Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Accident du train de nuit Paris Munich


Messages recommandés

Je trouve dommage que la SNCF ne fasse pas plus profil bas dans cette affaire.

Qu'elle se porte partie civile pour se faire indemniser, soit ! Mais communiquer aux médias par l'intermédiaire de son avocat, je trouve ça moyen.

La plus grande qualité dans le ferroviaire, c'est la modestie, et je ne pense pas qu'un tel accident n'aurait pas pu arriver à la SNCF (outre le fait qu'elle ait supprimé les WL...)

Salut. Je partage entièrement ton point de vue, la SNCF devrait être un peu plus modeste, mais elle est aveuglée par son dieu TGV.

Je voyage régulièrement en Europe en train de nuit (encouchette et en wagon-lit) et c'est, pardonnez-moi tous autre chose que ces p….n de TGV de nuit.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 90
  • Création
  • Dernière réponse

Les plus actifs dans ce sujet

Salut. Je partage entièrement ton point de vue, la SNCF devrait être un peu plus modeste, mais elle est aveuglée par son dieu TGV.

Je voyage régulièrement en Europe en train de nuit (encouchette et en wagon-lit) et c'est, pardonnez-moi tous autre chose que ces p….n de TGV de nuit.

il reste quand même quelques grands trains de nuit, là où les voyageurs eux-mêmes ne les ont pas désertés. Et je préfère de très loin, mais alors de très très loin le confort d'une Corail aux casseroles de DB-Nachzug ou celles de Treno Notte .....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il reste quand même quelques grands trains de nuit, là où les voyageurs eux-mêmes ne les ont pas désertés. Et je préfère de très loin, mais alors de très très loin le confort d'une Corail aux casseroles de DB-Nachzug ou celles de Treno Notte .....

Salut ; Il y à 3 ou 4 ans j'ai effectué le trajet Hambourg Paris, et bien c'était la première fois que j'ai pris une douche dans un train,une douche au fonctionnement impeccable, je ne pense pas classé ce Wagon-lit dans la catégorie « casserole ».

Les couchettes Suisse ainsi que les wagon-lit croate et Hongroise sont d'un excellent niveau, je ne peut pas dire du bien de la couchette Strasbourg Avignon époque vintage ainsi que cette odeur de moisi.

Modifié par MC76
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut ; Il y à 3 ou 4 ans j'ai effectué le trajet Hambourg Paris, et bien c'était la première fois que j'ai pris une douche dans un train,une douche au fonctionnement impeccable, je ne pense pas classé ce Wagon-lit dans la catégorie « casserole ».

je n'ai pas la chance de péter dans la soie, je n'ai pu voir cette douche que de loin sur le WL des 239 et 243. Mais dans les couchettes de 2° classe, la seule chose qu'on pouvait prendre, c'était la fuite vers le Burger king à Berlin Hbf, vu que le bistro a aussi disparu de la circulation. Bref ..... je ne vois rien de mieux sur le 451 (ex 243) que sur l'Occitan...

d'ailleurs pour te faire plaisir, la DB a carrément supprimé la desserte de nuit Paris-Hambourg au profit des ICE .... dur dur ! lotrela

Modifié par 5121
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Je suis revenu de Budapest en 2001 par l'Orient Express (alias 262 , si mes souvenirs sont bons).

A Vienne l'agent d'accompagnement couchettes m'a dit qu'il n'y avait plus de couchettes,à Salzbourg il est venu me proposer une couchette à un tarif majoré, en payant de la main à la main.

A Strasbourg les contrôleurs SNCF (ECt Strasbourg) français se sont aperçus que ma couchette n'apparaissait pas comme vendue,nous avons alors convoqué l'accompagnateur qui a feint de ne pas comprendre le français, pas de bol une contrôleuse parlait parfaitement l'allemand.

Nous avons établi que l'accompagnateur prétendait que des voitures libres étaient totalement vendues de manière à pouvoir vendre les couchettes à son propre compte.

Je ne sais pas comment était la qualité professionnelle en 2002 des accompagnateurs couchettes sur Paris MUnich, mais en 2001 je peux affirmer qu'il y avait au moins un escroc parmi eux !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis revenu de Budapest en 2001 par l'Orient Express (alias 262 , si mes souvenirs sont bons).

A Vienne l'agent d'accompagnement couchettes m'a dit qu'il n'y avait plus de couchettes,à Salzbourg il est venu me proposer une couchette à un tarif majoré, en payant de la main à la main.

A Strasbourg les contrôleurs SNCF (ECt Strasbourg) français se sont aperçus que ma couchette n'apparaissait pas comme vendue,nous avons alors convoqué l'accompagnateur qui a feint de ne pas comprendre le français, pas de bol une contrôleuse parlait parfaitement l'allemand.

Nous avons établi que l'accompagnateur prétendait que des voitures libres étaient totalement vendues de manière à pouvoir vendre les couchettes à son propre compte.

Je ne sais pas comment était la qualité professionnelle en 2002 des accompagnateurs couchettes sur Paris MUnich, mais en 2001 je peux affirmer qu'il y avait au moins un escroc parmi eux !

Ça n'est pas joli joli mais ça n'a guère de rapport avec l'incendie de Nancy…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ça n'est pas joli joli mais ça n'a guère de rapport avec l'incendie de Nancy…

Ben, il y avait peut être un problème au niveau de la formation et du sérieux des agents d'accompagnement couchettes (une compagnie privée allemande ou autrichienne )

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

salut a toutes et à tous

Ci joint un petit article paru sur Ville & Rail

sur un incendie de train .

tien je ne savais pas qu'il y avais des Steward dans les trains aprés on metra des controleurs dans les aviations mdrmdr mdrmdr lotrelaokok

sa plane pour moi moi moi moi sa plane pour moi sa vous rapelle rien .

Garcimore

International / Incendie du Paris - Munich : la SNCF et la DB renvoyées en correctionnelle

Deutsche Bahn Exploitant SNCF International Allemagne France 25/08/2010 Au terme de huit ans d'instruction, la SNCF et la Deutsche Bahn (DB) sont renvoyées en correctionnelle pour blessures et homicides involontaires dans l'incendie du train Paris - Munich qui avait fait 12 morts en novembre 2002. Selon la juge d'instruction, la SNCF a fait « circuler un train ne comportant pas de moyen de communication entre les différents wagons composant le convoi et entre les wagons et la locomotive ». La compagnie a laissé « circuler un wagon n'étant pas conforme aux normes de sécurité, cette non-conformité étant connue de ses agents ». Il est aussi reproché à la DB son système de fermeture inadapté, « un seul extincteur [...] et une signalisation insuffisante de l'emplacement des marteaux brise-vitres ». Un steward allemand qui avait laissé des vêtements au-dessus d'une plaque chauffante provoquant l'incendie est également renvoyé en correctionnelle pour les mêmes chefs de prévention

Modifié par Garcimore
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

salut a toutes et à tous

Ci joint un petit article paru sur Ville & Rail

sur un incendie de train .

tien je ne savais pas qu'il y avais des Steward dans les trains aprés on metra des controleurs dans les aviations mdrmdr mdrmdr lotrelaokok

sa plane pour moi moi moi moi sa plane pour moi sa vous rapelle rien .

Garcimore

Salut

Ca te surprend un steward dans un train?

Mais il s'agit bien de ca dans ce cas là. Il s'agit de l'accompagnateur de voitutes lits (aussi appelé steward) qui n'a rien a voir avec le controleur

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut

Ca te surprend un steward dans un train?

Mais il s'agit bien de ca dans ce cas là. Il s'agit de l'accompagnateur de voitutes lits (aussi appelé steward) qui n'a rien a voir avec le controleur

L'agent dans une voiture-lits s'appelle le conducteur (sic) de la voiture. :Smiley_63:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ca vient sans doute de l'anglais où "conductor" veut dire responsable, à un titre ou un autre, mais en aucun cas "conducteur" !

ou du roumain conducator :Smiley_39:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ca vient sans doute de l'anglais où "conductor" veut dire responsable, à un titre ou un autre, mais en aucun cas "conducteur" !

Oui, mais on parle bien d'un Conducteur de voiture pour ce qu'on pourrait appeler un agent d'accompagnement des voitures-lits.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas mal. Moi qui pensais que les deux ans mis par le <acronym title="Conseil Général des Ponts et Chaussées">CGPC</acronym> à rendre son rapport étaient quelque peu décevants, je reste pantois devant l'ineffable célérité de notre justice...

Le rapport n'indique rien de tel : ce sont les portes donnant sur les voies qui étaient verrouillées. L'intercirculation est devenue impraticable à cause de l'incendie avant que l'<acronym title="Agent du Service Commercial Train">ASCT</acronym> et l'accompagnateur parviennent à atteindre la voiture sinistrée. Le journalisme approximatif, il n'y a que ça de vrai !

L'interphone ? Alors que le <acronym title="Wagon-Lit">WL</acronym> n'en était pas équipé ? On voit que les huit ans d'instruction ont servi à quelque chose *soupir*.

Le rapport technique, très précis, est sur le site du BEA TT (transports terrestres) depuis longtemps...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le rapport d'enquête technique est sur le site du BEA TT (tranports terrestres) depuis longtemps....

Euh oui, depuis avril 2004 ; c'est d'ailleurs pourquoi j'ai écrit que le CGPC avait sorti son rapport en deux ans (même si tu as techniquement raison, de novembre 2002 à avril 2004, il y a moins d'un an et demi, j'ai donc été un peu mauvaise langue). Mon reproche était plutôt sur le fait que l'instruction judiciaire se termine en 2010 ; là, j'avoue avoir du mal à comprendre la justification d'un tel délai…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Euh oui, depuis avril 2004 ; c'est d'ailleurs pourquoi j'ai écrit que le CGPC avait sorti son rapport en deux ans (même si tu as techniquement raison, de novembre 2002 à avril 2004, il y a moins d'un an et demi, j'ai donc été un peu mauvaise langue). Mon reproche était plutôt sur le fait que l'instruction judiciaire se termine en 2010 ; là, j'avoue avoir du mal à comprendre la justification d'un tel délai…

Tout à fait d'accord avec toi, la "Justice" est trop longue, mais il y a surement eu recours à tous les arguments juridiques des parties prenantes pour gagner du temps....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tout à fait d'accord avec toi, la "Justice" est trop longue, mais il y a surement eu recours à tous les arguments juridiques des parties prenantes pour gagner du temps....

N'empêche,

2 ans,

pour au final reprocher à la SNCF de respecter les normes UIC de l'époque,

c'est fort, très fort....

Et notre boîte si fortiche pour la communication commerciale,

rien, nada, que du mou au d' hurler au loup de l'incompétence !

Nos syndicats devraient demander si les cheminots doivent toujours respecter les règlements ferroviaires actuels (UIC ou SNCF) ou alors se plier aux humeurs du juge local ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 6 mois plus tard...

Le jugement de cette affaire dramatique à partir de demain : http://sitemap.dna.fr/articles/201103/13/un-steward-la-sncf-et-la-deutsche-bahn-juges,monde,000007536.php

Un steward, la SNCF et la Deutsche Bahn jugés

Plus de huit ans après l'incendie du train de nuit Paris-Munich qui avait fait 12 morts en novembre 2002, la SNCF, la compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn (DB) ainsi qu'un steward sont jugés à partir de demain à Nancy pour blessures et homicides involontaires.

L'incendie s'était déclaré peu après 1h le 6 novembre 2002 alors que le train venait de quitter la gare de Nancy. Des vêtements suspendus au-dessus d'une plaque chauffante avaient pris feu dans la cabine du steward, Volker Janz, dans le wagon-lit de la DB situé en tête du train de nuit. Paniqué, le steward avait couru prévenir ses homologues français, situés plusieurs wagons plus loin. Il avait alors verrouillé la porte reliant le compartiment aux autres voitures, enfermant les passagers. Douze ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est vraiment le truc que je ne veux pas vivre, un incendie ... Tu peux faire à peu près ce que tu veux, tu n'es rien, tu feras faux et en plus tu es mal équipé. Non vraiment, s'il y a un risque que le ferroviaire ne prend pas assez en considération c'est bien celui du feu, et c'est ainsi depuis sa création (oui bon c'est vrai, nos voitures ne sont plus en bois).

Quand je pense qu'il existe encore des tunnels dans lesquels les voyageurs ne peuvent pas sortir, par cause d'un gabarit trop étroit et de l’impossibilité de passer entre le vantail de la porte et le mur, et que le matériel qui y circule n'est pas encore équipé du dispositif d'inhibition du frein d'urgence/de demande du frein d'urgence, je me dis quand même qu'on a de la chance dans le ferroviaire, l'air de rien.

En tous cas, en dehors des victimes bien évidemment, je plains beaucoup les accompagnateurs et le mécano.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Voici le résumé du rapport du BEA - TT !

L'incendie du train 261 Paris-Munich survenu le 6 novembre 2002

Le présent rapport expose le déroulement, les analyses et les recommandations de l'enquête technique ordonnée par le ministre chargé des Transports, à la suite de l'incendie d'une voiture-lit du train Paris-Munich le 6 novembre 2002, dont le bilan humain - 12 victimes - est hélas particulièrement lourd.

L'enquête technique s'est attachée dans un premier temps à préciser le scénario de l'incendie, pour identifier les causes et facteurs qui en ont déterminé le déroulement et la gravité. Dans un second temps, elle a porté sur la recherche, dans les différents domaines pertinents ainsi mis en évidence, des mesures de prévention qui devraient être mises en œuvre pour en éviter le renouvellement.

L'origine de l'incendie se situe dans la kitchenette de service, où la plaque chauffante s'est trouvée allumée alors qu'elle était en contact avec des objets et vêtements disposés sur elle ou à proximité immédiate ; ceux-ci ont pris feu, alors que l'accompagnateur était allé dormir sur sa banquette dans le couloir.

L'accompagnateur, après avoir été réveillé par l'incendie de la kitchenette, est parti en courant chercher le contrôleur ; mais il n'a pu ensuite revenir avec celui-ci dans la voiture-lit, où l'incendie s'était rapidement développé et interdisait l'accès.

Le train avec la voiture-lit en feu s'est alors arrêté à la sortie de la gare de Nancy, après l'alerte donnée par des agents en gare, et la coupure de l'alimentation caténaire.

Malgré l'intervention rapide des secours, 12 voyageurs ont péri asphyxiés par les fumées et gaz toxiques, alors que 8 sont parvenus à fuir en brisant par divers moyens la vitre de leur compartiment.

De nombreuses causes et facteurs aggravants sont intervenus dans cet incendie. L'enquête a particulièrement mis en évidence :

le mauvais usage de la plaque chauffante et de son espace de travail, cause initiale de l'incendie ;

le faible niveau de préparation de l'accompagnateur, face à des situations d'urgence ;

les conditions de communication aléatoires entre membres du personnel de bord en cas d'urgence ;

le verrouillage de la porte de couloir qui a empêché toute fuite des voyageurs par ce couloir, et le blocage des portes d'accès par des crochets qui ont retardé les secours ;

la vulnérabilité au feu de la voiture-lit, du fait de la nature de certains matériaux (pouvant alimenter le développement rapide du feu et l'émission de fumées et gaz toxiques), et du fait de dispositifs anti-incendie réduits (absence de détecteurs d'incendie, absence d'extincteur du côté de la zone de service) ;

le défaut de visibilité des marteaux brise-vitres nécessaires à l'utilisation des issues de secours des compartiments.

Les 19 recommandations proposées sont constituées des 17 recommandations du rapport provisoire, auxquelles ont été ajoutées deux recommandations supplémentaires (R 2 bis et R 9 bis).

Les recommandations concernant le rôle du personnel de bord dans les trains à places couchées visent à renforcer sa capacité de réaction devant une situation d'urgence :

par une réunion du personnel de bord, au départ de chaque train, pour prendre connaissance des dispositions particulières de communication et d'alerte, comme cela se pratique sur les trains dits « en qualité » de la SNCF ;

par une meilleure prise en compte des cas d'urgence dans les consignes et la formation de ce personnel, notamment pour les prestataires de service, ainsi que par une aptitude linguistique convenable sur les trains internationaux.

En ce qui concerne le matériel roulant, les recommandations visent à remédier aux caractéristiques de la voiture-lit défavorables à la sécurité, et qui sont le plus souvent liées à l'ancienneté de sa conception remontant à une quarantaine d'années. Avant toute remise en service de ce type de voitures sur le réseau national, une mise en sécurité devrait comporter :

la suppression des fermetures non conformes à la réglementation de l'UIC qui ont été mises en place pour des raisons de sûreté sur les portes d'accès et de couloir ;

la mise en conformité des issues de secours et des dispositifs associés (marteaux, vitres) ainsi que des extincteurs ;

la réalisation d'un audit de la vulnérabilité au feu, sur la base des recommandations de l'UIC, avec remise à niveau selon les conclusions obtenues ;

l'amélioration de la sécurité et de l'ergonomie du matériel électrique servant à la restauration.

Par ailleurs la SNCF est invitée, en liaison avec les entreprises ferroviaires partenaires :

à s'assurer de la prise en compte des mesures indiquées ci-dessus sur l'ensemble de ses voitures-lits et des voitures-couchettes utilisées sur le réseau national, compte tenu de l'âge de ce parc qui peut y faire craindre des défauts similaires ;

à prévoir l'équipement de ces voitures en détecteurs de fumée et en sonorisation des compartiments, à une échéance à fixer, après étude des modalités de mise en oeuvre ;

à étudier la mise en sécurité de la ventilation en cas d'incendie, pour éviter la propagation de fumées toxiques ;

à améliorer les moyens de communication utilisables par le personnel de bord, qui devrait au moins disposer de l'interphonie.

Enfin, les mesures exposées ci-dessus devraient conduire à une actualisation, une clarification et un renforcement des normes constructives actuelles ainsi que des règles d'interopérabilité en préparation sur le plan international, à la diligence de la SNCF et du ministère chargé des Transports (Direction des Transports Terrestres).

Modifié par Rigolo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un article d'aujourd'hui du Figaro :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/03/13/01016-20110313ARTFIG00249-incendie-du-paris-munich-la-sncf-devant-la-justice.php

Incendie du Paris-Munich : la SNCF devant la justice

Huit ans après le drame qui avait fait 12 morts, le procès s'ouvre à Nancy.

Des passagers prisonniers d'un wagon en flammes tapant désespérément aux vitres avant de périr asphyxiés par des fumées mortelles. Cette vision d'horreur a été celle du conducteur d'un train Paris-Munich dont l'incendie, survenu le 6 novembre 2002 à Nancy, a provoqué la mort de 12 personnes dont deux enfants. Cinq Américains, trois Allemands, un couple de Russes, une Grecque et un Hongrois.

Plus de huit ans après ce terrible drame, le procès s'ouvre ce matin à Nancy. La SNCF, qui n'avait pas été mise en examen durant les premières années de l'instruction, a finalement rejoint le banc des prévenus pour «blessures et homicides involontaires» au côté de son homologue d'outre-Rhin, la Deutsche Bahn, et d'un employé allemand.

Ce train numéro 261 qui était constitué de wagons mixtes appartenant à deux compagnies avait quitté Paris pour Munich lors d'un trajet de nuit. Un voyage qui s'est finalement achevé non loin de la gare de Nancy. À 2 h 10, le convoi était immobilisé, des flammes s'échappant de l'arrière de la première voiture. Une voiture allemande.

Des passagers pris au piège

L'accusation désigne en premier lieu les agissements d'un employé. Affairé dans une kitchenette, ce dernier avait posé son sac sur une plaque chauffante activée et avait suspendu d'autres effets au-dessus, provoquant l'incendie. Un premier comportement surprenant suivi d'autres gestes qui auraient poussé inéluctablement les usagers vers la mort.

Avec le souci exclusif de prévenir le chef de train du sinistre, cet employé n'aurait pas cherché l'extincteur pour éteindre les flammes. Au contraire, il les a attisées, certes malgré lui. Filant ventre à terre, il a laissé, selon l'accusation, la porte de la cuisine grande ouverte, permettant à l'air d'alimenter le feu, aux flammes de progresser vers le couloir et aux fumées de se propager. Enfin les portes qu'il a franchies se sont aussitôt verrouillées. Pris au piège, les passagers n'ont même pas pu briser les vitres. Mal signalés, les marteaux, destinés à faire volet en éclats le verre, n'ont pas été utilisés. Pendant que des victimes se débattaient pour échapper à la mort, d'autres ont péri dans leur sommeil en inhalant des vapeurs mortelles. La Deutsche Bahn à qui appartenait la voiture incendiée est mise en cause pour plusieurs manquements à la sécurité. Parmi eux, son système inadapté de fermeture de portes ou encore l'insuffisance des extincteurs.

Quant à la SNCF, la justice lui reproche d'avoir laissé circuler ce wagon. Pour la Fenvac (Fédération nationale des victimes d'accidents collectifs), partie civile au procès, les deux compagnies sont d'ailleurs autant responsables l'une que l'autre, car, selon son avocat, Me Chemla, la SNCF «ne pouvait ignorer la vétusté des installations allemandes». Au cours de débats qui seront techniques, les deux entreprises de transport comptent prouver qu'elles ont parfaitement respecté les normes en vigueur. Elles ont quinze jours pour défendre leur réputation.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un article d'aujourd'hui du Figaro :

http://www.lefigaro....-la-justice.php

Quant à la SNCF, la justice lui reproche d'avoir laissé circuler ce wagon.

Cette voiture-lit était conforme aux normes de l'époque et était autorisé à circuler.

On peut reprocher beaucoup de chose mais là on arrive au sommet de la connerie de la part de nos con-patriotes usant de la justice française soi-disant débordée pour engager une action qui va surement rapporter des €€€ car:

  • la sncf et les cheminots, c'est des méchants, na, mauvais,pas bons, beurk, détesté, nantis, privilégiés, fainéants....
  • par pression de notre actionnaire principal, notre patron sera obligé de faire son habituel numéro de caliméro, s'excuser (au cas où il y aurait un marché TGV à vendre?) et banquer en justice pour rattraper les "fotes de son personnel"

Je crois avoir lu que DB a déjà contre-attaqué en précisant que la voiture DB et l'attitude de son personnel répondaient aux normes en vigueur à l'époque, donc pas responsable....

Modifié par 2D2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'adore le titre de l'article du Figaro ! :cool:

Plus sérieusement, je ne voudrais pas que le "steward" (si on est lu, on va donner le bon terme : conducteur) charge tout seul : s'il voit le feu dans la kitchenette et que tout ce qu'il trouve à faire c'est se barrer en courant (pour chercher un contrôleur ?), c'est qu'il y a une net problème de formation. Par contre, les normes étant ce qu'elles sont, si les voitures circulent, c'est qu'elles le peuvent. Enfin bon, la justice tranchera...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les prévenus du train Paris-Munich se renvoient la balle

Reuters

Ni la SNCF, ni son homologue allemande, la Deutsche Bahn, ni l'employé des wagons-lits, qui comparaissent depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Nancy, ne s'estiment responsables de l'incendie du train Paris-Munich qui a fait douze morts le 6 novembre 2002.

Le feu était survenu en pleine nuit, peu après le passage en gare de Nancy, dans la kitchenette du wagon-lit allemand où le steward avait posé son sac de voyage sur une plaque chauffante allumée au-dessus de laquelle il avait suspendu ses vêtements.

Alors que l'employé partait chercher les secours, la majorité des passagers étaient restés piégés dans la voiture aux portes verrouillées et il manquait un extincteur dans le wagon, le seul disponible étant hors d'atteinte en raison du feu.

"Un simple accompagnateur de wagon-lit ne peut pas être responsable d'une tragédie de cette ampleur", a déclaré avant l'audience Me Grégoire Lafarge, l'avocat de l'employé allemand.

"Aucune consigne d'aucune sorte n'avait été donnée à mon client. Il ne savait pas où étaient les contrôleurs, n'avait aucun numéro de téléphone, le wagon où il se trouvait était coupé du reste du train", a-t-il ajouté.

L'avocat de la Deutsche Bahn, Vincent Asselineau, a affirmé que celle-ci n'avait "pas de reproche à se faire" non plus.

"La Deutsche Bahn a agi conformément à la loi, tout était aux normes", a-t-il précisé.

L'avocat de la SNCF, Grégoire Quentin, a pour sa part attribué la mise en examen de l'entreprise française, qui était responsable de la sécurité du train et propriétaire de ses autres wagons, à "la volonté de la Deutsche Bahn de diluer sa responsabilité".

Il a soulevé une nullité de procédure, estimant que son client n'avait pas été cité régulièrement dans l'ordonnance de renvoi.

L'incident a été joint au fond.

Le procès doit durer deux semaines.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La série de recommandations que liste le BEA-TT est bien une des bases sur lequelles on peut réfléchir pour comprendre ce qui est arrivé. On sait bien que les normes ne sont pas toujours suffisantes pour garantir la sécurité : il y a de nombreux exemples, dont le Titanic et la voiture lit de ce train, l'un et l'autre conformes aux normes du moment.

L'ombre de la répression judiciaire au niveau pénal entraine la DB, la SNCF et le "conducteur" à atténuer leur responsabilité, mais il ne faut pas s'y tromper... je pense que les personnes présentes ce soir là dans le train et les secours qui sont intervenus et ont été confrontés à cette horreur se sont fait une opinion.

Les familles des victimes ont droit aussi à la plus grande considération. Mais ce n'est pas seulement à coup d'indemnités et d'éventuelles condamnations que l'on trouvera remède à leur douleur légitime.

Une juste appréciation des préjudices et du "pretium doloris", affaire d'assurance, et une grande attention des opérateurs DB et SNCF à la douleur des familles serait plus équitable.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.