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Le Web des Cheminots

DavidKorner

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Tout ce qui a été posté par DavidKorner

  1. La LCR a toujours scrupuleusement respecté le droit de tendance et de fraction, leur droit d'exister, de disposer de moyens financiers pour s'exprimer. Ça pour le coup, c'est gravé dans les statuts de la feu LCR et aussi du NPA. La composition des instances décisionnelles de la LCR (du secrétariat de cellule au bureau politique en passant par les directions régionales etc.) étaient proportionnelles au nombre de voix recueillis par les différentes "plateformes" présentés au suffrage des militants. Olivier Besancenot par exemple, a longtemps fait partie d'une tendance minoritaire au sein de la LCR - la tendance Révolution! - qui à la fin des années 90 "renversa" l'ancienne majorité et impulsa une nouvelle orientation politique. Celle qui déboucha notamment sur une candidature LCR aux élections présidentielles de 2002, une volonté de s'implanter dans les milieux ouvriers, d'avancer vers la construction d'un nouveau parti des luttes etc. Les minoritaires d'aujourd'hui - mais aussi au NPA - (C. Picquet par exemple pour ceux qui connaissent un peu), c'est l'ancienne majorité de la LCR qui dirigeait l'organisation depuis la fin des années 80 à la fin des années 90. Voila quant au fonctionnement démocratique. En revanche, il est clair pour moi que le but d'un parti ouvrier, c'est de rassembler autour d'un même programme, d'une même pratique, d'une même perspective politique des militants prêt à en découdre avec les patrons et le gouvernement. Dans ce cadre, on peut avoir des divergences sur les moyens à utiliser pour parvenir à notre but commun, mais la direction est la pour renforcer la cohésion, formuler une politique pour l'ensemble de l'organisation pour qu'on frappe tous ensemble. Il va de soit que la direction rend des comptes, est révocable à tout moment et systématiquement élue. C'est ce qui fait la force d'un parti qui se veut parti des luttes, machine de guerre! Personne pense qu'il faut "cacher" quoi que ce soit. Le nom NPA a été choisi parce que c'est ce nom qui s'est au fur et à mesure imposé dans les médias et la conscience des gens qui se sont intéressés à cette initiative. Au premier tour du vote qui a tranché sur la question du nom, les voix qui séparaient l'option "Nouveau parti anticapitaliste" de "Parti anticapitaliste révolutionnaire" se comptaient sur les doigts de deux mains. Lutte Ouvrière n'a pas le mot "communiste" inscrit dans le sigle qu'elle porte. Pour autant, tout le monde identifie clairement où se situe cette organisation, ce que défend (globalement) la porte-parole. Non pas à cause du nom, mais à cause du discours que cette organisation porte, de son programme, de la pratique de ses militants la où ils sont implantés. On les compare souvent à des "bolchéviques purs et durs", or, aucune référence au bolchévisme n'est présent dans le nom par lequel cette organisation se fait appeller. Tout ca pour dire que le nom, ce n'est pas cela qui en dernière analyse, attire ou repousse. On ne peut pas "cacher" une politique en modifiant un nom. Il en sera de même pour le NPA. Ce sera le discours, les revendications, ses perspectives dans les luttes, le militantisme de ses membres qui façonneront l'image de ce parti, pas le nom. Les patrons utilisent les dirigeants syndicaux comme courroie de transmission. On peut prendre l'exemple le plus caricatural, celui de Francois Chérèque. C'est une sorte de sous-ministre de ce gouvernement, d'un sorte de RH adjoint au MEDEF qui intervient à la télévision pour fustiger les grèves, casser du sucre sur les syndicats qui se montrent plus combatifs (ex : Solidaires, en particulier SUD-Rail), pour signer à peu près n'importe quel recul. Sarkozy s'est bien servi de Thibault pour mieux détruire nos régimes de retraites. Thibault ne peut user des mêmes méthodes que Chérèque car la base militante de la CGT reste beaucoup plus radicale que celle de la CFDT, avec des traditions différentes. Ce qu'il nous faut, ce sont des syndicats qui sont indépendants des patrons à tout égard et qui formulent une politique de défense intransigeante des intérêts ouvriers. Des syndicats démocratiques, luttes de classes avec la volonté de porter nos bagarres jusqu'au bout de leurs possibilités. Est ce cette politique que défendent les directions syndicales? Non. Ils font tout le contraire. Alors, si ce sont des militants politiques portent une autre perspectives et tentent d'y gagner leur entourage, y compris au sein des syndicats, et bien ma foi, cela ne me posera aucun problème. En ce qui concerne la "courroie de transmission du parti", prenons exemple sur l'évolution récente de la CGT. Il fut un temps ou elle était sans aucun doute la courroie de transmission du PCF. Aujourd'hui, ses liens avec le PCF se sont beaucoup distendu. Thibault (comme Didier Le Reste) est membre du PCF, sans être un membre de la direction. C'est une première. Mais est ce que le recul de l'influence du PCF et de ses militants en son sein se sont traduits par une évolution positive de la confédération? Ces derniers temps, on a plus tendance à remarquer un glissement de plus en plus marqué vers la capitulation qu'un virage radical vers les luttes. Ce n'est pas quelque chose dont je me réjouis. Quant à ce qu'il se passe en Amérique du Sud, on peut retenir l'exemple historique d'Allende. Il a beau avoir été élu démocratiquement et entamé certaines réformes par des canaux parlementaires, les capitalistes en place ne se sont pas laissé faire et ont envoyé Pinochet (soutenu par les puissances occidentales) pour le balayer. Son sort personnel est certes regrettable, mais ce qui l'est plus encore, c'est le fait que les travailleurs chiliens ont payés par une dictature militaire sanglante ses tergiversations, son refus d'engager clairement le combat sans pitié envers les possédants. Ces derniers ont profité de son refus "d'armer le peuple" comme le réclamait le mouvement ouvrier, afin de contrer l'armée. Evo Morale risque de connaitre le même sort s'il persiste dans sa voie actuelle! Ceux qui font preuve de mauvais exemple sur la question des libertés en Amérique Latine, ce sont les patrons qui s'organisent en vrai mafia (ex : la Colombie est le pays où le plus d'assassinats de syndicalistes sont commis dans le monde! ) , les Etats-Unis qui les appuient. Pas le mouvement social qui ne fait que se défendre contre ces crapules!
  2. L'article du Monde est en effet plutôt pas mal. Il a le mérite de mettre le doigt sur les vrais problèmes, notamment le sous-investissement et la sur-saturation du réseau ferré. En plus, il ne se met pas à hurler contre les cheminots qui, il le rappelle, travaillent souvent dans des conditions difficiles avec les moyens qu'on leur donne. Par contre, faut être abonné pour le lire je crois.
  3. Qu'entends tu par la? L'audience de la LCR n'a cessé de s'agrandir, sa base de se consolider depuis 2002. Le NPA s'inscrit dans cette évolution vers un parti qui sort définitivement de la marginalité, élargit son audience et s'ancre pour la durée dans le paysage politique et social. Le congrès a recensé 9200 militants "encartés" à sa fondation, dont moi, par ailleurs. Par rapport à la LCR, le NPA organise plus de militants, mieux implantés dans les entreprises et les quartiers populaires. C'est évidemment vrai à la SNCF où on restera modeste (pas de folies des grandeurs) mais avec plus d'équipes qui pourront intervenir et faire un "travail ouvrier" de meilleur qualité avec plus d'impact. Plus de militants qui se réunissent régulièrement, qui travaillent ensemble pour frapper sur un même clou, formulent une politique qu'ils défendent ensemble dans les luttes (mais aussi les syndicats), éditent une propagande régulière de qualité, propagent à une échelle très large les revendications du "programme d'urgence", s'ancrent dans le monde du Travail etc. De ce point de vue, c'est un saut qualitatif et quantitatif très important duquel je me réjouis énormément. Dans un contexte ou directions syndicales hésitent, ou les partis "traditionnels" du mouvement ouvrier (PS et PCF) poursuivent leur déclin, que le PS se démarque de moins en moins de son concurrent au pouvoir, il est d'une importance capitale qu'émerge un nouveau parti anticapitaliste. Un nouveau parti, dynamique et à l'offensive, capable de peser sur la vie sociale et politique, dans les luttes sociales pour leur donner un autre cours. Ce qui ne m'a pas empêché d'éprouver une certaine émotion quant à la dissolution de la LCR (organisation dans laquelle j'ai milité depuis 2006 jusqu'à sa dissolution il y a quelques jours), mais bien sur, un enthousiasme sans limite quant à ce qui nous attend! Quant au travail du NPA au sein des emprises de la SNCF, il a déja commencé à une petite échelle, modeste. Vous pourrez regarder sur son site, sous l'onglet "matériel", deux exemples de tracts écrits par le secrétariat NPA - SNCF qui "encadre" le travail des cheminots du NPA au sein de la SNCF. Le premier a été distribué lors de la manifestation du 13 novembre à Paris, le deuxième sur les quelques sites où le NPA est implanté pour préparer la journée du 29 janvier.
  4. La LCR est morte. Vive le Nouveau Parti Anticapitaliste! http://www.npa2009.org/content/interventio...vier-besancenot
  5. Pépy avait fait une annonce comme quoi 8 000 nouveaux cheminot seraient embauchés, dont 1500 anciens salariés licenciés de l'industrie automobile. Que du violon?
  6. :Smiley_26: Une victoire de plus, une! Ça réchauffe toujours le cœur!
  7. Fillon n'est pas l'actionnaire unique de la SNCF ...
  8. La grève s'étend aux alentours, notamment en Guyane. Incroyable comme on en parle si peu ici!
  9. Il ne fait de mystère pour personne que la direction de la SNCF veut mettre en concurrence l'ensemble des secteurs de la SNCF et orientent l'activité en conséquence. La direction de la SNCF est pour la mise en concurrence du marché TER par exemple, dans un futur assez proche. Mais ce type de décisions ne dépendent pas que du bon vouloir de la direction de la SNCF. Cela dépend aussi du climat économique et social, de la volonté des autorités organisatrices (qui ne se sont pas portés volontaires pour remettre en cause le monopole public de service public), ainsi que la marge de manœuvre que laisseront ou pas les cheminots.
  10. Il y a quand même une vaste fumisterie à dire que la mise en concurrence voir la privatisation du chemin de fer serait quelque chose de "nouveau", quelque chose qui "doit" arriver parce que c'est ca le futur et tout le reste, c'est du passé! Ceux qui prônent la mise en concurrence dans les chemins de fer prônent en réalité un retour en arrière de 71 ans! La concurrence, la désorganisation et le morcellement du réseau ferroviaire, c'est du passé, c'est comme ça que fonctionnait les chemins de fer en France il y a plusieurs décennies de cela! Le gouvernement veut imposer des reculs sociaux de plusieurs décennies en arrière dans tous les domaines ou il intervient. C'est vrai pour les retraites, la Sécurité sociale, les congés payés/RTT, la réduction du temps de travail, la protection contre le chômage etc. Les services publics, dont les chemins de fer ne sont pas une exception.
  11. Petit rappel les trains donc les sillons sont à la region politique donc si demain la region prend un prive les trains passent au privé les sillons partiront aussi avec vu que nous n'auront plus de contrat TER avec la region. C'est juste l'operateur qui changera et non les sillons et trains. La concurrence n'aura pas le droit de faire du TER. La SNCF conserve son monopole public de service public jusqu'à nouvel ordre. Confirmation donné par le gouvernement (de droite) lors d'une séance au Sénat et confirmé par un article de presse de La Tribune.
  12. Bien sur. En temps de grève prolongée dans les transports, c'est le patronat qui prend réellement le plus peur. Cela veut dire un manque d'approvisionnement en marchandises/matériaux/matières premières pour grand nombre de sites industriels, impossibilité de transporter la main d'oeuvre au lieu de travail, assèchement de l'industrie touristique et plus généralement, paralysie (partielle ou totale en fonction de la grève) de l'activité économique. Le MEDEF chiffre en moyenne à 300 à 400 Millions d'Euros de pertes par jour pour le patronat un jour de grève qui affecte les transports. C'est de ca dont ils ont peur! Exemple de la part du journal du patronat : http://www.lefigaro.fr/economie/2009/01/29...ns-d-euros-.php Il faut bien se mettre dans la tête qu'une grève de la pince peut tout à fait être envisageable comme tactique ponctuelle mais ce n'est pas une grève de la pince qui aurait débouché sur le retrait du plan Juppé en 1995! Je pense que l'exemple de la lutte pour la défense du Train Jaune a été une bonne utilisation qui a "mixé" grève de la pince, grève reconductible, manifestation, médiatisation et détermination de la part des cheminots. Les patrons et leurs représentants politiques ne vont pas céder face à des cheminots qui brandissent la menace de .... transporter .... gratuitement .... leur main d'oeuvre, leurs marchandises, leurs clients!
  13. Bonjour, je peux répondre à quelques unes des tes questions. Je fais le même métier, mais pour les grandes lignes. Si tu es affecté à la réserve, tu n'auras pas d'emploi de temps fixe. Tu seras affecté à des postes différents chaque jour (ou presque) à des horaires différents et tu auras très peu de visibilité sur quand tu seras en repos. Tu seras affecté presque au "jour le jour" (pas exactement quand même, mais presque!) en fonction des besoins de la production. Si tu es en roulement, tu as un tableau de service fixe avec une visibilité sur près de un an sur ce que tu feras. Tu seras en décalé, c'est à dire (par exemple) une semaine d'extrême matinée, la semaine d'après en "journée", la semaine d'après en "extrême-soirée". Le tout dans le cadre d'une réglementation du travail adapté à la SNCF, qui s'appelle le RH077. Exemple d'horaires qui peuvent varier en fonction des gares : 05.30 - 11.40 / 10.40 - 18.26 / 13.00 - 20.46 / 16.00 - 01.00. Tu vends des billets/abonnements et encaisse, oriente les clients, fais de la "gestion de site" (surveillance des installations de la gare, surveillance des trains en marche, certaines opérations de comptage), parfois gestion des flux de voyageurs en période de très forte affluence. Tu fais donc de tout! Formation : elle s'étale sur plusieurs semaines, en plusieurs modules. Tu fais en général 1 mois quand tu rentres de théorie, 2-4 mois sur le "terrain" et puis encore 2 semaines de formation et examen final pour s'assurer que tu as tout bien ingéré. La période d'essai est de 1 an à la SNCF. Tu vas faire beaucoup de géographie ferroviaire (t'inquiètes, ca rentre vite) ou tu vas devoir pouvoir placer sur une carte ferroviaire (nationale comme IDF) des gares. Tu en as beaucoup beaucoup à apprendre, 150 pour le nationale, à peu près 50 en IDF. C'est du moins ce qu'on ma donné pour ma formation a moi pour les "grandes lignes". Ca doit être un peu différent pour les agents affectés au Transilien. Tu apprendras pendant la formation les différents produits, le dialogue de vente, comment utiliser les machines, comment effectuer des tâches de gestion de site. La formation est bien mais il faut s'accrocher un peu et bosser régulièrement. Mais t'inquiètes pas, ca rentre vite! Salaire : 1000-1300 € en fonction des indemnités accordées pour travail de nuit, jours fériés et weekend, en fonction de si tu es à la réserve ou pas. Cette fourchette, c'est donc la fourchette prime incluses. C'est le salaire "normal" d'un agent commercial en transilien qui peut donc varier d'un mois à l'autre. Si tu es systématiquement en "extrême" (à la réserve, nuits, fériés, weekend), ton salaire peut exceptionnellement atteindre 1500€. Il est accordé une aide à l'installation en IDF pour les embauchés au cadre permanent lors de ton premier mois. Pour moi, elle était de 1600€, ce qui m'a permis de payer mon déménagement. Il se peut qu'elle ait été supprimée. Évolution : Après 3 ans, tu peux demander à passer un examen pour évoluer. Soit vers agent de maitrise qui encadre une équipe d'agent sur plusieurs gares, soit vers une autre filière (ex : Transport-Mouvement ) mais ça, c'est plus difficile. La SNCF recrute uniquement sur diplôme acquis. Normalement, elle t'aura recruté au niveau BAC, ce qui te confère un grade d'ATTACHÉ OPERATEUR B.
  14. Haha. Elle doit surkiffer l'annonce faite par le gouvernement comme quoi la SNCF conserve son monopole sur les trafics régionaux la DB! nonmais
  15. A Paris, la manifestation était monstre. Sur Austerlitz, bonne participation à la grève avec des chiffres de grévistes atteignant plus de 40 % (mais pas 50 il me semble) sur l'ensemble de l'EEX. Environ 250 cheminots de Paris Rive Gauche présents à la manifestation, tout syndicats (ainsi que non syndiqués) confondus présents dans le cortège. J'étais dans celui de la CGT ou il y avait une ambiance bonne enfant. On est arrivé à 14.05 comme prévu à Bastille mais on est pas parti avant 16.45 vu le nombre incroyable de personnes présentes. On a fini la manifestation en pleine nuit. Beaucoup de privé présent, avec des salariés de TPE ou PME! Les lycéens et les étudiants ont également répondus présents à l'appel. Il faut maintenant une suite à cette manifestation, sur le terrain de la grève interprofessionnelle. Il ne faut pas en rester la!
  16. En tout cas, ca fait plaisir de voir les collègues de le RATP (en particulier les mécanos du RER A qui ne s'était pas mobilisé depuis longtemps) d'afficher une participation plus que correcte à cette journée. Le service n'est pas assuré sur le RER B. Vais galérer par d'autres moyens pour aller à la manif mais la, rien à foutre, ça fait plaisir!
  17. Il existe depuis longtemps une possibilité pour le gouvernement de réquisitionner les cheminots. Elle n'a jamais osé l'utiliser contre les cheminots depuis 1953. En cette année, plusieurs dizaines de milliers de cheminots furent réquisitionnés pendant la grève générale d'août (contre la destruction des régimes spéciaux, sur exactement les mêmes motifs que la grève de 2007) mais les cheminots ne suivirent pas l'ordre et la direction de la SNCF ne put appliquer aucune sanction à l'égard des requis n'ayant pas répondu à l'appel. Idem pour les mineurs de charbon qui ne se sont pas laissé réquisitionner non plus. Sous la V République, certains autres ordres de réquisitions ont été lancés mais pas appliqués. En fait, systématiquement, les ordres de réquisitions ont toujours été un véritable fiasco et en plus, sujet de radicalisation intense chez les cibles.
  18. Coincé ce matin, 15 minutes de retard pour ma prise de service à Nanterre Préfecture. La moitié des effectifs est arrivé avec 2H de retard. Bordel incroyable dans les gares. En tout cas, ce type d'incident pointe bien du doigt la sursaturation du réseau ferroviaire en IDF, victime de sous-investissement et où on a rapidement un bordel monstre gigantesque avec paralysie de la région parisienne au moindre incident. Ces quelques heures étaient pires qu'une grève du point de vue d'un "usager en colère" lambda.
  19. Joyeux anniversaire en retard! C'est la première fois que je mate ce fil donc désolé pour le retard ... :blush:
  20. Hum ... je vois pas pourquoi tu t'emportes comme ça! Jay ne faisait que te donner un conseil qui était d'enlever la bannière du PdG parce que ce type de pub pour un parti politique n'est pas dans les coutumes de ce forum comme la fait remarquer la modération. Enfin bref, rendez vous le 29 janvier, en grève et dans la rue.
  21. Le départ en retraite de Patrick, un ADC qui tire son dernier train, un grand moment même si la qualité de cette vidéo sur Dailymotion est moyenne. http://www.dailymotion.com/snotcl/video/13677176
  22. Salut et merci pour ces mots, ça fait toujours plaisir! Tu travailles où en PACA? Je vois sidérurgie dans ton profil, c'est dans les aciéries que tu bosses?
  23. Dans le privé, nul besoin d'être couvert pas un préavis "de la boite" pour faire grève. Pourquoi faire grève le jeudi 29 janvier? Pour être le plus nombreux que possible à aller manifester ce jour la, à frapper ensemble, travailleurs du public comme privé, contre le patronat et ses représentants politiques qui prétendent vouloir nous diriger. D'importants secteurs seront mobilisés ce jour la, dans l'automobile, le commerce, la sidérurgie. Le BTP, chais pas encore. Il est des choses dont les médias ne parlent pas (ils préfèrent parler de suicides à Saint-Lazare et d'un petit groupe d'excité qui s'en prend à des collègues ensuite ... logique) mais des débrayages très violents, explosifs, spontanés (beaucoup plus combatifs qu'à la SNCF) ont lieu dans plusieurs grandes entreprises du privé en ce moment. Exemple encore à Renault Sandouville il y a quelques jours. Les patrons ont sorti la même rengaine de la "prise en otage" y compris à ces gars la d'ailleurs. Le principe du preávis de 5 jours, de la DII, n'existe que dans les services publics et plus particulièrement à la SNCF. Le privé ne s'encombre pas de ces règles et c'est tant mieux pour eux. En tout cas, il semblerait au vu des évènements de hier soir, que la décision de fermer la gare fût tout à fait justifiée vu comment la foule part en cacahuète lors d'un incident, en descendant sur les voies, quand des petits groupes se forment pour casser la gare. Le droit de retrait ne me paraitrait pas tout à fait injustifié pour les collègues qui ont du se rendre dans la bulle accueil. Pas très malin en tout cas les excités. S'ils pensent pouvoir améliorer la situation en agressant par petit groupe des agents d'escale (dont des jeunes CDD) qui auront toute légitimité pour exercer leur droit de retrait, non pas par idéologie ou principe, mais par peur de leur peau ....
  24. Toute la question est de savoir dans quel sens tu orientes les services publics, de quel point de vue tu te places, celui des milieux populaires, du "petit usager", ou exclusivement du patronat et ses intérêts économiques. Prenons un exemple comme La Poste dont il est actualité aujourd'hui. Il faut prendre en compte le fait que l'ouvrier moyen utilise ces services une fois par mois, voir 1 fois par semaine. L'industriel l'utilise à des volumes gigantesques tout les jours. Cela se reflète dans les choix d'organisation et de production de La Poste. Idem pour la SNCF, EDF, GDF, France Télécom etc. La mobilisation sociale, certaines décisions politiques volontaristes influent également sur la façon dont sont organisés les services publics. Plusieurs facteurs à prendre en compte, en ne perdant pas de vue le fait que le patronat n'a pas du tout la même conception de ce que devrait être un service public que les gens que tu cites, mais ne va jamais demander la fermeture des chemins de fer, des infrastructures d'énergies, télécommunications, bref, des services publics. Mais ils vont imprégner ces structures d'une tout autre orientation que la notre dictée par leur intérêt de classe à eux. Ceci dit, je suis pour la gratuité des transports collectifs, au moins de proximité. Cela existe déjà dans certaines villes en France. En IDF, plusieurs catégories sociales ne payent pas les transports collectifs également, suite à des décisions politiques. Cela ne veut pas dire que dans les villes ou cela est en place, sous prétexte que les transports sont gratuits, que les agents de ces entreprises ne doivent pas faire grève! En tout cas, j'entends régulièrement cette demande de la part d'usagers avec qui je parle des mouvements sociaux à la SNCF. Des agents d'EDF ont également utilisé de cette tactique appliqué à l'énergie en rétablissant le courant dans les foyers qui n'avait pas pu payer. Ou en coupant l'approvisionnement de la résidence du premier ministre en parallèle! Il serait bête de ne pas se saisir de ce type d'actions, mais il ne faut pas en faire l'alpha et l'oméga de la mobilisation sociale. A la RATP, les contrôleurs ont fait la grève de la pince il y a quelques mois. Malheureusement, pas de succès car ils sont restés isolés, le conflit fut peu médiatisé, peu d'impact sur les recettes de l'entreprise au final, pas d'impact sur les circulations de la RATP.
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