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Le Web des Cheminots

aprés la Grece ?


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Invité Gnafron 1er

Certe ....pris note de ce démenti mais un oeil sur le fourneau ne fait pas de mal car tout de même :

"Au début, l'idée c'était que les Etats Unis donnent gratuitement les 400 chars (1), qui coûtaient environ 4 milliards d' euros, à charge pour Athènes de payer le seul coût du transport, soit environ 8 millions d'euros. Mais, selon dess ources gracques, l'Allemagne a réagi de manière hostile (2) à cette initiative grecques, afin de ne pas perdre son monopole avec les chars Leopard 2. Le projet a finalement été abandonné (3) pour ne pas se fâcher plus encore avec Berlin",

(1) le tout , c'est d'y croire

(2) ce qui laisserait entendre quoi ? Donc , même l'Allemagne avait cette info ?

(3)Il y avait bien un projet...on nous dit que les US allaient raser gratis...wouharf !

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Dans la source que je donne plus avant (et qui fonctionne très bien chez moi Fabr), on termine par ça :

Jean-Dominique Merchet, sur son blog « Secret Défense », qui évoque aussi cette affaire, cite la correspondante de Marianne à Athènes qui explique que, « selon des sources grecques », ce sont les Allemands qui ont fait capoter le deal afin de garder leur monopole actuel : en effet, en dehors des vieux chars américains, les seuls chars en état de servir sont des Léopards allemands. Un internaute grec affirme, dans un mail, la même chose en s’appuyant sur le site grec defence.net. Mais voilà : il ne cite aucune source. Au ministère de la Défense, on dément fermement : « nous n’avons plus d’argent pour investir en ce moment. L’Allemagne n’a rien à voir là-dedans ». Mais, actuellement, la germanophobie fait fureur dans les milieux d’extrême droite grecque. Après la rumeur, la rumeur dans la rumeur.

Comme toujours, quelqu'un (l'internaute grec) affirme haut et fort ... pour ce qui est des sources, là y'a plus personne.

Ca me fait penser au sketch de coluche où on s'autorise à penser dans les milieux autorisés qu'un accord secret pourrait être signé... grosso modo, on sait rien mais il faut bien meubler et sur ce genre de terreau fertile, la rumeur est une plante qui se plais très bien.

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Invité Gnafron 1er

coluche : on s'autorise à penser dans les milieux autorisés qu'un accord secret pourrait être signé...

On voit les gens cultivés .....wouharf !

Cela pourrait être une bonne conclusion !

Modifié par Gnafron 1er
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  • 3 semaines plus tard...

Le nouveau gouvernement grec : socialiste, droite et extrème-droite !

http://www.humanite.fr/monde/le-nouveau-gouvernement-grec-prete-serment-483501

La coalition des socialistes, conservateurs et de l’extrême droite, en Grèce, autour du nouveau Premier ministre Lucas Papademos vient d'accoucher d'un nouveau gouvernement.

Evangélos Vénizélos demeure vice-Premier ministre et en charge des finances. Il occupait ces mêmes fonctions lors du précédent gouvernement Papandréou, qu'il avait contribué à faire tomber, s'opposant à l'idée du référendum. C'est le monsieur austérité de la Grèce, la caution à apporter aux banquiers et à l'UE.

Le gros des portefeuilles ministériels restent dans l'escarcelle du Pasok, le « socialistes ». Deux importants fauteuils néanmoins passent à droite, au parti conservateur Nouvelle-Démocratie, à savoir les Affaires étrangères et la Défense. L'extrême droite greque du parti Laos reçoit le ministère des Infrastructures, transports et réseaux.

Les chefs d'Etat européens se félicitent et congratulent Lucas Papademos. La politique va rester la même, droit dans le mur de l'austérité. Et sans la surprise d'un référendum. Les Grecs ne s'y trompent pas, 10000 d'entre eux manifestaient hier soir pour réclamer la fin de l'austérité et appeler à la résistance.

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  • 3 semaines plus tard...

bonsoir

un petit rappel d'histoire (extrait de wikipedia)

Échec des politiques économiques et mécontentement général, montée du nazisme

Le gouvernement allemand doit donc faire face à une situation de panique bancaire,. La Danatbank, importante institution de crédits, annonce le 12 juillet 1931 l'impossibilité de régler ses paiements. Le lendemain, le gouvernement de BrüningZentrum » La Deutsche Zentrumspartei (en abrégé Zentrum, « Centre ») est un parti politique catholique allemand, fondé en 1870 et dissout le 5 juillet 1933.) annonce la fermeture temporaire des banques et des caisses d'épargne pour tenter de calmer les esprits.

L'économie allemande plonge dans la récession (baisse de la production et des prix dans l'industrie et dans l'agriculture) et l'État voit donc ses recettes diminuer (baisse de l'activité, donc baisse des prélèvements fiscaux). Face à ces difficultés, le gouvernement opte pour une politique de déflation et de restauration de l'équilibre budgétaire. En mars 1930, le gouvernement de BrüningZentrum ») augmente les impôts sur les entreprises, ce qui déplaît au patronat puis, en septembre 1931, il baisse des salaires, des prix et des loyers (baisse des salaires dans la fonction publique, réduction des allocations chômage et des prestations sociales...).

Le gouvernement en place avait alors tenté d’équilibrer le budget du pays, qui faisait face à un déficit depuis 1926, alors qu’une stimulation économique s’avérait nécessaire

Cette politique échoue (le chômage atteint six millions de personnes en 1932) et mécontente tous les citoyens. Lors des élections anticipées du 14 septembre 1930, le KPD et surtout le parti nazi réalisent de bons résultats du fait de leur programme qui promettent le plein emploi.

Lors de l’hiver 1931-1932, il y avait quatorze millions de chômeurs permanents et partiels. Aux élections, Hitler aurait ainsi obtenu l’appui de toutes ces victimes de la crise. Le milieu des affaires voyaient en lui le rempart contre la révolution et la progression du parti communiste.

L'histoire se répète t elle ?

En gréce l’extrême droite LAOS ( ultra orthodoxe , raciste , anti juif, anti homo) a déjà 4 ministres...en Hongrie, Autriche, hollande etc...suite aux mesures prises par les divers gouvernements, l’extrême droite a le vent en poupe.allons nous vers une situation comparable aux années 30 ?

"La finance"ne jouerai telle pas en sous main en demandant plus de rigueur aux gouvernements actuels afin de faire monter l’extrême droite ? Alors qu'il serait plus judicieux e simple d'avoir un peu d'inflation qui allégée les montant des dettes,stimule la consommation, d'obtenir des prêts sans intérêt des banques centrales alors qu’actuellement nos impôts servent en grande parti a payer les intérêts des prêts bancaires , consentis par des banques privées,

Modifié par jackv
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  • 3 semaines plus tard...

Time a choisi de sacrer une figure anonyme, "le Manifestant", personnalité de l'année 2011.

Ce faisant, il a évoqué nommément et a contribué à rendre mondialement célèbre une figure de la révolte grecque, au premier rang de tous les cortèges athéniens : Loukanikos, un chien errant, dont on ne sait trop ce qu'il pense de la rigueur drastique imposée au pays, mais qui, manifestement, n'aime pas les hommes en bleu…

http://www.metrofrance.com/info/grece-quand-un-chien-errant-denomme-saucisse-defie-la-police/mklq!deaycP9eyP1Zs/

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Invité Gnafron 1er

Time a choisi de sacrer une figure anonyme, "le Manifestant", personnalité de l'année 2011.

Ce faisant, il a évoqué nommément et a contribué à rendre mondialement célèbre une figure de la révolte grecque, au premier rang de tous les cortèges athéniens : Loukanikos, un chien errant, dont on ne sait trop ce qu'il pense de la rigueur drastique imposée au pays, mais qui, manifestement, n'aime pas les hommes en bleu…

http://www.metrofran...!deaycP9eyP1Zs/

A propos de canidés ......elle colle au contexte actuel !

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  • 4 semaines plus tard...

Crise-Europe : le Portugal envisage de privatiser ses transports fin 2012

http://www.mobilicites.com/fr_actualites-crise-europe---le-portugal-envisage-de-privatiser-ses-transports-fin-2012_77_1537.html

Soumis à une sévère cure de rigueur avec les mesures d'austérité décidées par le gouvernement de Passos Coehlo suite au prêt de 78 milliards d'euros accordé par la "troïka" en mai 2011, le Portugal se serre la ceinture. Brusque augmentation des tarifs des transports publics, suppression des 13e et 14e mois pour les fonctionnaires, le pays envisage de fusionner et de privatiser le métro, les trams, bus et ferries de Lisbonne et Porto. Le bras de fer avec les syndicats provoque des grèves à répétition (...)

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Invité Gnafron 1er

Grèce : retour des indigné(e)s :

« Pendaison pour les traîtres à la Grèce » , semble être le nouveau slogan des manifestants !

http://www.marianne2...es_a214589.html

Chez nous , on est pas indigné(e)s mais on attend ....quoi ? je ne sais pas !

Modifié par Gnafron 1er
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Le creusement de la dette écologique servira à combler la dette financière

C’est une descente aux enfers,un cauchemar, parce qu’on voit un avenir de plus en plus sombre auquel on ne pourra rien changer. » A Athènes, la journaliste Hélène Ceresole décrit au téléphone une atmosphère de tristesse et de souffrance.

En Grèce, la situation économique est toujours plus mauvaise. Chacun tire la queue d’un diable de plus en plus insaisissable, sans espoir d’améliorer la vie quotidienne. Dans ce climat, la destruction organisée de la politique de protection de l’environnement passe inaperçue. Or, les mesures imposées par la « troïka » – Fonds monétaire international (FMI), Banque centrale européenne et Commission européenne – desserrent tous les freins mis ces dernières années à la destruction de l’environnement. C’est ce que vient d’écrire le Fonds mondial pour la nature (WWF) à Christine Lagarde,directrice générale du FMI, et à José Manuel Barroso, président de la Commission européenne.

En application de leurs prescriptions, explique-t-il, le principal instrument de politique environnementale, le Fonds vert, voit l’essentiel de ses ressources détournées vers le budget général de l’Etat. Les effectifs des fonctionnaires chargés des ressources naturelles et de l’environnement, déjà insuffisants, vont diminuer d’un tiers. Une loi vient de légaliser toutes les constructions illégales, tandis que les règlements visant à protéger les zones naturelles sont affaiblis. « Presque n’importe quoi est autorisé n’importe où », écrit l’organisation écologiste.

Rien n’interdit plus la construction de complexes touristiques sur les côtes et les îles les plus belles.

Même le mont Olympe, demeure de Zeus – et parc national – pourrait se voir envahi par les résidences de luxe. La « troïka » pousse aussi à la vente des terres publiques et à la privatisation du secteur de l’énergie. Et la Grèce se voit promise à la colonisation énergétique, avec Helios, un immense projet de centrale solaire sur 20 000 hectares, dont le courant serait exporté vers l’Allemagne. Où trouver ces terres sans détruire l’agriculture ?

« On ne peut pas continuer à consommer les ressources naturelles comme on a consommé les ressources monétaires », déplore Demetres Karavellas, du WWF Grèce. Le creusement de la dette écologique servira à combler la dette financière, ce qui ne résout rien à terme. Un système économique

qui détruit l’environnement quand il est en croissance et qui le détruit aussi quand il est en crise est décidément insoutenable.

kempf@lemonde.fr

le sommet de l'olympe

le sommet de la gréce Mitikas ,le mont olympe un parc naturel sans teleski...

les chamois....

Modifié par jackv
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Invité Gnafron 1er

Grèce : « J'ai signé le mémorandum du FMI sans le lire »

Sur Rue89

Veroniki Krikoni · Traduit par Suzanne Lehn

Ces aveux de M. Chrysochoidis se sont répandus comme une traînée de poudre sur la Toile, invitant aux commentaires extrêmement négatifs et aux noms d'oiseaux de la part des internautes, qui ont marqué leur mépris du système politique et brocardé l'excuse du ministre.

En l'espace d'une ou deux heures,l'affaire a accédé au niveau de « trending topic » mondial par le mot-clic Twitter #de_diavasa_to_mnimonio_giati (« je n'ai pas lu le mémorandum parce que… ») :

« Seul Chuck Norris l'a lu »

L'auteur et rédacteur pour Global Voices Asteris Masouras (@asteris) a fait un recueil Storify de divers billets, photos et tweets. Voici un florilège de tweets et commentaires d'internautes grecs :

: « Si ce n'était pas votre boulot d'étudier le mémorandum et les lois, pourquoi étiez-vous député ? »

: « Vous êtes sans vergogne, vous devriez vous passer une corde autour du cou ! ! ! Vous avez détruit toute la Grèce avec vos signatures. »

: « Je n'ai pas lu le mémorandum mais j'ai vu le film. »

: « Je n'ai pas lu le mémorandum parce que] le fichier joint ne voulait pas s'ouvrir. »

: « Mnimonio ? LoL, Trop occupé à taper sur les manifestants. »

: « Je n'ai pas lu le mémorandum parce que] seul
l'a lu. »

A la suite de cette volée de bois vert, M. Chrysochoidis a publié la statut Facebook suivant (texte original en grec
) :

« Je veux clarifier et confirmer ma position. Oui, je répète que je n'ai pas lu le mémorandum. Je ne me suis pas occupé ni du texte ni des procédures de “prétendues” négociations. Je l'ai déclaré sans la moindre fierté. Même plus, je ne dis pas cela pour me décharger de mes responsabilités. Au contraire. Je considère cela comme l'une des plus grandes erreurs de la carrière politique ; parce que j'ai mal apprécié ces moments critiques et étais préoccupé par un aspect mineur, ma tâche de ministre, au lieu de l'aspect majeur, ma responsabilité de membre de la direction du pays.

J'ai dit cela pour insister sur la nécessité pour chacun de changer. Nous étions habitués à faire confiance à chaque dirigeant, à chaque Premier ministre ; à voter au Parlement et être d'accord au gouvernement. Ces temps appartiennent au passé et ce modèle est obsolète. Ce qu'il faut, c'est du collectif, de la responsabilité et de la contribution personnelles. […] »

Au cours de l'année passée, le gouvernement et les députés ont été sous le feu des critiques pour leur aval au mémorandum et leur inaction devant la crise socio-économique du pays, et beaucoup d'entre eux ont été appelés à défendre leurs convictions et leur action politique.

« Personne n'a eu le temps de le lire »

Une autre « déclaration à décharge » avait été faite en octobre 2011 par l'ancien député Pasok Thomas Rompopoulos, qui a
lors d'une émission de radio :

« Personne n'a eu le temps de lire le mémorandum, ni moi ni personne ne l'a lu ; nous avons autorisé le [ministre de l'Economie de l'époque] M. Papakonstantinou à le signer. C'était une affaire de confiance. »

A côté des accusations acérées essuyées par la personne du ministre Chrysochoidis, nombreux ont aussi été les internautes, à travers les médias sociaux, à s'en prendre à la scène politique en général, mais aussi à leur propre « aveuglement » d'avoir été en connivence avec les errements des hommes politiques :

: « La Grèce n'a pas besoin d'armes de destruction massive ; elle a ses politiciens. »

: « Finalement, y a-t-il eu au moins quelqu'un pour le lire ? Peut-être ceux qui n'ont pas été reconduits au Parlement. »

: « [Je n'ai pas lu le mémorandum parce que] même s'ils se moquent de moi maintenant, beaucoup d'entre eux voteront de nouveau pour moi. Ils oublient vite, vous savez… #amère_vérité »

: « Et vous, vous l'avez lu, le mémorandum ? »

: « Tout le monde s'étonne de l'aveu d'impuissance de Chrysochoidis, mais non du fait que les idiots qui l'ont élu ont toujours le droit de vote. »

: « Les Grecs ne lisent jamais les manuels de l'utilisateur. »

Terminons avec l'amère conclusion le lendemain d'Arkoudos, qui reflète l'aspect le plus triste de la crise économique et sociale grecque :

: « Je ne vous ai pas payé pour la taxe supplémentaire de la DEI [société publique d'électricité de Grèce] ? Oooh pardon, *l'avais pas lu*, j'étais allé mendier un emploi, pour mettre quelque chose sur la table du dîner. »
Modifié par Gnafron 1er
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Invité Gnafron 1er

03/02 | 07:00 | Massimo Prandi - Le Monde

Grèce : les partenaires sociaux opposés aux baisses de salaire dans le privé

Lucas Papadémos, le Premier ministre grec, a de plus en plus de mal à maîtriser les différentes composantes politiques qui le soutiennent. Les syndicats et les organisations patronales n'acceptent pas la réduction des salaires.

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La Troïka (la Commission européenne, la BCE et le FMI) se fait pressante. Elle exige du gouvernement de Lucas Papadémos qu'il tienne ses engagements en matière de réformes, en particulier celles qui ont trait au marché du travail et aux libéralisations. Les créanciers de la Grèce insistent sur la baisse du coût du travail dans le secteur privé. Poul Thomsen, le chef de la délégation du FMI à Athènes a déclaré mercredi au journal « Ekatimerini » que, « comparés à la productivité, les salaires occupent une place trop grande au regard de l'économie dans son ensemble ».C'est pourquoi le Premier ministre Lucas Papadémos entend abolir le statut spécial des employés des entreprises publiques, veut réduire de l'ordre de 15 % le salaire minimum (fixé à 751 euros mensuels) ainsi que les retraites complémentaires, suspendre la hausse de 2,6 % du salaire de base programmée pour juillet et diminuer de moitié les primes cumulées versées deux fois par an à Pâques et à Noël. Sauf que les partenaires sociaux et les formations politiques qui le soutiennent ne l'entendent pas de cette oreille.

Aucun engagement

La réunion d'hier entre les représentants des employeurs et la centrale syndicale GSEE du secteur privé n'a pas permis d'avancée notable du dossier. Agacés, les Européens et le FMI ont demandé aux leaders des trois partis de la majorité gouvernementale qu'ils s'engagent par écrit à mener les réformes structurelles exigées par la Troïka. Mais, Giorgios Karatzaferis, le chef du parti LA.OS a déjà déclaré qu'il ne signera aucun engagement de cette nature. Quant à Antonis Samaras, le leader de la Nouvelle Démocratie, il souligne qu'il ne soutiendra pas de choix du gouvernement de Lucas Papadémos qui seraient en dehors de sa mission (« la finalisation de la décote de la dette avec les banques ; le nouveau paquet d'aide et la convocation d'élections législatives ».)

Affaiblissement de l'exécutif

Un autre exemple de l'affaiblissement de l'exécutif est venu du rejet récent par le Parlement hellénique d'une mesure qui lève les restrictions aux horaires d'ouverture des pharmacies. Les pharmaciens font partie des quelque 130 professions que les autorités voudraient libéraliser. Il y a neuf jours, 152 députés sur 253 ont voté contre cette mesure ou se sont abstenus. Le groupe parlementaire du Pasok, s'est divisé avec plus de 60 de ses élus qui ont également voté contre. Parmi eux, des figures très influentes dans la formation sociale-démocrate comme Vasso Papandréou et Louka Katseli. Un nombre important de députés conservateurs a décidé de ne pas prendre partie au vote. Inquiet de l'effritement de sa majorité, Lucas Papadémos tente de renouer les fils avec les partis qui le soutiennent. « L'ensemble de la classe politique doit faire preuve d'un sens de responsabilité sans failles car il est évident que ce qui va se produire dans les tout prochains jours aura des conséquences durables sur l'avenir de la Grèce », a averti le porte-parole du gouvernement, Pantelis Kapsis.

MASSIMO PRANDI

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Le peuple roumain manifeste depuis plusieurs semaines contre les mesures d'austérité .

Le 1er ministre et son gouvernement démissionnent . (j'espère pour eux qu'il ne sera pas remplacé par un commissaire européen ou membre d'une banque....)

Quels médias en ont parlé ? (je ne regarde pas la télé lol)

Modifié par dav1077
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Kikou

il y a un article de Rue89

Il me semble aussi en avoir entendu parler à la radio (Là-bas si j'y suis ou Nous autres, je ne sais plus)

Honnêtement la seule chose qui compte pour les médias français (et surtout ceux qui les lisent, regardent ou écoutent) ce sont le temps, le prix de l'essence etc...

Honnêtement la Roumanie tout le monde s'en moque

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C'est drôle ce que tu dis chalut

Hier , je regarde la tv avec un collègue (il est cool mon boulot hein :Smiley_59: ) , journal de 13h de france2 ; je lui dis : " tu vas voir , ils vont nous parler pendant 1/4 h du temps ......" lol , ça n'a pas loupé , presque 20 min pour dire qu'il neige ici où là , et qu'il fait froid en hiver . :Smiley_61: :Smiley_61: :Smiley_61: De qui se moque t-on ?

Tiens , pour ceux qui n'ont pas vu , une vidéo pour école de journalisme

http://www.youtube.com/watch?v=6kEqxI1cuUs&feature=player_embedded

Modifié par dav1077
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03/02 | 07:00 | Massimo Prandi - Le Monde

Grèce : les partenaires sociaux opposés aux baisses de salaire dans le privé

Lucas Papadémos, le Premier ministre grec, a de plus en plus de mal à maîtriser les différentes composantes politiques qui le soutiennent. Les syndicats et les organisations patronales n'acceptent pas la réduction des salaires.

La Troïka (la Commission européenne, la BCE et le FMI) se fait pressante. Elle exige du gouvernement de Lucas Papadémos qu'il tienne ses engagements en matière de réformes, en particulier celles qui ont trait au marché du travail et aux libéralisations. Les créanciers de la Grèce insistent sur la baisse du coût du travail dans le secteur privé. Poul Thomsen, le chef de la délégation du FMI à Athènes a déclaré mercredi au journal « Ekatimerini » que, « comparés à la productivité, les salaires occupent une place trop grande au regard de l'économie dans son ensemble ».C'est pourquoi le Premier ministre Lucas Papadémos entend abolir le statut spécial des employés des entreprises publiques, veut réduire de l'ordre de 15 % le salaire minimum (fixé à 751 euros mensuels) ainsi que les retraites complémentaires, suspendre la hausse de 2,6 % du salaire de base programmée pour juillet et diminuer de moitié les primes cumulées versées deux fois par an à Pâques et à Noël. Sauf que les partenaires sociaux et les formations politiques qui le soutiennent ne l'entendent pas de cette oreille.

Aucun engagement

La réunion d'hier entre les représentants des employeurs et la centrale syndicale GSEE du secteur privé n'a pas permis d'avancée notable du dossier. Agacés, les Européens et le FMI ont demandé aux leaders des trois partis de la majorité gouvernementale qu'ils s'engagent par écrit à mener les réformes structurelles exigées par la Troïka. Mais, Giorgios Karatzaferis, le chef du parti LA.OS a déjà déclaré qu'il ne signera aucun engagement de cette nature. Quant à Antonis Samaras, le leader de la Nouvelle Démocratie, il souligne qu'il ne soutiendra pas de choix du gouvernement de Lucas Papadémos qui seraient en dehors de sa mission (« la finalisation de la décote de la dette avec les banques ; le nouveau paquet d'aide et la convocation d'élections législatives ».)

Affaiblissement de l'exécutif

Un autre exemple de l'affaiblissement de l'exécutif est venu du rejet récent par le Parlement hellénique d'une mesure qui lève les restrictions aux horaires d'ouverture des pharmacies. Les pharmaciens font partie des quelque 130 professions que les autorités voudraient libéraliser. Il y a neuf jours, 152 députés sur 253 ont voté contre cette mesure ou se sont abstenus. Le groupe parlementaire du Pasok, s'est divisé avec plus de 60 de ses élus qui ont également voté contre. Parmi eux, des figures très influentes dans la formation sociale-démocrate comme Vasso Papandréou et Louka Katseli. Un nombre important de députés conservateurs a décidé de ne pas prendre partie au vote. Inquiet de l'effritement de sa majorité, Lucas Papadémos tente de renouer les fils avec les partis qui le soutiennent. « L'ensemble de la classe politique doit faire preuve d'un sens de responsabilité sans failles car il est évident que ce qui va se produire dans les tout prochains jours aura des conséquences durables sur l'avenir de la Grèce », a averti le porte-parole du gouvernement, Pantelis Kapsis.

MASSIMO PRANDI

Mais en pratique le salaire mini il y a 1an 1/2 c’était 700e par mois en moyenne et maintenant ça bordure les 500€

Modifié par jackv
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