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Le Web des Cheminots

VSG

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Messages publiés par VSG

  1. Si tel n'était pas le cas, il y aurait un grave problème de compétences pour les responsables de l'annonce officielle. Problème de compétence dont je ne doute pas et surtout un problème de confiance dans l'efficacité d'un rapprochement RFF - SNCF car ça démontrerait qu'il faut veiller aux situations de juge et partit en donnant autonomie complète à tous les organes afin qu'ils soient chacun responsables de leurs domaines respectifs et indépendants sans confusion possible.

    Bien à vous

    C'est en rapport avec votre remarque sur les situations de juge et partie

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/07/20/01016-20130720ARTFIG00308-bretigny-le-parquet-d-evry-accuse-d-amateurisme.php

    Brétigny : le parquet d'Evry accusé d'amateurisme

    "La fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac) dénonce le traitement du déraillement meurtrier à Brétigny par les pouvoirs publics :

    - Il constate que 8 jours après l’accident, aucun juge d’instruction n’ait été encore désigné

    - Le procureur d'Evry est même resté en vacances! L'urgence commandait pourtant de faire le nécessaire rapidement puisque le site est remis en l'état afin de permettre aux trains de circuler normalement.

    - le fait que les expertises ne soient confiées qu'aux experts de la SNCF et du ministère des transports, parties prenantes dans l'affaire, ne fera que générer des suspicions puisqu'elles ne sont pas réalisées sous contrôle de juges.

    En d'autres termes, si la justice avait voulu ne surtout pas mettre son nez dans le dossier de Brétigny, elle ne s'y serait pas prise autrement."

    • J'adore 4
  2. "Des brétignis comme s’il en pleuvait

    On commence à avoir l'habitude. Quand on voit quelque chose, immédiatement, un petit bonhomme vert surgit sur notre épaule, frappe trois coups sur notre tympan, et nous rappelle : « Tu n'as rien vu. Rien du tout. N'oublie pas ! »

    — Bien Chef, oui Chef, j'ai rien vu Chef. Mais je vous ai bien entendu.

    — Non ! Je n'existe pas, n'oublie pas !

    — Ah oui, OK, Chef, d'accord, Chef ! Je n'oublierai plus.

    — Si !!! Oublie ! C'est ton devoir-de-mémoire !

    — Ah bon, mais faudrait sav…

    —Chut !!! Tais-toi. Tu n'as rien vu, rien entendu, rien su ! Tais-toi.

    — …

    Ces événements qu'on ne voit pas, qu'on n'entend pas, qu'on ne se rappelle pas, ça s'appelle des brétignis."

    http://george-s-fuly.blogspot.fr/2013/07/des-bretignis-comme-sil-en-pleuvait.html

    • J'adore 1
  3. Bonjour

    ....on n' a pas les indices et quand bien même LE droit de réserve nous l'interdit.....

    Je parlerais plutôt de devoir de réserve!

    Un forum web est un lieu de discussion LIBRE, ou alors il faut changer les statuts du web des cheminots et ajouter un article qui stipule que ce qui est écrit par les forumeurs ENGAGE la SNCF.

    Et puis le modérateur a toute latitude pour modérer.

    Au risque de me faire « flinguer », voilà comment sur ce brouillon, j’imagine ce qui s’est passé.

    • J'adore 3
  4. Tu es gonflé de faire une comparaison avec un simple déraillement de trains de fret où il n'y a que de la ferraille en jeu, tu oublies ici, la chair hachée que cette catastrophe à provoquée, de tels propos me font honte surtout que pour les accidents de personnes, je ne dis pas suicide sciemment, la réglementation a évolué alors tes remarques sur les délais de rétablissement des circulations, tu te les gardes.

    Bernard21 écrit que : « Mêmes observations pour les suicides. Il fallait faire vite et on faisait vite..»

    Un chef de district des années 70, m’a dit qu’il avait déplacé lui-même le corps d’un suicidé (pas trop esquinté) hors du gabarit voie pour permettre la reprise immédiate de la circulation ; aujourd’hui, il se retrouverait en GAV.

    Je pense qu’il faut faire un petit effort de compréhension du contexte des époques ; les cheminots d’après-guerre ; ceux qui ont connu la guerre, même adolescents, et ceux plus jeunes (comme moi) qui ont été formés par ceux-là ne faisaient pas dans l’émotion.

  5. Est-ce une situation normale que l'on laisse sur le terrain des boulons après une intervention ?

    Ce n’est pas une situation anormale.

    « Avant », il n’y a pas si longtemps, un train de travaux était mis en marche, peut-être une fois par an, avec un wagon spécial équipé d’un tapis roulant magnétique qui ramassait toute la ferraille qui trainait sur la voie ; on l’appelait dans notre jargon, le « ramasse-miettes ».

    Ça doit toujours exister ?

    Il y avait aussi la « burette » ; le wagon graisseur de caténaires.

  6. Alors à tous ceux qui veulent expliquer l'incident sans rien savoir ou peu, à tous les y'à qu'à faut qu'on, merci de bien vouloir vous abstenir et atendre les conclusions comme nous tous...

    Désolé, mais :

    Forum (sens provenant du latin et de l'anglais) est un espace virtuel qui permet de discuter librement sur plusieurs sujets divers.

    Si ça n’est plus le cas, il faut changer les statuts du web des cheminots

    • J'adore 3
  7. Les dernières informations du Point confirme le tract UNSA Police.

    Or le compte rendu des forces de l’ordre est sans ambiguïté. « À leur arrivée, les effectifs de la CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles », note la synthèse de la DCCRS. Un constat fort différent de celui dressé par les responsables de la Croix-Rouge et du Samu qui affirmaient n’avoir constaté « aucune agression et avoir travaillé de façon tout à fait normale » en gare de Brétigny.

    http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-bretigny-sur-orge-des-scenes-de-vol-et-de-caillassage-ont-bien-eu-lieu-18-07-2013-1706136_23.php

    • J'aime 1
  8. autrement dit UNSA police fait le buzz... est ce vraiment la peine de ce demander pour qui ils travaillent ? et certains médiats travaillent aussi dans le même sens...on prépare quoi ?

    Les syndicats :

    Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots

    « De mémoire de cheminots, on n’a jamais vu des boulons se dévisser tout seuls, explique Didier Aubert.

    Si monsieur Aubert, je l’ai vu ; sans compter les entretoises d’appareils de voie.

    “Il est en effet très improbable que trois des quatre boulons, qui tiennent attachée la pièce au rail, aient été dévissés en plein jour alors que l’endroit où a eu lieu l’accident se trouve à proximité d’un poste d’aiguillage. Cette infrastructure est en effet occupée par un cheminot chargé de surveiller les voies.”

    Non, monsieur Aubert, un aiguilleur n’est pas chargé de surveiller les voies, mais d’assurer l’ordre de succession des trains les yeux rivés sur son TCO (tableau de contrôle optique), et il peut le faire même s’il était dans un blockhaus sous terre.

    Mon commentaire : comment veux -ton que le quidam et même les journalistes spécialisés comme Michel Chevalet s’y retrouvent et ne s’emmêlent pas les pinceaux.

  9. Bonjour.

    Je vous le redis, étant le premier SMUR sur place, il n'y a eu que l'altercation avec les collègues de Longjumeau qui on pris un et seul caillou sur le toit, une bousculade avec l'ambulancier qui s'est fait subtiliser son portable. Un des jeunes à été interpellé. Cela à été très cours.

    Il y a eu ensuite quelques échauffourés avec quelques jeunes au moment de la sécurisation de la DZ, mais tout est rentré rapidement dans l'ordre.

    Il n'y a eu en aucun cas des vols ou des dépouillements sur les blessés ou les morts. Le site de la catastrophe n'était d'ailleurs aucunement accessible au badots.

    Bruno.

    Votre témoignage « live » ne peut être que crédible, d’autant qu’il vient d’un médecin, qui est, en quelque sorte, un scientifique ; dont le témoignage est insensible à l’émotion.

    Je pense que le tord de certains a été de vouloir immédiatement tout nier pour des raisons idéologiques (le vivre-ensemble). Un peu comme pour les incidents du Trocadéro où officiellement, il n’y a eu qu’une bousculade, mais 100 000 euros à rembourser par les assurances.

    Résultat : surenchère

    • J'adore 1
  10. Anecdote

    J’ai connu un gars de la SM (entretien de la mécanique des aiguillages), travailler, de temps en temps, sans rien dire sur une aiguille ; c’était sur voie de service, il est vrai ; et venir au poste après le travail effectué demander de signer la demande et la fin de l’intervention.

    Si on voyait un type bricoler sur une aiguille, on disait «ça doit être encore Phiphi» (pour Philippe).

    Tout est possible.

  11. Faut oser aller dévisser des écrous sur une voie très fréquentée sans mettre en place les protections réglementaires ad-hoc (interception,...). C'est juste un peu suicidaire.

    Le démontage des éclisses à Brétigny ne tiens pas la route, vu la densité de la circulation.

    Par contre, la présence d’un poste d’aiguille juste à côté n’est pas un argument valable à 100%.

    L’aiguilleur ou les aiguilleurs travaillent normalement le dos tourné aux voies, tout ce fait au TCO.

  12. Ah OK.... On est bien d'accord sur Brétigny, donc...

    Pour Fromental, à part un essieu dans les cailloux, il n'y a rien... Pas de blessé, pas de fuite..... Bref, rien qui ne peut attirer le sensationnalisme journalistique de la presse charognarde avide d'audience.

    Quand même, j’aimerai bien savoir comment le démontage d’une paire d’éclisses peut faire dérailler une locomotive ; démontage sur un appareil, en ligne droite, en courbe… et je ne suis pas spécialement un charognard.

  13. Pouvoir dévisser 3 boulons avec une clé spéciale, sur une ligne très fréquentée, sans jamais être vu par personne (agents en gare, conducteurs, agents de la voie, etc...), sous les yeux d'un poste d'aiguillage qui fonctionne en 24/7, niveau probabilité, ça doit ressembler à la chauve souris du sketch de Bigard.....

    Tu n'as pas compris ce que je voulais dire

    À Brétigny, on connaît tout jusqu’à la moindre petite fissure en étoile d’un perçage de rail.

    À Fromental, une semaine après, on ne sait rien : déraillement sur un appareil de voie comme à Brétigny, en courbe, en ligne droite ; c’est le blackout.

    Je suis en droit de me poser des questions (personnellement, je ne crois pas du tout à la théorie du sabotage pour l’accident de Brétigny, mais à un enchainement de cause à effets. J’ai personnellement vu durant ma carrière sur voie principale une paire d’éclisses couchées de chaque côté du joint et les boulons cisaillés ; ça été expliqué.).

  14. Le temps du direct-live est passé, c'est l'heure de l'enquête, des investigations, voire des reconstitutions (même nettement moins sexy que dans Les Experts), bref la température de l'actu est en train de descendre, alors il faut trouver quelque chose pour la faire remonter et brasser de l'air ; et pour ça, tous les moyens sont bons, y compris faire le lien que personne d'autre ne fait entre 2 évènements qui n'ont rien en commun à part leur proximité chronologique. beurk

    À Fromental, on nous dit que le démontage d’éclisses et des boulons ont provoqué le déraillement d’une loc. qui circulait à 20 km/h.

    À Brétigny, le « dé-éclissage » d’un joint provoque un déraillement d’un train circulant à 139 km/h.

    Et il est interdit d’émettre l’hypothèse d’une analogie ; c’est verboten.

    Personnellement, je m’interroge sur ce verboten, plutôt que sur les faits.

  15. Si j'ai bien compris, pour l'incident de vendredi dernier, c'est Julien Coupat qui a payé les meilleurs avocats pour saboter la caténaire, à cause de quoi la loc diesel a déraillé et s'est retrouvée à Brétigny. L'ouverture de ce sujet n'aura donc pas été inutile pour que l'on puisse enfin y voir clair.

    Je réagis en tant que citoyen qui sait que s'il a affaire à la justice, il pourra être condamné sans preuves matérielles, parce que c'est l'intime conviction du juge.

    Mais que s'il peut se payer des avocats de renom, comme DSK, Tapie, l'intime conviction du juge, sera "il est innocent".

    Liberté, égalité…

  16. Tiens on a deja eu une conversation la dessus

    Et cette défense en vaut une autre

    AU fait tu ne nous as toujours pas dit comment tu installe la pièce sur le fil de contact sans te faire électrocuté

    Perso, je ne parle pas de débilités, mais de nombreuses bizarreries dans cette affaire

    Tout le monde sait que les écolos mais surtout les Grünen allemand sont extrêmement compétent pour ce qui est de saboter ou d'entraver la circulation des trains CASTOR ; ils ont même enlevé plusieurs dizaines de mètres de ballast en Allemagne.

    Le couple Coupat était filé (logé en terme de la maison poulaga) depuis un certain temps. Ils ont été repérés prés du pont traversant la LN Est prés de la Ferté-Milon, alors qu’ils étaient censés garder les chèvres à Tarnac.

    Un peu avant, ils avaient été contrôlés par les gendarmes qui ont noté qu’ils avaient dans leur coffre : une lampe frontale, une corde d’escalade avec un mousqueton.

    Il est évident que la corde d’escalade a servi à descendre le crochet suspendu au mousqueton depuis le pont

    Fabrice pourra confirmer que le fil de contact de la caténaire est désaxé par rapport au porteur, donc pas de problème pour laisser filer la corde depuis le pont.

    J’avais fait un croquis dans le sujet initial sur les sabotages de LGV Est, et on m’a dit que ça allait donner de mauvaises idées.

    J’ai pratiqué l’escalade et l’alpinisme pendant une vingtaine d’années, je sais qu’une corde 9 mm en nylon Dupont de Nemours hydrofuge a la particularité d’être protégée contre la conduction des décharges dues aux orages en montagne.

    Coupat a expliqué la présence de cette corde par un oubli d’un de ses camarades qui pratique l’escalade.

    Une corde d’escalade coûte cher, une des bases qu’on apprend au Club Alpin, c’est de ne jamais perdre de vue sa corde d’assurage personnelle ; ça coûte cher. Si l’on oublie sa corde quelque part sans savoir exactement, on doit la considérer comme foutue, bonne au rebut, car elle aura pu subir un coup qui aura sectionné quelques brins dans l’âme de la corde ; c’est invisible parce que caché par la gaine, et sa résistance au choc s’en trouve diminuée.

    Lors de l’affaire en 2008, les fonctionnaires de police des RG ont senti que la famille Coupat avait le bras long, et ils ont balancé leur rapport sur le web. Il était téléchargeable quelque temps avant de disparaître, car la première avocate des Coupat avait porté plainte pour violation du secret de l’instruction.

    Ce n’est pas la première fois que des fonctionnaires de police mettent en douce leur rapport sur la place publique, lorsqu’ils sentent que ça risque d’être mis au placard. Il y a eu un précédent avec le rapport Tracfin sur Julien Dray qui n’avait pas de carte bleue et qui payait toutes ses addictions en espèces.

    Ci-joint le rapport des RG

    rapport anti terroriste tarnac tgv.pdf

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