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VSG

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Tout ce qui a été posté par VSG

  1. Oui, mais réglementairement, tu dois (ou le Dpx de l’AC) appeler les pompiers pour le faire transporter à l’hôpital au motif qu’il est fatigué (interdit de dire qu’il est en état d’ébriété ou éthylique) et s’il refuse d’être transporté à l’hôpital, il faut appeler la police pour l’amener de force. Et puis il est arrivé que l’hôpital ne décèle rien d’anormal et là on se trouve mal vis-à-vis des autres. Voilà pourquoi, je le sais, on arrive à des situations, qui, vues de l’extérieur, sont inadmissibles. Attention, il y a des gars qui picolent et qui cachent bien leur jeu, c'est plus facile avec ceux qui ont le vin mauvais, les violents.
  2. De même, J’ai travaillé pendant de nombreuses années avec un gars qui petit à petit tombait dans l’alcoolisme. Du fait que je le côtoyait tous les jours, je ne me suis aperçu de rien. Et quand on me disait qu’il était bizarre, j’étais septique. Je l’ai perdu de vue et j’ai appris bien plus tard qu’il n’avait pas vu la retraite, il était décédé avant 55 ans.
  3. J’ai connu un gars qui pendant 15 ans était un bon agent, et de plus serviable. Il était même critiqué par des jaloux qui le considéraient comme un fayot. Et puis pour je ne sais qu’elle raison, il est tombé dans l’alcoolisme. Personnellement, et pas que moi (les agents de maîtrise) nous l’avons souvent « couvert », alors qu’il n’était plus en état de travailler, pourquoi ? Parce qu’il nous était impossible d’être salaud vis-à-vis de ce gars que l’on avait connu si sérieux auparavant. Et puis il a réussi à s’en sortir, heureusement.
  4. Ci-joint un schéma de signalisation d'un panneau de BAL avec ses relais (je n'ai rien de mieux), que je ne suis pas capable de commenter. J'ai l'impression que les circonstances de cet accident sont inédites, comme à Brétigny ; parce que si c'est le train de la voie 2 qui ferme les signaux de la voie 1 !!
  5. C’est incroyable de lire à la page 10 du rapport d’audit : l’agent d’astreinte arrivé sur les lieux à 16 h 11 constate que le S23 incriminé voie 1 est au vert. Puis, un TER passe sens contraire à la voie 2 et le S23 passe au rouge ; il devait y avoir un sacré sac de nœuds dans le câblage de la guérite. On comprend mieux pourquoi, les ampoules VL des S des V1 et V2 ont été enlevés et leur commutateur de blocage cadenassé. Le plombage qui n’a pas été fait avec la pince à empreinte réglementaire, ça toujours été très mal vu et fait l’objet d’une enquête de la hiérarchie. Les plombs non coupés sur le sol : ce sont peut-être des plombs défectueux que le SES n’a pas pu utiliser et à jeté par terre au cours de ses tournées d’entretien. À la page 12, il y a un reproche concernant les gestes métiers.
  6. Plus que la morale, je pense que ce qui choque, c’est le mauvais goût. Un artiste a offert une « œuvre d’art » à l’université Paris Panthéon-Sorbonne, elle a été installée sur le trottoir face au Panthéon. Je passe dans le coin au moins 1 fois par semaine, et c’est incroyable de voir le nombre de personnes (plutôt des touristes) s’arrêter, rigoler et se faire photographier ; les femmes n’étant pas les dernières, comme celle-ci. http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/des-etudiants-se-mobilisent-pour-garder-une-drole-de-statue-devant-le-pantheon-4252/ (la photo du Figaro est curieusement sous-exposée) La présence de cette « œuvre d’art » était temporaire, mais les étudiants de l’université Paris 1 se sont mobilisés pour qu’elle y reste en permanence. Ils aiment bien leur « gros tout-nu ». Je pense que c’est à ce public que les publicitaires s’intéressent, à ceux qui réagissent pour tout ce qui est en dessous de la ceinture.
  7. Je n’ai jamais été anti-police ; pourtant, l’année dernière j’ai participé à la manifestation du 24 mars 2013 (en fait sit-in avenue de Grande Armée) contre les lois Taubira. Il y avait intérêt pour le pouvoir à déconsidérer cette manifestation vis-à-vis de l’opinion en la qualifiant d’homophobe (il y avait Simone Veil et Sylviane Acasinsky, épouse de Jospin dans cette manif.) et en provoquant du désordre. Et c’est ce qui s’est passé. J’ai été témoin de ce désordre organisé où des femmes et des enfants ont été gazés (des sprays d’après Pujadas). Ci-joint des photos personnelles. Photo 1 : le public de cette manifestation : des têtes de nazis d’après Sihem Sould (conseillère du cabinet de Taubira) Photo 2 : j’ai repéré et pas que moi, un groupe de policiers en civil qui n’ont rien trouvé de mieux que de se déguiser en « caillera » pour passer inaperçu au milieu des familles, ils étaient armés de matraques télescopiques : arme de 6e catégorie considérée comme létale. Un blogueur Thomas Debesse les a aussi photographiés en action http://illwieckz.net/journal/Avis_de_recherche Photo 3 : les manifestants rentrent chez eux. Photo 4 : il est 19 h : la police gaze au motif qu’on avait rien à faire sur les « Champs ». Photo 5 : attroupement de manifestants, bloqués par un barrage inopiné, qui veulent rentrer chez eux, certains ont un train à prendre. Le manifestation interdite du 20 juillet contre la guerre en Palestine a fait l’objet du même traitement politico-médiatique : antisémites au lieu d’homophobes, désordres (dû à la Ligue de défense juive).
  8. Les commentaires des lecteurs font vraiment marrer ; ça vaut nos humoristes.
  9. Le fonctionnement des triages automatisés (le « tir au but ») utilise pour la commande automatique des aiguilles, des pédales qui comptent, décomptent les essieux des « coupes » (une « coupe » = 1 ou plusieurs wagons destinés à une même voie). Le « tir au but » n’est pas une installation de sécurité ; pas de carnet de dérangements. Chaque coupe (qu’on peut comparer à un train) était identifiée par un numéro d’ordre associé à un nombre d’essieux. C’est un détecteur de présence infrarouge qui attribuait le numéro d’ordre, de sorte qu’il n’y avait jamais de confusion. Sur le faisceau de Villeneuve-Saint-Georges de 48 voies, il y avait, si je me souviens, près de 500 pédales pour la commande automatique des aiguilles, le calculateur du freinage des rails-frein et les bases de mesure du « tir au but » proprement dit. Les pédales étaient des petits pistons qui s’écrasaient au passage du boudin des roues des wagons. Je pense que pour le BAPR, une circulation a plusieurs critères d'identification.
  10. Je ne pensais pas vraiment à ça. Le BAPR est une version simplifiée, mais pas au rabais, du BAL.
  11. Quelqu’un avait demandé le pourquoi du comment du délai de 15 minutes avant de franchir fermé un sémaphore de BAPR en cas de dérangement du téléphone/radio. Lu sur un document d’instruction du personnel : « La marche à vue à observer par le mécanicien en cas de pénétration en canton occupé risque d’entrainer des pertes de temps importantes du fait de la longueur des cantons ; aussi a-t-on restreint la très grande permissivité du B.A.L. classique en subordonnant la pénétration en canton occupé à un assentiment préalable du régulateur, ou, en cas de dérangement du téléphone, sur respect par le mécanicien d’un délai forfaitaire de 15 minutes avant franchissement à la fermeture du signal d’entrée du canton. »
  12. Tu penses peut-être à un alinéa de l’article 202 : « si avant de rappeler ou d’avoir été rappelé, le conducteur constatait l’ouverture du sémaphore de BAPR, il en informerait immédiatement le Régulateur ou l’agent-circulation auquel le signal est relié ; puis, sauf instructions contraires, il reprendrait de lui-même sa marche normale ». Cet alinéa ne peut pas s’appliquer puisque le conducteur de la Z2 n’avait pas lieu de se faire reconnaître.
  13. Je lis dans un document d’instruction du personnel (pas récent) « que le BAPR est une version économique du BAL. Il conserve du BAL les avantages de l’automaticité des opérations de block (économie de personnel) et du block manuel la particularité des cantons longs, en principe de gare à gare (économie d’installation). » Il n’y a pas plus clair.
  14. Oui, le raté de fermeture de signaux existe, c’est extrêmement rare, mais c’est un gros morceau à apprendre pour les examens et ensuite pour le maintien des connaissances, dans le RGS S6A n° 1. Un gros morceau a assimiler, car comme pour « le conducteur doit… », l’AC doit « prendre immédiatement les mesures utiles pour assurer la sécurité ; il doit notamment… » et il y a 5 paragraphes de choix de mesures dont l’ultime est de protéger le signal par un signal d’arrêt à main appuyé de pétards.
  15. Je me méfie de ce que dit le procureur : « s’est arrêté au feu rouge, puis qu’il est reparti suite à un changement de signalisation ». Pourquoi cette réserve oratoire, pourquoi ne pas dire « est reparti au feu vert ». Un changement de signalisation, ça peut vouloir dire une autre indication que le vert. Mais je crois à ce que tu dis, que les cadres traction ont vu la bande graphique et la preuve physique du franchissement au vert, avant qu’elle ne soit saisie.
  16. Attention, dans l’article de « La République des Pyrénées » d’aujourd’hui, le procureur ne dit pas que la bande graphique disculpe le conducteur. C’est le rédacteur de l’article qui titre le paragraphe « Une preuve formelle grâce à l’enregistreur de bord » Et puis plus loin on lit que le procureur attend d’avoir les données de la bande graphique avant d’avoir une preuve formelle. Il attend aussi les enregistrements de la bande-son qui enregistre les communications du régulateur. « Le TER qui a percuté le TGV était équipé d’un enregistreur de bord, saisi par les experts. ‘Nous devrions avoir la preuve formelle de la position et de la couleur du feu signalétique, ainsi que de l’arrêt du TER, ce qui confirmera la parole du conducteur’ estime Sébastien Ellul qui précise également que l’analyse des bandes-son saisies permettra de ‘savoir si la consigne de passer a été donnée au conducteur par radio’. Dans l’après-midi du samedi, une fois achevé le travail sur site des experts, le Parquet a autorisé la SNCF à retirer les trains accidentés de la voie ferrée ». On n’en sait pas plus que ce qui a été dit lors de la conférence de presse.
  17. Je trouve qu'il n'est pas clair non plus, je ne vois pas qui il vise lorsqu'il met en cause le technique et l'humain. Et qui sont les responsables du réseau, locaux, nationaux ?? "Selon le vice-procureur, le fonctionnement anormal de la signalisation soulève à la fois des questions d'ordre technique et humain : pourquoi une anomalie sur cet appareillage récemment remis en état ? et comment ce dysfonctionnement a-t-il été identifié et pris en charge par les responsables du réseau ?"
  18. On ne sait pas s’il s’agissait d’un dérangement du block (avec pour conséquence le maintien à la fermeture du sémaphore) ou d’un simple raté d’ouverture du S comme cela arrive de temps en temps un peu partout sur tous les signaux (dû justement à un relais NS1 qui reste « collé » ; relais bas).
  19. Je reviens sur la formulation de maintenance corrective au lieu de relève de dérangement. Voici un extrait d’une déclaration du ministre Frédéric Cuvilier : « “Y a-t-il un lien de causalité entre la maintenance et l’accident, rien ne permet de l’affirmer, ni de l’exclure”, a-t-il ajouté en précisant que “les systèmes de signalisation (de ce type) qui sont en maintenance doivent être vérifiés” sur tout le réseau. Il a indiqué que le Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEATT) était déjà saisi ». Je ne comprends absolument pas ce que veut dire « les systèmes de signalisation qui sont en maintenance doivent être vérifiés sur tout le réseau ».
  20. Merci, j'ignorai cette particularité du vocabulaire qui s'applique au dérangement du BAPR.
  21. « il est toléré », ç'est la transcription du droit de retrait dans le référentiel du mécanicien.
  22. C’est une question très intéressante. La SNCF a freiné des quatre fers pour ne pas introduire dans le statut (c’est récent) le droit de retrait en cas de danger immédiat parce qu’elle considérait que ça allait contre les devoirs du conducteur qui doit risquer sa vie pour (je force le trait), dans le cas d’une collision, effectuer toutes les opérations de sécurité pour arrêter son train. On m’avait appris, aussi, que dans le cas d’une protection d’obstacles, il fallait comme le règlement l’écrit, se porter le plus rapidement possible (c.-à-d. courir) en avant des circulations pour les arrêter, même au risque de sa peau (je force le trait encore). Je ne sais pas comment tout cela est interprété maintenant.
  23. Nous appelions les inspecteurs comptables par leur sigle GICR (groupe d’inspection comptable régional). Ils étaient plus craints que les inspecteurs sécurité, car leurs méthodes étaient quasiment policières. Ils fouillaient tous les tiroirs des bureaux et comme ça m’est arrivé, il ont trouvé notre caisse noire des pourboires des clients (que nous nous partagions pour acheter nos cigarettes) et l’argent a été versé dans la comptabilité de la gare sous je ne sais plus quelle rubrique.
  24. Lu sur le dictionnaire, "dérangement" veut dire aussi "dérèglement". C'est plus beau que "dysfonctionnement"
  25. Quels soucis, ce carnet de dérangements. Car le carnet de dérangement est très contrôlé par les inspecteurs sécurité (on ne les appelle plus comme ça), et différentes instances. Tout doit être bien annoté, il faut bien identifier l’installation et la nature du dérangement, les mesures prises doivent être annotées dans la colonne observation, ne pas se tromper dans les heures de reprise du service normal et l’heure de remise en état qui n’est pas nécessairement la même
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