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Le Web des Cheminots

Les syndicats "minoritaires" refusent leur mise à l'écart


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ça me fait penser au mariage de la carpe et du lapin (désolé je n'ai pas pu m'empêcher)

il y a actuellement 4 o.s. "représentatives" je trouve que c'est largement suffisant, surtout que ces 4 o.s. sont très loin d'avoir le même positionnement (en gros je trouve qu'il y en a pour tous les goûts)

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Suis d'ac avec chalut, moi sur les 4 j'en rayerai bien 2 de plus, par contre si les autres sont minoritaires c'est qu'elles n'intéressent pas grand monde avec leur programme, elles doivent donc se remettre en cause et qui sait, peut être que dans 150 ans elles seront majoritaires

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ça me fait penser au mariage de la carpe et du lapin (désolé je n'ai pas pu m'empêcher)

il y a actuellement 4 o.s. "représentatives" je trouve que c'est largement suffisant, surtout que ces 4 o.s. sont très loin d'avoir le même positionnement (en gros je trouve qu'il y en a pour tous les goûts)

Tu trouves ? Perso , je pense que les syndicats réformistes sont majoritaires .... !Et Sud qui est perdu entre le pôle géographique et le pôle magnétque , on est dans la panade ...re !

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** Sans vouloir faire de la polémique syndicale **

C'est vrai que sur la ligne "dure" ou non réformiste, il y a un grand espace entre la CGT et SUD. Je ne parle même pas de la CFDT-FGAAC et de l'UNSA.

Mais bon remplir cet espace par une improbable alliance CFTC+FO+CFE-CGC... !! Ne manque plus que le SNCS

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** Sans vouloir faire de la polémique syndicale **

C'est vrai que sur la ligne "dure" ou non réformiste, il y a un grand espace entre la CGT et SUD. Je ne parle même pas de la CFDT-FGAAC et de l'UNSA.

Mais bon remplir cet espace par une improbable alliance CFTC+FO+CFE-CGC... !! Ne manque plus que le SNCS

lapleunicheuse

SNCS

Le Syndicats National des Chocolats Suisses ? cartonrouge

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Effet de communication très "conjoncturel pour un "partenariat" vide de sens (et de réalité) ...

Les dirigeants de la fédération FO des cheminots, du syndicat national cheminot de la CFE-CGC et des "responsables nationaux de la CFTC de la branche cheminote" ont diffusé mercredi 28 octobre un communiqué commun « pour poser les fondements d'une stratégie commune dans la perspective des élections professionnelles SNCF de mars 2011 ».

Selon les trois organisations syndicales, « l'ambition est de rétablir le pluralisme syndical au sein de la SNCF et d'offrir aux cheminots une alternative à la politique menée de concert par les syndicats CGT, UNSA, CFDT, SUD-RAIL. »

Ces fédérations précisent « qu'elles représentent près de 14 % des cheminots aux dernières élections professionnelles » (en Mars 2009) en ajoutant qu'elles « refusent d'être écartées des négociations nationales par une loi scélérate issue de la position commune CGT – CFDT – MEDEF » et « qu'elles envisagent de bâtir un partenariat en vue de reconquérir une représentativité nationale à la SNCF ».

L'affirmation d'une représentation à "14%" fait aujourd'hui largement sourire dans le monde syndical ferroviaire et chez les observateurs attentifs du milieu syndical (journalistes, universitaires...).

Car depuis l'élection de mars dernier, d'importants mouvements ont secoués la CFTC Cheminots. L'éclatement de la région de Metz-nancy est devenue une réalité avec une partie importante qui part à l'UNSA, une plus modeste tenté par le maintien à la CFTC et quelques militants qui rejoignent la CFDT (elle représente 1 point du score national de la CFTC qui avait rassemblé 5,3%) .

La région CFTC de Lyon a choisie (à + de 90%) de rejoindre la CFDT (elle représente 1% des 5,3% nationaux).

Quand à la région de Lille, ses militants ont décidés en majorité de rejoindre la CFDT et dans une moindre mesure SUD (elle représente environ 0,6% du score national).

Seul "lot de consolation" (mais pour combien de temps?), la grande région de Strasbourg qui représente environ 2 à 2,5% du score national amis dont les militants sur le terrain se posent des questions existentielles avec la disparition de la représentativité nationale et le mélange des genres détonnant avec un syndicalisme FO ferroviaire très marqué par sa direction proche de l'extrème gauche.

Sans omettre la CFE-CGC, qui est en voie de virtualisation complète n'ayant réussi qu'à apporter 0,5% de son score aux éléctions de mars à l'allaince FO-CGC.

Des "14%" (très virtuels), il sera difficile d'en faire un gros 10% pour obtenir la représentativité syndicale nationale. D'autant plus que le congrès FO des cheminots qui vient de s'ouvrir aujourd'hui 4 novembre va connaitre la présence de candidats opposés à la liste bloquée conduite par le secrétaire général Eric FALEMPIN dont la proximité avec un groupuscule d'extrème gauche est notoire.

Comme précisé dans plusieurs articles de presse, la SNCF connait, depuis la promulgation de la loi dite "de modernisation sociale" (représentativité syndicale) d'importants mouvements au niveau des directions syndicales. Le Congrès de la Fédération CFTC des cheminots était prévu de longue date début octobre et a été annulé (pour report envisagé début 2010) par la confédération et la fédération CFTC des transports.

La raison officielle invoquée est « statutaire ». Le motif officieux est que connaissant les risques de dislocation lors du congrès initialement programmé, la principale région syndicale cheminote (Strasbourg) a décidé de faire la rétention de la ventilation des cotisations pour placer en difficulté les dirigeants nationaux cheminots et avoir un prétexte pour annuler le congrès.

C'est donc bien suite aux nombreux remous dans l'organisation chrétienne qui connait une très forte hémorragie d'adhérents et de dirigeants que cette décision a été prise.

On notera, par exemple, la démission collective de son équipe dirigeante au début du mois d'octobre et le départ d'adhérents de la région de Lyon et de Lille (qui rejoignent la CFDT et dans une moindre mesure SUD Rail).

Quand à la fédération FO des cheminots, elle a besoin de mobiliser ses troupes qui s'interrogent après l'échec des élections professionnelles SNCF de mars dernier (avec seulement 7,98% en alliance avec la CGC) et juste avant son congrès qui aura lieu du 4 au 6 novembre prochain à Sanary (Var).

Cette annonce semble être réalisée dans un but très conjoncturel, et sans matérialisation possible.

D'abord parce que le "partenariat" annoncé ne peut avoir de contenu réel que si l'une ou l'autre des deux organisations, FO ou CFTC (la CGC étant devenue virtuelle à la SNCF vu son nombre d'adhérents réduit) décide d'accorder l'intégralité des voix qu'elle recueillera lors des prochaines élections professionnelles (en 2011 ou 2012) à l'autre organisation.

Cela est une obligation pour respecter la loi sur la représentativité syndicale dans les entreprises. Et ce choix sera forcément douloureux pour les adhérents de l'organisation qui donnera ses suffrages, faisant l'enterrement de sa propre représentativité.

Donc, ce sera un "partenariat" forcément déséquilibré pour l'une ou l'autre.FO considérant que sa branche transports (et sa confédération) a une plus grande espérance de vie que la CFTC, le choix de l'un (contre l'autre) sera vite fait.

La vérité doit donc passée et quels que soient les conciliabules d'appareils, les cheminots et plus largement les salariés sont en droit de connaitre comment s'opère l'application de la loi dite de "modernisation sociale" (notamment la question de la représentativité syndicale), texte très discutable par ailleurs.

Et que les deux meilleures questions qui vaillent d'être posées sont bien celles-ci :

- qui de FO ou de la CFTC va confier ses suffrages à l'autre organisation pour atteindre les 10% qui semblent aléatoires avec les départs actuels (et potentiels suite à ces difficultés qui apparaissent insurmontables) ?

- quel sera demain le lien politique et philosophique syndical fort entre l'organisation chrétienne réformiste et le syndicat cheminot FO dirigé aujourd'hui par des militants engagés à l'extrême gauche ?

Affaire à suivre …R.A.

Modifié par gomen
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Effet de communication très "conjoncturel pour un "partenariat" vide de sens (et de réalité) ...

Les dirigeants de la fédération FO des cheminots, du syndicat national cheminot de la CFE-CGC et des "responsables nationaux de la CFTC de la branche cheminote" ont diffusé mercredi 28 octobre un communiqué commun « pour poser les fondements d'une stratégie commune dans la perspective des élections professionnelles SNCF de mars 2011 ».

Selon les trois organisations syndicales, « l'ambition est de rétablir le pluralisme syndical au sein de la SNCF et d'offrir aux cheminots une alternative à la politique menée de concert par les syndicats CGT, UNSA, CFDT, SUD-RAIL. »

Ces fédérations précisent « qu'elles représentent près de 14 % des cheminots aux dernières élections professionnelles » (en Mars 2009) en ajoutant qu'elles « refusent d'être écartées des négociations nationales par une loi scélérate issue de la position commune CGT – CFDT – MEDEF » et « qu'elles envisagent de bâtir un partenariat en vue de reconquérir une représentativité nationale à la SNCF ».

L'affirmation d'une représentation à "14%" fait aujourd'hui largement sourire dans le monde syndical ferroviaire et chez les observateurs attentifs du milieu syndical (journalistes, universitaires...).

Car depuis l'élection de mars dernier, d'importants mouvements ont secoués la CFTC Cheminots. L'éclatement de la région de Metz-nancy est devenue une réalité avec une partie importante qui part à l'UNSA, une plus modeste tenté par le maintien à la CFTC et quelques militants qui rejoignent la CFDT (elle représente 1 point du score national de la CFTC qui avait rassemblé 5,3%) .

La région CFTC de Lyon a choisie (à + de 90%) de rejoindre la CFDT (elle représente 1% des 5,3% nationaux).

Quand à la région de Lille, ses militants ont décidés en majorité de rejoindre la CFDT et dans une moindre mesure SUD (elle représente environ 0,6% du score national).

Seul "lot de consolation" (mais pour combien de temps?), la grande région de Strasbourg qui représente environ 2 à 2,5% du score national amis dont les militants sur le terrain se posent des questions existentielles avec la disparition de la représentativité nationale et le mélange des genres détonnant avec un syndicalisme FO ferroviaire très marqué par sa direction proche de l'extrème gauche.

Sans omettre la CFE-CGC, qui est en voie de virtualisation complète n'ayant réussi qu'à apporter 0,5% de son score aux éléctions de mars à l'allaince FO-CGC.

Des "14%" (très virtuels), il sera difficile d'en faire un gros 10% pour obtenir la représentativité syndicale nationale. D'autant plus que le congrès FO des cheminots qui vient de s'ouvrir aujourd'hui 4 novembre va connaitre la présence de candidats opposés à la liste bloquée conduite par le secrétaire général Eric FALEMPIN dont la proximité avec un groupuscule d'extrème gauche est notoire.

Comme précisé dans plusieurs articles de presse, la SNCF connait, depuis la promulgation de la loi dite "de modernisation sociale" (représentativité syndicale) d'importants mouvements au niveau des directions syndicales. Le Congrès de la Fédération CFTC des cheminots était prévu de longue date début octobre et a été annulé (pour report envisagé début 2010) par la confédération et la fédération CFTC des transports.

La raison officielle invoquée est « statutaire ». Le motif officieux est que connaissant les risques de dislocation lors du congrès initialement programmé, la principale région syndicale cheminote (Strasbourg) a décidé de faire la rétention de la ventilation des cotisations pour placer en difficulté les dirigeants nationaux cheminots et avoir un prétexte pour annuler le congrès.

C'est donc bien suite aux nombreux remous dans l'organisation chrétienne qui connait une très forte hémorragie d'adhérents et de dirigeants que cette décision a été prise.

On notera, par exemple, la démission collective de son équipe dirigeante au début du mois d'octobre et le départ d'adhérents de la région de Lyon et de Lille (qui rejoignent la CFDT et dans une moindre mesure SUD Rail).

Quand à la fédération FO des cheminots, elle a besoin de mobiliser ses troupes qui s'interrogent après l'échec des élections professionnelles SNCF de mars dernier (avec seulement 7,98% en alliance avec la CGC) et juste avant son congrès qui aura lieu du 4 au 6 novembre prochain à Sanary (Var).

Cette annonce semble être réalisée dans un but très conjoncturel, et sans matérialisation possible.

D'abord parce que le "partenariat" annoncé ne peut avoir de contenu réel que si l'une ou l'autre des deux organisations, FO ou CFTC (la CGC étant devenue virtuelle à la SNCF vu son nombre d'adhérents réduit) décide d'accorder l'intégralité des voix qu'elle recueillera lors des prochaines élections professionnelles (en 2011 ou 2012) à l'autre organisation.

Cela est une obligation pour respecter la loi sur la représentativité syndicale dans les entreprises. Et ce choix sera forcément douloureux pour les adhérents de l'organisation qui donnera ses suffrages, faisant l'enterrement de sa propre représentativité.

Donc, ce sera un "partenariat" forcément déséquilibré pour l'une ou l'autre.FO considérant que sa branche transports (et sa confédération) a une plus grande espérance de vie que la CFTC, le choix de l'un (contre l'autre) sera vite fait.

La vérité doit donc passée et quels que soient les conciliabules d'appareils, les cheminots et plus largement les salariés sont en droit de connaitre comment s'opère l'application de la loi dite de "modernisation sociale" (notamment la question de la représentativité syndicale), texte très discutable par ailleurs.

Et que les deux meilleures questions qui vaillent d'être posées sont bien celles-ci :

- qui de FO ou de la CFTC va confier ses suffrages à l'autre organisation pour atteindre les 10% qui semblent aléatoires avec les départs actuels (et potentiels suite à ces difficultés qui apparaissent insurmontables) ?

- quel sera demain le lien politique et philosophique syndical fort entre l'organisation chrétienne réformiste et le syndicat cheminot FO dirigé aujourd'hui par des militants engagés à l'extrême gauche ?

Affaire à suivre …R.A.

Bonjour Mr Rémi Aufrère bienvenu parmi nous

dommage que vous avez posté dans ce fil, le plus complet qui traite des effets pervers de la loi sur la représentativité est celui là : http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=19346

votre avis y a toute sa place à la suite de vos autres article publié dans miroir social ou sur votre blog, tous comme ceux de Mr Aubin d'ailleurs qui ont été rerouté sur ce site.

J'essaye d'y compiler toutes les informations trouvées sur le net et par l'intermédiaire de mon réseau syndical pour faire le point en permanence de l'évolution du monde syndical cheminot.

Je vais donc copier coller votre post dans cet autre fil pour garder la continuité du sujet.

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Affaire à suivre …R.A.

rauf...

1 message

Direction RH

"Les Visiteurs sont parmi nous..." :blush:

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