E.T.G.

Le 17 avril 1987 vers 07h20, parti d'Arras vers Saint-Pol-sur-Ternoise à peine quelques minutes auparavant, l'élément X4508-XR8346 circulant remorque en tête, heurte un camion de transport de boissons, dont le conducteur sera tué, sur un passage à niveau de Dainville (62), à environ 70 km/h et par temps de brouillard. Le conducteur S.N.C.F. aura lui juste le temps d'évacuer la cabine et sera sauf. Considérant que la réforme des X2400 et autres X3800 est quasiment achevée et que les X4300 et 4500 sont les prochains sur la liste malgré la perspective que les livraisons de matériels T.E.R. neufs ne permettront pas de remplacer les E.A.D., la S.N.C.F., procèdera à la radiation de l'élément complet, malgré le peu de dégâts que la motrice a subi. Heureusement, l'implication des E.P.R. (Etablissements Publics Régionaux) ajournera le début des réformes des E.A.D., en faisant réaliser la modernisation de nombre d'entre eux. Notre élément automoteur accidenté est quant à lui garé aux Ateliers du Mans (72) pour prélèvement de pièces où nous voyons ici la remorque en 1991, quelques semaines à peine avant qu'elle soit prise en mains pour...remise en état! On notera sur la droite de la photo un morceau de toiture et montant de cabine de X4900, posé à même le sol... L'établissement avait eu l'excellente idée de ne pas les faire découper, et heureusement, car la XR8589, rescapée en 1972 de la catastrophe de Vierzy car dernière voiture du train Laon - Paris impliqué, ne survivra pas à un incendie d'origine criminelle perpétré en gare de Châteaubriant (44) lors d'un stationnement nocturne fin juillet 1991. Pour remplacer la XR8589 sur la 4570, on récupère la XR8350 par chance techniquement identique (les remorques et les E.A.D. ne sont pas accouplables à volonté, il existe différentes variantes qui nécessiteraient l'adaptation d'une caisse ou l'autre, ou même les deux, pour être mises ensembles). Cette remorque est en effet indemne et provient de la X4374, elle aussi accidentée dans une collision à un passage à niveau (décidément!), sur la ligne Mulhouse - Kruth, et garée au Mans dans l'attente d'être traitée prochainement en Réparation Accidentelle. Pour remplacer la XR8350 sur la X4374 et donc par décalage la XR8589 détruite, on utilisera la caisse de la 8346: bien que spectaculaires, les dégâts subis lors de sa collision à Dainville ne compromettent aucunement des réparations. Toutefois, l'importance de celles-ci à prévoir pour faire revivre cette remorque, notamment le découpage complet de son ancienne cabine et le redressage de son châssis, justifieront sa modernisation. En sortie de travaux, elle sera numérotée XR8406 et mariée à la X4606 modernisée Bretagne, la 8406 originelle étant elle traitée en Opération Périodique sans modernisation et renumérotée...8589, dont l'originelle était irréparable! Ce qui est d'ailleurs contraire à son diagramme, type XR8300 (12 places de première classe et 69 de seconde), qui ne sera pas modifié. Le numéro 8346 ne sera pas réattribué car radié. On pourra s'étonner du choix du numéro attribué (celui d'une caisse détruite), ce qui ne sera pas la première fois chez les E.A.D. puisque les numéros 8623 et 8629 ont eux aussi été donnés à des remorques neuves tandis que les premières ayant porté ces numéros étaient elles aussi disparues dans des accidents. Le choix du numéro 8449, à la suite des XR8300, et en remplacement du numéro d'une caisse qui ne pouvait plus circuler, aurait sans doute été plus logique.

La BB9460 accompagnée d'une courte rame est vue ici garée à Montpellier (34) en tant que "pot de fleurs" sur des voies de débord, en février 1995.

J'aimerai voir où sont ces demandes: si un opérateur propose trop cher et/ou assez bien parce que son offre vient de l'entreprise historique plutôt qu'une de ses filiales, il suffit de ne pas la prendre: l'organisation interne de l'entreprise retenue ne regarde pas le commanditaire.

Ce que nous avons tous fait ici, toi y compris. Sinon, avec ton argument, on peut fermer le topic.

A-t-on le droit d'en acheter une neuve avant que celle qu'on détient arrive à terme?

C'était un dépôt de remisage temporaire avec des installations minimes qui avait été installé, le temps que le centre-bus de Lagny (parce que situé rue de Lagny, et non situé dans la commune éponyme) soit démoli puis complètement reconstruit. Il n'y a sans doute pas que les associations qui les installent, je pense que nombre de camps sont des installations "spontanées". Il y en avait pendant un moment sur la P.C. au niveau des portes de La Chapelle ou Clignancourt, je ne sais plus exactement, mais dans ces coins-là. J'ai aussi vu un camp assez important en janvier ou février dernier le long des voies du R.E.R. C vers Sainte-Geneviève-des-Bois, ou dans des bretelles d'autoroute, etc.

Je ne suis pas to Tu peux faire le distinguo entre quelqu'un qui à commis un acte involontaire (et sans circonstance aggravante) et quelqu'un qui prend tous les risques ou qui a des circonstances aggravantes (avoir bu ou consommé de la drogue, par exemple)? Aurais-tu fait mieux qu'elle au volant de son car, dans son cas? Demain, après-demain, dans six mois, nous pouvons tous commettre un accident par inadvertance. Et dans "nous", il y a toi, ne l'oublie pas... Pas pour moi, à partir du moment où sa commission de l'accident est involontaire et sans circonstance aggravante.

L'E.P.R. (Etablissement Public Régional) Midi-Pyrénées a acheté deux ensembles autorail + remorque, le premier par le biais du X2133 + XR6069 renumérotés X92104 + XR96004, puis ensuite les X92202 + XR96006. Un projet d'achat de quatre autres ensembles ne vit pas le jour. Nous voyons ici le X92202, garé par un bel après-midi d'août 1995 à Carcassonne où il est positionné pour assurer les dessertes de la ligne de Quillan. Les X4500 de Marseille-Blancarde qui assuraient les dessertes sur cette ligne ainsi que sur celle de Perpignan à Villefranche-Vernet-les-Bains étaient sur ces axes très éloignés de leur dépôt d'attache. La desserte de ces lignes a donc été reprise en 1982 par les X2100 de Toulouse (les X2800 ont également circulé sur Carcassonne - Quillan de façon sporadique) et les X4500 sont partis remplacer les X4200 autour de Nîmes et Alès. De nos jours, la ligne Carcassonne - Quillan n'est ouverte que jusqu'à Limoux (desserte par X73500), mais la rénovation de la partie terminale est prévue avec une réouverture en 2025.

B6tux Corail en livrée T.E.R. 1987 rouge Rhône-Alpes en gare de Lyon-Part-Dieu (69) en juillet 1996. Il semble que ce soit la seule voiture-pilote (voire la seule voiture tout court) à avoir porté cette livrée, les suivantes ayant été traitées en bleu Isabelle conformément au nouveau choix de la Région pour la livrée de ses matériels. Transitoirement, certaines voitures étaient restées dans leur livrée précédente, seulement complétée par apposition de logos et inscriptions indiquant leur propriété nouvellement régionale.

Un X4500 démarre de Dunkerque (59) vers Hazebrouck et Lille en avril 1995.

Les BB66606 et 66615 sont garées entre deux services au dépôt d'Avignon (84) en février 1995.

Retour sur le X3814 de l'A.A.T.Y. (Association des Autorails Touristiques de l'Yonne) en visite au dépôt de Metz-Sablon (57) en avril 1995.

Une BB9600 démarre de Montpellier (34) avec au crochet un segment de Remorques Réversibles Régionales Languedoc-Roussillon en février 1995.

Les éléments automoteurs postaux, dits R.A.P. (Rame Automotrice Postale) XP94754-XRP98754 et la XRP98752 sont vus lors de visites différentes aux Ateliers du Mans (72) en 1991. Leur retrait de service initié l'année précédente les fera logiquement atterrir ici, puisque Le Mans est leur Atelier Directeur. Ils n'ont fait l'objet d'aucun prélèvement de pièces puisqu'appartenant toujours à l'administration des Postes. Toutefois, Le Mans ne souhaitant pas se voir encombré de matériel n'appartenant pas à la S.N.C.F., ils seront envoyés à Paris-Evangile où ils serviront de stockage. Néanmoins, lorsque toute la série sera radiée, la S.N.C.F. sachant qu'elle pourra à minima réutiliser les organes principaux de ces éléments cousins de ceux à voyageurs, le XP94757-XRP98757 viendra afin d'être examiné dans le cadre d'une étude pour déterminer de quelle utilisation ce matériel pourrait bénéficier, puis repartira sur Paris-Evangile. La possibilité évoquée, étudiée et validée de transformer les motrices postales en motrices à voyageurs est démontrée. Le 94755, seul bénéficiaire d'une Révision Limitée en 1988 et donc en meilleur état que les autres ayant lui été entre temps racheté par la société C.L.B.I. (Cannes La Bocca Industrie) en vue d'une transformation en élément à voyageurs et vente, projet qui ne sera pas suivi d'effet, la S.N.C.F. se portera acquéreur des sept autres éléments. Ils seront acheminés sur Le Mans et garés au triage voisin le temps de leur trouver une utilisation une fois reconditionnés, et préparer l'ordonnancement de l'opération, puis enfin rentrés aux Ateliers en vue de procéder à partir de 1996 à la transformation + modernisation des seules motrices, réaccouplées (dans le principe) aux remorques récupérées sur les motrices X4300 auxquelles elles se substitueront en Lorraine, au titre d'une desserte renforcée Nancy - Pont-Saint-Vincent.

Vues des tunnels de Gigne à gauche (direction Vintimille) et Carança à droite (Nice), juste après la bifurcation des deux lignes en partant de Breil-sur-Roya (06), en septembre 1996.

Un E.T.G. est aperçu au dépôt de Nevers (58) en 1991. Seconde photo: aménagements intérieurs de seconde classe, sur cet élément des sièges identiques à ceux des voitures A.N.F. Les E.T.G. présentaient en effet d'un élément à l'autre plusieurs versions d'aménagements intérieurs dans la période précédent leur retrait de service.

Une des locotracteurs du Blanc - Argent, utilisé aux trains de marchandises ou de travaux est au repos au dépôt de Romorantin (41) en mars 1992.

L'élément automoteur X4397-XR8560 dans un état de fraîcheur remarquable pour être passé en révision récemment est vu garé dans le dépôt de Metz-Sablon (57) en avril 1995.

Une BB25500 de Rennes démarre de Nantes (44) avec au crochet un segment R.R.R. Bretagne, en juillet 1994.

Les cheminots en prennent encore pour leur grade: https://www.youtube.com/watch?v=tUfzlHQxMFM

Les sociétaires auront au moins une chance de gagner du fric ou du moins d'avoir un retour sur investissement si leur coopérative se positionne sur de l'exploitation T.E.R. pour le compte de Régions plutôt que sur le projet Lyon - Bordeaux qui est visiblement très difficile à mettre en oeuvre. Et là, si intérêt financier supérieur il y a, ils ne seront pas trop difficiles à convaincre du changement de cap. Et aussi de donner un lot à chacun, afin de faire plaisir à tout le monde. Y compris à ceux qui récolteront le plus petit lot, façon cadeau de consolation.

Nonnnn!!!??? Tu m'épates!🤣🤣🤣

Si l'inconvénient de la lenteur de fermeture des portes est considéré sur cette relation comme un de leurs pires défauts, que dire alors de leur utilisation sur des trains à arrêts plus rapprochés? Il n'y a au contraire que sur ce genre de relations sans arrêts trop fréquents que ce défaut n'est pas trop péjorant pour ces engins

Je sais bien mais ce sujet a souvent été évoqué sur ce forum en divers endroits, et j'ai eu beau faire une recherche, je n'ai pas réussi à trouver un topic plus adéquat pour mon intervention. Si quelqu'un trouve le bon fil ou du moins un mieux approprié, je veux bien qu'il l'indique et j'y posterai mon information avec plaisir.

Le sujet est régulièrement évoqué sur différents fils et celui-ci m'a paru le plus approprié pour ce post: la tarification agent ou ayant-droit S.NC.F. a été abolie le 01 novembre. Désormais, les tickets achetés pour une destination banlieue S.N.C.F. sont facturés 1,50 €. Il n'y a donc plus aucun intérêt à acheter ces tickets pour s'en servir comme des tickets de métro à prix cassé. Ce prix correspond à l'utilisation du réseau R.A.T.P. comme n'importe quel voyageur. Il reste la possibilité d'acheter un passe Navigo Easy (2 €) et le charger de dix voyages, 14,90 €, soit 1,49 € le trajet, au lieu d'1,50, c'est toujours ça de gagné!🤣