levdav Publication: 25 février 2010 Publication: 25 février 2010 (modifié) ci dessous un article du journal "les echos"... pour les cheminots retent à se praparer à garder ceux que les générations précédentes ont gagné. Tous droits réservés Les Echos 2010 25/2/2010 P.12 IDÉES ÉDITORIAL PAR FRANÇOISVIDAL Guillaume Pépy ne veut pas revivre le cauchemar du fret. Handicapé par une structure de coûts très supérieure à celle de ses rivaux dans le transport ferroviaire demarchandises, la SNCF y accumule des pertes abyssales depuis l’ouverture à la concurrence. Un plan de sauvetage de l’activité a certes été lancé à l’automne, mais, en attendant, la compagnie n’a le choix qu’entre travailler à perte ou perdre des contrats. On a connu des alternatives plus favorables. Alors que se profile la fin du monopole sur un autre de ses grands métiers, le transport régional, la direction de la SNCF tente donc de prendre les devants. Louable, cette volonté d’anticiper l’échéance risque cependant d’être très difficile à faire partager. Car ce faisant, Guillaume Pépy s’attaque à l’un des piliers de l’établissement public : l’organisation du temps de travail des cheminots. En envisageant de proposer à ses futurs concurrents de discuter d’une convention collective commune à tous les acteurs de ce marché, il engage en effet ce qui se traduira forcément par une dégradation du régime actuel pour les cheminots des TER. Une perspective que les syndicats maison verront forcément d’un mauvais oeil. D’autant qu’ils ont déjà bloqué un projet dumême genre dans le fret il y a dix-huitmois. Mais, au-delà de la question du TER, ce qui se joue là, une fois de plus, c’est la capacité de la SNCF à se réformer pour s’adapter à un environnement devenu concurrentiel. Les efforts passés de ses dirigeants en la matière n’ont pas toujours été couronnés de succès, on l’a vu. C’est pour cette raison que la part des filiales de droit privé dans les revenus du groupe n’a cessé de progresser au détriment de celle de l’établissement public. En 2010, elle devrait dépasser les 40 %. Si l’initiative sur le TER devait elle aussi se heurter à l’opposition des organisations syndicales, elle pourrait rapidement devenir majoritaire. Lire nos informations page 23. Modifié 26 février 2010 par Roukmoute
Tophe Publication: 25 février 2010 Publication: 25 février 2010 Tu devrais écrire plus gros encore !!! Sans rire, ce que tu mets se trouve déjà ailleurs sur ce site. Et tu mets 25 000 cheminots vers la sortie, d'où viennent tes chiffres ?
levdav Publication: 25 février 2010 Auteur Publication: 25 février 2010 Tu devrais écrire plus gros encore !!! Sans rire, ce que tu mets se trouve déjà ailleurs sur ce site. Et tu mets 25 000 cheminots vers la sortie, d'où viennent tes chiffres ? merci de ton appréciation sur la taille des caractères, pour autant je ne suis pas certain d'en être vraiment maitre. désolé d'avoir fait un doublon. sur les chiffres regarde c'est écrit : les échos qui se targue de cité une communication de la direction.
Tophe Publication: 25 février 2010 Publication: 25 février 2010 Mais ce n'est pas 25 000 cheminots vers la sortie dont il est question dans l'article, mais 25 000 qui sont concernés par le TER. Ce n'est tout de même pas la même chose !!!!!!! merci de ton appréciation sur la taille des caractères, pour autant je ne suis pas certain d'en être vraiment maitre. désolé d'avoir fait un doublon. sur les chiffres regarde c'est écrit : les échos qui se targue de cité une communication de la direction.
levdav Publication: 25 février 2010 Auteur Publication: 25 février 2010 (modifié) ci dessous un article du journal "les echos"... pour les cheminots retent à se praparer à garder ceux que les générations précédentes ont gagné. Tous droits réservés Les Echos 2010 25/2/2010 P.12 IDÉES ÉDITORIAL PAR FRANÇOISVIDAL Guillaume Pépy ne veut pas revivre le cauchemar du fret. Handicapé par une structure de coûts très supérieure à celle de ses rivaux dans le transport ferroviaire demarchandises, la SNCF y accumule des pertes abyssales depuis l'ouverture à la concurrence. Un plan de sauvetage de l'activité a certes été lancé à l'automne, mais, en attendant, la compagnie n'a le choix qu'entre travailler à perte ou perdre des contrats. On a connu des alternatives plus favorables. Alors que se profile la fin du monopole sur un autre de ses grands métiers, le transport régional, la direction de la SNCF tente donc de prendre les devants. Louable, cette volonté d'anticiper l'échéance risque cependant d'être très difficile à faire partager. Car ce faisant, Guillaume Pépy s'attaque à l'un des piliers de l'établissement public : l'organisation du temps de travail des cheminots. En envisageant de proposer à ses futurs concurrents de discuter d'une convention collective commune à tous les acteurs de ce marché, il engage en effet ce qui se traduira forcément par une dégradation du régime actuel pour les cheminots des TER. Une perspective que les syndicats maison verront forcément d'un mauvais oeil. D'autant qu'ils ont déjà bloqué un projet dumême genre dans le fret il y a dix-huitmois. Mais, au-delà de la question du TER, ce qui se joue là, une fois de plus, c'est la capacité de la SNCF à se réformer pour s'adapter à un environnement devenu concurrentiel. Les efforts passés de ses dirigeants en la matière n'ont pas toujours été couronnés de succès, on l'a vu. C'est pour cette raison que la part des filiales de droit privé dans les revenus du groupe n'a cessé de progresser au détriment de celle de l'établissement public. En 2010, elle devrait dépasser les 40 %. Si l'initiative sur le TER devait elle aussi se heurter à l'opposition des organisations syndicales, elle pourrait rapidement devenir majoritaire. Lire nos informations page 23. TRANSPORTS Les 25.000 cheminots affectés aux TER pourraient voir leur réglementation du travail évoluer avec l’ouverture à la concurrence. C’est en tout cas le projet de la SNCF, qui veut obtenir une convention collective commune pour tout le secteur. Des TER aux couleurs de Veolia ou de Deutsche Bahn ? Ce qui est encore pour le moment un scénario de science-fiction devrait prendre corpsdans les annéesqui viennent. Depuis le 3 décembre dernier et l’entrée en vigueur du règlement européen OSP, il est ainsi possible pour les régions françaises demettre la SNCFen concurrencepour le transport ferroviaire régional. Possibilité encore théorique, puisque les conditions concrètes d’une telle libéralisation font encore l’objet d’une négociation entre élus et opérateurs de transport dans le cadre du « comité Grignon ». Mais cela n’empêche pas la compagnie ferroviaire d’anticiper et de se préparer au changement d’ère. Elle a d’ailleurs informé de ses intentions leministère des Transports. Son principal souci : le volet social. « Il faut que les conditions sociales soient harmonisées entre la SNCF et les autres opérateurs pour que la compétition soit équitable », a coutume de répéter depuis plusieurs mois Guillaume Pepy, son président. Pour cela, le groupe public est prêt à revoir, selon nos informations, la réglementation du travail des cheminots des TER, et notamment tout ce qui concerne l’organisation et l’aménagement du temps de travail. «Nous souhaitons qu’une négociation collective s’engage, et qu’elle débouche sur un accord s’appliquant à tous les acteurs du secteur du transport régional », détaille Jean-Pierre Farandou, directeur général chargé de la branche proximités. Une petite révolution à l’échelle de l’entreprise, qui toucherait les 25.000 cheminots (sur un total de 156.000) travaillant dans le transport régional. Statut préservé Il ne serait pas envisagé ici de remettre enquestionle statut ducheminot et les deux caractéristiques qui lui sont attachées, la sécurité de l’emploi et le régime de retraite. « Le statutn’est pasunobstacle pour réaliser un service public de qualité pour un coût raisonnable », poursuit le dirigeant. En revanche, les règles d’utilisation du personnel pourraient être revues, et notamment le RH0077, sorte de Tables de la Loi à la SNCF, où sont définis le nombre de jours de congé, les amplitudes horaires journalières, etc. «Nous serons attentifs à ce que cette convention collective soit équilibrée et ne conduise pas à du dumping social »,prévient Jean-PierreFarandou. En clair, le groupe public veut se mettre autour d’une table avec ses concurrents (Veolia, Deutsche Bahn, etc.) et les syndicats pour mettre au point un texte aux ambitions supérieures aux minima du droit du travail,mais qui sera forcément en retrait par rapport à ce qui se fait actuellement à la SNCF. Ce cadre remplacera la réglementation actuelle (le RH0077) pour les salariés, qui ne seront plus nécessairement rattachés à l’établissement public. « Si la SNCF venait à perdre une ligne, nous défendons l’idée que les cheminots doivent être attachés à leurs lignes ou activités, et qu’ilsdoivent continuerde travailler pour lenouvel opérateur », explique ainsiGuillaumePepy dans unjournal interne que « Les Echos » ont pu consulter. Pourquoi un telle stratégie ? «Nous avons été instruits de ce qui s’est passé dans le fret, où les règles du jeu étaient inéquitables », rappelle Jean-Pierre Farandou. Un audit interne réalisé au printemps dernier concluait ainsi à une différence de coûts de 30% entre Fret SNCF et les opérateursprivés.Unécartdûà60% aux différences de productivité (moindre polyvalence des agents SNCF, salaires de 15% à 30% supérieurs, 15% de jours travaillés en moins…). Toutes choses que la SNCFveutéviterdanslacompétition qui s’annonce. «Nous sommes conscientsquec’estunsujetdélicat. Mais la négociation d’une convention collective est lemeilleurmoyen de défendre l’intérêt des cheminots », assure Jean- PierreFarandou. Pas sûr que cela suffise à amadouer les syndicats. A l’automne 2008, l’établissement public avait tenté d’assouplir la réglementation du travail de 920 conducteurs volontaires, avant de reculer devant la menace d’une grève. Certains groupes privés pourraient également voir ces propositions d’un mauvaisoeil. « S’il s’agit de négocier une convention de trop haut niveau qui empêche la concurrence d’être rentable, ça ne va pas aller », juge un proche du dossier. Le gouvernement devrait se pencher sur la question à la fin du printemps, après la remise courant avril du rapport du comitéGrignon. RENAUDHONORÉ Lire l’éditorial de François Vidal page 12. TER : la SNCF prête à revoir le temps de travail des cheminots Depuis l’entrée en vigueur du règlement européen OSP, les régions françaises peuvent mettre la SNCF en concurrence pour le transport ferroviaire régional. STEPHANE AUDRAS/REA Modifié 26 février 2010 par Roukmoute
levdav Publication: 25 février 2010 Auteur Publication: 25 février 2010 Mais ce n'est pas 25 000 cheminots vers la sortie dont il est question dans l'article, mais 25 000 qui sont concernés par le TER. Ce n'est tout de même pas la même chose !!!!!!! nous n avons pas forcément la meme appreciation. et ce que je pense utile de voir c est le prcessus. je souhaiterais que tu es raison, hélas ce qui se passe ressemble comme deux goutes d'eau à la privatisation des chemins de fer anglais. le procédé est le meme. découper par morceaux. à quelle échéances ? justement celles ci s'accélairent. alors combien de temps cela prendra ? personne ne peut le dire. mais après le fret la direction s'attaque à un autre secteur pour éventuelement vider de tout contexe le statut. le statut reste mais pas ce qu'il y a dedans.... alors oui la vigilance la combativité des cheminots doit se construire.
Invité louis44 Publication: 25 février 2010 Publication: 25 février 2010 De toute façon, ce n'est pas fait encore... en 2012, on peut changer de voie Peux-tu me déchiffrer s'il te plaît : TER : la SNCF prête à ?
levdav Publication: 26 février 2010 Auteur Publication: 26 février 2010 De toute façon, ce n'est pas fait encore... en 2012, on peut changer de voie Peux-tu me déchiffrer s'il te plaît : TER : la SNCF prête à ? desole, pour moi impossible de mettre des accents, cela explose mes mots ! par exemple le chapeau accent circonflexe cela donne : $, est ce un probleme de clavier, de traitement de textes ? sais pas !
nanard74 Publication: 26 février 2010 Publication: 26 février 2010 De toute façon, ce n'est pas fait encore... en 2012, on peut changer de voie Peux-tu me déchiffrer s'il te plaît : TER : la SNCF prête à ? 2012 c'est la fin du monde donc les effectifs!!! revoltages
Rail cassé Publication: 26 février 2010 Publication: 26 février 2010 2012 c'est la fin du monde donc les effectifs!!! Putainn, planquez les cordes, quel pessimisme
nanard74 Publication: 26 février 2010 Publication: 26 février 2010 Putainn, planquez les cordes, quel pessimisme meme pas mal je serais pas virer déja sorti ;la fin du monde j'ai déja connu dans les annees 60. koiquesse
Roukmoute Publication: 26 février 2010 Publication: 26 février 2010 Merci de faire attention à la lisibilité dans les copiés-collés. okok
Nipou Publication: 26 février 2010 Publication: 26 février 2010 Et merci de faire attention aux titres racoleurs mais qui ne se basent sur rien.
Roukmoute Publication: 26 février 2010 Publication: 26 février 2010 Et merci de faire attention aux titres racoleurs mais qui ne se basent sur rien. Ça, je peux pô dire, j'ai pô lu (cf mon message au-dessus). okok
levdav Publication: 8 mars 2010 Auteur Publication: 8 mars 2010 le sénat vient de sortir un rapport sur la privatisation du ferroviaire. interressant pour savoir comment ces gens là voit les phases de privatisation. ici apparait le sommaire. c'est le numero 220 de février 2010 c'est long mais si 1/vous n'arrivez pas à le trouver je vais essayer de mettre un lien 2/ si une page vous interpelle demandez la... oui les sénateurs veulent couper les...nouilles ... SOMMAIRE Pages INTRODUCTION ................................................................................ ......................................... 5 I. LES ÉTAPES DE LA LIBÉRALISATION DES TRANSPORTS FERROVIAIRES............. 7 A. UNE LIBÉRALISATION RELATIVEMENT TARDIVE ET TRÈS PROGRESSIVE................ 7 1. Les obstacles techniques à la libéralisation ............................................................................ 7 2. Les obstacles juridiques à la libéralisation ............................................................................. 8 a) Le monopole d’exploitation de la SNCF ............................................................................. 8 b) Les exceptions au monopole ................................................................................ ............... 9 3. Les différentes formes de libéralisation................................................................................ ... 11 B. LE CADRE JURIDIQUE COMMUNAUTAIRE ........................................................................ 11 1. Le texte fondateur : la directive 91/440 du 29 juillet 1991 relative au développement des chemins de fer communautaires................................................................................ ........ 12 a) Le contenu de la directive ................................................................................ ................... 12 2. Les paquets ferroviaires................................................................................ .......................... 13 a) Le premier paquet ferroviaire de 1998/2001 ....................................................................... 14 b) Le deuxième paquet ferroviaire de 2002/2004 .................................................................... 14 c) Le troisième paquet ferroviaire de 2004/2007 ..................................................................... 14 3. Le règlement 1370/2007 relatif aux services publics de transport de voyageurs ..................... 15 II. LES PREMIERS RÉSULTATS DE LA LIBÉRALISATION................................................ 17 A. LA LIBÉRALISATION DANS LE FRET ................................................................................ .. 17 1. Rappel des textes................................................................................ ..................................... 17 2. Les résultats................................................................................ ........................................... 18 B. LA LIBÉRALISATION DANS LE TRANSPORT FERROVIAIRE VOYAGEURS................... 19 1. Panorama européen ................................................................................ ................................ 19 2. Repères sur la libéralisation en cours ................................................................................ ..... 22 a) Le trafic international ................................................................................ ......................... 22 b) Le cabotage ................................................................................ ........................................ 23 c) Le trafic intérieur....................................................................... ......................................... 24 III. LES PERSPECTIVES EN FRANCE................................................................................ ..... 25 A. LA FRANCE EN POSITION SINGULIÈRE...................................................................... ........ 25 1. La transposition du premier paquet ferroviaire en France : la création de Réseau Ferré de France................................................................................. ..................................... 25 2. La LOTI et la libéralisation du transport ferroviaire .............................................................. 26 3. Les conséquences pratiques de l’ouverture du transport ferroviaire national ......................... 27 - 4 - B. LA LIBÉRALISATION ET LE TRANSPORT RÉGIONAL ...................................................... 30 1. Le cadre politique ................................................................................ ................................... 30 2. Le cadre juridique................................................................................ ................................... 31 a) L’application du règlement « OSP » ................................................................................ ... 31 b) L’application du règlement OSP aux régions ...................................................................... 33 c) Les divergences d’interprétation possibles....................................................................... ... 36 3. Les questions en suspens ................................................................................ ......................... 37 a) Quels marchés ?................................................................................ .................................. 37 b) La question du matériel ................................................................................ ...................... 38 c) La question du personnel ................................................................................ .................... 39 d) La question des gares........................................................................... ............................... 40 3. Perspectives : la nécessaire expérimentation régionale .......................................................... 41 EXAMEN EN
assouan Publication: 8 mars 2010 Publication: 8 mars 2010 Euh... pour moi le 220 il date de février ... 2009 et c'est le célèbre rapport Haenel hin... Rapport d'information de M. Hubert HAENEL, fait au nom de la commission des affaires européennes n° 220 (2008-2009) - 12 février 2009 http://www.senat.fr/noticerap/2008/r08-220-notice.html (dans le genre "vient de sortir" sorry mais bon le sensationnalisme a ses limites )
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