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Infos SUD-Rail

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Tout ce qui a été posté par Infos SUD-Rail

  1. « Valérie Pécresse, présidente d'Ile-De-France Mobilités, avec la complicité de la Direction Transilien SNCF ont pour projet de supprimer 500 emplois de commerciaux gare et de fermer 133 gares dans toute la région parisienne. » Ces restructurations seront entièrement mises en oeuvre à partir d'Avril 2022. Pourtant en Juillet 2021, Suite à un avis du défenseur des droits, le ministre des transports appelait à la « réhumanisation » des gares !! « Mensonges et trahisons avec des conséquences sur le service rendu aux usagers » Dans une majorité des gares d'IDF, en fermant des guichets, en transformant les gares en Point d'Arrêt Non gérés (PANG), Direction SNCF et IDF Mobilités vont supprimer la présence humaine sur les quais, dans les guichets… L'absence totale de personnel SNCF dans certaines gares pose la question de l'accès égal pour toutes et tous au service public du transport ferroviaire, de la prise en charge des usagers en situation perturbés à l'aide et l'assistance aux personnes en état de fragilité … Pire, avec beaucoup moins de gares ouvertes après 21h, ce seront autant de lieux sans aucune présence humaine du premier et dernier train, ça doit être ça la politique de lutte contre l'insécurité d'IDF Mobilités et de la SNCF. Décidemment, ce n'est pas Pecresse et la SNCF qui vont faire préférer le train aux franciliens ! « Et pendant ce temps le ministre des transports de Macron joue du pipeau !! » Afficher l’article complet
  2. « A force de ne rien combattre certains pourraient encore faire les étonnés des impacts de la réforme du ferroviaire qui supprime l'embauche au Statut et donc l'appauvrissement mécanique des effectifs éligibles à un passage en niveau. » Les mêmes pourraient aussi tout signer et obtenir le soutien de la direction qui met en œuvre un accord NAO (qui n'est pas valide) juste parce que nous entrons dans une période électorale et jouer aujourd'hui l'étonnement de mesures prévues inapplicables. Il n'en sera rien dans les jours qui arrivent car ils se glorifieront sans aucun doute de l'obtention de niveaux supplémentaires. Supplémentaires oui, mais bien loin de compenser la perte catastrophique de niveaux de ces dernières années comme nous avons pu le dénoncer lors de cette réunion. « La réalité des chiffres mieux que les faux discours !! » Afficher l’article complet
  3. « Avec le « Pass vaccinal », Le gouvernement a mis en place une obligation vaccinale qui ne dit pas son nom. La vie quotidienne des travailleur∙euse∙s non vacciné∙e∙s est rendue tout simplement impossible. » La vaccination est maintenant obligatoire pour les loisirs, les restaurants et cafés, les transports interrégionaux…Un test négatif reste obligatoire pour l'accès aux établissements de santé, alors que ces tests restent non remboursés pour les non-vacciné-e-s. Ces mesures isolent et discriminent celles et ceux qui ne se vaccinent pas, la plupart du temps en raison de difficultés d'accès ou par méfiance vis-à-vis des politiques de santé. « La Fédération SUD-Rail condamne la décision d'imposer le Pass Vaccinal. Elle porte atteinte à la liberté d'aller et venir, et potentiellement par ricochet à d'autres droits, tels que le droit au respect de la vie privée et familiale ou encore l'exercice et la recherche d'une activité professionnelle qui peut nécessiter des déplacements de longue distance. » Afficher l’article complet
  4. « Les élections professionnelles sont en ligne de mire pour certains et tous les coups semblent permis, même celui de la désinformation. » Pour SUD-Rail, pas de calculs politiciens, c'est l'intérêt des cheminots et de l'ensemble des travailleurs du rail qui prime ! A ce titre, l'accord classification, sans revenir sur les droits acquis des cheminots de la SNCF, crée de nouveaux droits pour tous les salariés du rail . SUD-Rail ne fait pas de démagogie, et surtout n'oppose pas les cheminots à l'ensemble des travailleurs du rail. Cet accord de branche est un socle commun pour l'ensemble des entreprises et devra être complété d'accords d'entreprises, il ne laisse personne au bord des voies et assure l'avenir de tous en étant une barrière contre le dumping social ! « Et après toutes les calomnies, maintenant que la SNCF à dit comment elle entendait transposer cet accord de branche, certains vont devoir revoir sérieusement leurs copies ! » « Salaires et Notations. » La rémunération étant un sujet sensible, certaines OS affirmaient que la grille de rémunération des cheminots disparaissait définitivement et que la fin des notations à la SNCF étaient actées, la vérité est tout autre ! Afficher l’article complet
  5. « Pour SUD-Rail l'insertion en milieu ordinaire du travail des personnes en situation de handicap et l'acceptation des « différences » restent une préoccupation permanente, un combat contre toutes les formes de discriminations. » Cette préoccupation doit animer chacun·e d'entre nous dans une réflexion bien au-delà du seul cadre de l'entreprise. C'est dans cet esprit que nous avons toujours oeuvré et assumé nos signatures et non-signatures dans les accords collectifs successifs proposés par la SNCF pour l'embauche des travailleurs handicapés. Pour SUD-Rail il ne peut y avoir deux poids / deux mesures, c'est pourquoi nous plaçons sur un plan similaire de vigilance, le maintien dans l'emploi des agents devenus médicalement inaptes à leur poste de travail, et les autres agents. C'est pour ces raisons de manque d'intégration que la Fédération SUD-Rail n'avait pas signé le précédent accord. Il ne suffit pas d'un texte, a priori volontariste sur les recrutements de travailleur·euse·s handicapé·e·s, abordant assez de sujets et d'aspects que peuvent rencontrer les victimes du travail (maladie professionnelle, accidents du travail) et les agents atteints de maladie invalidantes, pour penser que tout est réglé. En effet, comme pour bon nombre d'accords, il y a toujours un gouffre béant entre les directives nationales et le quotidien des travailleur·euse·s handicapé-e-s… « Cet accord n'est pas un blanc-seing pour la direction. » Nous resterons vigilants quand les projets d'entreprise « Tous SNCF » ou le « SNCF Humain » ne concernent qu'une minorité décideuse du quotidien des salarié·e·s. Par expérience, les engagements, tant de la DRH groupe que des sociétés, ne nous convaincront que si des traductions concrètes se manifestent en proximité à l'égard des travailleurs et travailleuses handicapé-e-s. Conserver l'aspect transverse, et ne pas laisser la main mise complète aux branches et domaines de chaque société, sont les 2 axes complémentaires et indispensables pour la réussite du nouvel accord en faveur de l'emploi des Travailleurs Handicapés du Groupe Public Ferroviaire 2022-2024. SUD-Rail sera particulièrement vigilant !! Elle le sera d'autant plus que les recrutements envisagés ne sont pas à la hauteur d'une volonté forte de faire du Groupe Public Ferroviaire une entreprise de l'égalité des chances. C'est aussi valable pour le manque de moyens et de solutions apportées aux aidants·e·s ainsi que le manque d'ambition du programme « Hantrain ». Il en va de même pour l'alternance qui doit déboucher sur des recrutements pour celles et ceux qui le souhaitent. Afficher l’article complet
  6. « Les tests de dépistage COVID19 sont bien des frais professionnels ! » La SA SNCF Voyageurs condamnée à la prise en charge des tests PCR au titre des frais professionnels ! Depuis le 30 août 2020, SNCF imposait à certains cheminots de pouvoir justifier d'un pass sanitaire valide, c'est-à-dire de présenter un certificat de guérison, un schéma vaccinal complet ou un test PCR négatif pour pouvoir travailler. Au plus fort de la crise sanitaire, face à cette nouvelle contrainte, les cheminot-e-s concerné-e-s ont répondu présent-e-s pour garantir la continuité du service public. Certains cheminot-e-s ont eu recours à des test PCR pour disposer d'un pass sanitaire, conformément à la loi. Depuis le début de la pandémie, bien avant les dispositions liberticides du Pass sanitaire, SUD-Rail a revendiqué la prise en charge du coût de ces tests, en interpellant la direction jusqu'au plus haut niveau de l'entreprise… Jamais celle-ci n'a répondu favorablement alors même que l'obligation du pass sanitaire pouvait couter plus de 300 € par mois pour les concerné-e-s ! « La direction, se réfugiant derrière un « question réponse » du ministère du travail qui stipulait que les employeurs n'étaient pas tenus de prendre en charge le coût des tests virologiques et que ceux-ci ne constituaient pas des frais professionnels, a refusé toute prise en charge des tests ! » Afficher l’article complet
  7. Depuis fin 2018, la SNCF prolongeait le précédent accord, car les négociations entamées pour son renouvellement faisaient l'unanimité des OS contre l'indigence des mesures, face à l'insupportable lenteur des évolutions de l'égalité professionnelle et de la mixité depuis 15 ans. En juin la SNCF a relancé des négociations aboutissant au texte soumis à signature fin octobre. La Fédération SUD-Rail, après consultation de ses adhérent.e.s, a signé cet accord, avec des réserves. Malgré des avancées notables, la SNCF, en voulant traiter l'égalité professionnelle / mixité / sexisme, sans questionner les organisations du travail (les roulements et le « déboutiquage » continuel des commandes, le travail de nuit, la sous-traitance, le télétravail, etc.) évite d'aller aux racines du problème. Car il ne suffit pas d'afficher une ambition de 25% de recrutements de femmes en 2024. Si les conditions de rémunération, d'avancement, de déroulement de carrière, de travail, ne prennent pas en compte les biais de genre, on ne résoudra pas les effets discriminatoires (notamment du fait de la maternité ou de la parentalité). Malgré tout, cet accord pose un cadre de pilotage (dont la Direction estime que c'est plus qu'un « suivi » ; nous verrons !), dans lequel SUD-Rail a estimé nécessaire d'être présent, pour faire respecter les droits – dont certains nouveaux – arrachés en négociation, et pointer inlassablement les insuffisances de l'accord. Et bien sûr, c'est en parallèle par l'action collective que nous réussirons à faire évoluer les situations. Parmi les droits et actions que nous avons revendiqués, dans l'unité syndicale, on peut citer : •Des règles de revalorisation salariale minimale des salariées en congé maternité ou parentalité, à la moyenne de leur grade sur leur périmètre (statutaires et contractuelles). •Le calcul de l'Indemnité Journalière Temporaire de Parentalité (IJTP) sur les 12 derniers mois au lieu de 3 (limitant l'incidence des premières semaines de grossesse avec souvent une activité perturbée et une rémunération moindre) •Des études sur les biais de genre dans les processus RH (recrutement, avancement, mobilité) •Une étude sur le congé paternité d'accueil de l'enfant, pour mieux le promouvoir et participer ainsi à plus de répartition des tâches domestiques dans les couples •Une étude pour cibler les besoins de garde, en lien avec l'Action Sociale. •Mise en conformité légale pour les toilettes séparées et le local allaitement, prévus au Code du travail. •Généralisation des expérimentations de distributeurs de protections périodiques dans les toilettes femmes. •Un.e 2e référent-e-s harcèlements pour chaque CSE, avec l'affichage obligatoire dans les tableaux administratifs précisant qu'il s'agit d'élu-e-s et non de la Direction (souvent ignoré des agent.e.s) •Une journée de formation de ces référent.e.s des CSE, par l'AVFT (Association contre les Violences faites aux Femmes dans le Travail), et non plus uniquement par l'Ethique •3 journées d'autorisation d'absence exceptionnelle pour les victimes de violence sexistes et sexuelles pour réaliser les démarches SUD-Rail veillera à ce que les directions appliquent ce nouvel accord, et continuera de se battre sur le terrain pour améliorer les conditions de travail. SUD-Rail rappelle que nous croyons les victimes de harcèlement ou d'agressions. On est là avec vous et pour vous. Afficher l’article complet
  8. Année après année, le constat se répète, le bilan social est sans cesse plus sombre. Les effets de la loi dite du « Pacte ferroviaire » qui instaure la vente à la découpe de la SNCF se font sentir. Les réorganisations destructrices de nos emplois, de nos collectifs et conditions de travail se multiplient. Le bilan social 2020 présenté lors du Comité de Groupe SNCF confirme la trajectoire mortifère des années précédentes. Certaines catégories de salarié-e-s sont plus impactées que d'autres. Entre 2018 et 2020, c'est 6000 suppressions d'emploi chez les agents d'exécution pendant que chez les cadres c'est + 1000 !!! Non seulement la trajectoire emploi est catastrophique, mais elle impacte surtout les agents de terrain. C'est ainsi qu'en 2 ans, pendant que près de 6000 emplois étaient supprimés chez les salarié-e-s directement en contact avec la production, l'effectif des cadres voyait sa population augmenter. Une ultra spécialisation qui conduit à multiplier les entités et engendre un accroissement du taux d'encadrement La Fédération SUD-Rail l'avait annoncé. Le découpage par activité et par ligne pour créer d'innombrables filiales afin de répondre aux futurs appels d'offre engendre quasi mécaniquement un accroissement du taux d'encadrement. Là où certains établissements assuraient la production sur deux, trois ou quatre lignes ferroviaires, la direction a créé autant d'établissements qu'il y a de lignes pour détourer ce qui sera les futures filiales qui répondront aux appels d'offre. Et pour chaque nouvelle entité créée il faut engager de nouveaux cadres pour les gérer. Pire, non seulement c'est moins 6000 postes chez les agents d'exécution mais en plus, en les spécialisant et en les isolant dans une activité là où auparavant ils pouvaient assurer la production sur plusieurs lignes, c'est directement la qualité du service rendu aux usagers qui est dégradée. Un taux d'encadrement record C'est le résultat de la politique de l'entreprise qui, depuis plusieurs années, a multiplié les structures et donc les interfaces. En éclatant l'entreprise en 5 SA, en généralisant la gestion par activité, en morcelant les activités par ligne, il a fallu recruter des cadres pour contractualiser et facturer entre les structures. Ce système rigidifie les organisations et les méthodes, les fragilise et conduit à un morcellement des organisations, à des démutualisations massives et à des segmentations de compétences. A l'arrivée, ce choix stratégique rend le système plus lourd et plus couteux. En 2018, 51% de cadres et maitrises En 2020, 53 % de cadres et maitrises « Le salaire moyen à la SNCF, c'est 3200 € » OUI MAIS… L'ensemble des rémunérations des agents d'exécution seraient en dessous du SMIC si elles n'étaient pas compensées par le dispositif de Prime de Fin d'Année !!! Une moyenne tirée vers le haut par les plus gros salaires Rémunération moyenne mensuelle des cadres sup : 8541 € Pour les 10 plus hautes rémunérations : 418 700 € annuels 34 890 € mensuels Quand on supprime 6000 postes sur les bas salaires et quand dans le même temps, on recrute plus de 900 cadres, forcément, ça pèse sur la moyenne. De 2018 à 2020 Accident de trajets +41% Ce chiffre interroge alors que la crise sanitaire a imposé largement le recours au télétravail. Des cheminot-e-s de plus en plus âgé-e-s Les différentes contre-réformes des retraites contraignent les cheminot-e-s à travailler plus longtemps. Dans le même temps, les conditions de travail et la faiblesse des salaires n'attirent plus les jeunes. Tranche d'âge 18 à 24 ans : 2612 agents + de 55 ans : 12370 agents Il y a presque 5 fois plus d'agents de plus de 55 ans que d'agents dans la tranche d'âge 18/24 ans. Le projet « Tous SNCF » tant porté et loué par Farandou et consorts, c'est de la com !!! La réalité des cheminot-e-s, c'est la dégradation des conditions de travail et le sous-effectif organisé. C'est toujours moins d'agents de terrain pour toujours faire plus. Une seule solution organiser la lutte et se battre !!! Afficher l’article complet
  9. La Fédération SUD-Rail est un syndicat de luttes et de transformation sociale. L'égalité entre les femmes et les hommes est inscrite dans nos valeurs et nous devons travailler à sa réalisation. Il convient encore et toujours de prendre conscience des multiples formes de violences exercées à l'encontre des femmes et de participer activement à la lutte contre toutes les formes de discrimination, en étant a minima sensibilisé.e.s, voire formé.e.s pour accompagner au mieux les victimes. Alors que l'employeur.euse a l'obligation légale de protéger les salarié.e.s en toutes circonstances, les actions de prévention comme les réactions en réponse aux différents types de violence restent quasi inexistantes. Si FARANDOU dit vouloir faire de l'égalité pro une de ses priorités, les violences faites aux femmes restent, dans la réalité, trop souvent ignorées. La SNCF est à la traîne (parfois même du côté de l'agresseur), et se cache derrière un gouvernement et une politique d'État, alors qu'elle devrait être en avance sur ces sujets. Dans le secteur des transports, les femmes sont en grande minorité (20 % des salarié.e.s du Groupe Public Unifié). Si depuis une vingtaine d'année, cette part progressait - très lentement mais régulièrement - on constate aujourd'hui qu'elle repart à la baisse. Les nombreuses réorganisations et suppressions de postes vont en effet les toucher proportionnellement plus que les hommes. Dans la multitude des métiers de l'entreprise, les cheminotes (qui ne sont plus depuis le début du XXème siècle les femmes des cheminots) sont ici aussi essentiellement représentées dans le secteur administratif, au commercial voyageurs des gares ou des trains, ou encore dans l'encadrement. Dans les autres secteurs, elles restent malheureusement sous représentées notamment dans les métiers dits techniques (pourtant presque 1/3 des ingénieurs en France sont des femmes). La majorité des femmes agressées se retrouvent face à de nombreux murs construits pour les isoler en les laissant finalement seules face à leurs bourreaux. L'entreprise, les dirigeant.e.s et/ou les collègues doivent dénoncer les faits et ne plus se taire. Il ne faut pas oublier que le collectif de travail peut être à la fois le lieu des harcèlements mais aussi l'espace des premiers appels au secours. Ne pas dénoncer, c'est être complice ! La gestion des signalements de violences sexistes et sexuelles, aujourd'hui dans les SNCF, est verrouillée par la Direction de l'Ethique, dont les méthodes opaques contribuent à l'isolement de la victime, et à sa précarisation psychologique, voire matérielle. Bien souvent, la victime se retrouve en arrêt maladie, ou bien mutée, ou carrément sortie de l'entreprise, faute de voir l'employeur traiter correctement les problèmes de la protection de la victime d'une part, et de reconnaître, d'autre part, le lien entre le sexisme et les organisations du travail impliquées qui conduit à ce que le sexisme demeure ; quand ce n'est pas l'agresseur lui-même qui est toujours là. 32% des femmes ont déjà subi du harcèlement sexuel au travail, ce qui montre l'ampleur de ces situations, qui ne doivent plus être banalisées ! Manifestons toutes et tous ensemble contre les violences faites aux femmes ➢ A Paris, le 20 novembre à 14h, Place de la République, ➢ A Lille, le 21 novembre à 14h, Grand Place, ➢ A Dijon, le 24 novembre à 10h, Place Darcy, ➢ A Limoges, le 25 novembre à 14h, Place d'Aine, ➢ A Tours, le 25 novembre à 18h, Place Jean Jaurès, ➢ Au Mans, le 27 novembre à 14h30, Place de la préfecture, ➢ A Nice, le 27 novembre à 15h, Place du Général de Gaulle, ➢ A Marseille, le 27 novembre à 14h, Hôtel de ville, Afficher l’article complet
  10. La négociation salariale de ce jour se tenait dans un contexte conflictuel important. Les mobilisations locales et régionales étaient nombreuses sur l'ensemble du territoire, des milliers de cheminot-e-s se sont mis en grève ce 17 novembre. Le rassemblement unitaire SUD-Rail – UNSA – CFDT pour réclamer des hausses de salaires a été au niveau de la colère sur le terrain. En effet, ce sont plus de 1 000 cheminotes et cheminots qui ont convergé sous les fenêtres de Farandou. Mais la direction est restée sourde à cette colère ! Une 8ème année blanche et une prime « pouvoir d'achat » … pour solde de tout compte en 2021 !? Nos dirigeant-e-s ont sans doute considéré que la question des salaires pour 2021 était close et que nous étions là pour discuter de mesures qui ne s'appliqueraient qu'en 2022 voire en 2023 ou 2024, ils se trompent sur toute la ligne. Les cheminot-e-s, statutaires ou contractuel-le-s qui se sont engagé-e-s dans les actions et la grève du 17 novembre l'ont fait pour obtenir des mesures salariales immédiates, pas des promesses ! Lors de cette table ronde, la fédération SUD-Rail a exigé de réelles augmentations immédiates de salaires pour rattraper le pouvoir d'achat des cheminotes et cheminots mis à mal par l'envolée des prix et des années de gel des salaires. Cette situation fait qu'aujourd'hui de plus en plus de travailleur-euse-s n'arrivent pas à boucler les fins de mois dans notre entreprise. La seule réponse de la direction pour 2021 est une prime pouvoir d'achat soumise à plafond de rémunération sur la paie de décembre… Rien sur les salaires, 2021 serait donc la 8ème année blanche alors même que le SMIC aura été revalorisé de 2,2% le 1er octobre 2021 après 0,99% en janvier 2021, 1,2 % au 1er janvier 2020 et 1,5% en janvier 2019. Pour 2022, des mesures spécifiques qui ne rattraperont rien ! N'ayant rien à proposer pour 2021, l'entreprise préempte les négociations de l'année prochaine en proposant des mesures qui viendraient se substituer aux négociations 2022 … Et là aussi, on est loin du compte. En 2022, il faudrait se contenter d'une augmentation annuelle de 200 à 220 € de la prime de travail pour tous (soit 16 à 18€ mensuel brut) et les plus basses positions de rémunérations dans l'entreprise (Pr 4 à 11 ou 15) auraient royalement 130€ annuels supplémentaires (soit 11€ mensuels brut) et une transposition pour les contractuel-le-s Après 8 années blanches, les cheminot-e-s devraient se contenter en 2022 d'une revalorisation salariale allant de 16€ à 29€ mensuels maximum ! Rien de plus sur les salaires, ça ressemble à de la provocation !! Déblocage des grilles, promesse sur les niveaux, échelons d'ancienneté … ce n'est pas un cadeau, c'est notre dû ! Avec une grille des salaires sclérosée depuis longtemps, le blocage sur les déroulements de carrière et le recul de l'âge de départ à la retraite, il devenait urgent de prendre des mesures pour débloquer les grilles, fluidifier les parcours et reconnaitre l'ancienneté… Nous pourrions dire que c'est chose faite avec les mesures annoncées (voir tableau au verso) mais les délais de mise en œuvre font que, pour beaucoup, il ne faudra pas compter là-dessus pour voir sa rémunération augmenter avant plusieurs années !! Et tout cela est soumis à la signature des organisations syndicales qui, pour gagner quelques mesures légitimes, devraient donc valider une 8ème année blanche pour 2021 et plus aucune négociation salariale pour 2022 ! Quoiqu'il en soit, la direction SNCF ne s'en tirera pas à si bon compte ! De l'argent, il y en a, nous ne nous contenterons pas de ça ! Les propositions sont loin d'être à la hauteur des revendications exprimées sur le terrain. C'est ce que nous irons porter lors de la rencontre prévue entre les fédérations syndicales. Il faut continuer à mettre la pression, par tous les moyens ! De l'argent, il y en a ! ! Il suffit de voir les primes sorties du chapeau ces derniers mois quand les mobilisations ont été là, une preuve de plus que la lutte paie ! Le climat social n'a jamais été aussi dégradé et la question des salaires cristallise cette colère. Plus de 1000 cheminot-e-s réuni-e-s devant le siège et les très nombreux grévistes aujourd'hui l'ont signifié à la direction. Elle sait ce qu'il lui reste à faire si elle veut éviter un conflit social d'ampleur. Afficher l’article complet
  11. Le redéveloppement du fret ferroviaire ne peut pas dépendre uniquement de mesures concernant le mode ferroviaire, même si celles-ci sont à même d'y contribuer. Il est indispensable d'avoir des approches globales et intégrées avec une mise en cohérence des principales composantes du système économique. Depuis trop longtemps, pour ne pas dire jamais, il n'y a eu aucune approche coordonnée entre la politique industrielle, la politique des transports et le développement des territoires. Pour la fédération des syndicats SUD-Rail et l'Union syndicale Solidaires, le retour du fret sur le rail nécessite de reconsidérer et modifier radicalement la politique des transports en général, ce que le rapport « Stratégie nationale pour le développement du fret ferroviaire » n'envisage à aucun moment. Afficher l’article complet
  12. Depuis des semaines, les organisations syndicales de l'Axe Atlantique ne cessent d'interpeller la Direction sur le mécontentement grandissant des conducteurs de TGV et de manoeuvre avec des journées de conduite notoirement dégradées, un sous-effectif chronique, une désorganisation structurelle qui entraine des conditions de travail dégradées, des refus de congés, etc... La crise du covid, déjà gérée de manière calamiteuse par la direction sur place n'aura fait que reculer l'échéance d'un conflit social inéluctable tant la situation se détériore alors que la pandémie recule et que le plan de transport retrouve son niveau d'avant crise. Après plusieurs séquences d'alarme sociale au cours desquelles la direction n'a rien proposé de concret, la coupe est maintenant pleine et les conducteurs de cet axe ont donc décidé d'entamer une grève illimitée du Vendredi au Lundi en commençant dès ce 22 Octobre ! Depuis des semaines, les organisations syndicales de l'Axe Atlantique ne cessent d'interpeller la Direction sur le mécontentement grandissant des conducteurs de TGV et de manoeuvre avec des journées de conduite notoirement dégradées, un sous-effectif chronique, une désorganisation structurelle qui entraine des conditions de travail dégradées, des refus de congés, etc... La crise du covid, déjà gérée de manière calamiteuse par la direction sur place n'aura fait que reculer l'échéance d'un conflit social inéluctable tant la situation se détériore alors que la pandémie recule et que le plan de transport retrouve son niveau d'avant crise. Après plusieurs séquences d'alarme sociale au cours desquelles la direction n'a rien proposé de concret, la coupe est maintenant pleine et les conducteurs de cet axe ont donc décidé d'entamer une grève illimitée du Vendredi au Lundi en commençant dès ce 22 Octobre ! La direction veut pérenniser les conditions de travail dégradées ! Remise en cause des grilles de repos des conducteurs, service non-prévu à l'avance qui se généralise, sous-effectif non compensé, congés systématiquement refusés, contenu et amplitude des journées de travail qui se dégradent… La direction veut maintenant pérenniser le mode « dégradé » mis en place durant les confinements et la crise du covid19... Pour les personnels concernés, déjà fortement impactés par une année 2020 et un début d'année 2021 anxiogène, il est hors de question d'acter une dégradation durable des conditions de travail. Pour la fédération SUD-Rail qui soutient sans réserve les salarié-e-s en grève, la direction doit renoncer à ses projets de précarisation des conditions de travail et revenir à une situation normale, notamment en effectuant les recrutements nécessaires pour compenser les sous-effectifs ! Une remise en cause des parcours professionnels et de la rémunération que la direction doit abandonner ! Les grévistes revendiquent le maintien des parcours professionnels des conducteurs dans les territoires, parcours professionnel qui permettent à de nombreux conducteurs de pouvoir accéder à la conduite du TGV et que la direction veut aujourd'hui remettre en question. De même, avec la désorganisation et la précarisation des conditions de travail, la rémunération des agents n'est plus garantie et la direction se refuse toujours à ouvrir des négociations sur ce point. Face à cette situation de blocage, et après avoir été longuement alertée, la direction ne laisse aux conducteurs d'autre choix que celui de la grève ! C'est bien elle qui en porte la responsabilité ! Afficher l’article complet
  13. DIRECTION NATIONALE FRET UNE GESTION INADMISSIBLE !! A l'heure où la SAS FRET nous présente ses bilans 2020 sur ses politiques (Sociale, Formation, Emploi et Rémunération), nous avons pu dire au grand patron Farandou tout le bien que nous pensions de la stratégie de l'entreprise. Venu visiter les nouveaux locaux dispendieux de la Direction Nationale le jour du non-CSE du 21/09/21, nous avons alerté le PDG du GPU sur la gestion calamiteuse des effectifs et des moyens de production de la petite SAS FRET. Passée depuis quelques semaines sous la barre des 5 000 salariés, la SAS risque très rapidement de se retrouver complètement grippée ! En 4 ans, la boite a notamment fait baisser de 28% ses effectifs Conduite, et en 2020 elle a laissé partir, en plus de la centaine de départs en retraite, environ 150 ADC ! Pile poil au moment où les grands pontes se félicitent de l'augmentation du trafic ! Au niveau des OPF c'est la même bérézina : les Cadres d'Organisations ne sont souvent pas tenus sur de nombreux sites car ce métier n'est plus attractif et beaucoup de jeunes s'en détournent dès qu'ils trouvent mieux en dehors de la SNCF. Pour les locomotives, c'est simple : on les surcharge sans se poser de question. Une UM 7300 monte depuis peu 2 900 tonnes jusqu'à St Jean de Maurienne, sans machine de pousse ! On attend qu'elles brûlent pour arrêter cette folie douce ? A SUD-Rail, on préfère forcer nos patrons déconnectés à préserver les moyens de production indispensables au développement de l'offre de FRET ferroviaire !! Cette gestion désastreuse, où les tauliers demandent toujours aux plus petites qualifications de produire encore plus avec de moins en moins de moyens, n'est pas sans conséquence pour les agents. Insidieusement, les patrons voudraient que tous les agents du FRET se transforment en couteaux-suisses, aptes à toutes les tâches de métiers pourtant bien distincts. On a des exemples d'OPF qui, sur la même période de travail sont : surveillant de dépôt, agent de manoeuvre et de desserte, CRML, CRLO, débroussailleur, conducteur de camionnette, videur de poubelles ou archiviste ! Il faut cesser cette folie, car aucun agent ne peut maitriser tous les aspects sécuritaires de tous les métiers du ferroviaire ! La délégation SUD-Rail ne laissera pas faire n'importe quoi au prétexte qu'il manque du monde pour faire le taf. Il n'y a pas myriades de solutions : • Soit les centaines de hauts cadres se forment, mettent les gants et passent des nuits à la production en se payant leurs cafés, • Soit ils améliorent les salaires et les conditions de travail pour redonner de l'attractivité à tous nos métiers et se mettent à embaucher à la hauteur de la reprise ! EN DIRECT DES USINES !! TechniFret de Lens : DA DGI déposé à Lens à la suite d'intrusions : L'enquête conjointe avec la direction conclue non sans mal, a permis les mesures principales suivantes : Accélération de la mise en place d'une clôture de 200 mètres avant fin novembre. Renouvellement des candélabres du site. Accélération de la mise en place de PTI délai fin octobre. Retour sur la mise en place des caméras en extérieure notamment sur les emplacements non couverts dans le dossier initiale (octobre novembre 2021). Présence de maitres-chiens samedi et dimanche de 16h 22h et la nuit du lundi au mardi de 21 h à 5h, jusqu'à la réalisation des travaux de clôture. Il est évident que sans la prise de responsabilité de vos élus prévue par la réglementation du travail les choses n'auraient pas bougé aussi vite, il est clair que sans ce DA DGI la direction serait restée sourde aux demandes des élues qui rappelons le viennent des agents. A SUD-Rail il n'y a pas de chef ce sont les salariés qui décident. USINE NORD : Suppression du poste formateur ANNEXE 9 CUU usine nord : Au-delà de l'aspect humain qui encore une fois est lamentable, ce poste est supprimé uniquement pour faire des économies au détriment de la sécurité. Nous pouvons nous poser la question sur les compétences et les habilitations des nouveaux formateurs qui n'auront certainement pas ni l'expérience, ni les compétences de l'ancien formateur issu lui du Matériel ? Comment croire que les DPX, qui ont la même formation Annexe 9 que leur agent, mais sans la pratique, puissent réaliser des formations de qualité sans avoir un niveau d'information supérieur. De plus encore une fois, on augmente la charge de travail des DPX qui, à cette heure ne sont même pas au courant de la reprise de cette tâche. SUD-Rail sera vigilant sur les accidents sécu qui pourraient en découler. TOUTES LES USINES : Création d'une réglementation pour les équipes végétation : Il faut que les agents soient volontaires, formés, équipés et reconnus. Il est important de diminuer les Accidents du Travail causés par la végétation. Les interventions se feront uniquement sur Voies de Service découpées par bloc. Interdiction de débroussaillage sur les V.P. Pour SUD-Rail, cette situation de dépannage doit rester exceptionnelle et ne doit « SURTOUT » pas devenir la règle générale, ni un fonctionnement normal. Pour SUD-Rail, c'est bien à « Réseau » d'assumer son rôle de prestataire en effectuant le travail pour lequel il est rémunéré. Usine NORIF Une nouvelle réorganisation est prévue sur le triage du Bourget. Alors que la direction de FRET SNCF affirme vouloir relancer l'activité du Wagon Isolé grâce aux aides financières versées par l'Etat, de nouvelles suppressions de postes sont prévues. C'est scandaleux. Les subventions au WI (environ 56 millions d'€ par an) serviraient-elles à supprimer des emplois ? Quand on sait que la direction considère le triage du Bourget comme « une vitrine au sein du groupe SNCF », cela laisse augurer du pire. SUD-Rail ne cessera de dénoncer le fossé qui existe entre les beaux discours actuels et les actes réels de la direction. USINE Grand Parcours : Audience Nationale FRET déposée le 17 Septembre 2021. Nous avons été reçu le vendredi 08 Octobre 2021 à St Ouen et avons commencé notre intervention en rappelant la prochaine tenue d'une réunion concernant le dialogue social prévu le Lundi 11 Octobre à FRET. De fait, Il serait bien de le mettre en oeuvre lors de cette audience afin d'apporter des réponses concrètes sur le traitement rapide de tous les problèmes soulevés. Nous avons rappelé que pour qu'un dialogue social soit de qualité celui-ci doit obligatoirement passer par une écoute de toutes les parties en présence.. 1. Projet de dégradation des journées de service en roulement : ◼ JS non réglementaire : DR, on regardera…. ◼ Modification des étapes : DR, on en discutera lors d'une réunion commune le 08 Novembre 2021.. DR, Pas pour cette adaptation…. Pour SUD-Rail ce débat est à l'ordre du jour depuis 2010 .. AUCUNE MODIF .. 2. Inadéquation des effectifs avec l'ACR : ◼ Demande d'effectifs adaptés à la charge des UT : DR on étudie et on regarde.. ◼ Des écoles de TA sur TB et de TB envisagées ... Pour SUD-Rail ce débat existe depuis 2010.. AUCUNE AMELIORATION DEPUIS .. 3. Projet de dégradation du Protocole Congés : ◼ Modification du Protocole CA : DR, On renvoie au 13 Octobre 2021 avec vos propositions lors de cette réunion ... Pour SUD-Rail NE TOUCHEZ A RIEN .. Suspension de Séance de 11h40 à 11h55. 4. Non-respect du Protocole Commande : ◼ Modification Proto Commande : DR, il faut qu'on en discute.... Pour SUD-Rail NE TOUCHEZ A RIEN .. 5. Dégradation de la gestion centralisée des agents : ◼ DR il faut qu'on arrive de nouveau à travailler en confiance GM + Commande + ADC ... Pour SUD-Rail au vu du contexte depuis des années cela parait IMPOSSIBLE .. 6. Non-respect des textes réglementaires à l'élaboration des JS : ◼ "Foutage de gueule" de la direction qui noient le poisson avec la "Conjoncture et la MOP" sans traiter ni apporter de solution ni réponse aux problèmes .. ◼ DNF nous promet « on fera dans un mois... si on peut" .. Pour SUD-Rail, C'est INADMISSIBLE, car aucune mesure corrective a l'instant T .. PIPO et GROUCHO étaient de sortie... La DNF se dédouane en renvoyant tous les irritants au niveau du Directeur de l'UGP. Encore un dernier tour de magie et un dernier coup sortie du chapeau ... de la part de la DNF FRET ce jour !!!! Ce sont initiateurs, les responsables de la souffrance au travail, des irritants, des problèmes, qui vont traiter et régler ça !! Et tout ça par le biais de réunions projetées au mieux dans un mois.. Absence totale de dialogue social .. BlalBlaBlaBla !!!! ULEM : Site de Perrigny Adaptation d'Octobre : On entend parler de nouvelles tournées AVI et VON, qu'en est-il ? Sommes-nous les bouches trous de L'UGP ou est-ce de la charge pérenne ? C'est à espérer car les Agents De Conduite de DPY ne feront pas le sale boulot des autres Usines (dimanche et pleine nuit). Pour le moment les tournées sont montées avec 2 heures de taxi et couchage à VON, alors qu'il y a eu 3 Droits d'Alerte DGI sur le foyer de VON. Pourquoi l'entreprise n'a-t-elle rien fait depuis tant d'année ou a-t-elle fait le nécessaire pour que les ADC de PY découchent dans des conditions décentes ? Vos délégués SUD-Rail iront eux-mêmes constater lors d'une visite, ce qu'il en est, mais n'hésitez pas à nous faire parvenir vos impressions ou constatations. Changement de Service [SA 2022] : Les tournées seront-elles montées sans taxi avec une charge équilibrée, on entend parler de Plan de Transport unique, ce qui, logiquement, aurait dû être le cas depuis la fusion des DF, mais qui en réalité n'avait rien changé jusqu'à présent. Vos délégués oeuvrent pour une équité entre dépôt et non une concurrence malsaine que l'entreprise entretien depuis bien longtemps. ABFC : Site de Gevrey Comment ferons-nous avec le manque de TA sur le Site de GEV si la politique commerciale agressive de l'entreprise sur le WI (wagon isolé) se révèle payante. Les délégués SUD-Rail alertent nos dirigeants sur le manque d'effectif, sur les temps de formations des Agents De Conduite et surtout sur le manque d'attractivité salariale en rapport avec la responsabilité des conducteurs. Le nettoyage des cabines des engins moteurs de la plateforme pose toujours problème car ils rentrent moins souvent au dépôt que les EM de lignes, le COVID ne doit plus être présent sur GEV ou alors l'application CClean n'est pas renseignée. A TRAVAIL EGAL, SALAIRE EGAL. Ça semble être du bon sens et même pour reprendre une expression de l'entreprise le JUSTE EQUITABLE et bien NON !! pas cette fois. A travail d'OPF FRET égal salaire inégal, pour vos délégués SUD-Rail c'est une honte, nous avions des grilles salariales et des évolutions programmées, l'établissement s'est dépêché de tout brader avec la fin du statut et changer en moins disant social et salarial bien évidement. Quelle honte pour une entreprise comme FRET SNCF d'en profiter pour baisser les salaires des OPF. La délégation SUD-Rail se battra pour que les agents retrouvent des salaires décents et le respect de FRET SNCF. Malgré leurs responsabilités nos OPF sont payés moins que s'ils travaillaient en usine, c'est inadmissible !! Afficher l’article complet
  14. La SNCF a annoncé la mise en place d'une nouvelle offre au printemps 2022 avec des trains roulant à vitesse classique et à bas prix (15€) sur les lignes Paris-Lyon et Paris-Nantes. Baptisée "Ouigo Vitesse Classique", cette nouvelle offre proposera (pour commencer) deux allers-retours quotidiens reliant Paris-Bercy à Lyon- Perrache en 4h45 voire 5h15 via Villeneuve-Saint-Georges, Melun, Dijon, Chalon-sur-Saône et Mâcon, et trois allers-retours quotidiens reliant Paris-Austerlitz à Nantes en 3h30 voire 4h15 via Juvisy, Massy-Palaiseau, Versailles, Chartres, Le Mans et Angers ou Juvisy, Les Aubrais, Blois, Saint-Pierre-des-Corps, Saumur et Angers. On pourrait se réjouir de voir les trains classiques renaitre mais les conditions d'exploitations montrent bien la stratégie de l'entreprise axée sur les filiales… Celle du dumping social ! Une filiale qui casse le droit social cheminot ! La SNCF fait circuler Ouigo TGV depuis 2013. A l'époque la direction, sous pression des cheminot-e-s, avait fait le choix de garder en interne l'exploitation de ces trains, c'est-à-dire avec des agents bénéficiant des accords et de la réglementation de la SNCF. Ce n'est pas le choix fait aujourd'hui pour les Ouigo classiques produits via une filiale dédiée (comme les futurs TER transférés).Les quelques 70 cheminot-e-s concerné-e-s seront donc mis-e-s à disposition et ne bénéficieront pas des accords et règlements SNCF (RH077, accord 35h, CET, dictionnaire des filières...). Ils et elles seront soumis-e-s à l'accord de branche qui est bien moins protecteur. La filiale vise, pour ses salarié-e-s, 210 Jours Travaillés (suppression des RM/RU/RQ), la fin du RH077 et de ses taquets protecteurs (19/6, temps de conduite, repos à résidence réduit…) pour, à l'arrivée, une rémunération fixe totalement déconnectée de l'utilisation réelle ! Des conditions d'emplois qui préfigurent les filiales TER ! Ne soyons pas dupe, ce modèle n'est que la préfiguration de ce qui nous attend dans les futures filiales TER. Le dumping social pour garantir les bénéfices, c'est ça le modèle Farandou ! Pour la direction SNCF, l'objectif est clair, que chaque agent aujourd'hui à statut dans le groupe public ferroviaire et la SA Voyageurs soit demain un-e salarié-e de filiale privé-e de la majorité de ses droits statutaires, réglementaires… La filialisation systématique des activités est, pour la direction, la clé qui lui permettra de tout remettre en cause (notations, organisation du travail, parcours, congés…). C'est une véritable trahison de l'ensemble du corps social cheminot dont se rend coupable cette direction ! Farandou a décidé que la privatisation du rail passerait par la paupérisation des salarié-e-s ! Elles sont loin les promesses faites lors de la grève de 2018 ! La fédération SUD-Rail exige l'abandon de tous ces projets de filiales qui n'ont d'autre but que de liquider l'entreprise historique SNCF et ses cheminot-e-s ! Afficher l’article complet
  15. Selon les chiffres provisoires de l'Insee, l'inflation a atteint 1,9% en août en France. Et c'est sans compter les augmentations des énergies déjà annoncées (gaz, essence, électricité…). Un des premiers effets a été l'augmentation automatique du SMIC de 2,2% au 1er octobre 2021, après une augmentation de 0,99% au 1er janvier soit une augmentation du salaire minimum de plus de 3% sur les 10 premiers mois de l'année. Et côté SNCF, c'est toujours le calme plat concernant la tenue d'hypothétiques négociations salariales. D'abord promises à la rentrée, elles sont sans cesse repoussées… Rien en Septembre, rien en Octobre, pourtant l'urgence est bien là après sept années de régression du pouvoir d'achat et de gel des salaires pour la majorité des salarié-e-s de la SNCF. Ces reports successifs de la Négociation Annuelle Obligatoire sur les salaires cacheraient-ils une 8ème année à 0%... Les récentes déclarations de JP Farandou peuvent le laisser craindre ! La fédération SUD-Rail dénonce les propos du président de la SNCF visant à faire croire que les cheminot-e-s n'ont pas besoin d'augmentation de salaires et légitimant la suppression de 3000 emplois par an sur les prochaines années ! D'après JP Farandou "En moyenne, le salaire des Cheminot-e-s est de 3200€ par mois !" Le président de la SNCF doit sans doute oublier que le salaire brut (traitement) d'embauche à l'exécution B1-4 est de 1279,09€ et qu'il faut attendre la position 13 (Qualif C ou D) pour atteindre 1625,19€. Au même moment, le smic passera au 1er Octobre à 1589,47€. Pour dépasser le SMIC, il faudra que les agents comptent sur l'indemnité de résidence, la prime de travail ou l'ancienneté (échelon). En 2018, nos salaires représentaient 40 % du chiffre d'affaires de la SNCF. C'était 44,7 % en 2012... 51,3 % en 2000... et 78,5% en 1980. Il y a 50 ans, sur 8 heures de travail, seulement 3 heures étaient nécessaires au paiement de notre travail, les 5 suivantes représentaient déjà la plus-value pour l'entreprise. Aujourd'hui, avec l'augmentation constante de la productivité, ce temps a encore fortement diminué. Les cheminot-e-s sont donc fondé-e-s à revendiquer une part plus grande de la richesse produite par leur travail. L'échelle des salaires à la SNCF pose la question de la répartition de la richesse produite par le travail des cheminot-e-s ! Ce sont près de 110 000 cheminot- e-s sur 152 000 qui touchent moins de 3200€ brut par mois, toutes EVS comprises…. Dans les catégories où les travaux sont les plus pénibles, ce sont les cheminot-e-s qui gagnent le moins dans l'entreprise ! Toutes EVS comprises, en 2019, pour un agent de la qualification B, c'est en moyenne 2433 euros bruts par mois (environ 2000 nets). Pour un cadre supérieur c'est en moyenne 9204€ ! Pour la fédération SUD-Rail, ces écarts sont injustifiables ! Il est temps que les cheminot-e-s de la production réclament leur juste part de la richesse produite ! La direction de la SNCF doit accepter d'ouvrir des négociations immédiates pour porter le salaire d'embauche à 1800€ net ! Les budgets liés aux gratifications individuelles doivent être consacrés aux augmentations générales de salaires, en somme uniforme ! Cette simple mesure permettrait une augmentation de 1000€ annuelle pour chaque cheminot-e ! SUD-Rail revendique une reconnaissance spécifique de l'entreprise pour les salarié-e-s qui ont exercé leurs métiers dans des conditions dégradées suite à la pandémie ! SUD-Rail revendique l'arrêt de la hiérarchisation des éléments liés aux contraintes : primes, indemnités, gratifications, et allocations, dont l'allocation familiale supplémentaire, avec alignement sur le taux le plus haut pour toutes et tous ! Pour nos salaires et nos emplois, soyons massivement en grève et dans les manifestations le 5 Octobre. Posez massivement vos DII dès maintenant et rapprochez-vous de vos militant-e-s SUD-Rail pour rejoindre les assemblées générales et les manifestations interprofessionnelles ! Afficher l’article complet
  16. La maintenance ferroviaire attise les convoitises des constructeurs mais aussi des Entreprises ferroviaires (TSO, COLAS RAIL et consorts). Ils sont à nos portes, voire déjà en place pour les contrats de sous garantie. La réalité vient aujourd'hui nous rattraper. La région PACA a décidé de passer par TRANSDEV pour exploiter la ligne (Marseille/Nice) avec des augmentations de fréquences et des conditions financières à la hausse avec un contrat de 8 ans (+2 en option ). Les conséquences seront immédiates pour les cheminots SNCF en 2024. Ils seront transférés vers cette boite avant fin 2024 et seront soumis à la CCN au lieu du statut et seront dépossédés de tous les accords d'entreprise de la SNCF. Cela concerne plus de 250 cheminots tous métiers y compris des agents de maintenance (environ 50 agents sur le TM de PACA). Comme vous le savez déjà, des prestataires ont repris la maintenance des installations fixes dans nos Technicentres qui était faite auparavant par des cheminots. SUD-Rail avait alerté et combattu ce système de dumping social . Les conséquences ont été immédiates , des centaines d'emplois supprimés . Aujourd 'hui la direction accentue encore la pression sur le Technicentres pour encore diminuer les coûts. Elle n'a aucune limite . L'exemple des pôles flux est édifiant. Dans certains TM ou TI cette mission est assurée par GEOPARTS en lieu et place de cheminots. Pourtant ce chainon est essentiel à la réparation des matériels ferroviaires . Autre exemple , sur certaines grosses OM, la direction du matériel sous-traite ces opérations souvent faites en TI vers des entreprises privées comme celle sur les RAMES Z2N des lignes C et D. SUD-Rail appelle les cheminots du Matériel à agir pour que cesse la casse de notre outil de travail pourtant reconnu dans le monde ferroviaire. Le 5 octobre 2021, la fédération SUD-Rail appelle les cheminots à participer massivement à la grève et aux manifestations interprofessionnelles pour obtenir de la SNCF un gel des restructurations , des augmentations générales des salaires et l'arrêt de suppression d'emplois . FARANDOU nous annonce déjà le scenario 2022 avec plus de 3000 suppressions d'emplois au sein du GPU SNCF. Entre les beaux discours au cours de ses visites de sites et la réalité , SUD-Rail constate une grosse différence. Seule la lutte nous permettra d'obtenir les revendications MATERIEL que SUD-Rail réclame depuis plus d e 2 ans : à L'octroi des 7 euros/jour à tous les agents du matériel à Le doublement de la prime de travail code prime 33 à L'augmentation immédiate de 300 euros pour tous. à Passage de l'indemnité de résidence à 150 euros mensuels à L'abaissement du seuil de déclenchement pour la prime de 20€ par nuit à 50 nuits/an Afficher l’article complet
  17. Le COVID-19 a mis en lumière les effets mortifères de l'organisation capitaliste de la société : pas assez de moyens humains et matériels pour les hôpitaux, des centaines de milliers de travailleuses et travailleurs en première ligne sans matériel, des licenciements et suppressions d'emplois par dizaines de milliers, des vaccins financés sur fond publics qui enrichissent les actionnaires, des profiteurs de crises toujours plus nombreux et plus riches… Le gouvernement n'a pas tiré les leçons de l'échec des politiques néolibérales qui saccagent le monde du travail : rien pour les salaires, rien pour les faibles revenus, aucune revalorisation sérieuse des salaires des secteurs les plus féminisés et les plus précaires avec en plus, une énième réforme des retraites annoncée. Encore une régression qui ne vise qu'à nous faire travailler plus longtemps et baisser les pensions. Dans l'ensemble du groupe SNCF, réorganisations, liquidations d'emplois, reculs sociaux et dégradations de nos conditions sont notre quotidien, il est temps de passer à l'action ! Les régressions sociales voulues pour l'ensemble du monde du travail ont aussi cours dans le ferroviaire. Dumping social lors des premiers transferts de personnels, gel des salaires, attaque sur les FC, réorganisations en pagaille, plans de « productivité » s'enchainent… Comme nous pouvions le craindre, c'est bien aux cheminot-e-s que gouvernement et direction SNCF présentent la facture de la loi ferroviaire de 2018 et elle est bien lourde. Quand Farandou, PDG de la SNCF, annonce une « trajectoire durable » de performance et de suppressions d'emplois (environ 2000 par an), qui peut croire qu'il ou elle sera épargné-e ? La première étape pour l'avenir de nos droits et de nos emplois, c'est le 5 Octobre ! Soyons massivement en grève, dans les assemblées générales, les initiatives prises sur vos chantiers et les manifestations pour envoyer un message clair ! Posez massivement vos DII dès maintenant et rapprochez-vous de vos militant-e-s SUD-Rail pour rejoindre les assemblées générales et les manifestations interprofessionnelles ! Afficher l’article complet
  18. Dérapage financier, délais non respectés, rentabilité non-assurée… La SNCF a donc décidé de mettre fin à la gabegie du partenariat public privé censé faire face aux nombreux travaux (nouveau terminal de départ, agrandissement du terminal international, nouveaux magasins…), et c'est tant mieux. Pour rappel, la société « Gare du Nord 2024 », détenue à 34% par SNCF Gares & Connexions et 66% par une filiale du groupe Auchan (Ceetrus) a été créée en février 2019. Elle devait permettre à la SNCF de faire financer une partie des travaux de rénovation, en échange d'une concession de 46 ans pour laquelle la filiale d'Auchan bénéficiait des redevances des nouveaux commerces créés dans la gare. Ceetrus, maitre d'oeuvre, était chargée de réaliser les appels d'offres, laissant SNCF sur la touche dans les prises de décisions. La somme initialement proposée était de 900 millions d'euros dont 389 millions d'euros de travaux. La gare du nord était donc privatisée en échange de travaux, le fameux gagnant gagnant des libéraux. Oui mais voilà, les dérapages financiers ont très vite fait monter la facture à près de 1,5 Milliards d'euros !!! Une gare transformée en centre commercial ! Après un débat lors des municipales de mars 2020 et le recours d'un comité d'habitants, le projet, initialement transformé en gigantesque centre commercial, est modifié en profondeur. Il privilégie les espaces verts, réduit les surfaces accordées aux magasins, inclut des parcages à vélos et accroît l'espace pour les cheminements. Cette orientation ne plait guère à Auchan qui doit revoir la rentabilité de son modèle pour lequel elle touche de juteuses redevances sur les commerces. Si un accord semblait être trouvé, le coût des travaux augmentent alors à 550 millions d'euros. Dès lors, la fédération SUD-Rail avec les éléments en sa possession conteste le dévoiement des missions premières d'une gare et avertit du risque de contentieux juridique face à une direction SNCF qui, à l'époque, se veut rassurante. Eté 2021, les dérapages de trop ! Cette été une nouvelle hausse du prix des travaux fait passer la facture à 759 millions d'euros soit un cout total de 1.5 milliards d'euros pour les seuls travaux qui ne seraient pas finis avant 2026/2027, c'est-à-dire bien après les JO de 2024. Par ailleurs 25% des voies de surfaces seraient immobilisées pendant la durée des travaux... RER B, RER H, RER K, Thalys, Eurostar… Les conséquences annoncées sur le trafic ferroviaire, au profit de travaux pharaoniques pour mettre en place des commerces, sont désastreuses et alarmantes. Face à ce qui ressemble de plus en plus à une catastrophe industrielle la direction SNCF décide donc de prononcer la déchéance de la concession et de stopper, la privatisation de la gare du nord. Sans doute, de nombreux contentieux juridiques vont suivre, lesquels pourraient amener la SNCF à verser des dommages importants à Ceetrus, alors même qu'aucune rénovation d'ampleur n'a été faite en gare du Nord… La fédération SUD-Rail pointe depuis longtemps les arnaques que représentent les « partenariats publics privés », qui sont des gouffres d'argent public sur le long terme, à l'image du PPP de LGV Paris/Bordeaux qui coute 100M€ par an à la SNCF ou de celui du Lyon/Turin qui n'en finit plus de déraper financièrement pour gagner 45mn entre les deux villes. La fédération SUD-Rail se félicite de l'échec de la privatisation de la gare du nord et rappelle que les gares doivent avant tout faciliter la mobilité quotidienne des usagers des transports publics et pas devenir des centres de consommation. Des investissements seraient préférables pour percer un deuxième tunnel entre châtelet et la gare du nord, ils profiteraient aux usagers … et non aux grands groupes commerciaux. Afficher l’article complet
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