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VSG

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Messages publiés par VSG

  1. Donc si le mec est bourré au boulot c'est la faute de son chef parce que il picole le midi au resto avec sa carte noire?

    Le discours anti-cadres je veux bien lorsque c'est justifié mais là c'est du grand n'imp!

    Celà reste une faute agent. Qu'il soit malade et suivi ok, mais il reste en faute. Je suis SE et si je découvre que l'AC qui gère ma DFV a trop picolé à son poste je peux te dire que ça va chauffer dans le poste d'aiguillage et que ça sera pas à cause de l'incendie!.

    Oui, mais réglementairement, tu dois (ou le Dpx de l’AC) appeler les pompiers pour le faire transporter à l’hôpital au motif qu’il est fatigué (interdit de dire qu’il est en état d’ébriété ou éthylique) et s’il refuse d’être transporté à l’hôpital, il faut appeler la police pour l’amener de force.

    Et puis il est arrivé que l’hôpital ne décèle rien d’anormal et là on se trouve mal vis-à-vis des autres.

    Voilà pourquoi, je le sais, on arrive à des situations, qui, vues de l’extérieur, sont inadmissibles.

    Attention, il y a des gars qui picolent et qui cachent bien leur jeu, c'est plus facile avec ceux qui ont le vin mauvais, les violents.

    • J'adore 1
  2. Chaud comme situation, dur à traiter.

    De même, J’ai travaillé pendant de nombreuses années avec un gars qui petit à petit tombait dans l’alcoolisme. Du fait que je le côtoyait tous les jours, je ne me suis aperçu de rien. Et quand on me disait qu’il était bizarre, j’étais septique.

    Je l’ai perdu de vue et j’ai appris bien plus tard qu’il n’avait pas vu la retraite, il était décédé avant 55 ans.

  3. J’ai connu un gars qui pendant 15 ans était un bon agent, et de plus serviable. Il était même critiqué par des jaloux qui le considéraient comme un fayot. Et puis pour je ne sais qu’elle raison, il est tombé dans l’alcoolisme. Personnellement, et pas que moi (les agents de maîtrise) nous l’avons souvent « couvert », alors qu’il n’était plus en état de travailler, pourquoi ? Parce qu’il nous était impossible d’être salaud vis-à-vis de ce gars que l’on avait connu si sérieux auparavant.

    Et puis il a réussi à s’en sortir, heureusement.

    • J'adore 3
  4. Electricien de formation et ancien TEN dépannage, il y a des choses que je ne peux comprendre qu'avec un schéma, parce que le blablas c'est du blablas.

    Donc si quelqu'un peu nous mettre un petit schéma de principe déjà cela permettrai de comprendre un peu mieux et rêvons, le schéma filaire ainsi que les tensions d'alimentations.

    Pour l'avoir essayé chez moi le blé rouge engraisse les rongeurs.

    Il y a quelques années mon père entreposé des noisettes dans son atelier, ce qui évidemment attiré les rongeurs qui comme leur nom l'indique ronge et ronge tout y compris les fils électrique qui n'était pas au maïs puisque l'installation datée de la fin des années 60. Donc ils ont rongés, les rongeurs et le résultat fut un bel incendie d'origine électrique dû à un court-circuit à cause des surmulots, attesté par les pompiers et expert assurance. Aucune anomalies n'avait été détecté auparavant.

    Ci-joint un schéma de signalisation d'un panneau de BAL avec ses relais (je n'ai rien de mieux), que je ne suis pas capable de commenter.

    J'ai l'impression que les circonstances de cet accident sont inédites, comme à Brétigny ; parce que si c'est le train de la voie 2 qui ferme les signaux de la voie 1 !!

    • J'adore 2
  5. C’est incroyable de lire à la page 10 du rapport d’audit : l’agent d’astreinte arrivé sur les lieux à 16 h 11 constate que le S23 incriminé voie 1 est au vert.

    Puis, un TER passe sens contraire à la voie 2 et le S23 passe au rouge ; il devait y avoir un sacré sac de nœuds dans le câblage de la guérite.

    On comprend mieux pourquoi, les ampoules VL des S des V1 et V2 ont été enlevés et leur commutateur de blocage cadenassé.

    Le plombage qui n’a pas été fait avec la pince à empreinte réglementaire, ça toujours été très mal vu et fait l’objet d’une enquête de la hiérarchie.

    Les plombs non coupés sur le sol : ce sont peut-être des plombs défectueux que le SES n’a pas pu utiliser et à jeté par terre au cours de ses tournées d’entretien.

    À la page 12, il y a un reproche concernant les gestes métiers.

  6. Plus que la morale, je pense que ce qui choque, c’est le mauvais goût.

    Un artiste a offert une « œuvre d’art » à l’université Paris Panthéon-Sorbonne, elle a été installée sur le trottoir face au Panthéon.

    Je passe dans le coin au moins 1 fois par semaine, et c’est incroyable de voir le nombre de personnes (plutôt des touristes) s’arrêter, rigoler et se faire photographier ; les femmes n’étant pas les dernières, comme celle-ci.

    http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/des-etudiants-se-mobilisent-pour-garder-une-drole-de-statue-devant-le-pantheon-4252/

    (la photo du Figaro est curieusement sous-exposée)

    La présence de cette « œuvre d’art » était temporaire, mais les étudiants de l’université Paris 1 se sont mobilisés pour qu’elle y reste en permanence. Ils aiment bien leur « gros tout-nu ».

    Je pense que c’est à ce public que les publicitaires s’intéressent, à ceux qui réagissent pour tout ce qui est en dessous de la ceinture.

    • J'adore 1
  7. Ce que révèlent les comptes-rendus de la police sur ce qui s’est réellement passé à Barbès et à Sarcelles (Atlantico)

    http://www.atlantico.fr/decryptage/manifestations-pro-palestiniennes-qui-derapent-que-revelent-compte-rendu-police-qui-est-reellement-passe-barbes-et-sarcelles-1674894.html

    Je n’ai jamais été anti-police ; pourtant, l’année dernière j’ai participé à la manifestation du 24 mars 2013 (en fait sit-in avenue de Grande Armée) contre les lois Taubira.

    Il y avait intérêt pour le pouvoir à déconsidérer cette manifestation vis-à-vis de l’opinion en la qualifiant d’homophobe (il y avait Simone Veil et Sylviane Acasinsky, épouse de Jospin dans cette manif.) et en provoquant du désordre.

    Et c’est ce qui s’est passé.

    J’ai été témoin de ce désordre organisé où des femmes et des enfants ont été gazés (des sprays d’après Pujadas).

    Ci-joint des photos personnelles.

    Photo 1 : le public de cette manifestation : des têtes de nazis d’après Sihem Sould (conseillère du cabinet de Taubira)

    Photo 2 : j’ai repéré et pas que moi, un groupe de policiers en civil qui n’ont rien trouvé de mieux que de se déguiser en « caillera » pour passer inaperçu au milieu des familles, ils étaient armés de matraques télescopiques : arme de 6e catégorie considérée comme létale.

    Un blogueur Thomas Debesse les a aussi photographiés en action http://illwieckz.net/journal/Avis_de_recherche

    Photo 3 : les manifestants rentrent chez eux.

    Photo 4 : il est 19 h : la police gaze au motif qu’on avait rien à faire sur les « Champs ».

    Photo 5 : attroupement de manifestants, bloqués par un barrage inopiné, qui veulent rentrer chez eux, certains ont un train à prendre.

    Le manifestation interdite du 20 juillet contre la guerre en Palestine a fait l’objet du même traitement politico-médiatique : antisémites au lieu d’homophobes, désordres (dû à la Ligue de défense juive).

  8. Cette ouverture du Semaphore, me fait penser au degagement du premier train qui sort du canton de BAPR, soit un peu plus qu'une vingtaine de minutes. ( la memoire du BAPR aurait "zappé" le comptage du TGV ??...plusieurs explications techniques, à ce stade, doivent pouvoir être plausibles..)

    Le choc aura lieu dans la deuxième moitié du canton, le TGV n'aura guere parcouru plus que 5kms environ, soit 10 minutes du temps ecoulé depuis son entrée dans le canton...

    Fabrice

    Le fonctionnement des triages automatisés (le « tir au but ») utilise pour la commande automatique des aiguilles, des pédales qui comptent, décomptent les essieux des « coupes » (une « coupe » = 1 ou plusieurs wagons destinés à une même voie).

    Le « tir au but » n’est pas une installation de sécurité ; pas de carnet de dérangements.

    Chaque coupe (qu’on peut comparer à un train) était identifiée par un numéro d’ordre associé à un nombre d’essieux. C’est un détecteur de présence infrarouge qui attribuait le numéro d’ordre, de sorte qu’il n’y avait jamais de confusion.

    Sur le faisceau de Villeneuve-Saint-Georges de 48 voies, il y avait, si je me souviens, près de 500 pédales pour la commande automatique des aiguilles, le calculateur du freinage des rails-frein et les bases de mesure du « tir au but » proprement dit.

    Les pédales étaient des petits pistons qui s’écrasaient au passage du boudin des roues des wagons.

    Je pense que pour le BAPR, une circulation a plusieurs critères d'identification.

  9. Quelles conneries ?

    Tu cites le S1A, document de base, d'accord.

    Mais relis l'article 202 du s1B cité par Igs4 en page 31.

    En bapr, tu fais quoi ?

    Tu attends que le signal passe au vert pour t'éviter de te faire reconnaître ?

    Tu peux même attendre 15 mn (si le tel est en panne) et franchir le signal fermé en appliquant en marche à vue.

    Quelqu’un avait demandé le pourquoi du comment du délai de 15 minutes avant de franchir fermé un sémaphore de BAPR en cas de dérangement du téléphone/radio.

    Lu sur un document d’instruction du personnel :

    « La marche à vue à observer par le mécanicien en cas de pénétration en canton occupé risque d’entrainer des pertes de temps importantes du fait de la longueur des cantons ; aussi a-t-on restreint la très grande permissivité du B.A.L. classique en subordonnant la pénétration en canton occupé à un assentiment préalable du régulateur, ou, en cas de dérangement du téléphone, sur respect par le mécanicien d’un délai forfaitaire de 15 minutes avant franchissement à la fermeture du signal d’entrée du canton. »

    • J'adore 1
  10. Quelle belle unité de réponses !

    Ca s'appelle du corporatisme.

    J'ai bien compris toutes ces réponses depuis un bon moment.

    Le S1A traite des indications des signaux en général, mais la conduite à tenir devant un S de BAL est décrite dans l'article 201 du S1B et pour le S de BAPR dans l'article 202.

    C'est surement décliné dans les documents TT, mais je n'ai pas les références.

    Moi aussi, je suis têtu !

    Personne ne s'est positionné sur cet article 202 qui a l'air de déranger.

    Tu penses peut-être à un alinéa de l’article 202 : « si avant de rappeler ou d’avoir été rappelé, le conducteur constatait l’ouverture du sémaphore de BAPR, il en informerait immédiatement le Régulateur ou l’agent-circulation auquel le signal est relié ; puis, sauf instructions contraires, il reprendrait de lui-même sa marche normale ».

    Cet alinéa ne peut pas s’appliquer puisque le conducteur de la Z2 n’avait pas lieu de se faire reconnaître.

    • J'adore 2
  11. C'était ironique :Smiley_19:

    D'après ce que j'ai compris, le BAPR a été créé pour automatiser des lignes où le trafic n'était pas assez fort pour justifier un coûteux BAL. C'est effectivement économique, mais de là dire que ça a été conçu comme un système de sécurité au rabais, il y a un pas que je ne franchirai pas. Ce système a été conçu avant la politique actuelle du risque calculé.

    Je lis dans un document d’instruction du personnel (pas récent) « que le BAPR est une version économique du BAL. Il conserve du BAL les avantages de l’automaticité des opérations de block (économie de personnel) et du block manuel la particularité des cantons longs, en principe de gare à gare (économie d’installation). »

    Il n’y a pas plus clair.

    • J'adore 1
  12. dans un message précédent je me suis mélangé les ouvertures !

    existe t'il des ratés de fermetures ?

    Oui, le raté de fermeture de signaux existe, c’est extrêmement rare, mais c’est un gros morceau à apprendre pour les examens et ensuite pour le maintien des connaissances, dans le RGS S6A n° 1.

    Un gros morceau a assimiler, car comme pour « le conducteur doit… », l’AC doit « prendre immédiatement les mesures utiles pour assurer la sécurité ; il doit notamment… » et il y a 5 paragraphes de choix de mesures dont l’ultime est de protéger le signal par un signal d’arrêt à main appuyé de pétards.

    • J'adore 2
  13. Ce que l'on essaye d'expliquer à certains qui visiblement se cherchent des pous c'est que le CRL de la Z2 est disculpé par la BG.

    Il a franchi le signal à voie libre, la BG est dans les mains de la justice depuis le début et a valeur de preuve au tribunal (elle doit être plombée) . Cette BG a été retiré et vu par des cadres traction qui confirme l'ouverture du signal.

    Ce n'est pas du corporatisme, c'est du réel. Et ce qui passe pas c'est que la direction (nos grands pontes) qui savait dès le départ que le signal avait été franchi à voie libre, laisse courir le doute face à la presse et par conséquent laisse au public l'impression que le conducteur de la Z2 est responsable. Elle laisse planer le doute ce qui est abject ! Une conférence de presse est prévu à Pau à 18h.

    Je me méfie de ce que dit le procureur : « s’est arrêté au feu rouge, puis qu’il est reparti suite à un changement de signalisation ».

    Pourquoi cette réserve oratoire, pourquoi ne pas dire « est reparti au feu vert ».

    Un changement de signalisation, ça peut vouloir dire une autre indication que le vert.

    Mais je crois à ce que tu dis, que les cadres traction ont vu la bande graphique et la preuve physique du franchissement au vert, avant qu’elle ne soit saisie.

    • J'adore 1
  14. Puisque la BG semble disculper le conducteur, il est à craindre que l'agent SE ne fasse l'objet de toutes les "attentions" de la justice et de l'entreprise.

    La pression sur ses épaules doit être terrible.

    Courage à lui.

    Attention, dans l’article de « La République des Pyrénées » d’aujourd’hui, le procureur ne dit pas que la bande graphique disculpe le conducteur.

    C’est le rédacteur de l’article qui titre le paragraphe « Une preuve formelle grâce à l’enregistreur de bord »

    Et puis plus loin on lit que le procureur attend d’avoir les données de la bande graphique avant d’avoir une preuve formelle.

    Il attend aussi les enregistrements de la bande-son qui enregistre les communications du régulateur.

    « Le TER qui a percuté le TGV était équipé d’un enregistreur de bord, saisi par les experts. ‘Nous devrions avoir la preuve formelle de la position et de la couleur du feu signalétique, ainsi que de l’arrêt du TER, ce qui confirmera la parole du conducteur’ estime Sébastien Ellul qui précise également que l’analyse des bandes-son saisies permettra de ‘savoir si la consigne de passer a été donnée au conducteur par radio’. Dans l’après-midi du samedi, une fois achevé le travail sur site des experts, le Parquet a autorisé la SNCF à retirer les trains accidentés de la voie ferrée ».

    On n’en sait pas plus que ce qui a été dit lors de la conférence de presse.

  15. Oui, bonne journée.

    Le procureur lui, s'exprime bien mieux que la SNCF.

    Je trouve qu'il n'est pas clair non plus, je ne vois pas qui il vise lorsqu'il met en cause le technique et l'humain. Et qui sont les responsables du réseau, locaux, nationaux ??

    "Selon le vice-procureur, le fonctionnement anormal de la signalisation soulève à la fois des questions d'ordre technique et humain : pourquoi une anomalie sur cet appareillage récemment remis en état ? et comment ce dysfonctionnement a-t-il été identifié et pris en charge par les responsables du réseau ?"

  16. Courage à l'agent SE qui doit se demander ce qu'il aurait bien pu faire pour que ce signal repasse VL. Même si il a tout fait comme il faut le doute de l'erreur doit le ronger affreusement...

    J'espère qu'il n'a pas commis d'erreur et que ce "contraire" n'est pas de son fait.

    Des pédales électroniques qui merdent sous la chaleur çà existe, j'en ai déjà eu d'astreinte, mais c'était un jeu d'annonce de PN, le dérangement était dans le sens de la sécurité. Le relayage derrière est différent et je ne connais pas assez le BAPR pour dire quelle est la réaction du canton en cas de dérangement d'un des 2 jeux (entrée ou sortie) de pédales du BAPR.

    D'autres causes sont possibles. Câbles abimés par des rongeurs, un relais S2 qui a pris un choc et s'est retourné (très peu probable ici vu l'âge de l'installation et je ne pense pas que du BAPR à compteur d'essieux existe en technologie S2). Il a également été évoqué plus haut des "relais au rabais", peu probable on met toujours le prix qu'il faut, nos relais de sécurité (relais alimenté= relais "haut, contacts travail établis; relais non alimenté= relais bas par gravité, contacts repos établis) sont la base de toutes les IS en France. Un relais NS1 qui resterait haut ou en position douteuse (ni haut, ni bas) ça fait froid dans le dos rien que d'y penser!

    On ne sait pas s’il s’agissait d’un dérangement du block (avec pour conséquence le maintien à la fermeture du sémaphore) ou d’un simple raté d’ouverture du S comme cela arrive de temps en temps un peu partout sur tous les signaux (dû justement à un relais NS1 qui reste « collé » ; relais bas).

  17. Bon, la fonction "citer", ça ne marche pas pour moi.

    VSG, je comprends ta réponse à jeanpierrem dans ton message 466, alors qu'il a fait mention de "maintenance corrective", parce qu'effectivement d'un point de vue S6B, lors d'un dérangement d'IS, on parle de relève de dérangement.

    Malgré tout, dans les consignes S6A des postes, qui traitent des dérangements de BAPR à compteur d'essieux, il est bien fait mention de "maintenance corrective" pour ce qui est de cette relève de dérangement. L'entretien y est mentionné en "maintenance préventive". Il est vrai que c'est troublant d'un point de vue vocabulaire, mais c'est la réalité.

    Je reviens sur la formulation de maintenance corrective au lieu de relève de dérangement.

    Voici un extrait d’une déclaration du ministre Frédéric Cuvilier :

    « “Y a-t-il un lien de causalité entre la maintenance et l’accident, rien ne permet de l’affirmer, ni de l’exclure”, a-t-il ajouté en précisant que “les systèmes de signalisation (de ce type) qui sont en maintenance doivent être vérifiés” sur tout le réseau. Il a indiqué que le Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEATT) était déjà saisi ».

    Je ne comprends absolument pas ce que veut dire « les systèmes de signalisation qui sont en maintenance doivent être vérifiés sur tout le réseau ».

  18. Bon, la fonction "citer", ça ne marche pas pour moi.

    VSG, je comprends ta réponse à jeanpierrem dans ton message 466, alors qu'il a fait mention de "maintenance corrective", parce qu'effectivement d'un point de vue S6B, lors d'un dérangement d'IS, on parle de relève de dérangement.

    Malgré tout, dans les consignes S6A des postes, qui traitent des dérangements de BAPR à compteur d'essieux, il est bien fait mention de "maintenance corrective" pour ce qui est de cette relève de dérangement. L'entretien y est mentionné en "maintenance préventive". Il est vrai que c'est troublant d'un point de vue vocabulaire, mais c'est la réalité.

    Merci, j'ignorai cette particularité du vocabulaire qui s'applique au dérangement du BAPR.

  19. Je regarderai le réferentiel à mon retour pour pouvoir citer la phrase exacte, mais je me souviens que le référentiel prévoit bien évidemment que le conducteur prenne les mesures exigées par les circonstances de manière à faire cesser le danger (SAR, SAL, couverture d'obstacle si nécessaire) mais qu'il est toléré (et c'est le seul cas) que le mécanicien quitte la cabine avant d'un train en mouvement si une collision imminente s'annonce et qu'elle serait de nature à mettre en danger la vie du mécanicien.

    « il est toléré », ç'est la transcription du droit de retrait dans le référentiel du mécanicien.

  20. A ce titre le conducteur a t il "l'obligation" de rester en cabine une fois qu'il a tapé l'urgence et pris les autres dispostions d'urgence (SAL SAR ...)?

    C’est une question très intéressante.

    La SNCF a freiné des quatre fers pour ne pas introduire dans le statut (c’est récent) le droit de retrait en cas de danger immédiat parce qu’elle considérait que ça allait contre les devoirs du conducteur qui doit risquer sa vie pour (je force le trait), dans le cas d’une collision, effectuer toutes les opérations de sécurité pour arrêter son train.

    On m’avait appris, aussi, que dans le cas d’une protection d’obstacles, il fallait comme le règlement l’écrit, se porter le plus rapidement possible (c.-à-d. courir) en avant des circulations pour les arrêter, même au risque de sa peau (je force le trait encore).

    Je ne sais pas comment tout cela est interprété maintenant.

  21. Pour faire suite au message de VSG de ce jour (13h12) concernant le contrôle du "carnet

    de dérangement des installations de sécurité".

    Autrefois les contrôleurs sécurité (par exemple les anciens IS2 = inspecteur de deuxième

    classe = ex. niveau 8 = Qualif F de nos jours) étaient surnommés "les crayons rouges" car

    ils utilisaient un stylo bille rouge pour toutes leurs annotations.

    Par opposition les inspecteurs comptables étaient surnommés "les crayons verts" car ils utilisaient

    un stylo bille vert pour toutes leurs annotations à l'occasion d'un contrôle comptable dans une gare.

    Nous appelions les inspecteurs comptables par leur sigle GICR (groupe d’inspection comptable régional).

    Ils étaient plus craints que les inspecteurs sécurité, car leurs méthodes étaient quasiment policières.

    Ils fouillaient tous les tiroirs des bureaux et comme ça m’est arrivé, il ont trouvé notre caisse noire des pourboires des clients (que nous nous partagions pour acheter nos cigarettes) et l’argent a été versé dans la comptabilité de la gare sous je ne sais plus quelle rubrique.

    • J'adore 3
  22. Plus précisément un "Carnet de dérangements des installations de sécurité".

    Tenue du carnet de dérangements : quelques exemples .

    (Application de l'annexe 4 de la CG S6A n° 1)

    Quels soucis, ce carnet de dérangements.

    Car le carnet de dérangement est très contrôlé par les inspecteurs sécurité (on ne les appelle plus comme ça), et différentes instances.

    Tout doit être bien annoté, il faut bien identifier l’installation et la nature du dérangement, les mesures prises doivent être annotées dans la colonne observation, ne pas se tromper dans les heures de reprise du service normal et l’heure de remise en état qui n’est pas nécessairement la même

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