Lorsque je parle de structure légère, je pense à organigramme. Nous sommes deux CTT pour gérer 50 conducteurs de A à Z. Avec mon collègue, nous maitrisons les accompagnements, les formations et la conception. A la SNCF, la sécurité est dissociée de la production. Régulièrement en UP, les CTT, le CUP et les conducteurs sont volontaires pour étendre leurs compétences (lignes, EM, missions...) mais les pôles "QS" mettent un frein pour diverses raisons: fréquences de passage, durée de formation, progressivité. Chez NC, je le répète, la sécurité est intimement liée à la production. Pour résumer, les pôles QS et production ne font qu'un. De même, la conception se situe au niveau opérationnel: adieu les BRR. Les formations sont dispensées "à la carte". Cette organisation demande une grande disponibilité des CTT.
Un exemple qui va certainement facher: les CTT sont des conducteurs occasionnels et peuvent remplacer un conducteur défaillant, ou bien prendre la relève en cas d'aléa.
La réactivité est accrue par la mise en place d'un CNO qui fait office de bureau de commande, entité convoi et gestionnaire de loc. Lors de la création d'EPOC, il était envisagé d'intégrer la gestion des conducteurs EPOC à cette entité, mais les OS n'étaient chaudes et les UP ont gardé leurs conducteurs. Je suis convaincu que le point faible du système "EPOC" se situe à ce niveau. Bref, le CNO dispose de tous les leviers pour remédier aux aléas. A la SNCF, les UP gèrent les conducteurs, les entités convois gèrent les trains et les locs (mais le bureau d'à coté)....
Cordialement LH.