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Infos SUD-Rail

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Tout ce qui a été posté par Infos SUD-Rail

  1. Les résultats de l'attribution des premiers marchés TER soumis à appel d'offres seront connus avant la fin de l'année. Le patronat du ferroviaire et la direction SNCF cherchent à « imposer » les droits des cheminots qui pourraient être « transférables » dans les nouveaux opérateurs ou les filiales de la SNCF selon la vision qu'ils en ont, c'est-à-dire à minima. A travers les premières discussions d'un chapitre spécifique de la convention collective ou l'annonce, en interne à la SNCF, d'ouvertures de négociations sur les droits transférables dans les futures filiales, les patrons sont à l'offensive pour casser les acquis sociaux des salarié-e-s qui seraient transféré-e-s. Mais ne soyons pas dupe, avec un groupe SNCF qui a décidé de positionner des filiales sur chaque marché et des entreprises privées qui veulent engranger les subventions, nous sommes toutes et tous concerné-e-s ! Congés, Repos, Retraite, Conditions de travail, inaptitude … Sans réaction rapide, tout va y passer ! Perte de congés, perte des régimes de repos, perte des dispositifs pénibilités comme la CPA, incertitude sur les calculs de pension, suppression de la pension de réforme, licenciement pour inaptitude, fin du RH0077 pour application de la convention collective… C'est un véritable massacre de nos droits que préparent les patrons du ferroviaire ! Le dumping social pour financer la privatisation des transports ferroviaires ! Nous pouvons encore réagir ! Le calcul est simple, il n'y aura pas plus d'argent pour les conventions mais les patrons du ferroviaire veulent dégager des bénéfices « quoiqu'il en coûte ». Avec des coûts de péages et de matériels similaires, le patronat envisage de couper à vif dans les droits sociaux des personnels transféré-e-s pour faire le bénéfice. Que ce soit les futures filiales SNCF ou les entreprises ferroviaires privées, ils veulent faire entre 15 et 20% d'économie… Sur nos droits, nos conditions d'emplois et de rémunération ! Il va falloir se battre pour conserver nos droits, pour ne pas laisser le moins disant social être l'avenir de chaque cheminot ! A l'appel de SUD-Rail, après Lille et Paris, la mobilisation se poursuit le 3 Juin à Marseille ! • Pour dénoncer le patronat du ferroviaire qui profite de la pandémie pour tenter de faire passer des mesures anti-sociales ! • Pour revendiquer l'extension des droits des cheminots SNCF à l'ensemble des travailleurs du rail. • Pour porter des solutions alternatives comme la possibilité de l'attribution directe, ou l'introduction de clauses sociales dans les conventions et lutter contre le dumping social • Pour revendiquer une vraie politique de transports publics écologiques et solidaires et l'arrêt de la vente à la découpe du système ferroviaire qui va nous ramener dans les années 30 ! Nombreux, en lutte, nous pouvons encore changer l'avenir que les patrons veulent nous tracer ! Afficher l’article complet
  2. La direction nationale ne peut pas snober comme cela les agents qui tous les jours, font que des milliers de trains en France roulent en toute sécurité ; nous qui sommes présents sur le terrain 365 jours par an et 24h/24h pour assurer la production. Il est plus que jamais nécessaire que les cheminots prennent leur destin en main pour obliger la direction à reconnaitre enfin la compétence professionnelle et le savoir faire des cheminots. Cela signifie une rémunération à la hauteur des attentes des agents du Matériel. En tout cas, pas pour tous ! Les DUO ont depuis longtemps 150€ par mois ! Les DPX ont depuis peu 75€ par mois ! En IDF les agents ont 7€ par jour depuis 2 ans ! Au TGV les agents ont 600€ par an depuis 2 ans ! Et nous, les agents des Technicentres de province (Ter, TI et Technifret) et agents de l'AEF… Nous n'aurions toujours rien ? Imposons l'ouverture des négociations pour l'ensemble des cheminot-e-s du matériel : • 300 € d'augmentation générale des salaires pour tous, • Doublement de la prime Matériel, • Indemnité de résidence fixée à 150 € , • Forfait nuit : indemnité maximale à partir de 50 nuits annuelles soit 20 euros dès la première nuit, • Revalorisation et attribution de l'indemnité journalière Ile de France à l'ensemble des Technicentres (7€ par jour). Le 11 mai, répondons présent à l'appel de SUD-Rail ! Débrayage, Mobilisation, Grève... Envoyons un message clair ! Afficher l’article complet
  3. Dans ce numéro : EDITO En Direct des Usines Usine Nord DNF & UGP Information Divers 2021Edito Depuis maintenant plus de 2 ans, les dirigeants de FRET SNCF se désolent à longueur de temps d'être dans une situation économique difficile. Mais que s'est-il passé depuis ? Même s'il est trop tôt pour tirer des conclusions hâtives, on peut, d'ores et déjà, déplorer l'attitude de la direction de FRET SNCF qui continue ses réorganisations incessantes. La direction de FRET SNCF, va devoir répondre des multiples restructurations qui ont, en plus de supprimer des postes et de détruire des collectifs de travail, supprimé les boucles de rattrapage et exposent les agents de FRET à tous les dangers. C'est le résultat de leur politique de la productivité et de la polyvalence à tout prix, au détriment de la sécurité. La direction de FRET SNCF continue à « Marche Forcée » la destruction de son outil de production. Pour preuve, la mise en place des projets suivants : ORP, DIGIDRIVE, Véhicules Connectés, Véhicules de Service, etc ...,Sciemment, la DNF va laisser les agents du FRET sur le carreau, seuls face à leur détresse et tout cela au profit des trop nombreuses filiales du GPU (CAPTRAIN, etc..). LEUR FACON DE FAIRE EST INADMISSIBLE ! ! ! Face à tous leurs projets destructeurs, ils trouveront toujours les cheminots avec la Fédération SUD-Rail prêts à se battre pour proposer une autre vision du FRET Ferroviaire, indispensable dans la préservation de la vie et de la santé des agents ! ! Afficher l’article complet
  4. La direction nous pensait à genoux, incapable de réactions et prêt à accepter n'importe quoi étant rincés par le chômage partiel et inquiets pour notre avenir professionnel. Ils étaient persuadés de pouvoir passer sans encombre l'ensemble de leurs projets destructeurs la profession. • Destruction de la caisse. • Roulements intersites sur Paris. • Possibilité de réserve un planning sur deux. • Réduction des FS de 30mn. • Possibilité de faire ses PS et FS sur la tablette sans passer par le SAB, ce qui entrainerait rapidement la suppression des PS/FS et de l'accueil. • Flicage systématique avec la nouvelle tablette. • Fermeture du site d'avitaillement de Charenton le dimanche. • Allongement des cycles d'approvisionnement avec pour conséquence de suppressions d'emplois au SAT et des manques réguliers de marchandises à bord des trains. • Destruction de notre convention collective. • Etc, etc, etc, . Quand le 25 mars dernier, 200 salariés se sont rassemblés sur le site de Montparnasse pour refuser leur politique, ils n'ont pas compris. « Comment ! Ces petits salariés insignifiants osent contester nos décisions qui rempliront un peu plus nos portefeuilles déjà bien garnis. Élaborons vite fait bien fait, une stratégie qui leur ferait croire qu'ils y gagneraient, Un courrier avec beaucoup de blablas néolibéral sur la nécessité absolue de s'adapter, saupoudré d'un peu d'argent et voilà le travail. » Pas de chance, le personnel qui n'est pas aussi qu'ils le pensent, a vu tout de suite l'arnaque. Résultat : la colère monte. Jamais depuis plus de 20 ans, nous n'avons assisté à une telle attaque contre nos métiers. Une mobilisation de plus en plus est indispensable pour contrer leurs projets. Le 22 avril rassemblons.nous à Montparnasse pour exprimer notre refus de 11h00) à 13h00) Afficher l’article complet
  5. La SNCF indique sur le site sncf.com « Les systèmes de ventilation dans les trains sont très performants puisqu'ils prélèvent systématiquement de l'air à l'extérieur. La climatisation fonctionne de la manière suivante : de l'air est aspiré à l'intérieur, filtré, mélangé à de l'air filtré provenant de l'extérieur, puis ce mélange est réchauffé ou refroidi selon la saison, puis diffusé à l'intérieur du train. En termes de proportion d'air extérieur, cela change selon les matériels. Pour les TGV Inoui et Ouigo, c'est environ un tiers d'air extérieur et deux tiers d'air intérieur qui est refiltré toutes les 3 minutes. Ce qui donne un air renouvelé entièrement toutes les 9 minutes. » C'est aussi la réponse que fait la direction à chaque fois que SUD-Rail intervient sur le sujet en DCI, CSSCT, CSE. Pourtant, les mesures que SUD-Rail a effectué au cours de plusieurs voyages sur TGV ne permettent pas d'être aussi péremptoire. En effet, nous avons constaté des taux de CO2 très inquiétants sur les TGV ! Avec de tels taux, le risque Covid est particulièrement élevé ! Il conviendrait que des études soient effectuées avec des appareils de mesures de taux de CO2, ce que ne fait pas la SNCF. Cela permettrait d'infirmer ou pas les mesures que nous avons effectuées. Le cas échéant, il conviendra de modifier les conditions d'aération dans les rames TGV afin de s'assurer qu'à bord, quelque soit le nombre de voyageurs, le taux de CO2 ne dépassera pas les 1000 parties par million, garantissant une aération en adéquation avec les recommandations des autorités de santé. Afin de garantir la sureté des travailleuses et travailleurs, la fédération SUD-Rail revendique : • des masques FFP2 pour tous les salariés. • des testeurs de CO2 sûrs et des données accessibles en direct aux travailleurs du rail et aux usagers dans chaque train. Mesurer le taux de CO2 est un moyen pour mieux aérer les locaux en indiquant quand cela doit être réalisé. Dans les systèmes que nous proposons, nous avons fait le choix de "surveiller" les seuils de taux CO2 suivants, exprimés en PPM (partie par millions) : • < 800 PPM : correspond à une qualité d'air excellente selon la norme NF EN 13779 et c'est une recommandation de nombreuses publications scientifiques pour les périodes épidémiques. Cela constitue donc une valeur "cible" à atteindre. • entre 800 et 1000 PPM : correspond à une qualité d'air moyenne selon la norme NF EN 13779 • entre 1000 et 1500 PPM : correspond à une qualité d'air modérée selon la norme NF EN 13779 • > 1500 PPM : correspond à une qualité d'air basse selon la norme NF EN 13779 Afficher l’article complet
  6. Les cheminots du FRET du site de Somain ont décidé majoritairement après maintes négociations infructueuses de se mettre en grève ce jour dès 5 h du matin pour dénoncer leurs conditions de travail dégradés. A ce jour des entrées et des sortie de voies sont inutilisables créant aussi des manœuvres supplémentaires et des risques supplémentaires d'accident ferroviaire ou de travail. La capacité de réception des trains est difficile car nous pouvons considérer que la moitié des faisceaux sont eux hors -service. A ceci s'ajoute le cheminement dans les voies qui lui est compliqué et la végétation qui elle recommence à pousser. Les annonces du ministre des transports de 1,5 millions d'euros de travaux faite à M BRUNEEL député de la 16ième circonscription peuvent paraitre importantes pour un non initié mais correspondent à la réalité à moins 2 rénovations complètes de voies. Parallèlement ils reçoivent la solidarité de leur collègue des sites de Valenciennes et Lestrem. Il est à noter également que les équipes du TECHNIFRET de Lens sont également en grève ce jour pour eux soutenir leur camarade qui pour eux devrait être à une qualification supérieur ayant exercé une fonction plus de 6 mois sans avoir ce jour la reconnaissance statutaire. Un piquet de grève est en cours. Ceci est un premier avertissement envers la direction de la SAS FRET SNCF. Le transport des marchandises par le rail a de l'avenir afin de réduire les émissions de CO2, de désengorger nos routes, de limiter les maladies induite par la pollution, de créer des emplois durable et socialement équitable. Il est et sera un débat politique aujourd'hui et demain compter sur les cheminots et leur organisation syndicale pour vous rappeler vos belles promesses Les cheminots du FRET grévistes soutenu par la Fédération SUD-Rail. Afficher l’article complet
  7. CADRAGE NON RÈGLEMENTAIRE… La direction Réseau veut mettre en place la géolocalisation dans tous les établissements d'ici 2022. La charte mise en place dans les établissements déjà concernés, n'a aucun cadrage précis et ne respecte pas certaines dispositions imposées par la CNIL/RGPD (avec notamment des durées de conservation des documents allant jusqu'à 6 ans alors que la CNIL stipule 2 mois maxi). On demande cependant aux agents de la signer. Au cours de la DCI SUD-Rail du 11 janvier 2021 sur ce sujet, la direction nous avait confirmé que seuls les véhicules d'astreintes seraient amenés à être « tracés » en temps réel. Pour tous les autres véhicules, seul serait pris en compte l'heure et le lieu de départ ainsi que ceux de l'arrivée, comme c'est le cas pour les journaux de services actuels. Pour SUD-Rail il était donc cohérent qu'une liste de véhicules limités et dédiés à l'astreinte soit établie. Et comme la direction affirme que le suivi en temps réel des véhicules d'astreinte est mis en place pour éviter les appels et optimiser les déplacements sur les lieux d'interventions, si on applique le règlement RGPD, les seules personnes habilitées à avoir accès à ce suivi en temps réel devaient être les centres de Supervision et les DRI (Dirigeant Régional Infra). UN GRAND PAS VERS LE PISTAGE DES AGENTS... Au contraire, ce qui est écrit dans les chartes actuellement, c'est qu'un grand nombre de personnes en établissement peuvent avoir accès aux données de géolocalisation : DET, DUO, RH Correspondant Parc Auto, Cosec, Pôle GEF etc… ce sont pourtant des données personnelles protégées. Concernant le suivi d'astreinte, l'histoire là non plus n'est pas claire. A l'heure actuelle, les principaux intéressés, c'est-à-dire les Centres de Supervision, ne sont même pas équipés (et pas prévus pour le moment de l'être) pour effectuer un suivi en temps réel de l'astreinte. On peut se poser la question de savoir à qui est destiné le suivi en temps réel ? En plus, comme dans beaucoup d'équipes les véhicules peuvent tous être utilisés pour l'astreinte, au final, c'est la grande majorité, voire la totalité des véhicules qui pourraient être « tracés » en temps réel ! On voit donc que même si la direction dit aujourd'hui que le but n'est pas de pister les agents...elle se donne cependant tous les moyens pour avoir la possibilité de le faire, à tous les étages de la direction ! On peut alors craindre le pire (pistage, dossier à charge contre un agent etc.…). SUD-Rail a déposé des droits d'alerte sur les atteintes aux droits des agents et les risques liés à l'utilisation de la géolocalisation. Ces droits d'alerte ne sont pas levés. Ils sont en cours d'instruction par l'Inspection du travail, avec pour enjeu une non conformité à la règlementation. Tant que cette instruction est en cours et les droits d'alerte non levés, les agents ne peuvent être obligés de signer la nouvelle charte, ni être menacés de représailles en cas de non signature. Si vous avez le moindre problème avec vos directions sur ce sujet ou si vous voulez déposer une plainte à la CNIL concernant l'utilisation abusive de vos données personnelles contactez vos délégués SUD-Rail. Afficher l’article complet
  8. C'est avec bienveillance que la Fédération SUD-Rail accueille les positions de certaines structures syndicales et associatives ainsi que des personnalités politiques, élues ou représentants de partis politiques, qui rejoignent la position portée de longue date par la Fédération SUD-Rail et ses partenaires, sur la nécessité d'une gratuité des transports en commun pour l'usager. Même si ces annonces interviennent dans le cadre d'une campagne électorale, et que pour la plupart des candidats, c'est une intention démagogique, pour la Fédération SUD-Rail, c'est un outil de justice sociale, pour garantir le principe d'égalité d'accès aux services publics. Les transports rejoindraient en cela, enfin, la santé ou l'éducation (qu'il faudrait d'ailleurs faire redevenir véritablement gratuites), et pourraient préfigurer également un droit d'accès gratuit au logement, à une justice qui fonctionne, etc. Au-delà d'une simple annonce électoraliste de circonstance, la gratuité des transports en commun doit être une mesure centrale pour réorienter les ressources publiques, non plus vers les zones, les dessertes et les moyens techniques susceptibles d'être rémunérateurs pour les actionnaires d'entreprises privées, mais vers les besoins sociaux véritables. Cette gratuité doit être l'instrument d'un nouvel aménagement du territoire, qui ne repose pas quelques métropoles concentrationnaires et sur l'apartheid social. Un moyen de réorienter les ressources énormes englouties aujourd'hui dans les systèmes de production du transport payant (billetique) et plus encore de son contrôle (barrières physiques, automates et robots), qui n'ont eu de cesse depuis 50 ans que de financer la société de formatage et de surveillance à outrance dont les big data sur le plan commercial, et la loi sécurité globale sur le plan policier, sont un aboutissement terrifiant. Cette gratuité doit aussi être un moyen d'une réappropriation collective par les usagers et salariés ensemble, de la décision publique sur les besoins de transports, et les contraintes humaines et matérielles associées à l'expression de ces besoins. Pour la Fédération SUD-Rail, gratuité ne doit pas rimer avec suppression de postes. Le redéploiement des agents anciennement affectés aux fonctions de contrôles (et d'ailleurs de plus en plus réduits à ces fonctions au détriment des autres dimensions de la relation au voyageur et à la sécurité des circulations), vers des services aujourd'hui pas, peu ou mal rendus, dans les gare et les trains (à commencer par l'accessibilité effective aux personnes à mobilité réduite), offriraient une chance de recréer des espaces sociaux plus apaisés, libérés au moins de la violence économique contre les plus fragilisés. Cette gratuité des transports en commun permettrait en contrepartie de règlementer progressivement les transports routiers, sans en faire payer le prix aux défavorisés (contrairement à la taxe prétendument écologique, à l'origine des Gilets Jaunes, qui consistait à pressurer encore plus les plus démunis, tout en accentuant le désert de services publics dans les zones où ils on les a relégués, par des barrières physiques ou financières). La justice sociale est la première étape, impérative, pour toute véritable transition écologique efficace. Et la gratuité d'accès aux service publics est l'instrument privilégiée de cette justice sociale. SUD-Rail continuera à se battre pour un service public de transports, gratuit et accessible à toutes et tous ! Afficher l’article complet
  9. Dans la nuit du 8 au 9 mars 2012, notre collègue Anthony LEDON, 21 ans, agent SNCF du service Voies embauché depuis 5 mois à peine, perdait la vie, heurté par un train sur un chantier à Toury (Eure & Loir). Dans les jours qui ont précédé l'accident, il avait effectué à plusieurs reprises des heures supplémentaires de nuit, sur un chantier pour lequel la Direction mettait la pression pour que les travaux se fassent le plus vite possible. Ce chantier, prévu à l'origine pour se dérouler sur un mois, avait en effet été ramené à 15 jours et de nuit ! Le beau-père d'Anthony, également cheminot sur la zone d'Orléans, était sur le chantier cette nuit-là… L'Inspection du travail, au terme d'un rapport de février 2013, avait conclu à de nombreux manquements de l'employeur à son obligation légale de sécurité et de prudence, qui avaient conduit à mettre la vie d'Anthony LEDON en danger (diverses problématiques spécifiques au travail de nuit, défaut de personnels pour assurer les fonctions de sécurité, dépassement des heures de travail les jours précédents, défaut d'éclairage de la zone de l'accident mortel…) Pour faire établir la vérité, et dénoncer des conditions de travail faisant payer aux salariés le coût et les conséquences du démantèlement du système ferroviaire (à l'époque l'éclatement entre RFF et SNCF), en vue de le livrer à al concurrence par morceaux, les parents d'Anthony LEDON et le Syndicat SUD-Rail de la région, ont porté plainte et se sont constitués parties civiles. Au terme d'une instruction d'une lenteur remarquable, confiée à plusieurs juges d'instruction successifs, qui ont ignoré des éléments d'organisation du chantier manifestement non conformes aux exigences de sécurité, le Tribunal Judiciaire de Chartres a rendu une ordonnance de non-lieu le 14 janvier dernier. Durant cette même période, le Directeur de l'Établissement SNCF sous la responsabilité duquel les travaux étaient effectués, lors de l'accident, a, lui, vu son parcours boosté vers des fonctions de gestion de la sécurité à un niveau élevé de l'entreprise… Les parents d'Anthony LEDON et le Syndicat SUD-Rail ont fait appel de cette ordonnance de non-lieu. L'audience aura lieu, à la Cour d'appel de Versailles (5 rue Carnot, 78000 Versailles), vendredi 9 avril 2021 à 9h. SUD-Rail a appelé à un rassemblement de soutien, dès 8h45 (dûment déclaré en préfecture) Contact presse : Arnaud Lemerle : 06.01.88.67.70 Patrick Lamiable : 06.30.16.04.81 Afficher l’article complet
  10. En l'an de grâce 2021, alors que nos chers cadres pantouflards s'apprêtaient à se lancer dans une deuxième année de « télétravail », comprenez chaise longue, barbecue et copié-collé de powerpoints, les masses laborieuses des postes d'aiguillages, continuaient de souffrir dans des sièges 3x8 ou 2x8 devenant partout de plus en plus sales, de plus en plus déglingués et de plus en plus dangereux (nous avons même vu un accident de travail à cause d'un siège tombant en lambeaux). La COVID à bon dos, il est responsable à lui seul de l'incompétence manifeste voir de la malveillance de toute une direction sur des sujets aussi divers qu'essentiels… Prenez des commandes passées il y a plus d'un an qui n'aboutissent pas, des fournisseurs aussi sérieux que nos cadres sont serviles et cupides, un contrat-cadre soviétique et rigide, avec des produits désuets vendus 10x le prix publique (certains doivent bien en profiter ceci dit), un millefeuille administratif sans fin, digne de la maison qui rend fou (pour les fans d'Astérix) et enfin des « préventeurs », sans aucune plus-value pour les salariés, qui se contentent d'appliquer les ordres « d'au-dessus », (rappelez-vous des masques en mars 2020), en énième bras-armé de la kommandantur. Agitez le tout, et vous obtiendrez le désastre actuel sur les sièges des postes… Le bien-être au (vrai) travail n'est visiblement pas la priorité pour cette direction élitiste, qui oriente une nouvelle fois ses budgets QVT vers les cadres, pour cette fois-ci les chausser avec du matériel de pointe. Sans doute de nouvelles pantoufles, les leurs s'étant usées prématurément durant l'année écoulée ? Pour couronner le tout, il est toujours impossible pour des agents physiquement très atteints par le travail en 3X8 pendant des décennies de finir leur carrière sur des postes à la journée calibrés à la qualif D : assistants DPX, assistants travaux, formateurs professionnels, COSECS, autant de postes bien souvent abusivement calibrés à la qualif E, alors qu'en 95 l'entreprise s'était engagée à créer ces postes de fin de carrière... Plusieurs études récentes montrent que 10 ans de 3X8 représentent trois ans d'espérance de vie perdue et que cela entraine prématurément des cancers chez le personnel féminin. S'il existe des ressources financières pour « H00 », « Prisme », « info first » « Tous SNCF » ,... autant de slogans, censés incarner la modernité mais qui aux yeux de SUD-Rail actent la déconnexion entre d'une part les strates supérieures de l'encadrement de l'entreprise incarnant la Start-up Nation, et d'autre part les salariés qui produisent le service de transport et les usagers du rail, attachés aux valeurs d'un service publique efficace, bon marché et accessible à tous, que la direction oriente ces ressources pour enfin créer ces postes, pour améliorer la qualité de vie au travail ! En pleine période publicitaire sur la qualité de vie au travail, ce nouveau couac sur les fauteuils 3/8 fait bien défaut sur la réelle prise en compte de ce sujet. Dommage que celui-ci ne soit pas digitalisable et qu'il ne parle pas à nos dirigeants qui n'ont certainement jamais gouté aux joies des 3/8 ou des 2/8 extrêmes. Faire un retour en arrière de près de 20 ans en terme de « confort », rien n'est donc impossible pour cette direction hors sol !!! Connaissent-ils au moins l'existence des travailleurs de nuit ?! Afficher l’article complet
  11. Le gouvernement a décidé de confiner la population. Nous les connaissons et une fois de plus les cheminot-e-s ne sont pas leur priorité, puisqu'à de très rares exceptions locales, aucun-e n'aura été classé-e en catégorie dit de rang 1 « nécessaire au bon fonctionnement de la nation » ce qui aurait permis aux enfants de cheminot-e-s d'accéder aux structures de gardes d'enfants et aux classes qui restaient ouvertes Dont acte ! Les cheminot-e-s sont des salarié-e-s « non essentiels » pour le gouvernement et sont considéré-e-s comme tous les salarié-e-s du pays, notamment pour leurs droits à garde d'enfants ! Par voie de communiqué, le ministère indique si le salarié ne dispose pas de mode de garde d'enfants, s'il ne peut décaler ses congés et s'il ne peut pas télétravailler alors il est mis en activité partielle. C'est ce que le temps réel et la consigne de gestion des absences viennent confirmer Dans plusieurs CSE, plusieurs établissements, les interprétations vont bon train ! Avec la mise en place d'une période de vacances scolaire unique pour tous en lieu et place des 3 zones, les congés intiaux ne correspondent plus. Certains agents ont demandé à décaler leurs congés initialement pris. Dans ce cas, les services de commandes doivent faire le nécéssaire pour accéder à cette demande, sachant que les plans de transports en baisse doivent pouvoir le permettre ... En revanche, les agents qui n'avaient pas programmé de congés ou qui se voient refuser ce décalage doivent, s'ils le demandent, pouvoir être placés en « activité partielle » gardes d'enfants sur l'ensemble de la période ! Des modalités d'application doivent être proposées dans tous les cas afin de ne pas placer les agents concernés par des problèmes de garde d'enfants dans une situation familiale compliquée. Les DIRECTIVES sont claires ! Ce cas « garde d'enfants » reprend des points précis et qui ne laissent pas place à l'interprétation : √ Le salarié-e a des enfants de moins de 16 ans, √ L'enfant ne peut pas être accueilli du 06 Avril à la reprise des écoles et autres, Le salarié est placé en « garde d'enfant » dans le cadre de l'activité partielle. Un seul des deux parents peut bénéficier de ce dispositif, et fournira une simple attestation sur l'honneur… La dernière semaine d'Avril devenant période scolaire au lieu de vacances, les salariés peuvent faire le choix de décaler cette semaine Rien de moins, ni rien de plus ! La Direction doit appliquer les notes qu'elle écrit elle-même et surtout appliquer les directives ministérielles ! Faites respecter vos droits et imposez ces périodes en activité partielle si vous êtes concerné-e-s ! Afficher l’article complet
  12. Dans de nombreux Technicentres TER, Technicentres IDF ou Technicentres Industriels, les militant-e-s SUD-Rail mettent la pression sur les DET pour avoir les mêmes avancées que dans les Technicentre TGV. De l'aveu de quelques DET des Technicentres TER, l'équité demandée par SUD-Rail est juste et eux-mêmes, sentant la mobilisation monter, demandent à la direction nationale d'accéder à ces revendications. Pour rappel, ci-contre, les avancées dans les seuls Technicentres TGV. Dans quelques Technicentres autres que TGV, les directions ont lâché quelques bricoles lors des notations sous la pression des militant-e-s SUD-Rail. Dans plusieurs établissements, notamment De province, les agents, à l'appel de SUD-Rail rejoint parfois par des équipes CGT, ont posé la caisse sur les revendications d'équité entre établissement TGV et TER mais aussi entre province et Ile de France (7€ par jour). Quelques avancées au TGV prime de 600€ en 2021 comme en 2020 passage de B4 à B5 passage au 2eme niveau de la qualif B hors compte dès 3 ans d'ancienneté passage de B sur C et de C sur D développement de l'alternance 200 embauches Imposons d'ouvrir les négociations pour l'ensemble des cheminot-e-s du matériel : • 300 €d'augmentation générale des salaires pour tous • Doublement de la prime Matériel • Indemnité de résidence fixée à 150 € • Forfait nuit : indemnité maximale à partir de 50 nuits annuelles soit 20 euros dès la première nuit •Revalorisation et attribution de l'indemnité journalière Ile de France à l'ensemble des Technicentres (7€ par jour) Le Mardi 11 Mai 2021, Envoyons un message fort et clair. Débrayage, mobilisation, grève.... partout interpellons nos directions ! Afficher l’article complet
  13. Alors que depuis des mois, le gouvernement accorde des dérogations à certaines catégories de métiers pour bénéficier du droit à se restaurer correctement lors des déplacements professionnels (routiers, ministère de l'intérieur, de la défense ...), il refuse toujours d'accorder les dérogations nécessaires pour que les cheminot-e-s puissent bénéficier de conditions de repos et de restauration correctes lors des RHR. Plusieurs DCi, audiences ont été déposées par les équipes SUD-Rail, sur tout le territoire et à tous les niveaux pour rechercher des solutions permettant d'améliorer le quotidien des agents concernés. Pour avoir accès au minimum de confort nécessaire, demandez le délogement en appart'hotel ! Il aura été nécessaire d'intervenir au plus haut niveau de l'entreprise et auprès de chaque direction concernée afin d'obtenir une première mesure applicable sur l'ensemble des axes TGV. En cas de RHR Long (à définir axe par axe) et si le lieu de RHR le permet, un délogement en appart ‘hôtel sera à privilégier. Cette disposition permettra à chaque agent qui le souhaite d'avoir accès à une cuisine, des couverts, des chaises… Bien entendu, pour SUD-Rail, cette première disposition ne saurait être un aboutissement ! Elle ne doit pas se substituer à d'autres mesures locales qui auraient été prises et nous continuons à revendiquer que nos lieux de RHR puissent rapidement bénéficier des facilités que le gouvernement a accordé à d'autres ! Afficher l’article complet
  14. Le constat est sans appel ! Concernant l'amiante, l'absence de politique de prévention de la direction SNCF, ces dernières années, exposent aujourd'hui des milliers de cheminotes et cheminots. Il n'y a pas une région, une filière qui ne sont pas concernées par le risque d'exposition de cette fibre poison. Les différentes directions d'entreprise n'ont pas respecté leurs obligations légales, ont menti à leurs salarié-e-s. Toutes les organisations syndicales doivent lutter ensemble sur cette question de santé … car l'amiante, c'est la mort ! Alors que les alertes se multiplient, le mutisme de la direction nationale SNCF est irresponsable. Le lundi 27 janvier 2021, la présence d'amiante a été confirmée dans les prélèvements de matière de la rame TGV 541 sur la région de Paris Sud Est. Ces mesures avaient eu lieu suite à un droit d'alerte déposé le 21 janvier par deux élus SUD Rail suite à ponçage sans aspiration à la source et hors processus amiante, et le droit de retrait d'une grande partie des agents de Villeneuve St Georges. C'est l'enduit Becker qui est mise en cause et cela fait plus de 15 ans que la direction d'entreprise est au courant de cette problématique. L'incertitude demeure sur une grande partie du parc matériel voyageurs ; ainsi les équipes SUD-Rail agissent sans relâche au niveau des CSE TER, Matériel Industriel, de SNCF Voyages, souvent sans collaboration voire avec une opposition de la CGT, pour imposer des mesures de protection, des prélèvements conformes à la réglementation, ... afin que les agents du Matériel puissent sortir de cette situation anxiogène (si cela est encore possible). Début mars, au niveau du Fret, un droit d'alerte a été déposé face à l'opacité de la direction. En effet, la direction avait procédé à des analyses suite à suspicion de défrettage moteur sans en aviser les représentant-e-s du personnel. Pire, lors de l'enquête, il est confirmé la présence d'amiante. A Réseau, la situation est explosive également. La direction veut passer en force dans une instance nationale afin de balayer plus d'une quarantaine de protocoles amiante. Sur la zone Sud-Est, suite à une démarche SUD-Rail, un CSE extraordinaire a eu lieu concernant la forte probabilité d'amiante dans les tunnels et les quais antérieurs à 1997. Alors que des agents des courbes et des ouvrages d'art sont amenés dans le cadre de leur travail à percer dans ces matériaux amiantés, la direction de la zone de production Sud-Est ne prend aucune mesure de protection et de prévention. C'est avec humilité et solidarité que nous devons gérer cette crise. Nous regrettons les positionnements de la fédération CGT sur cette question de l'amiante. Ces dernières semaines, quelques délégations de cette organisation syndicale se sont opposées aux démarches d'expertise proposées par SUD-Rail, ce qui fait le jeu des patrons. Des désaccords ont toujours existé entre les organisations syndicales, néanmoins sur des sujets de santé et sécurité, les représentant-e-s du personnel doivent faire bloc face à des employeurs aux comportements souvent irresponsables. Nous pensons qu'il est nécessaire que les élu-e-s soient aidé-e-s dans leurs missions par des cabinets d'expertise maitrisant le mieux possible ce dossier. Sans attendre, construisons dans chaque CSE, au niveau fédéral, une riposte syndicale et unitaire pour préserver la santé des cheminotes et cheminots. Informer, recenser, appliquer et protéger. L'un des premiers manquements, auquel nous devons faire face à la SNCF, est l'absence de recensement massif et ce, dans toutes les activités. Alors que nous ne cessons de prouver que ce repérage indispensable est loin d'être aussi efficace que l'exige la réglementation française, les dirigeant-e-s se cachent derrière des postures imposées par les services juridiques et les informations communiquées par les constructeurs. Comme si ces puissantes multinationales qui se partagent le marché, encaissent les profits, financent de tapageuses campagnes de publicité pour nous « apprendre à vivre avec l'amiante », allaient gentiment avouer la présence de poison dans leurs matériaux. Pour la fédération SUD-Rail, l'un des principaux enjeux actuels est d'obliger la direction SNCF à faire un état des lieux au niveau du Groupe afin de savoir où est l'amiante précisément. Elle doit sans attendre procéder à un repérage très étendu de l'amiante selon une stratégie adaptée de sondages, prélèvements et analyses en fonction des travaux envisagés, des organisations et de l'environnement du travail. Cette poussière ronge les poumons, on ne plaisante pas avec l'amiante. Si vous avez le moindre doute sur la nature du matériau qu'on vous demande d'utiliser/d'usiner ou si à proximité de votre lieu de travail, vous constatez d'autres travailleurs/ses qui travaillent avec un matériau contenant de l'amiante, n'hésitez pas à user de votre droit de retrait (Article L. 4131-1 du code du travail). Les sous-traitances en cascade gomment les responsabilités, la précarisation du travail permet aux patrons d'externaliser les dangers. Nous sommes un outil syndical pour l'ensemble des travailleuses et travailleurs exerçant dans le ferroviaire. Nous refusons que la direction SNCF sous-traite ce risque mortel. Notre combat face à l'amiante est une histoire également de justice sociale. La fédération des syndicats SUD-Rail s'associe à la démarche de l'ensemble des collectifs, syndicaux et citoyens, dont l'Association Henri Pézerat, en lutte pour la santé en rapport avec le travail et l'environnement. Ces derniers jours, le ministre de la Justice a été interpelé sur un déni de justice généralisé concernant les victimes des industriels de l'amiante et d'autres crimes industriels. Éric Dupont-Moretti, en qualité d'avocat, s'est exprimé sur le dossier pénal de l'amiante : « L'amiante : une affaire que la justice n'a pas su ou pas voulu voir. » … maintenant il peut prendre les dispositions nécessaires pour réparer ces injustices. Sur nos lieux de travail, continuons à nous organiser afin de monter des dossiers pour obtenir la réparation du préjudice d'anxiété sur le fondement du droit commun. Nous avons entamé, avec l'un des cabinets d'avocats acteur du revirement de jurisprudence de la Cour de Cassation, une démarche juridique pour déposer régulièrement des vagues de dossiers auprès des Prud'hommes. N'attendez plus pour contacter un syndicat régional SUD-Rail ou la fédération qui vous informeront des pièces à fournir pour porter un dossier complet devant la justice. Agissons partout et en même temps face à ce danger qui empoisonne nos vies ! Afficher l’article complet
  15. Dans la continuité de la loi ferroviaire de 2018 qui a acté entre autre, l'ouverture à la concurrence des trafics ferroviaires de voyageurs, le patronat s'était engagé devant les salarié-e-s en grève et le gouvernement à ouvrir des négociations sur un chapitre spécifique de la convention collective nationale. Ce chapitre concerne le maintien des droits des salarié-e-s de la SNCF qui seraient amené-e-s à être transféré-e-s dans les entreprises privées ou les filiales SNCF créées pour répondre aux appels d'offres ferroviaires ! Pour la loi ferroviaire, en cas de transfert de personnel, les seuls droits qui seraient aujourd'hui maintenus sont : la rémunération minimale égale à la moyenne des douze derniers mois, l'affiliation à la caisse de retraite et la garantie de l'emploi (pas de licenciement économique). Tout le reste serait-il donc négociable !? Laisserons-nous les patrons mettre la main sur nos droits ?! En cas d'inaptitude médicale, c'est le licenciement ! Dans le projet d'accord que le patronat du ferroviaire veut imposer, le licenciement est prévu en cas d'inaptitude médicale pour les cheminot-e-s qui seraient amené-e-s à être transféré-e-s dans les filiales SNCF ou les entreprises ferroviaires privé-e-s, autant dire que c'est la douche froide. Un recul social sans précédent ! Pour les patrons, la garantie statutaire d'emploi ne s'applique pas aux licenciements pour inaptitude médicale et pour motif disciplinaire. C'est donc la fin du chapitre 9 sur les garanties disciplinaires pour appliquer le code du travail, avec ses conséquences sur la défense des droits des salarié-e-s mais c'est également le licenciement prononcé en cas d'inaptitude pour l'ensemble des métiers/agents qui disposent aujourd'hui d'une habilitation de sécurité (Env 90 000 agents). Les carrières s'allongent, et les patrons veulent nous jeter une fois usé-e-s par les horaires décalés ou par nos métiers pénibles si on échoue à la visite d'aptitude ! Pour la fédération SUD-Rail le droit au reclassement doit être inscrit dans la convention collective, pour tous les travailleurs-euses du rail ! Pour les ADC embauché-e-s après le 1er Janvier 2009, c'est la perte du système de bonification retraite ! Lors du conflit de la contre-réforme des retraites de 2008, une organisation syndicale catégorielle avait accepté la fin des bonifications tractions inscrites dans la loi en échange de la négociation d'un dispositif SNCF, basé sur un compte épargne temps abondé par l'entreprise, censé compenser la bonification traction de 5 années accordées aux agents de conduite. Aujourd'hui, les patrons du ferroviaires refusent de porter ce dispositif dans les entreprises ferroviaires privées ou les filiales de la SNCF en cas de transfert de personnel… A ce stade, c'est donc la perte sèche des bonifications tractions pour les conducteurs embauché-e-s après le 1er Janvier 2009 qui seraient transféré-e-s dans les filiales SNCF ou les entreprises ferroviaires privés ! Fin du dispositif des notations et de l'ancienneté ! En avril 2018, la ministre des transports déclarait qu'elle souhaitait des « droits de haut niveau » dans ce que le gouvernement et les patrons appelaient le « sac à dos social ». Apparemment, les notations, droit statutaire, ne font pas partie des droits que les patrons envisagent d'appliquer en cas de transfert vers une filiale SNCF ou une EF Privée. Pour les patrons, « Le déroulement de carrière » ne serait donc pas un droit statutaire transférable, cela signerait la fin du déroulement à l'ancienneté pour celles et ceux amené-e-s à être transféré-e-s. On comprend mieux la réticence de la direction à ne plus faire vivre les derniers exercices de notations… La liste ne s'arrête pas là, de nombreux droits sont menacés : fin d'accès à la médecine de soins et à l'aide au logement, incertitude sur l'ensemble des dispositifs liés à la pénibilité (CPA/Prime…), fin des contrats temps partiel, rien sur les congés spéciaux et sur les 28 congés garantis par le statut, etc… En profitant de l'actualité liée à la crise sanitaire, le patronat du ferroviaire espère faire table rase des droits des cheminot-e-s. Les positions patronales sont inacceptables ! La fédération SUD-Rail s'indigne du dumping social que constituerait l'application des propositions patronales et l'absence totale de volonté de ce même patronat de garantir aux travailleurs et travailleuses du rail des conditions d'emplois de haut niveau ! SUD-Rail demande à être reçu au ministère des transports ! Le patronat se refuse à avancer en dehors des sujets qu'il a lui-même fixé (CET, CPA, Médaille, Médecine spécialisée, ex-apprentis) balayant d'un revers de la main les demandes des organisations syndicales et renvoyant au gouvernement la décision concernant les facilités de circulation. Sûrs de leurs faits, les patrons ont déclaré aux organisations syndicales que « ça sera ça, ou rien ! ». Pour la fédération SUD-Rail, il est hors de question de valider une telle régression sociale, nous allons rapidement rencontrer le ministère pour exiger, comme en 2018, des négociations sous l'égide de l'Etat et rappeler nos revendications concernant le maintien intégral des droits des cheminot-e-s et leurs extensions à l'ensemble des travailleurs et travailleuses du rail ! En 2018, ils ont introduit la concurrence… En 2021, ils veulent liquider les droits sociaux des salarié-e-s pour la financer ! Si le patronat du ferroviaire et le gouvernement confirment leurs intentions, peu importe la situation sanitaire, SUD-Rail n'hésitera pas à appeler les travailleurs du rail à cesser le travail pour une durée indéterminée. Nos droits ne sont pas en soldes ! Afficher l’article complet
  16. Malgré des efforts consentis, la délégation sud rail n'est pas parvenue à se faire entendre par la direction sur notre principale revendication qui est la grille d'ancienneté. Une demande pourtant formulé depuis plusieurs années auprès de notre direction. En effet notre proposition prioritaire n'a pas été retenue !!! La direction n'ayant même pas prit la peine de l'étudier ni d'entamer le dialogue !!! Pourtant la grille d'ancienneté est mise en place depuis longtemps à la SNCF et dans de nombreuses entreprises de la branche des travaux publics. Pour lutter contre le copinage et les augmentations individuelles qui sont trop discrétionnaires. SUD-Rail demande une augmentation générale et une grille d'ancienneté. Afin que tous les salariés de l‘entreprise soit traité de la même façon, nous faisons tous des efforts pour tirer l‘entreprise vers le haut. Voici nos arguments pour que la grille d'ancienneté voit le jour Augmenter les salaires de façon équitable Eviter la jalousie entre les salarié s et renforcer la cohésion Lutter contre le copinage qui favorise l 'augmentation individuelle Fidéliser les salariés et faire baisser les dé miss ion s Augmentation automatique des plus bas salairesFace à une direction qui campe sur ses positions, nous n'avons pas eu le choix que de ne pas signer ! Les Nao tombent à l'eau ! Conclusion : la direction devra assumer le rejet de nos propositions !!! Afficher l’article complet
  17. Depuis un an, la situation est préoccupante. Pour autant, les inquiétudes ne sont pas les mêmes selon le côté de la crise où l'on se trouve. dans la presse économique, on peut lire que le CAC 40 va mal. Les profits des grandes entreprises françaises ont fondu de moitié en 2020. Qu'on se rassure, c'est temporaire. puisque la plupart de ces fleurons industriels a pu verser des dividendes aux actionnaires. certains auraient même profité de la crise. Quel salarié peut en dire autant dans ces entreprises comme à la SNCF ? Pour l'instant, G&C n'est pas dans la situation des profiteurs de la crise, la SA subit un recul restreint de rentrées d'argent en 2020. En y regardant de plus près ce qui sauve la boutique, c'est : d'une part, ce que paient les contribuables, d'autre part, le travail des cheminotes et des cheminots qui limite la casse.Le bilan des ABE est bien là pour le prouver et même si cela n'est que très peu mis en avant... DE LA RÉORG, ENCORE DE LA RÉORG. ET TOUJOURS DE LA RÉORG ! Comme si la crise sanitaire avec son lot de dégradations de qualité de vie personnelle et professionnelle ne suffisait pas, G&C ne cesse de réorganiser ses services. On aurait pu croire qu'après la grande réorg de janvier 2020, les agents de G&C seraient plus tranquilles, c'est sous-estimer la direction ! Plus d'une quinzaine de réorganisations de services mis à l'ordre du jour des CSE depuis janvier 2020. Si l'on considère, en plus, les fermetures de cabinets médicaux comme des modifications de conditions de travail, on arrive même au delà d'une vingtaine ! Pour SUD-Rail, il est inadmissible que la direction réforme sans arrêt l'organisation des cheminotes et des cheminots de Gares et Connexions. Ajouter de l'anxiété à l'anxiété défavorise et dégrade le moral au travail et ce n'est pas une enquête AMPLI qui arrangera les choses... Enquête qui n'est qu'une façon de tenter d'obtenir la paix sociale. RÉORG UG LGV PROVENCE La direction présente « pour plus d'efficience » une réorg, consistant d'une part : à reformater le management. À la place d'1 DPX IV et 1 DPX COE restera 1 DPX COEG avec 1 adjoint Prod. Celui-ci va devoir être un vrai « couteau suisse » capable d'assumer n'importe quel poste « en cas de besoin » (OIV, OSEG, GP.) on se demande à quoi sert la Réserve ! La délégation SUD-Rail a demandé que ce « en cas de besoin » soit remplacé par en « cas de situation extrême ». L'autre partie de la réorg nous est présentée comme étant « à la demande des agents ». Après analyse des situations d'objets abandonnés il semble qu'un décalage des roulements OSEG « sans incidence sur les EVS » soit nécessaire. Elément manquant : les Roulements. C'est fâcheux. (la direction devrait nous les communiquer.) SUD-Rail a voté contre ce projet de réorganisation. RÉORG UG LORRAINE Pour ce dossier, la délégation SUD- Rail avait quitté la séance pour des questions de dialogue social dégradé. Ce qui c'est confirmé ensuite, puisque la direction refuse de prendre nos questions post séance. En vrac, dans le dossier que nous avions lu en amont : Des postes bougent dans leur ligne hiérarchique (nouvelle appellation de postes, suppressions de postes, créations de postes pour finir théoriquement avec 4 postes supplémentaires (mais on n'a toujours pas compris où et quels types de postes entre les anciens et les nouveaux.) Des postes créés et publiés sur VISEO avant le passage du dossier en CSE (on vous passe les détails, mais ça s'appelle « mettre la charrue avant les bœufs », et en langage « code du travail » ça s'appelle éventuellement de l'entrave .) G&C va reprendre les missions d'accompagnement des Personnes en Situation de Handicap et les Objets Trouvés, mais là où les collègues de SNCF Voyages géraient avec des cheminot.e.s , G&C envisage de sous-traiter !!! Suppression de postes quand tu nous tiens ! BILAN D'ACTIVITÉ ABES 4 pages pour nous dire comment la Covid a impacté nos boulots en 2020 (comme si on ne le savait pas déjà), 4 pages pour dire que moins de sous que prévu sont rentrés. Pourquoi ça baisse : sans surprise, c'est la faute à Covid, aux choix budgétaires de nous faire travailler ou non des autres entités (est-ce-que ça ne se serait pas passé autrement si on était resté une seule et même entreprise ?) Par contre, ne sont pas évoqués comme cause de baisse les choix d'organisation de la boîte (avec par exemple la délégation de la maintenance du CVC sans que nous ayons, sur le terrain, de visuel dessus), les choix d'outils pour gérer la maintenance au quotidien (qui n'a pas connu les bugs récurrents d'IGO, de VGM ou d'autres outils informatiques) Pourquoi une baisse amortie : là par contre, c'est à peine reconnu dans le document. (allant même jusqu'à dire en conclusion « les ABE ont réussi à maitriser la tendance (dérive des indicateurs) mais sont loin de l'objectif » Ben voyons ! Quand malgré tout ce qui a été cité ci-dessus les agents sont par exemple à 97% des VG réalisées 98,7 % des VR EE ou 98 % des visites intermédiaires Ouvrages d'Art : « on est loin de l'objectif » ! Quel mépris du travail réalisé, dans une année des plus compliquée... C'est bien notre travail qui sauve en partie la boutique ! Le reconnaitre au moins dans le discours officiel (à défaut de la paye.) serait un minimum ! Afficher l’article complet
  18. Sous pression à l'initiative de SUD-Rail, la direction a annoncé plusieurs points pour les établissements voyages, laissant ainsi de côté les Technicentres TER/IDF, Technicentres industriels, le TechniNat et le Technifret. Sommes-nous ainsi des sous cheminots du matériel ? Quelques avancées au TGV prime de 600€ en 2021 comme en 2020 passage de B4 à B5 passage au 2eme niveau de la qualif B hors compte dès 3 ans d'ancienneté passage de B sur C et de C sur D développement de l'alternance 200 embauches On est loin du compte, mais ces avancées doivent être attribuées à l'ensemble des Technicentres. Les conditions de travail et la rémunération ne doivent pas être différentes suivant l'activité où l'on est affecté ! SUD-Rail prendra ses responsabilités… C'est à vous qu'appartient l'avenir. Le 11 mai envoyons un message fort et clair à la direction ! Imposons d'ouvrir les négociations pour l'ensemble des cheminots du matériel : • 300 € d'augmentation générale des salaires pour tous, • Doublement de la prime Matériel, • Indemnité de résidence fixée à 150 €, • Forfait nuit : indemnité maximale à partir de 50 nuits annuelles soit 20 euros dès la première nuit, • Revalorisation et attribution de l'indemnité journalière Ile de France à l'ensemble des Technicentres (7€ par jour). Le 11 Mai, ce sera l'ensemble des Technicentres qui devra répondre présent si on veut avoir des salaires décents sans perdre sa vie à la gagner ! Lors de la table ronde de Novembre 2019, sous la pression des cheminots, la direction a augmenter les primes de nuit et de week-end. La direction a fait cela dans le but de faire travailler les cheminots du matériel la nuit et le week-end. Il faut augmenter fortement les salaires au lieu d'augmenter les EVS ! Gagnons des équipes travaillant de journée Quelle perspective de conditions de travail ont les cheminots ? Que deviennent les agents inaptes au travail de nuit ? La direction doit proposer dans tous les Technicentres du travail de maintenance et à la logistique des postes de journée. Les différentes reformes de retraite ont comme conséquences, entre autre, de reculer l'âge de départ à la retraite, il n'est pas possible de n'avoir comme horaires de travail des postes de nuit ou en horaires extrêmes. D'ailleurs les belles promesses des gouvernements et de la direction, crues par certains, sur le travail des seniors est lâchement abandonnée…. Le Mardi 11 Mai 2021 : Envoyons un message Fort et Clair. Débrayage, Mobilisation, Grève…. partout interpellons nos directions ! Afficher l’article complet
  19. La paix des braves c'est fini. Si avec le choc de la crise du COVID 19 l'année 2020 a été ponctuée par une certaine accalmie revendicative en dehors des conditions de travail et des règles sanitaires ou encore des impacts salariaux qu'a créé la crise, c'est de moins en moins le cas en 2021. Et ce n'est pas un hasard. La multiplication des conflits locaux à la SNCF correspond aux réorganisations qui se multiplient depuis le début de l'année, sur des conditions de travail qui se dégradent de plus en plus sur fond de pandémie. En effet, côté direction, il semblerait qu'on veuille profiter de l'aubaine d'une situation sanitaire dégradée et des incertitudes sur l'avenir pour accélérer les restructurations. Alors les conflits locaux se multiplient, pour défendre les conditions de travail, revendiquer de meilleurs salaires… SUD-Rail soutient celles et ceux qui luttent et met son outil syndical à disposition des salarié-e-s qui ne veulent plus subir. A SUD-Rail, nous faisons fi des calculs politiciens et nous mettons l'intérêt des travailleurs et des travailleuses au premier plan ! Les luttes locales à l'initiative de SUD-Rail Grève de 59 minutes de 2 brigades à l'infra PNO depuis 2 mois, avec un acharnement et une répression sans borne de la direction. Grève à l'EIC de PE depuis plus d'un mois, sur la remise en cause des accords locaux. Grève des ASCT de Hauts De France sur leurs conditions de travail et de RHR, la gestion d'un droit de retrait suite à agression et appel à la grève tous métiers TER. Grève et rassemblement à Bordeaux contre les risques de licenciement d'un ADC ayant mal effectué un ordre de marche prudente. Mobilisation des salariés de la restauration ferroviaire contre des grosses réorganisations. Débrayages dans plusieurs ateliers de Maintenance Industriel Droits d'alerte liés amiante, atteinte aux personnes, géolocalisation, CREQ… Grève victorieuse des ADC de Laroche, afin qu'un ADC puisse repasser sa psycho. Grève victorieuse dans 2 équipes du TSEE pour soutenir un collègue à qui la direction voulait retirer l'astreinte. Mobilisations victorieuses aux ateliers du Landy, Chatillon et TSEE sur le pouvoir d'achat. A chaque fois, ces mobilisations, issues directement des collectifs de travail des salarié-e-s, en soutien à des revendications locales ou en soutien à des collègues menacé-e-s sont organisées et menées à l'initiative et avec le soutien de SUD-Rail. Alors à ceux qui nous trainent dans la boue, sachez que nous serons toujours présents aux côtés de ceux qui luttent ! Salarié-e- de la SNCF, à statut ou non, il est temps de s'investir pour dessiner un autre avenir que celui que la direction veut nous tracer. Il est temps de te syndiquer à SUD-Rail ! Afficher l’article complet
  20. Depuis le début de la crise COVID, les mesures sanitaires limitant les déplacements s'enchainent. Confinement, télétravail, couvre-feu… Toutes ces mesures impactent l'activité de transport ferroviaire avec des taux de remplissage en berne et des plans de transports qui ne cessent de faire le yoyo. Afin de pouvoir obtenir une meilleure prise en charge pour les cheminot·e·s SNCF que celle imposée par les décrets gouvernementaux, et après plusieurs semaines de négociations avec l'entreprise, SUD-Rail a validé un texte qui sécurise, quel que soit son statut, chaque salarié·e confronté·e à une baisse d'activité dans le cadre de cette crise sanitaire. Depuis cette signature, les cheminots font face aux mensonges et aux contrevérités répandus par certains qui tentent de faire de l'électoralisme en instrumentalisant la situation. SUD-Rail a donc décidé de rétablir quelques vérités ! Sans signature de l'accord APLD, la SNCF n'aurait pas pu mettre en place l'activité partielle dans l'entreprise ? Faux, l'ordonnance n° 2020-346 du 27 mars 2020 portant mesures d'urgence en matière d'activité partielle permet à la SNCF de recourir à l'activité partielle de manière unilatérale et quand elle le souhaite. Donc quand une organisation syndicale inonde les cheminot·e·s d'expressions mensongères sur le fait que c'est la signature de SUD-Rail qui a permis d'introduire le chômage partiel à la SNCF, soit elle est très mal informée, soit elle organise une manipulation de masse visant à discréditer ceux qui se préoccupent en premier lieu des salarié·e·s avant leurs intérêts particuliers. L'accord APLD fait baisser la rémunération des cheminots en activité partielle ? C'est faux, le décret n° 2020-1319 du 30 octobre 2020 relatif à l'activité partielle prévoit que le taux de l'indemnité d'activité partielle due au salarié est de 70% de la rémunération horaire brute de référence. Ce qui veut dire que sans les négociations menées par SUD-Rail, les agents placés en chômage partiel auraient subi une perte énorme sur leurs salaires, sans compter l'ensemble des allocations, indemnités, EVS qui ne sont pas pris en compte dans les décomptes officiels. Comme lors du premier confinement de 2020, pendant que ceux qui aujourd'hui répandent des contres vérités limitaient leurs actions à réclamer des masques FFP2, l'action de SUD-Rail a permis de rehausser les plafonds fixés, d'intégrer les indemnités fixes mensuelles, de définir un plancher d'indemnisation et de ne pas toucher les droits à congés et à repos. Pour rappel, dès avril 2020 et lors de la négociation APLD, nous avons obtenu : Le maintien à 100% de la rémunération fixe sur les heures d'activité partielle, incluant la prime de travail, la prime de traction, la prime de réserve, ainsi que l'ensemble des indemnités fixes mensuelles. L'activité partielle sera sans impact sur « la Prime » ainsi que sur la Prime de Fin d'Année (PFA), les gratifications d'exploitation (GAEX) et de vacances (GRAVAC). L'Activité Partielle est également sans impact sur la rémunération due pendant les congés (notamment l'acompte congé pour les agents de conduite). Pour les salarié·e·s dont les éléments variables de solde (primes et indemnités de nuit, de dimanche…) représentent une forte proportion de la rémunération, l'accord établit la garantie d'une rémunération au titre des heures chômées égale à un minimum de 80% de la rémunération brute (90% du net) L'accord APLD limite le recours à l'activité partielle ? Alors que l'entreprise aurait pu placer certains agents en activité partielle pendant 70%, 90% voire 100% de leurs temps de travail, l'accord permet de limiter le recours à l'activité partielle sur 40% du temps de travail (calculé au semestre). L'activité partielle ne compte pas pour la retraite ? On entend dans certaines déclarations d'une organisation syndicale bien attentionnée que l'activité partielle issue de l'accord APLD ne compterait pas pour la retraite. Bien entendu c'est faux, cet élément majeur a été intégré dans l'accord et un décret gouvernemental du 1er décembre 2020 garantit que les périodes chômées seront intégralement prises en compte. L'accord APLD empêche le licenciement économique des contractuel·le·s ? C'est vrai, et ceux qui affirme que cette disposition de l'accord permet d'introduire le licenciement dans l'entreprise démontre leur méconnaissance du contenu des contrats de travail de droit privé des cheminot·e·s qui ne sont pas au statut. L'accord APLD crée des inégalités entre les cheminots ? Non, c'est tout le contraire, contrairement à l'activité partielle covid qui permet à l'entreprise de faire comme bon il lui semble, l'accord APLD introduit la notion d'équité entre les salarié·e·s d'un même collectif de travail. Ce qui veut dire que l'activité partielle, ce n'est pas à la tête du client mais qu'elle doit être également répartie entre les agents. L'accord APLD ne s'applique pas dans tous les CSE ? Actuellement, avec l'activité partielle dérogatoire « Covid », certains CSE voyageurs profite du faible cadrage de ces dispositions, bien inférieures à celles de l'accord APLD, pour ne pas mettre en place l'accord tout en recourant à l'activité partielle « covid ». Cette non-mise en place permet des dérives comme le recours à l'activité partielle bien supérieur au 40% prévu dans l'accord, l'inégalité d'utilisation entre agents d'un même collectif, des versements aléatoires de l'ICESR, des modifications de commandes ou de roulement sous prétexte de Covid, l'absence de formation abondée par l'employeur mais également l'absence de transparence et de contrôle par les représentant·e·s du personnel de l'utilisation de l'activité partielle sur le périmètre… Aidé en cela par le positionnement d'une organisation syndicale qui préfère fustiger celles et ceux qui agissent pour le quotidien des cheminot·e·s, certaines directions TER sont ainsi tranquilles pour adapter les dispositions de l'activité partielle comme elles le souhaitent, sans les contreparties et les cadrages pourtant prévues par l'APLD ! L'accord APLD permet aux agents de partir en formation ? Dans l'accord, la question de la formation professionnelle a également été abordée. Un salarié qui mobiliserait son CPF en vue de réaliser une formation sur son temps d'activité partielle verrait l'entreprise abonder le montant du CPF de 10% à 50% selon la nature de la formation. Chaque agent devra en faire la demande et sera accompagné pour utiliser son compte de formation et ainsi réduire l'impact de l'activité partielle. Pour rappel, chaque salarié doit activer le transfert de son DIF vers le CPF (compte personnel de formation) avant le 30/06/2021 afin de bénéficier de la mesure. Afficher l’article complet
  21. LES FAITS : Dans la nuit du 23 au 24 Mars 2021, sur le chantier de renouvellement du Mans, les agents de la base vie de l'Unité Suite Rapide N°1 de l'INFRALOG NATIONAL et certains agents de l'unité (ULNV) ont, à l'unanimité, décidé de se mettre en grève sur le préavis SUD-Rail en cours. Ce ras le bol exprimé fait suite à des revendications portées auprès de la direction par un délégué syndical SUD-Rail de l'établissement le 10 Mars 2021 par le biais d'un mail au DET, mais aussi en amont lors de la réunion RPX du 18/02/2021 où certains sujets ont été abordé, mais sont restés sans réponses à ce jour. La direction de l'INFRALOG NATIONAL présente ce soir-là (DET et DUO), prise de cours, en réponse à la déclaration de grève de ces agents, a réagi avec une extrême violence, en les menaçant de représailles, mais aussi en récupérant les clés des véhicules de service. Et si le mouvement devait se poursuivre la nuit d'après, les menaçant de récupérer les clés des logements occupés par ces agents. Les élus CSE ZP NEN sont intervenus dans la soirée pour alerter la direction RESEAU et mettre en évidence l'entrave au droit de grève faite par la direction de l'INFRALOG NATIONAL. Une délégation SUD-RAIL est venu le lendemain pour rencontrer et soutenir les agents encore dépités de la réaction agressive et disproportionnée de leurs dirigeants. UN MANQUE TOTAL DE RECONNAISSANCE ET D'HUMANITÉ Ces agents sont en grand déplacement toute l'année. Même si c'est un choix de leur part, ils font beaucoup de sacrifices au niveau familial et en termes de qualité de vie au travail. Ce sont des agents qui ont une grande conscience professionnelle et sont conscients de l'importance de leur travail pour le bien des usagers (une culture cheminote). Les aléas de production font que très souvent ils finissent après l'heure, et pourtant ils l'acceptent, parfois au-delà du supportable quand les organisations de chantier sont déficientes. Malgré cela, la seule réponse de leur direction, lorsque ces agents revendiquent un réajustement de leurs conditions de travail, a été de les traiter comme de pauvres bêtes, en les sommant de venir rendre les véhicules au PC à plus d'une dizaine de kilomètres de là, sans savoir par quel moyens ils seraient revenus à leur base vie. Pire, en faisant cela, la direction exposait les agents délibérément, puisqu'étant en grève et donc en suspension du contrat de travail, ces agents n'étaient plus couverts en cas d'accident et étaient même sanctionnables par la direction du fait d'avoir utilisé un véhicule de service alors qu'ils étaient en grève. ...et en les menaçant de les mettre à la rue s'ils continuaient le mouvement ! Lorsque la délégation SUD-Rail est arrivée le lendemain, les agents étaient cloitrés dans leur logement, se sentant mis en cage, en plein milieu de la pampa, sans un magasin ou une âme qui vive, à moins d'une dizaine de kilomètres. Les véhicules étaient là, mais les clés avaient été confisqué la veille !!! Que ce serait-il passé si un agent avait oublié un traitement médical (médicaments) dans son véhicule ? ENTRAVE AU DROIT DE GRÈVE Les élus CSE ZP NEN SUD-Rail, après avoir été contacté le soir même par les agents qui se voyaient malmené par le DET et le DUO, ont averti par mail le directeur de la ZP NEN en le mettant en garde sur les agissements de ses encadrants sur place, laissant penser à une entrave au droit de grève. La réponse fut cinglante, dixit le directeur de la ZP NEN « Je prends connaissance de votre mail concernant des agissements d'agents de la suite rapide USR1 jugés par la direction de l'INFRALOG NATIONAL comme répréhensibles » ! Mais la palme d'or revient au DET de l'INFRALOG NATIONAL. Il a tout d'abord remis en cause la légitimité du mouvement de grève des agents, ce qui est ni plus ni moins qu'une pression managériale, puisque les agents étaient dans leur droit. Mais il n'en est pas resté là, et voici la réponse qu'il a faite à son directeur et aux élus (qui étaient en copie du mail) : « Je suis devant le fait accompli !!! J'ai décidé de récupérer les clés des véhicules de service le temps du mouvement et si le mouvement perdure je récupérerai les logements ». Voilà ce qu'est, pour la direction de l'INFRALOG NATIONAL, la définition du dialogue social (Petit rappel : cet établissement est déjà sous le coup d'une enquête Risques Psycho Sociaux suite à un droit d'alerte CSE qui a mis en évidence la répression syndicale dont font l'objet certains élus de l'INFRALOG NATIONAL). Afin de discuter des revendications des agents de l'USR1, une DCI SUD-Rail va être posée. SUD-Rail sera vigilant et attentif à ce que ces revendications soient prisent en compte. Les agents ont stoppé momentanément la grève en vue de ces négociations, mais ont prévenu leur direction qu'ils n'hésiteraient pas à reprendre le mouvement si la direction ne prenait pas en compte leurs revendications. Avec SUD-Rail, c'est informer, comprendre, vous écouter, revendiquer et gagner ensemble !!! Afficher l’article complet
  22. Mauvaise gestion des cas contact voire carrément des cas COVID 19, mesures sanitaires non respectées, non fourniture de masques ou de gel hydroalcoolique... Autant de bonnes raisons pour vos délégués SUD-Rail de vous rappeler que la loi vous protège. Depuis le début de la pandémie, vous avez été quelques uns à nous signaler des incohérences... Agent à dispo en présentiel sans raison valable, refus du télétravail, masques fournis au compte-goutte de main à main, formation en présentiel qui aurait pu être dispensée çà distance, cas contact ignoré afin de ne pas freiner la prod, mise au chômage partiel des cas contact... Au lendemain des dernières annonces présidentielles, rappel de quelques mesures sanitaires : CAS CONTACT Lorsqu'un cas COVID est avéré, les agents ayant travaillé avec le malade peuvent être considérés cas contact (principalement si les gestes barrières n'ont pas pu être pratiqués à 100%). Plusieurs hiérarchiques ont privilégiés la production et ont sous-évalué la situation afin de garder le plus d'agent possible sur le terrain. Cette pratique est interdite et dangereuse ! Contactez-nous, nous réévaluerons la situation avec vous. MASQUES ET GEL HYDRO Votre N+1 doit vous fournir gel et masques en quantité suffisante à votre temps de service (1 masque = 4h). Si la dotation de masque ne se fait pas par sachet ou boîte, les masques doivent rester 48h dans un contenant (type enveloppe) avant d'être donné à l'agent. Pas de remise de la main à la main ! MISE À L'ISOLEMENT Lorsque vous êtes cas contact, 2 solutions : le télétravail est possible chez vous et vous travaillez de chez vous. le télétravail n'est pas possible et vous êtes en arrêt de travail. Le chômage partiel ne s'applique pas, si votre hiérarchie vous l'impose, c'est une fraude.TÉLÉTRAVAIL S'il est facile d'obtenir du télétravail dans les fonctions transverses (postes administratifs, siège d'établissement...), il est aussi possible pour les opérationnels (SuTx, conduc,...). SUD-Rail a obtenu depuis quelques mois, en réunion CSE, que les agents de "métier de terrain" puissent effectuer certaines tâches de leur mission en télétravail. LES MESURES SANITAIRES NE SONT PAS RESPECTÉES, EXERCEZ-VOTRE DROIT DE RETRAIT LE DROIT DE RETRAIT, QU'EST CE QUE C'EST ? Le droit de retrait du salarié est un droit essentiel, prévu dans le code du travail, pour pouvoir se protéger et se préserver des dangers potentiels sur son lieu de travail. L'article du Code du Travail qui régit le droit de retrait est l'article L4131-1. il est ouvert à tout salarié et lui permet de quitter sur le champ sont poste de travail s'il estime exposé à un danger grave et imminent menaçant sa vie ou sa santé. Aucun formalisme particulier n'est imposé par la loi pour l'exercice de ce droit. DANS QUEL CAS L'APPLIQUER ? Lorsqu'un danger grave et imminent peut survenir. L'existence d'un danger grave et imminent est une condition d'exercice du droit de retrait. Cette notion doit être précisée autant que possible, car elle est source évidente de contestation. Elle se définit si vous considérez être en présence d'une menace susceptible de provoquer une atteinte sérieuse à votre intégrité physique ou mentale. DEMANDEZ CONSEIL Avant tout, n'hésitez pas à nous demander conseil, nous pourrons vous dire si votre démarche est fondée, vous informer, vous données la marche à suivre, vous soutenir auprès de la hiérarchie. COMMENT ÇA MARCHE ? Aucun procédure écrite n'est imposée Nous conseillons si possible de le mettre par écrit de façons à ce qu'il y ait une trace et que la direction ne prétexte pas un abandon de poste. Il faut informer immédiatement le directeur d'établissement ou son représentant dans le secteur concernés, au moment d'exercer son droit (vous pouvez nous contacter et nous nous en chargerons). Ne vous laissez pas intimider par leurs réponses : C'est vous qui risquez votre vie ou votre intégrité physique ou mentale, pas eux !!! DURÉE ? La durée du retrait est en lien avec la nature et la persistance du danger. L'article L4131-1 du Code du Travail précise "L'employeur ou son représentant ne peut demander au salarié de reprendre son activité dans une situation de travail ou persiste un danger grave et imminent". ATTENTION : N'oubliez pas de nous prévenir ou nous faire prévenir. Si besoin, nous pouvons dans certaines circonstances, déposer un droit d'alerte. CONSÉQUENCES En dehors d'un abus manifeste, l'employeur ne pourra pas vous sanctionner pour avoir exercé votre droit de retrait. Le Code du Travail note : "Aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut être prise à l'encontre d'un salarié ou d'un groupe de salariés qui se sont retirés d'une situation de travail dont ils avaient un motif raisonnable de penser qu'elle présentait un danger grave et imminent pour la vie ou la santé de chacun d'eux. Afficher l’article complet
  23. Lors de la signature des contrats d'embauches concernant les Annexes C (RH254) avant le 1ER janvier 2020, la direction a oublié de prendre en compte le différentiel des cotisations sociales, cheminot-e-s au statut/contractuel-le-s (Annexe C). Ce différentiel est aujourd'hui pris en compte pour les nouveaux contrats d'embauches. Ces écarts entre les contractuel-le-s embauché-e-s avant le 1er janvier et les autres, constatés par SUD-Rail ont permis de mettre en lumière que le logiciel utilisé auparavant pour fixer le salaire à l'embauche ne prenait en compte ni ce différentiel, ni l'expérience professionnelle. La direction n'a eu d'autre choix que de régulariser des dizaines d'agents. Afin de permettre à tous les « anciens » contractuel-le-s à l'annexe C de pouvoir vérifier s'ils ont été victimes de ces erreurs, les délégué-e-s SUD-Rail sont là pour aider tous les contractuel-le-s qui ne connaîtraient pas leurs droits ou qui auraient été lésé-e-s par un défaut d'application des textes. Des agents contractuels sous-payés pendant des années, la direction ne veut pas payer ses dettes ! Pour SUD-Rail, les contrôles et les régularisations sur les fiches de paies de l'ensemble des agents contractuels annexe C devraient être automatique mais apparemment la direction ne l'entend pas de cette oreille et c'est bien établissement par établissement qu'il va falloir aller revendiquer nos droits ! Pire, alors que pour certain-e-s, le préjudice s'étendrait sur des années, la direction n'envisagerait pas de régulariser au-delà de quelques mois alors que la législation prévoit de revenir sur les 3 années précédentes (Pour rappel, avant les lois Macron, on pouvait revenir jusqu'à 5 ans). Pour la fédération SUD-Rail, le préjudice doit être entièrement compensé et ce, depuis la date d'embauche ! Contractuel-le-s à l'annexe C et nouveaux embauché-e-s, vos droits ! Les nouveaux embauchés bénéficient de 1,5% d'augmentation pour ancienneté tous les 3 ans sous le même modèle des anciens agent annexe C. - Les nouveaux-elles embauché-e-s peuvent bénéficier d'augmentation salariale si au moment de leur embauche lors dernier diplôme obtenu date de moins de 5ans et à la condition de ne pas dépasser un certain salaire annuel. Si ces conditions sont réunies et ceux jusqu'au dépassement des 5 ans du diplôme, les agents peuvent obtenir chaque année une augmentation moyenne de 1,9% pour les agents exécution, de 2,4% pour les maîtrises et de 4% pour les cadres Votre augmentation est à demander lors de l'EIA, elle varie entre 0 à 3 % (0 à 5 % pour les cadres), Cette année l'augmentation moyenne des annexes C et nouveaux embauchés sera de 1% (elle était de 1,1% jusqu'en 2017) Une revalorisation salariale dans le cadre d'une promotion vers un poste de responsabilité supérieure peut être attribuée entre 3 à 6 % (4 à 10% pour les cadres) Il n'existe pour l'instant aucun tableau salarial de référence. D'après la direction l'augmentation salariale doit se faire de gré à gré. Les ATT-TS et les ADC contractuels doivent bénéficier au minimum du même déroulement salarial que leur équivalent cadre permanent, conformément à ce qui est indiqué au RH00254, page 67, annexe C point A. Cet élément devrait surement bouger dans les mois à venir avec la concertation en cours sur la mise en place de la classification des métiers dans le GPU. Nouveaux-elles embauché-e-s ou ancien-ne-s contractuel-le-s, n'hésitez pas à prendre contact avec vos représentant-e-s SUD-Rail pour faire valoir vos droits ! Cet épisode démontre l'intérêt de reprendre le contrôle collectif de nos rémunérations et d'imposer à la direction la transparence pour l'ensemble des salarié-e-s ! Afficher l’article complet
  24. La société NEWREST – WAGONS LITS profite de la crise sanitaire actuelle pour opérer un travail de sape progressif des acquis sociaux et des conditions de travail des salarié.e.s assurant la prestation de restauration à bord des TGV et des trains Intercités. La restauration ferroviaire, frappée de plein fouet par cette crise sans précédent, est en arrêt total d'activité sur ordre de la SNCF depuis le 2 novembre 2020 (après un premier arrêt du 16 mars au 4 juillet 2020). En effet, la SNCF refuse aux baristas la possibilité d'exercer leur métier en l'adaptant aux mesures sanitaires mises en place dans le secteur de la restauration tel que le Clic & Collect. Nous sommes arrivés à une situation ubuesque où les voyageurs peuvent consommer à leur place la nourriture achetée dans toutes les boutiques restées ouvertes en gare au grand désarroi des baristas, laissés pour compte. Cette situation, confortable financièrement pour Newrest (qui continue de bénéficier des larges subventions versées par SNCF ainsi que la prise en charge de la majorité des coûts fixes malgré l'arrêt d'activité) s'effectue au détriment de l'ensemble des salarié.e.s. En effet, non seulement NEWREST n'a pas proposé le moindre accord d'Activité Partielle de Longue Durée mais est également assignée en justice par l'ensemble des organisations syndicales concernant l'application des modalités légales de paiement du chômage partiel mises en place par le Gouvernement. Le calcul du chômage partiel effectué est défavorable aux salarié.e.s alors même que l'ensemble de la Direction refuse elle-même de s'y soumettre, un comble alors que cette même direction explique que l'entreprise est en « fermeture administrative ». Aujourd'hui, NEWREST – WAGONS LITS devance le résultat officiel de l'appel d'offre actuellement en cours (concernant le renouvellement du contrat d'exploitation de la restauration à bord des trains) pour mettre en place d'importants projets de restructuration ayant des répercussions majeures en termes d'augmentation de la pénibilité des conditions de travail et en termes de perte d'emplois. Plus que jamais, la Fédération SUD Rail revendique l'intégration de l'activité de restauration et d'avitaillement à bord des trains et du personnel rattaché au sein de la SNCF, plutôt que de faire appel à une société privée qui se gave grassement avec de très généreuses subventions accordées. NEWREST – WAGONS LITS : c'est plus de 15 millions d'euros de cash généré depuis l'obtention du contraten octobre 2013 et 2,5 millions d'euros versés en dividende chaque année jusqu'en 2020 au top management. En conséquence, la fédération SUD-Rail appelle les cheminots à venir nombreux soutenir les salarié.e.s de la restauration ferroviaire qui se rassembleront à l'initiative de l'ensemble des organisations syndicales le jeudi 25 mars 2021 devant le siège NEWREST situé à Paris – Montparnasse dès 10 heures. (17 rue André Gide – 75019). Afficher l’article complet
  25. Voilà comment la Direction de la Traction décline la politique « Tous SNCF » de FARANDOU !!! Le 3 Janvier dernier, en Nouvelle-Aquitaine, suite aux inondations un ADC reçoit un ordre OCAR pour une zone limitée à 40km/h. Il freine trop tard et entame la zone concernée à 85km/h. Le 13 février 2019, le CV 4134 à Dijon est franchi par un jeune TB1 de Laroche… sur conseil de la direction locale, il est envoyé devant le conseil de discipline pour licenciement (grâce à la mobilisation des ADC, le licenciement est annulé). En décembre 2020 un Carré de la voie de raccordement est franchi de quelques mètres par un ADC de Laroche encore une fois... sur conseil de la direction locale, il est déclaré inapte à la psycho… Quelques soit l'erreur, pour le conducteur ce sera la répression qui va s'abattre sur lui. La litanie des mesures utilisées sont de pire en pire. Descente de machine avec mise en place de mesures conservatoires, habilitation complémentaires suspendues, passage à la psycho obligatoire … Mais pour la direction ce n'est toujours pas suffisant ! La radiation des cadres est demandée pour le collègue de Bordeaux ! Pour SUD-Rail c'est clairement inacceptable ! Les directions régionales sont tellement impatientes de se débarrasser de cette corporation revendicative et de voir enfin rouler des trains automatiques qu'elles ne supportent plus les erreurs des ADC ! La Direction SNCF tout comme la Direction de la Traction privilégient la sanction plutôt que leurs propres remises en question ! Depuis des années ils nous vendent la politique « Juste et équitable », Farandou fait son tour de France en promouvant « Tous SNCF »… Mais lorsque un ADC fait une erreur, heureusement sans dégâts ni victimes, ils le jettent en pâture et demandent une sanction ahurissante. La radiation des cadres d'un cheminot, c'est un licenciement, c'est la vie d'un ADC en l'occurrence et de ses proches foutue en l'air. Si la Direction s'entête et choisit l'affrontement, SUD-Rail mettra tout en œuvre pour lui faire entendre raison. Les ADC ne reconnaissent plus leur métier, sont désorientés par les choix de l'entreprise, sont excédés par des conditions de travail et de RHR insupportables … Les conditions de travail deviennent catastrophiques. Depuis des années SUD-Rail alerte les directions régionales et nationales sur la dangerosité des orientations qu'elles imposent. Les dérives sont nombreuses, la polyvalence des missions des ADC ne cesse de s'accroitre, les responsabilités supportées sont de plus en plus lourdes provoquant une surcharge mentale indéniable. Le quotidien si sombre des ADC s'établit par : La mise en place quasi-généralisée de l'EAS en région, des Engins moteurs défectueux, des journées de service de plus en plus productives, des hiérarchies de plus en plus agressives, des règlementations de plus en plus déconnectées des réalités du terrain : AuM, nouveau modèle de compétence… Les conséquences de la pandémie et de la non prise en compte des difficultés des ADC lors de leurs déplacements et le gel des salaires depuis 7 ans n'arrangent rien aux conditions psychiques des ADC. Mais aujourd'hui la clef de voute du système, la dernière boucle de rattrapage reste encore et toujours l'ADC ! Les évolutions d'organisation sur chaque CSE entrainent des dérives sur la politique et le management de la sécurité ! Le haut niveau de sécurité tient encore grâce au professionnalisme des agents. SUD-Rail se félicite de la solidarité cheminote et de l'unité syndicale affichée ces territoires contre ce management insensé de la sécurité ferroviaire. Lundi 22 Mars soutenons nos collègues Larochois et Bordelais. Soyons nombreux à Laroche (10h) et à Bordeaux (11h) pour soutenir nos collègues et dire stop à ce management agressif ! Afficher l’article complet
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