2021 -> La direction annonce vouloir continuer de développer l'alternance, +10% pour la rentrée 2021. > 200 embauches en CDI sont annoncées pour 2021 au Matériel Voyages. Rémunération 2021 -> Passage de tous les agents de B/1/4 vers B/1/5 aux notations 2021. > Passage du niveau 2 de la qualification B en hors compte, pour les cheminot·e·s qui ont minimum 3 ans d'ancienneté (soumis aux niveaux des compétences ), à cela s'ajoutent les 10% de requalifications de postes de B vers C et C vers D obtenus lors de la grève de 2019 et non attribués en 2020. > Challenge 600 euros (Comme en 2020, modalités de versement en établissement). Le compte n'y est toujours pas ! Se réfugiant derrière la situation économique due au COVID et la transversalité du domaine Matériel, la direction refuse de revaloriser les salaires ou la prime Matériel pour tous, l'indemnité de résidence ou encore de revaloriser et d'étendre la prime IDF. Certes, elle prend quelques mesures mais cela reste bien insuffisant ! Pire, malgré le bilan des mesures 2019 censées indemniser la pénibilité des nuits qui fait apparaitre qu'un nombre important de salarié·e·s. échoue à quelques nuits du 1er niveau d'indemnisation (80 nuits), la direction refuse toujours de réviser à la baisse ce 1er seuil. Au final, pour les agents en journée ou en 3X8, les avancées restent très faible et ne correspondent pas à l'esprit des engagements pris en 2019. Pour la fédération SUD-Rail, le constat est là : pour les bas salaires du Matériel, les salarié·e·s de journées, le compte n'y est pas ! Il est important d'obtenir de réelles avancées concrètes, que ce soit sur l'indemnité Matériel, l'indemnité résidence, les salaires... Pour la fédération SUD-Rail, il est temps d'élargir la lutte aux autres activités du Matériel (TER, Transilien...TI) pour gagner sur nos revendications. Les autres directions ne s'en cachent pas, elles le disent clairement, « il ne se passe rien chez nous, aucune raison de lâcher quoi que ce soit ». SUD-Rail appelle les agent·e·s à se réunir partout pour continuer la lutte et obtenir satisfaction sur des vraies revendications salariales pour les agent·e·s du Matériel, nous ne lâcherons rien ! REVENDICATIONS SUD-Rail • 300 € d'augmentation générale des salaires pour tous • Doublement de la prime Matériel • Indemnité de résidence fixée à 150 € • Forfait nuit : indemnité maximale à partir de 50 nuits annuelles soit 20 euros dès la première nuit • Revalorisation et attribution de l'indemnité journalière Ile de France à l'ensemble des Technicentres Afficher l’article complet
  15. Exam EV9.2ème Partie – SUD-Rail G&C fait évoluer les modalités Grâce aux signalements et à la mobilisation de membres de la promo EV9 2ème partie 2020, la délégation SUD-Rail à G&C a pu interpeler la direction et faire admettre aux responsables de Campus Gares que certaines choses étaient à revoir dans le déroulé des examens. Le 21 janvier 2021, à notre demande, la délégation SUD-Rail était reçu via Teams par la direction de Campus Gares et se faisait la porte-parole des candidates et candidats à cet examen. Après un an de galère à préparer des épreuves sans cesse repoussées pour cause de la crise sanitaire, le jury n'a eu aucune compassion… « j'ai eu l'impression d'être en garde à vue » nous a confié l'un des candidats… LA POSTURE « RIGIDE » DU JURY À L'ÉPREUVE DE LA SOUTENANCE Remarques ironiques, propos intimidants, débriefing sévère après l'épreuve orale… Du 1er au 11 décembre 2020, les épreuves de l'EV9 2ème partie se sont déroulées dans un climat de déstabilisation et de douleur morales pour les candidates et les candidats. À plusieurs reprises, les délégués de commission SUD-Rail qui assistaient aux épreuves, ont été interloqués par le comportement du jury pendant les soutenances face à des candidats qui nous ont quasi-unanimement dit avoir été déconcertés voire déstabilisés pendant leur oral. Si la direction de Campus a reconnu une « posture rigide du jury » et dit avoir fait un retour en ce sens auprès de ceux-ci, elle minimise cependant leur responsabilités. Pour Campus, attirer l'attention des candidats sur les côtés négatifs de leur prestation sert à indiquer les points à améliorer. Pour SUD-Rail, ce raisonnement n'est pas complètement faux mais il est très loin d'être vrai. Tout dépend de la façon d'amener les choses… S'il on peut comprendre le principe de pointer les défauts, pas besoin d'être cassant et méprisant pour autant. De plus, pointer et féliciter les points positifs redonne confiance et encourage à s'améliorer… nul besoin d'avoir un diplôme en psycho pour le savoir, il suffit juste d'un peu d'humanité et de bienveillance. Grâce à votre soutien, vos délégués SUD-Rail continueront de lutter contre les inégalités ! Afficher l’article complet
  16. Dans ce numéro : 1 EDITO 2 En Direct des Usines 3 AURA Lyon 4 Information Janvier 5 Cluster TechniFret Lens 6 Ambition 2025 7 Usine Grand Parcours 8 Événements à venir Le Mardi 12 Janvier 2021. En amont du CSE Nous avons appris avec une grande tristesse le décès de notre pote Thierry. Edito Cela fait plus d'un mois que notre collègue Thierry Buisson a perdu la vie pendant son service. L'enquête CSE est en cours, et s'il est trop tôt pour tirer des conclusions, on peut d'ores et déjà déplorer l'attitude de SNCF RESEAU et de FRET qui laisse ses agents seuls face à leur détresse. Il a fallu plus de 3 semaines pour qu'un manager daigne enfin venir voir des agents profondément affectés par ce drame. La direction de FRET SNCF, quant à elle, va devoir répondre des multiples restructurations qui ont, en plus de supprimer des postes et de détruire des collectifs de travail, ont supprimé les boucles de rattrapage et exposent les agents de FRET à tous les dangers. C'est le résultat de leur politique de la productivité à tout prix, au détriment de la sécurité. La Fédération SUD-Rail fera tout pour que la lumière soit faite et que la mémoire de Thierry ne soit pas salie. LEUR FAÇON DE FAIRE EST INADMISSIBLE !!! Face à leur projet destructeur, ils trouveront toujours les cheminots avec la Fédération SUD-Rail prêts à se battre pour proposer une autre vision du FRET Ferroviaire, indispensable dans la préservation de la vie des agents !! Afficher l’article complet
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