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Le Web des Cheminots

VSG

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Tout ce qui a été posté par VSG

  1. On pourrait dire aussi cela pour ceux qui donnent des coups de boule aux contrôleurs ou aux conducteurs ? Dans le « Suicide français », Éric Zemmour n’a pas peur de dénoncer ce trop grand nombre de juges qui prennent une décision en fonction de leur idéologie politique. Un jeune qui avait joué la bravache sur Facebook, a été condamné à 4 ans de prison ferme pour apologie de terrorisme. On apprend maintenant que les juges (des femmes sans doute) avaient eu la main lourde parce qu'elles étaient encore émues par l'affaire Charlie-Hedo (lu le Point).
  2. Le disque fermé commande au mécanicien de se mettre aussitôt que possible en marche à vue. S’il n’a pas rencontré jusque là de signal lui commandant l’arrêt, a) de marquer un arrêt avant le premier appareil de voie (aiguille ou traversée) protégé par le disque. b) Ou bien au poste, si un tel appareil de voie se trouve au-delà du poste (ou si le poste n’en comporte pas). Il me semble que Panneau13 voulait savoir ce que voulait dire pour le mécanicien « marquer l’arrêt » : le mécanicien s’arrête et reprend sa marche normale de lui-même. L’agent circulation agit de même lorsqu’il doit faire marquer un arrêt aux circulations qui doivent emprunter un aiguillage en dérangement. Il s’assure que le train s’est arrêté et puis il ouvre le signal. On nous avait expliqué que le but était de « casser » la vitesse du train au cas où. On dirait maintenant : principe de précaution. Il y a d’autres cas de dérangement où l’agent-circulation doit faire marquer un arrêt aux circulations.
  3. La pression est vite retombée puisque le substitut du procureur a infligé un rappel à la loi à un agresseur (le porteur de matraque télescopique, je suppose) et rien pour les 2 autres.
  4. Pour rappel, le père d’Anne-Lorraine Schmit avait été affiché sur le « mur des cons » du syndicat de la magistrature, au motif qu’il avait « gueulé » en apprenant que l’assassin était un récidiviste ayant bénéficié de la grande mansuétude d’un juge des libertés.
  5. C’est vrai, lorsque l’équipe de relevage arrivait vers 20h00, par exemple, c’était tout à fait normal qu’ils cassent la croûte avant de démarrer, surtout sur voies de service où l’urgence est moindre. Mais il y avait cette réputation, qui relevait peut-être de la jalousie.
  6. Pour les manœuvres et en particulier le « Tir au but », les notices indiquaient que la vitesse d’accostage devait être inférieure à 1,5 m/s, valeur encore considérée comme non dommageable pour chargements et au matériel
  7. Lorsque j’ai été embauché à la SNCF fin années 60, il y avait encore beaucoup d’embranchements particuliers avec des centaines de wagons, comme les Hauts fourneaux de la Chiers. Tout le monde savait qu’ils déraillaient des wagons dans les manœuvres et qu’ils les relevaient avec leurs grues qui servaient à décharger les wagons de ferrailles, et qu’ils ne signalaient rien à la SNCF. Mais, les dessertes de sortie étaient soigneusement vérifiées par les visiteurs, qui repéraient facilement les wagons qui avaient déraillé, au vu des marquages ou salissures sur les boudins de roue.
  8. Nous relevions les wagons déraillés sur voie de service, bien sûr, à condition que les roues ne soient pas trop éloignées du rail, ou tombées dans un contre-rail d’aiguille, car les oreilles de cochon ne convenaient plus, et c’était le wagon de secours ou la camionnette qui intervenait. Lorsqu’on relevait un ou des wagons, une prime était attribuée aux intervenants parce qu’on avait économisé l’astreinte du wagon de secours ou de la camionnette. Pour l’anecdote : lorsque le wagon de secours était demandé, dès qu’il été mis en place, à n’importe qu’elle heure du jour ou de la nuit, l’équipe de relevage commençait par un bon casse-croûte dans la voiture de cantonnement, et seulement après… au boulot. Je me demande si je ne suis pas mauvaise langue.
  9. C’est exact, je n’ai jamais connu d’embrouilles sur ce sujet à la SNCF. Lorsqu’on déraillait un ou des wagons de notre faute, et que l’on pouvait les relever nous-mêmes avec les « oreilles de cochon », personne n’aurait eu l’idée les remettre en circulation en douce pour éviter le rapport, la demande d’explications et éventuellement la sanction. Une paire "d'oreilles de cochons" sur leur chariot ; je me demande si leur utilisation est encore autorisée pour les relevages par les agents du transport.
  10. La comparaison est peut-être limite, mais je repense à l’accident qui a eu lieu à la gare de l’Est le 5 avril 2007 où une rame banlieue à 2 niveaux, suite à un défaut de freinage, a tapé le heurtoir à une vitesse estimée entre 4 et 5 km/h, soit la vitesse d’un homme au pas. Et pourtant Il y a eu 71 blessés dans le train, dont 58 évacués vers les hôpitaux. http://www.bea-tt.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_BEATT_2007_004_cle74a96b.pdf
  11. Le calage et arrimage des trains militaires était réalisé par l’armée et la vérification faite par un agent SNCF. Il y avait dans les gares d’embarquement comme à Mourmelon-le-Petit, un document qui reprenait toutes les manières d’arrimages des véhicules et engins militaires sur les wagons, qui s’appelait le « carnet de croquis ». Dans le cas de l’AMX30 qui s’est retrouvé sur les tampons (façon de parler), ce n’était pas a nous de vérifier comment si le chargement avait été correctement réalisé, on se contentait d’amener le wagon au chantier (VIT) de rectification des chargements où il y avait du personnel pour ce travail et même une grue, mais dans le cas de matériel militaire, il fallait appeler l’Armée à Versailles-Matelot et le travail de rectification était effectué sur place par des militaires. Concernant l’AMX30, le choc s’est produit à la suite de ce qu’on appelait dans notre jargon, un « rattrapage » en cours de débranchement. La masse tamponneuse était importante par rapport à la masse tamponnée, il me semble que l’AMX était sur un wagon isolé (ce wagon avait été différé d’un train militaire suite à une rupture d’attelage sur la GC). Sur le document plus haut, il est indiqué qu’un choc d’une rame longue contre wagon isolé, la vitesse de la rame tamponneuse est peu modifiée ; par contre le wagon isolé est chassé à une vitesse 2 V : 2 fois la vitesse de la rame tamponneuse.
  12. Ils sont tous décalés. Sur la gauche de la photos, il y en a deux qui se touchent presque, au-dessus des tampons.
  13. Retour sur le centenaire de la Première Guerre mondiale. Le 5 septembre 1914, à la droite du 276e régiment d’infanterie du lieutenant Charles Péguy, la 5e brigade marocaine est envoyée dans les champs de betteraves et les chaumes, donc à découvert, charger à la baïonnette les lignes de la flanc-garde allemande retranchée avec ses mitrailleuses Maxims dans les bois du Télégraphe à Chauconin-Neufmontier et Penchard (tout près de Meaux). C’est un carnage : 1100 tirailleurs marocains tués et blessés restent sur le terrain. Pour se donner du courage face aux balles des mitrailleuses allemandes, ils avaient chanté la « Chahada », qui correspond à notre « Credo », et ils sont morts en invoquant le prophète Mohamet. Plus tard, l’Armée française et la République ont loué ces hommes qui « savaient mourir ». En mai/juin 1940, ça été de même : les tirailleurs « indigènes » (algériens, marocains, sénégalais…) ont été envoyés contre les Panzer-divisionen, et puis aussi en 1944 en Italie, en 1945 dans les Vosges, et en 1950 en Indochine contre les Viêts. Je ne suis pas Charlie Peu de croix de musulmans dans les cimetières de la région de Meaux, car l’armée n’avait pas cru devoir tous les munir de plaques d’identification. Les musulmans sont donc dans des ossuaires, non identifiés. Au-dessus du nom, une sourate Les monts de Goêle, le village de Monthyon où était installée la ligne de défense allemande. En dessous, la LGV EST, et le terrain découvert des champs de blé (betteraves en 1914) sur lesquels l'infanterie s'est élancé. Bravo Charlie !
  14. J’ai lu cette lettre ouverte qui n’apporte absolument rien, sauf un tombereau de dérision, d’insultes, de sarcasmes… sur les croyants. Quelles leçons à tirer de cette lettre : rien, du néant ; c'est du Charlie. C’est une lettre ouverte d’un intégriste laïque, victime d'un intégriste religieux, victime de ce qu'il a semé. Je préfère écouter une cantate de Jean-Sébastien Bach, un musicien luthérien intégriste ou écouter l’abbé catholique Vivaldi dans un ses opéras.
  15. Charlie-Hebdo aimait s’en prendre en particulier à 2 religions, mais il avait une prudence de serpent avec une troisième. Gare au caricaturiste qui sortait des clous. Siné a eu l’impudence de brocarder un des fils de Nicolas Sarkosy qui s’est converti au judaïsme pour pouvoir se marier avec la fille d’un milliardaire juif. Philippe Vall, le directeur de CH, l’a aussitôt mis à la porte et l’a traîné devant le tribunal qui l’a immédiatement (aux ordres) condamné pour antisémitisme. A la suite de quoi, N.S. a récompensé Vall en le nommant directeur de France-Inter, Caroline Fourest, une bonne chienne de garde, qui elle aussi a bien servi le (les) pouvoir, a été nommée à France-Culture, Wolinsky a touché la Légion d’honneur etc. http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/le-dessinateur-sine-renvoye-de-charlie-hebdo_530946.html Je ne suis pas Charlie Je ne pensais pas voir ça de ma vie : que des enfants de 8 ans soient dénoncés et mis en garde à vue… à cause de Charlie !!
  16. Ci-joint un fichier, pour celui qui sait décoder la théorie. Ce que je retiens, c'est que la masse tamponneuse arrivant à une vitesse V, va s'immobiliser au moment du choc, tandis que la rame tamponnée arrêtée est chassée à cette même vitesse. Dans le cas d'une rame freinée à l'air qui est tamponnée, elle ne se déplacera pas, mais les chargements vont encaisser toute l'énergie de la masse tamponneuse.
  17. À l’époque de l’activité du triage de Villeneuve-Saint-Georges, il y avait un agent SNCF (1) qui renseignait un journaliste du Parisien sur les moindres faits et gestes du triage. (1) un cheminot qui s’était présenté plusieurs fois à la députation dans les années 90 ; ça créé des liens.
  18. Je trouve que cela n’a rien d’étonnant que le bulldozer soit tombé du wagon. J’ai vu un choc à moins de 10 km/h, en cours d’un débranchement, sur un wagon Ss transportant un char AMX30 et celui-ci s’est retrouvé sur les tampons, prêt à tomber sur la voie, et ce, malgré le parfait calage et arrimage. Dans un choc, un accostage brutal, ce qui compte, c’est le rapport entre la masse tamponneuse et la masse tamponnée, peut-être plus que la vitesse.
  19. Le 30 juillet 1909, d’importantes grèves ont eu lieu à Vigneux, Draveil et Villeneuve-Saint-Georges, dans les nombreuses carrières de sable creusées le long de la Seine. Clémenceau fait intervenir l’armée (régiments de cuirassés et dragons) qui tire sur les grévistes. Ça s'est passé tout près de l'endroit où le train à été dévalisé.
  20. Le Parisien du 12 décembre 2014 Tranche de vie à Vigneux ! http://www.leparisien.fr/vigneux-sur-seine-91270/vigneux-sur-seine-6-mois-ferme-pour-l-agression-de-deux-journalistes-12-12-2014-4369477.php "Les journalistes travaillaient à un reportage télé pour « 90’Enquêtes » sur TMC sur la condition de vie des roms. Le 27 août dernier, elles avaient rendez-vous en gare de Lyon avec ceux qui devaient leur servir de guides pour se rendre dans un camp. Arrivés en gare de Vigneux-sur-Seine (Essonne), vers 19 heures, tout le monde descend. Les deux jeunes femmes avaient été violentées et dépouillées de leurs biens."
  21. Désolé Technicentre, mais je connais aussi le coin. Au triage de Villeneuve-Saint-Georges (années 2000), je me souviens très bien de ce système antivol dont on nous avait fait une grande publicité. Ça n’a pas marché longtemps, parce que les voleurs forçaient un des ventaux du container par le haut avec un cric ou un vérin et à l’arrivée du train, le « préparateur » du train nous signalait tel ou tel wagon avec porte de container entre-ouverte et tordue. Cela se passait régulièrement vers 3 h du matin sur un train de la CNC (le 450620) venant d’Avignon qui avait un arrêt chronique d’au moins 5 min au carré avant le poste 4 de Villeneuve, à un endroit bien connu de tous. Le responsable local de la SUGE me disait qu’ils avaient fait la planque pour voir ce qui se passait, et qu’ils n’intervenaient pas, et pour cause, il a été témoin de la pris d’assaut du train par un commando d’au moins 10 personnes et que cela allait très vite pour la dépouille. Lorsque j’étais de service de nuit, du lundi au vendredi, toutes les nuits, des trains arrivaient avec des portes tordues, ouvertes, des wagons bâchés lacérés. Les forces de l’ordre n’intervenaient pas, car pour eux, cela relevait de la police des chemins de fer. Pour effectuer une perquisition dans le fameux camp bien connu du maire de Vigneux, monsieur Dupont Aignan, on nous avait dit que les autorités devaient planifier une opération combinée police, gendarmerie, Suge, justice (une bonne centaine d’hommes), et que cela demandait des mois et des mois, pour aucun résultat.
  22. La première quinzaine du mois de septembre 2014 a connu diverses manifestations dans certaines communes du champ de bataille de la Marne : à Villeroy, Neufmontier, Barcy, Chambry. Il y a eu, entre autres, des reconstitutions de charges d’infanterie avec la présence remarquée de « reconstituteurs » allemands, qui ont ensuite monté un petit film avec un arrangement très rétro. La fameuse mitrailleuse allemande "Maxim" Le petit film tourné et "monté" par les "reconstituteurs" allemands (Villeroy et dans les tranchées reconstituées à Chauconin-Neufmontier).
  23. Pour ce que je connais : le débranchement automatisé et sa partie commande automatisée des aiguilles fonctionnait avec comptage et décomptage des essieux. Il y avait 3 « pédales » compteuses successives pour palier à un défaut ; si 2 « pédales » donnaient le même chiffre, c’était bon, sinon signalement d’un défaut. Un des motifs de non fonctionnement d’une pédale était la défaillance de l’amortissement à huile (pédales mécaniques). Le débranchement automatisé n’est pas une installation de sécurité.
  24. Il s'agit des équipements tendeurs qui se trouvent tous les 1500 mètres (je ne sais plus exactement), et qui peuvent servir également de sectionnement pour les sections élémentaires. Sectionnement à lame d'air (pas de connexions comme l'équipement tendeur) mais un sectionneur manuel ou télécommandé du Régulateur sous-station)
  25. Emouvant témoignage d’un ancien combattant ayant participé à la contre attaque du 5 septembre 1914, et relatant la mort du lieutenant Charles Péguy dans les champs de betteraves à Villeroy.
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