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Le Web des Cheminots

Elections Prud'Homales


Elections Prud'Homales 2008  

90 membres ont voté

  1. 1.

    • Oui
      64
    • Non
      12
  2. 2.

    • CFDT
      13
    • CFE - CGC
      1
    • CFTC
      2
    • CGT
      25
    • FO
      6
    • Solidaires
      10
    • UNSA
      5
    • Autre OS
      0
    • Je ne vais pas voter
      14
  3. 3.

    • CFDT
      7
    • CFE - CGC
      0
    • CFTC
      4
    • CGT
      20
    • FO
      5
    • Solidaires
      2
    • UNSA
      6
    • Autre OS
      5
    • Je n'avais pas voté
      27


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Déclaration CGT

Publié le jeudi 4 décembre 2008

Elections prud’homales

Progrès en voix, en pourcentage et en sièges de la Cgt

La Cgt progresse en voix et en pourcentage aux élections prud’homales du 3 décembre 2008. Sur 90 % des votants la Cgt recueille plus de 1,7 million de voix. C’est un message clair des salariés en direction des pouvoirs publics et du patronat pour que leurs droits soient respectés et leur situation améliorée, dans un moment où tout est fait pour leur faire payer la crise.

C’est la première fois depuis 30 ans que la Cgt enregistre un tel progrès qui se traduit dans toutes les sections et dans la quasi-totalité des départements. Avec 34,4 % des voix, la Cgt atteint son meilleur score depuis 20 ans dans des élections prud’homales.

C’est d’autant plus significatif que la participation au scrutin connaît une nouvelle baisse, dont la responsabilité incombe très largement à des conditions particulièrement déplorables d’organisation du scrutin.

La Cgt n’accepte pas la désinvolture avec laquelle cette élection, unique en son genre, a été organisée, pas plus que l’absence d’espace d’expression dans les médias, témoignant d’une crainte du résultat que pourrait donner une forte mobilisation des électrices et électeurs.

Le vote électronique expérimental à Paris est loin d’avoir rempli les conditions de fiabilité et de sécurité qu’on est en droit d’exiger dans une consultation démocratique.

Ce résultat place la Cgt très largement en tête de toutes les organisations syndicales. Cela lui confère des responsabilités importantes pour construire une démarche syndicale soucieuse du rassemblement et de l’unité d’action.

A l’appui de ce résultat, gagné par un intense travail de tous ses syndiqués, la Cgt entend plus que jamais aller à la rencontre des salariés et construire avec eux et avec elles le syndicalisme conquérant, offensif, rassembleur et démocratique qu’ils viennent d’encourager.

Montreuil, le 4 décembre 2008 à 3 h 00

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Progrès des syndicats contestataires aux prud'homales

Reuters 4/12/2008

Sur fond de crise économique, les syndicats contestataires CGT et Sud ont progressé en France au détriment des modérés, lors d'un scrutin national pour former des juridictions tranchant les conflits du travail.

La portée du scrutin est cependant réduite par une très faible participation d'un quart seulement des inscrits, la plus faible depuis l'origine de ces élections en 1979.

La CGT voit cependant ce vote comme un "message des salariés" au pouvoir politique, et Sud estime qu'il conforte la voie vers un "syndicalisme de lutte".

Le gouvernement insiste de son côté sur la faiblesse de la participation. "Je préfère avoir des partenaires sociaux exigeants et renforcés plutôt que des partenaires sociaux dont on a le sentiment que les salariés s'éloignent", a dit le ministre du Travail Xavier Bertrand aux journalistes.

Selon les résultats définitifs, diffusés par Xavier Bertrand, la participation a été de 25,5%, en baisse de sept points par rapport à 2002.

La CGT conforte sa place de premier syndicat du pays en obtenant 33,8% contre 32,1% en 2002.

L'organisation la plus radicale, Sud, double presque son score avec 3,8% contre 1,5% lors du scrutin précédent.

La CFDT, syndicat ayant soutenu la "réforme des retraites", en fait une augmentation de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein en 2003, chute à 22,1% contre 25,2%.

Enfin, FO recule à 15,9% contre 18,3%

et la CFTC passe à 8,9% contre 9,7%.

Chez les cadres, la CFE-CGC progresse à 8,2% contre 7,0%

et prend la première place dans ce collège à la CFDT,

et l'Unsa progresse aussi à 6,2% contre 5,0%.

CHÉRÈQUE DÉCU, THIBAULT EN COLÈRE

"Je suis déçu", a reconnu sur Europe 1 le secrétaire général de la CFDT François Chérèque. Il reconnaît que le soutien à la réforme des retraites a pu "jouer un rôle" mais estime cependant que son syndicat n'est pas désavoué pour autant.

"C'est un message clair des salariés en direction des pouvoirs publics et du patronat pour que leurs droits soient respectés et leur situation améliorée, dans un moment où tout est fait pour leur faire payer la crise", a dit dans un communiqué la CGT.

L'échec de l'appel à la mobilisation des salariés aux urnes est dénoncé par la CGT.

"On a toute une série d'anomalies qui feraient scandale s'il s'agissait d'élections politiques", a dit à la presse son patron, Bernard Thibault.

Le ministre Xavier Bertrand et François Chérèque estiment qu'il faudra modifier les modalités du vote en installant par exemple des bureaux de vote dans chaque entreprise.

Le scrutin marque aussi un changement chez les employeurs,

les syndicat du patronat traditionnel Medef, CGPME et UPA regroupés dans l'UDE obtenant tout de même 72,1% des suffrages,

mais en forte baisse devant l'AESS, en faveur d'une "économie solidaire" qui obtient 19%, soit 7,7 points de plus qu'en 2002.

Plus de 19 millions d'électeurs étaient invités à élire les conseillers prud'homaux qui tranchent chaque année quelque 200.000 litiges entre salariés et employeurs en France.

Le scrutin était un test alors que s'amorcent plusieurs réformes importantes comme celle de La Poste et surtout celle de la représentativité syndicale voulue par Nicolas Sarkozy.

Le système actuel n'accorde une "présomption irréfragable" de représentativité qu'aux cinq centrales CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC, qui sont donc privilégiées dans les négociations.

Les autres syndicats doivent prouver leur représentativité par branche d'activité.

Plus de 14.500 conseillers siègent dans 210 conseils. Cinquante pour cent des affaires traitées concernent la rupture du contrat de travail et 40% des problèmes de rémunération.

Environ 70% des décisions font l'objet d'un appel mais les décisions de première instance sont confirmées dans près de 70% des cas.

Jean-Baptiste Vey, Thierry Lévêque

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Prud'homales: abstention record,

progrès de la CGT aux dépens de CFDT et FO

AFP

Simon VALMARY et Vincent DROUIN

Les trois quarts des salariés du privé ont boudé les élections prud'homales de mercredi, marquée par une abstention record et par la progression de la CGT, qui renforce sa première place aux dépens de la CFDT, en recul sensible, et de FO.Evénement

Le taux de participation s'est établi à 25,5% dans le collège "salariés", soit une abstention de 74,5%, selon les résultats annoncés jeudi matin par le ministre du Travail Xavier Bertrand.

La participation, qui avait déjà chuté de 63,2% en 1979, premières élections prud'homales, à 32,7% en 2002, atteint ainsi son plus bas niveau en 30 ans.

Les résultats marquent des évolutions notables pour des élections où les changements ne sont jamais spectaculaires. La CGT, en première position, a progressé de 1,6 point à 33,8%, devant la CFDT (22,1%) en baisse de trois points, FO (15,9%) en recul de 2,3 points, et la CFTC (8,9%) qui perd 0,7 point.

La CFE-CGC (8,2%) progresse de 1,2 point parmi l'ensemble des salariés, et ravit à la CFDT la première place chez les cadres avec 27,9% des voix dans la section "encadrement".

L'Unsa (syndicats autonomes), en cours de rapprochement avec la CFE-CGC, gagne 1,2 point, à 6,2%, tandis que l'Union syndicale Solidaires, qui comprend les syndicats Sud, fait plus que doubler son score, de 1,5% à 3,8%. Les "divers" représentent 1%.

La CFDT, qui peu de temps après les élections de 2002 avait connu une désaffection d'une partie de ses militants en raison de son soutien à la réforme des retraites de 2003, apparaît comme une perdante du scrutin. Pour sa part, FO est talonnée par l'alliance entre CFE-CGC et Unsa, qui totalisent 14,4% et qui voient dans le résultat un encouragement à leur rapprochement.

Du coté des patrons, la participation est en revanche en hausse, à 31,25%, contre 26,6% en 2002.

Les employeurs de l'économie sociale -qui visaient notamment les voix des particuliers employeurs- ont effectué une percée, avec 19% (contre 11,3% en 2002), même si les listes d'union menées par le Medef restent largement en tête avec 72,1% des voix (80% en 2002). Les listes diverses totalisent 8,5%.

Les salariés représentaient l'immense majorité des électeurs (18,6 millions sur 19,2 millions) appelés à désigner les conseillers prud'homaux chargés de juger les litiges individuels du travail dans le secteur privé.

Les leaders syndicaux ont déploré l'abstention, l'attribuant en partie à un défaut de communication gouvernementale, et au fait que l'élection ne se déroule pas dans l'entreprise. Xavier Bertrand s'est montré à cet égard ouvert à une généralisation du vote sur le lieu de travail pour les prochains prud'homales, en précisant qu'il "semblerait que là où un bureau de vote a été installé dans l'entreprise, le taux de participation a régulièrement dépassé les 50%"

La faible participation, malgré la généralisation du vote par correspondance et l'introduction du vote par internet à Paris, montre qu'il y a "un problème", a souligné Jean-Claude Mailly (FO).

"Les salariés ne sont pas prêts à se mobiliser pour une élection qui a lieu en dehors de l'entreprise", a déclaré François Chérèque (CFDT), en regrettant l'absence de "campagne forte". Pour Jacques Voisin (CFTC), "rien n'a été fait pour que cette élection ait la place qu'elle mérite".

Bernard Thibault (CGT) s'est félicité de la progression de son organisation qui marque un "inversement de tendance" par rapport à la baisse qu'elle enregistrait depuis 1979. Mais il a regretté de "nombreuses anomalies" dans le vote.

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Le gouvernement insiste de son côté sur la faiblesse de la participation. "Je préfère avoir des partenaires sociaux exigeants et renforcés plutôt que des partenaires sociaux dont on a le sentiment que les salariés s'éloignent", a dit le ministre du Travail Xavier Bertrand aux journalistes.

...

Le ministre Xavier Bertrand et François Chérèque estiment qu'il faudra modifier les modalités du vote en installant par exemple des bureaux de vote dans chaque entreprise.

Ben pour une fois que je suis d'accord avec Xavier Bertrand koiquesse

....

Xavier Bertrand s'est montré à cet égard ouvert à une généralisation du vote sur le lieu de travail pour les prochains prud'homales, en précisant qu'il "semblerait que là où un bureau de vote a été installé dans l'entreprise, le taux de participation a régulièrement dépassé les 50%"

...

lotrela mais c'est anormal, tous les électeurs n'avaient donc pas les mêmes facilités pour voter !

Un vrai scandale !

Autrement maintenant que le mal est fait, qui peut me renseigner sur la nouvelle notion de représentativité qui était le pendant de l'abandon de notre régime spécial de retraite?

A priori à la SNCF, il n'y aurait plus que CGT, CDFT et FO qui pouront signer des accords avec la direction ?

Et la CGT forte de ses 30% fera pratiquement la pluie et le beau temps lors des négociations ?

Est-ce bien cela?

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Dans le collège concerné, seul 1 salarié sur 4 a voté.

Je ne nie pas le fait que le déroulement de ces élections est à revoir dans son intégralité mais je parie que parmi les "abstentionnistes convaincus", nombreux sont ceux qui sauront vers qui se tourner lorsqu'un litige les opposera à leur employeur, qu'il soit lié à la rémunération ou à la rupture du contrat de travail.

Personnellement, c'est ça qui me fait râler!

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Prud'homales :

les leaders syndicaux mettent en cause

l'organisation du scrutin

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 04.12.08 | 11h04

Les trois quarts des salariés du privé ont boudé les élections prud'homales organisées, mercredi 3 décembre, à travers la France, marquées par une abstention record et par la progression de la CGT, qui renforce sa première place aux dépens de la CFDT, en recul sensible, et de FO. La portée du scrutin est cependant réduite par une très faible participation – un quart seulement des inscrits –, la plus faible depuis l'origine de ces élections en 1979.

Arrivée en tête du scrutin (avec 33,8 % des voix, contre 32,1 % en 2002), la CGT a estimé dans un communiqué diffusé jeudi matin que le résultat du vote était "un message clair des salariés en direction des pouvoirs publics et du patronat pour que leurs droits soient respectés et leur situation améliorée, dans un moment où tout est fait pour leur faire payer la crise". Comme elle l'avait fait avant le scrutin, la CGT critique "la désinvolture avec laquelle cette élection, unique en son genre, a été organisée".

Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, s'est, quant à lui, déclaré "déçu", jeudi matin sur Europe 1, alors que son organisation recule de trois points, à 22,1 %. Il a reconnu que le soutien à la réforme des retraites a pu "jouer un rôle". "Mais j'assume le résultat, a dit M. Chérèque. Surtout j'ai confiance dans les militants de la CFDT qui, dans les entreprises, ont la confiance des salariés", a indiqué M. Chérèque. Souhaitant apporter une nuance aux résultats décevants pour son syndicat de ce scrutin boudé par les trois quarts des salariés du privé, le leader syndical a souligné "que toutes les grandes confédérations baissent en nombre de voix, c'est important". Il a aussi regretté que l'Etat n'ait pas organisé "de véritable publicité sur ces élections. (...) Vous avez eu un débat dans les radios sur les élections ?, a-t-il interrogé, il y a 18 millions d'électeurs et on n'en n'a pas parlé, c'est un élément qui est important".

La CFTC, qui recule légèrement, à 8,9 %, s'est, elle, attachée à décrypter les raisons de son repli et la progression des "organisations contestataires". Selon le syndicaliste Bruno Aubin, ces dernières "sortent renforcées du scrutin pour trois raisons : la droite est au pouvoir, sa politique est contestée, les attaques contre les acquis sociaux et la baisse du pouvoir d'achat ont pesé dans la balance". Quant au patron du syndicat, il a lui aussi critiqué l'organisation du scrutin : "Rien n'a été fait pour que cette élection ait la place qu'elle mérite", a estimé Jacques Voisin.

Dans la nuit, Jean-Claude Mailly, pour FO, avait aussi tenté de relativiser l'échec de son syndicat, qui recule de 2,3 points à 15,9 %. "L'ordre ne va pas être changé, on le savait, et les trois premières organisations, ça ne va pas changer."

Quant à l'union syndicale Solidaires – dont font partie les syndicats SUD –, qui a remporté 3,8 % des voix (contre 1,5 % en 2002) et se pose comme l'autre vainqueur du scrutin, elle salue la progression d'un "syndicalisme de lutte et de proximité". Solidaires regrette néanmoins un taux de participation "très faible" et des "difficultés techniques" qui ont empêché des salariés de voter.

L'alliance entre l'UNSA (syndicats autonomes) et la centrale des cadres CFE-CGC devient une "force incontournable" dans le paysage syndical, avec 14,4 % des voix à elles deux aux élections prudhomales de mercredi, s'est de son côté félicité Alain Olive, secrétaire général de l'UNSA.

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Prud'homales :

la CGT progresse,

la CFDT et FO reculent

LEMONDE.FR avec AFP | 04.12.08 | 04h34 •

Le taux de participation aux élections prud'homales de mercredi 3 décembre s'est établi à 25,5 % dans le collège "salariés",

soit une abstention record de 74,5 %, selon les résultats définitifs publiés jeudi 4 décembre au petit matin par le ministère du travail.

La CGT a renforcé sa première place parmi les organisations syndicales, en progressant de 1,6 point à 33,8 %,

aux dépens de la CFDT, en baisse de trois points à 22,1 %, et de FO, en recul de 2,3 points à 15,9 %.

La CFTC s'effrite (-0,7 point) à 8,9 %, tandis que la CFE-CGC progresse de 1,2 point, à 8,2 %, et ravit à la CFDT la première place chez les cadres avec 27,9 % des voix dans la section "encadrement". L'UNSA (syndicats autonomes), en cours de rapprochement avec la CFE-CGC, gagne 1,2 point, à 6,2 %, tandis que l'Union syndicale Solidaires, qui comprend les syndicats SUD, fait plus que doubler son score, passant de 1,5 % à 3,8 %. Les listes diverses représentent 1 %.

La participation, qui avait chuté de 63,2 % en 1979, premières élections prud'homales, à 32,7 % en 2002, a encore fortement reculé, à 25,5 %, atteignant son plus bas niveau en trente ans.

En revanche, elle a progressé dans le collège employeurs, à 31,5 %, contre 26,6 % en 2002. Les listes d'union – Medef, CGPME, FNSEA (agriculteurs), UPA (artisans), UNAPL (professions libérales) – reculent de près de 8 points tout en restant largement majoritaires, à 72,1 %, devant les employeurs de l'économie sociale, qui progressent de 7,7 points à 19 %, et les listes diverses (8,5 %).

Afin d'enrayer cette chute globale de la participation, le ministre du travail, Xavier Bertrand, a estimé, jeudi matin, qu'il fallait "faciliter et simplifier" les modalités de vote. Parmi les pistes de réflexion, M. Bertrand a notamment insisté sur la "piste très concrète" de la généralisation de l'installation des bureaux de vote dans les entreprises. Malgré l'abstention, "les résultats ont une vraie signification, car près de 5 millions de votants, ça compte", a-t-il souligné.

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Et si les salariés n'avaient plus confiance en leurs OS ... ?

Ooops controleursncf

On en aura une deuxième idée en mars.

C'est vrai que la campagne électorale a été très animée...

et qu'il y a eu une intense propagande (télé, radio, journaux, tracts, collage...)

Regardons également les élections partielles en cours (cantonales, législatives, l'abstention frise les 75% également...)

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Concernant les tracts, dans ma région, on trouve des simples affiches "Votez CGT" ou "Votez CFDT". Euh oui, voter, mais pour quelle raison ? De mon côté, n'ayant rien reçu par courrier, sans ce forum je n'aurais pas été courant de ces élections.

Gom

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Et si les salariés n'avaient plus confiance en leurs OS ... ?

Ooops controleursncf

On en aura une deuxième idée en mars.

Un collègue m'a expliqué qu'il ne votait pas parce qu'il reprochait à tous les syndicats leur attitude sur la question des retraites.

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C'est vrai que la campagne électorale a été très animée...

et qu'il y a eu une intense propagande (télé, radio, journaux, tracts, collage...)

Ca je confirme: 90% de cabines polluées par des autocollants...

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Ca je confirme: 90% de cabines polluées par des autocollants...

...C'est créateur d'emploi "d'enleveur d'autocollants"...

métier pénible cela va sans dire...

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Et si les salariés n'avaient plus confiance en leurs OS ... ?

Ooops pascontent

On en aura une deuxième idée en mars.

Concernant les prud'hommes , je crois que l'absenteisme n'a rien à voir avec le manque de confiance .Non , pour la grande majorité des salarié(e)s, la nécéssité de voter ne "saute" pas aux yeux , en effet :

- pourquoi voter pour des conseillers car de toute manière que je vote ou non , "ça " existera tjrs

- et puis , "ils" me défendront bien , c'est leur boulot !

Voilà , le genre de conneries entendues lorsque je participais à cette instance................

Mais , il ne faut pas oublier que les salarié(e)s qui ont fait appel aux prud'hommes ne savent pas à quel syndicat appartiennent les conseillers .D'ailleurs ils ne savent pas qui est employeur , ni qui est salarié ! Donc ...!

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Les résultats définitifs des élections prud'homales

Voici les résultats définitifs du scrutin 2008 des élections prud'homales, communiqués vendredi par le ministère du Travail :

La participation s'est élevé à 25,65%, avec 4.917.456 votants qui se sont rendu aux urnes sur 19.169.827 d'inscrits.

Salariés :

- CGT (33,97%)

- CFDT (21,8%)

- FO (15,81%)

- CFTC (8,7%)

- CFE-CGC (8,2%)

- UNSA (6,25%)

- Solidaires (3,82%)

- Autres (1,42%)

Employeurs :

- UDE (72,09%)

- AEES (19,05)

- Autres (8,85%)

AP

Les résultats par villes et conseils :

http://www.resultats.prudhommes.gouv.fr/

Modifié par Dom-trappeur
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Vu les résultats, si on tenait compte de la loi sur la représentativité, les solidaires seraient hors jeu.

Ils ont fait le plein de voix grâce aux cheminots?

Hé bien , non réfléchis , ils peuvent encore s'adosser à la cfdt .Ils doivent encore les N° de teléphone, les adresses .......................... ! koiquesse

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Vu les résultats, si on tenait compte de la loi sur la représentativité, les solidaires seraient hors jeu.

Ils ont fait le plein de voix grâce aux cheminots?

Non tout simplement grâce à une couverture plus étendue sur les listes présentées. Je crois qu'en 2002 il ne couvraient que 30% des listes, là ils ont couvert 75%. Donc l'effet mécanique est important.

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Hé bien , non réfléchis , ils peuvent encore s'adosser à la cfdt .Ils doivent encore les N° de teléphone, les adresses .......................... ! revoltages

C'est vrai on a encore beaucoup de n° de tel et d'adresses ! Mais plutôt crever que d'être obligé de retourner dans cette OS.

Pas un des militants qui l'on quitté pour les raisons de dérives réformistes que l'on sait ne retournera travailler avec les rampants qui y restent et avec cette bureaucratie syndicale centriste qui y a pris le pouvoir.

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C'est vrai on a encore beaucoup de n° de tel et d'adresses ! Mais plutôt crever que d'être obligé de retourner dans cette OS.

Pas un des militants qui l'on quitté pour les raisons de dérives réformistes que l'on sait ne retournera travailler avec les rampants qui y restent et avec cette bureaucratie syndicale centriste qui y a pris le pouvoir.

Ce n'est pas un peu exagerer comme termes, je prefereais que l'on parle de tournant voir de changement....

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Ce n'est pas un peu exagerer comme termes, je prefereais que l'on parle de tournant voir de changement....

Comme on utilise le terme Réforme ou modernisation plutôt que recul social ou dégradation des conditions de travail. Comme quoi les mots ont une forte connotation idéologique.

Pour ne pas être trop méchant avec monsieur Chérèque, on pourra dorénavant l'appeler monsieur Porte Plumes (dixit la Cie Jolie Môme dans son dernier Spectacle).

Bonne nuit

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social - économie

5 Décembre 2008

Interview L'Humanité

Bernard Thibault « Le résultat du vote gêne beaucoup de monde »

Pour Bernard Thibault de la CGT, le vote n’exprime pas un divorce avec les syndicats mais un besoin d’agir sans tarder pour faire entendre la voix des salariés.

Vous avez répété pendant la campagne électorale que le vote de la CGT serait le plus observé. Votre syndicat progresse en voix et en sièges. Quelles conclusions en tirez-vous ?

Bernard Thibault. Nous sommes dans un inversement de tendance notable. Pour la première fois dans un scrutin prud’homal, la CGT progresse, et elle le fait dans la grande majorité des départements et tous collèges électoraux confondus. Un mouvement en notre faveur s’exprime comme il existe un mouvement en défaveur d’autres organisations, singulièrement des deux autres grandes confédérations, la CFDT et FO. Outre le fait que le résultat est proportionnel à un investissement important des militants, il témoigne aussi que la CGT est perçue comme portant une démarche claire, revendicative, fidèle à ses valeurs. Ce scrutin montre que la crise ne doit pas être un prétexte pour mettre au second plan les revendications. Notre influence grandissante confirme que de fortes critiques sur la politique du gouvernement s’expriment et qu’il existe des alternatives. Les résultats que nous avons récemment obtenus dans d’autres élections, dans la fonction publique territoriale, à GRDF ou avec les retraités cheminots, font progresser la CGT. Cela montre qu’il s’agit d’une tendance, d’un mouvement de fond.

S’agit-il aussi d’une prime au rassemblement, à l’unité syndicale ?

Bernard Thibault. Oui. Nous n’avons cessé de répéter pendant la campagne que le vote CGT exprimerait une volonté d’unité. Voter CGT ce n’est pas voter contre d’autres, mais promouvoir un syndicalisme plus uni. Les forces syndicales ont maintenant le devoir d’écouter le message délivré. Une partie de la campagne de FO portait le discrédit sur la CGT. Cela a été contre-productif.

Le record d’abstention n’impose-t-il pas un bémol à votre satisfaction ?

Bernard Thibault. Nous ne sommes absolument pas satisfaits du taux de participation. Mais il faut remettre les choses à leur place. Deux acteurs principaux organisent l’élection. Les employeurs d’abord, qui sont chargés de l’inscription des salariés sur les listes. Les défaillances ont été énormes. Les intérimaires ont, par exemple, été systématiquement écartés. L’administration ensuite. Jamais une élection politique n’aura été traitée avec autant d’impréparation et de désinvolture. Des électeurs ont reçu les bulletins de vote d’une autre section que la leur. Dans certains départements, le matériel de vote par correspondance est arrivé quatre jours avant le scrutin. Certains n’ont même pas reçu la carte d’électeur. Sans parler de l’absence d’espaces médiatiques pour évoquer un rendez-vous qui concerne plus de 18 millions de personnes…

N’y a-t-il, dans ce taux d’abstention, aucun signe de prise de distance des salariés avec les syndicats ?

Bernard Thibault. On aurait tort de l’interpréter comme un divorce. Dans la centaine de bureaux de vote existant directement sur les lieux de travail, la participation a été supérieure à 50 %. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé, dès mercredi soir, au ministre du Travail d’organiser les prochaines élections dans les entreprises. C’est possible pour toutes celles qui possèdent déjà des élections de délégués du personnel ou de comité d’entreprise. Il n’est pas compliqué de travailler à une solution pour les petites entreprises. Ceux qui analysent cette élection seulement à travers le taux d’abstention cherchent à en minorer le verdict. Le résultat gêne beaucoup de monde, les déçus au plan syndical, le gouvernement et évidemment les employeurs. On ne peut pas faire comme si 5 millions de salariés ne s’étaient pas exprimés. Le minorer, c’est emboîter le pas à ceux qui expliquent que 200 000 manifestants, ça compte pour du beurre. Il va y avoir des réveils douloureux pour ceux qui tiennent ce type de raisonnement, des mobilisations que certains ne vont pas voir venir.

Après ce résultat, comment concevez-vous votre rôle et votre place dans le paysage syndical ?

Bernard Thibault. Le scrutin confirme des attentes très fortes vis-à-vis de la CGT, qui nous confèrent des responsabilités nouvelles. Un des enjeux consiste à transformer les soutiens obtenus en forces constituées, et à mener à bien notre réflexion en interne concernant nos formes d’organisations. Nous devons aussi continuer d’être très présents sur le terrain revendicatif et unitaire. De ce point de vue, deux réunions sont programmées au niveau national avec les autres syndicats. La CGT considère qu’il faut agir sans tarder pour faire entendre la voix des salariés dans la crise. Le vote montre qu’il y a urgence. Nous allons donc pousser plus précisément cette perspective d’action unitaire pour début 2009.

Entretien réalisé par Paule Masson

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