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Le Web des Cheminots

E.T.G.

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Messages publiés par E.T.G.

  1. A Laon (02), le 16 juin 1997, les CC72005 petit numéro (limitée à 140 km/h) et X4433-XR8584 modernisé Champagne-Ardenne sont garés sur un petit faisceau faisant office de dépôt, en remplacement de l'ancien dépôt vapeur désormais désaffecté depuis quelques petites années.
    A cette époque, le plein des engins n'est plus possible, mais une station-service sera toutefois construite quelques années plus tard derrière le poste côté Paris et Amiens, en surplomb du terrier menant à l'ancien dépôt. Ceci afin de permettre aux X72500 achetés par le Conseil Régional Picardie de pouvoir rester à circuler sur Paris - Laon, précisément acquis en corrélation avec la modernisation de cette artère, plutôt que d'être distraits par des crochets à Amiens-Longueau, où ils n'iront que pour maintenance avec un aller-retour en charge et en U.S., le dépôt de La Plaine étant également désaffecté à cette échéance (X72500 de la commande supplémentaire de douze éléments, livrés en 2002).
    Cette station service pourra aussi faire le plein des cinq X73500 arrivés peu après pour eux circuler sur la ligne modernisée Laon - Hirson.
    Saluons les efforts du Conseil Régional Picardie, Région pourtant pas réputée comme étant parmi les plus riches de France, qui a depuis le milieu des années 80 acquis sur ses fonds propres onze segments R.R.R. pour ses dessertes (mise en service 1986), puis fait moderniser vingt éléments X4630 concomitamment au changement de livrée des R.R.R. qui passaient du bleu au vert avec une mini rénovation des aménagements intérieurs, suivis de la rénovation de vingt puis trois X4500 et de R.I.O. et voitures Corail, puis achetaient du matériel neuf X72 et 73500 suivis par des A.G.C. et des Régiolis, tandis que de nombreuses lignes étaient rénovées (Paris - Laon - Hirson, Amiens - Laon, création du barreau de Jussy pour permettre des liaisons Amiens - Saint-Quentin, (Amiens) Boves - Compiègne, Paris - Beauvais - le Tréport-Mers, Beauvais - Creil, etc. ainsi que les dessertes sur le territoire régional ont été significativement renforcées et que des trains de mers très prisés en été (Laon - Amiens - Le Tréport-Mers ont été créés, auxquels sont venus s'ajouter des trains Rouen - Le Tréport-Mers circulant aux mêmes périodes mais créés eux à l'instigation du Conseil Régional Haute-Normandie.
    Il faudra toutefois déplorer la fermeture d'Abbeville - Eu (Le Tréport-Mers), dont la réouverture est cependant évoquée.

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  2. Vues des emprises de la gare de Mayenne (la ville), sur la Mayenne (rivière), dans la Mayenne (le département, numéro 53).
    Cette ville de 15000 habitants (plus quelques milliers encore avec la périphérie), qui était au centre d'une étoile à quatre branches menant à Laval, Ernée et Fougères, Domfront et Flers (ligne Caen - Flers - Laval) et Javron et Pré-en-Pail; a perdu petit à petit toutes ses dessertes, voyageurs d'abord, puis marchandises, aboutissant à la fermeture de la dernière branche, menant à Laval en 1992.
    Sur ces photos prises en juillet 1997, la seule activité se résume à l'ouverture du guichet en gare pour les voyageurs allant prendre le train à Laval, reliée par un service d'autocars relativement important, dont certains "express".
    Un projet de transformation des lignes en voies vertes couve tandis qu'une réouverture au service voyageurs du seul tronçon Laval - Mayenne est parfois évoqué (en fait, la ligne se détache de Laval - Le Mans à La Chapelle-Anthenaise, tant et si bien que la partie de ligne à refaire pour cette desserte se limite à environ 20 km).
    Hélas, le projet de transformation en voies vertes eut le dessus dans les années 2000. La S.N.C.F. déposera toutes les installations en ligne et en gare de Mayenne. Seules subsistent à La Chapelle-Anthenaise l'aiguille d'entrée sur la ligne ainsi que celles permettant aux trains qui en sortaient de passer de voie 2 contresens à la voie 1, ainsi que complètement envahies par les herbes quelques centaines de mètres de voie courante et de voies de garage, ainsi qu'à Mayenne le bâtiment-voyageurs (ceux des gares intermédiaires aussi, mais ils ont été revendus à des particuliers qui en ont fait leur logement).
    Depuis, le guichet de Mayenne a fermé et l'emprise des voies en gare a été vendue à la commune dont la municipalité a fait construire dessus une médiathèque, des réserves étant gardées pour réinstaller devant le bâtiment-voyageurs une seule voie qui serait alors exploitée en navette si un jour une réouverture devait intervenir.
    Notons que les faisceaux des gares de La Chapelle-Anthenaise et Mayenne ont servi dans les années 80 de garage respectivement de remorques d'autorail dites Decauville ou de wagons radiés avant leur envoi en démolition.

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  3. Il y a 16 heures, Laroche a dit :

    Oui mais nos voisins (Suisse et Italie) le font ! Seraient-ils dans l'erreur ! Certainement pas mais nous avons une approche différente qui à mon humble avis, n'est pas la plus pertinente. Mais je te l'accorde ce n'est pas nos discussions sur le forum qui y changeront grand chose....

    Ce que je veux dire dans mon propos, c'est que construire des galeries quand il y a des éboulements (relativement) fréquents, ok, tous les jours si tu veux. Maintenant, dans la plupart des cas, c'est à dire quand c'est sporadique, les filets détecteurs me paraissent suffisants.

  4. Les éléments automoteurs X4364-XR8354 modernisé Champagne-Ardenne et X4417-XR8382, ce dernier calé, sont garés à Laon (02) en mai 1997.
     
    L'occasion de continuer l'examen de la dotation d'E.A.D. à Metz, où nous étions arrêtés début 1996.
    A partir de cette année, Metz va amorcer le retrait de service de ses X4300, remplacés par de nouveaux X4750.
    En effet, lors de l'abandon des éléments postaux par l'administration des Postes, la S.N.C.F., consciente de l'atout de leur motorisation, avait envisagé de réutiliser leurs organes techniques, principalement communs aux X4630, X2100 et 2200, ou de substituer leur motorisation à des éléments plus faibles en puissance. Ils furent donc proposés à différentes Régions et c'est la Lorraine, qui disposait déjà d'éléments de cette série qui se portera candidate pour cette opération, avec en plus une modernisation en bonne et due forme, au titre d'une desserte renforcée Nancy - Pont-Saint-Vincent (un prolongement envisagé jusqu'à Merrey envisgaé ne sera pas retenu à ce stade). Toutefois, au terme de bilans d'études, les Ateliers du Mans s'apercevant qu'une telle transformation va être très onéreuse vont proposer une solution intermédiaire, consistant en le réaménagement des motrices plutôt que remotoriser des motrices X4300, dont l'implantation du moteur et de la boîte de vitesses, principalement, seraient des travaux très lourds et importants touchant les châssis, sans parler du reste, tant les différences sont nombreuses. Ceci quitte à devoir reprendre complètement les caisses, qui de toutes façon l'auraient aussi été si le choix initial de moderniser et remotoriser des X4300 avait été maintenu. Pour les remorques, on utilisera celles libérées par les X4300 radiées, par décalage ou directement, selon les éléments. Au départ, le choix des éléments à arrêter est de le faire uniquement parmi ceux arrivant à échéance de révision et équipés de circuit électrique Télémécanique, d'autant qu'on s'apprête justement à en suspendre les révisions.
    Un élément de Tours (X4315) sera pris ans le lot, évitant une mutation, et un élément Mors, X4399, sera finalement désigné à la place d'un Télémécanique, tant ces éléments commencent également à devenir difficiles d'un point de vue maintenance (rareté des pièces de rechange).
    Ce sont donc plusieurs mouvements qui affectent le parc de Metz, entre des mutations isolées d'éléments avec Nevers et Tours-Saint-Pierre ou les échanges qui continuent avec Sotteville pour alimenter la chaîne de modernisations au Mans afin de réaliser les éléments commandés par la Haute-Normandie, ainsi donc maintenant que ce chassé-croisé avec les arrivées de X4750 ex postales et le départ des X4300 radiés.
    L'effectif maximal de Metz avec 121 éléments sera atteint le 03 octobre 1997 avec l'arrivée de Tours-Saint-Pierre des X4416 et 18:
    _91 éléments X4300: 4302, 11, 18 à 20, 22 à 28, 30, 31, 33, 35, 36, 41 à 44, 46, 48 à 50, 52 à 55, 57 à 59, , 61, 63, 64, 66, 68, 69, 73, 74, 76 à 81, 83, 84, 87, 89, 90, 92, 94, 95, 97, 405, 06, 08 à 12, 14, 16 à 18, 20 à 25, 27 à 29, 32 à 34, 36, 39, 43, 45 à 51;
    _30 X4750: 4750, 51, 53, 55, 57, 59, 61, 62, 64 à 66, 68 à 70, 72 à 74, 76, 81, 82, 85 à 89, 97 à 803.
    Le départ du X4751 le 15 octobre met fin à ce record, qui sera toutefois renouvelé du 08 au 15 décembre de la même année, même effectif si l'on excepte les X4750 et 51 partis, mais les 56 et 80 arrivés.
    Les radiations naturelles sans remplacement par des X4750 commencent en 1998 pour les X4300, y compris pour les Mors, puisque les révisions sont désormais suspendues pour la série entière, et c'est le 4332 qui le premier en fait les frais. Certains seront toutefois remplacés par des X4300 prélevés à Nevers (eux-mêmes remplacés par des X4500 de Longueau) et Tours-Saint-Pierre (X72500).
    On aurait pu croire que la menace se ferait sérieuse à partir du début 2000, avec l'apparition des X73500 et 73900, commandés par l'Alsace à hauteur de 40 unités, tandis que la Lorraine et le Land de Sarre commandaient sept X73900, mais il n'en sera rien, les X4300 ne perdront que quelques unités.
    Les échanges avec Sotteville continuent pour traiter en modernisation les X4750 en version T.E.R.-S.N.C.F., dont les six premiers résultent d'une dédite de la Haute-Normandie, tandis que les sept autres sont traités et pris largement en avance sur leur potentiel afin d'accompagner la baisse de charge des Ateliers du Mans, appelés à cesser le travail sur engins et à se consacrer à des P.R.M., Pièces Réparables du Matériel.
    C'est justement après la sortie du X4783, fin 1999, puis sa mutation de Sotteville le 11 janvier 2000 que Metz atteint sont effectif maximum de 32 X4750: 4759 à 62, 64 à 66, 68 à 70, 72 à 74, 78 à 89 et 97 à 803. Cet effectif maximum prendra fin le 31 janvier suivant avec l'envoi du 4780 à Sotteville. A ce stade, les X4300 ne sont déjà plus que 83.
    Toutefois, les effectifs restent d'une remarquable stabilité en 2000 (une arrivée et trois départs), 2001 (une radiation) et 2002 (deux arrivées et une radiation).
    Metz se permettra même de prêter les X4331 et 61 à Tours-Saint-Pierre. Ils seront d'ailleurs vus, hasard de leur utilisation, à circuler ensemble et en doublette sur certains trains autour du Mans. Assurer des dessertes avec deux engins dont aucun n'est "du coin" (puisqu'ils ne sont que prêtés, et non mutés, et qu'ils dépendent toujours de Metz, comme indiqué sur les caisses et leur carnet de bord, dont les conducteurs rapportent ce renseignement sur leur bulletin de traction, devenu bulletin de service), c'est une situation assez cocasse. Et ceci bien que ces éléments étaient déjà venus en révision au Mans et que leur arrivée et leur départ se faisait sur des trains commerciaux, donc ils étaient déjà venus isolément.
    La dégringolade va véritablement commencer en 2003, exercice qui verra disparaître onze éléments, deux étant envoyés à Nevers et un arrivant de Tours-Saint-Pierre. Un X4750, le 4789, petit dernier de la série, sera également sacrifié, accidenté au dépôt de Chalindrey par une prise en étau entre une BB66000 et un heurtoir. La remorque avait été déformée et la motrice étant intacte, il avait été prévu de lui trouver une nouvelle remorque prélevée sur un élément radié, mais l'opération n'aura finalement pas lieu.
    Entre temps, neuf éléments X4750 arrivés à échéance de parcours sont modernisés, par l'E.I.M.M. (Etablissement Industriel de Maintenance du Matériel) de Nevers cette fois, avec adoption de sièges type Z23500 et application de la livrée T.E.R.1997 à base de gris et bleu institution. Par opposition aux éléments faits au Mans sur le modèle E.P.R., ceux-ci voient l'adoption de portes Mielich uniquement sur les motrices, les anciennes étant conservées sur les remorques, tandis que des rotondes sont installées à la place de certaines rangées de sièges. Les toilettes qui étaient côté première classe disparaissent, et la capacité dans cette classe est ramenée de 24 à 16 places, tandis que celle en seconde classe fait état de 95 places, dont 47 en motrice et 48 en remorque (111 places au total, pour 133 à l'origine, mais le passage de cinq à quatre de front en seconde y est pour beaucoup).
    Nous terminerons prochainement l'examen de la dotation de Metz.

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  5. On s'adapte: si le besoin s'en fait sentir, l'élément automoteur Z9604-ZR19604, seul peint en livrée T.E.R.1987 vert perroquet (à l'instigation de la Région Bretagne), mène grand train au départ du Mans (72) en avril 1996 en tête d'une triplette (qui circulait le lundi midi, en doublette du mardi au vendredi) jusqu'à Laval, en compagnie de deux éléments peints dans la même gamme de couleur, mais en bleu Isabelle pour le compte des Pays-de-la-Loire, avec ici en queue le Z9324-ZR19624.
    Mais sur des trains pas trop chargés, nous retrouvons notre élément en solo prêt au départ, toujours pour Laval ou Sablé ou Angers, voisinant avec l'élément automoteur X4372-XR8348 modernisé T.E.R. Centre qui partira lui pour Alençon.

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