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aprés la Grece ?


raez

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Le 1er ministre et son gouvernement démissionnent . (j'espère pour eux qu'il ne sera pas remplacé par un commissaire européen ou membre d'une banque....)

Parce que tu crois encore au libre choix des peuples ???

Comme en Grêce ou en Italie, les hauts techniciens de la finance remplacent au pied levé tout gouvernement "déviant"...

Le droit de vote existe, les peuples ont droit de choisir entre mr X ou Y, "estampillés" financiérement compatible, le reste "n'existe pas.."

Fabrice

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Invité Gnafron 1er

Parce que tu crois encore au libre choix des peuples ???

Comme en Grêce ou en Italie, les hauts techniciens de la finance remplacent au pied levé tout gouvernement "déviant"...

Le droit de vote existe, les peuples ont droit de choisir entre mr X ou Y, "estampillés" financiérement compatible, le reste "n'existe pas.."

Fabrice

D'ailleurs le dernier référemdum européen , en France , nous le rappelle !

Bla Bla Bla

:Smiley_60:

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Invité Gnafron 1er

09/02 | 07:18 |Les Echos -

Les partis grecs acceptent tous les points sauf un

Les trois chefs de partis politiques qui soutiennent le gouvernement grec étaient sommés cette nuit de donner leur adhésion au plan d'austérité conçu en étroite liaison avec le FMI et les Européens.

Les discussions reprennent ce matin et il est convenu qu'elles s'achèvent avant la réunion des Ministres des finances de la zone euro convoquée à 18 à Bruxelles par Jean-Claude Juncker.Les longues et difficiles tractations grecques autour des conditions qu'Athènes doit remplir pour obtenir un nouveau programme de financements étaient en passe d'aboutir cette nuit. Après une réunion de 7 heures et demi très tendue, les trois chefs de parti qui soutiennent le gouvernement ont fini par accepter peu après minuit toutes les mesures d'austérité à venir sauf une relative aux retraites.

Le programme souscrit à 99% par les leaders politiques grecs figure dans un long texte en deux parties, l'une contenant les objectifs généraux du plan, l'autre les mesures précises pour les atteindre, rédigé entre lundi et mardi par Lucas Papadémos en étroite liaison avec les bailleurs internationaux de fonds à la Grèce. « Il faut absolument boucler le dossier au plus vite car la session plénière actuelle du Bundestag s'arrête vendredi. Si l'échéance n'avait pas été tenue, il aurait fallu attendre quinze jours pour que les députés allemands se réunissent de nouveau », confie aux « Echos » un proche du Premier ministre grec, Lucas Papadémos.

Les instituts de crédit renfloués par le gouvernement

Une fois franchie cette étape cruciale pour préserver une place à la Grèce à la table de l'euro, la partie ne s'arrêtera pas là. « Chacun des partis devra ensuite s'engager formellement et directement auprès de la troïka à respecter tous les termes de l'accord », ajoute le proche de Lucas Papadémos. « La méfiance à leur égard est très grande », justifie-t-il. Pas question en revanche d'exiger leurs signatures en bas du document officiel. Seuls Lucas Papadémos, son ministre des Finances, Evangelos Venizélos, et Georges Provopoulos, le gouverneur de la banque centrale, y apposeront leur nom. La signature de ce dernier se justifie par le volet concernant la recapitalisation des banques grecques.

D'après plusieurs sources, les instituts de crédit grecs seront renfloués par le gouvernement, qui utilisera à cette fin une partie du prêt international (30 milliards d'euros au moins). Mais les banques ne seront pas nationalisées pour autant car l'Etat recevra en échange de l'apport de capitaux des actions ordinaires, dont les droits de vote associés seront suspendus pendant trois ans. Un fort élément de protection contre la mainmise éventuelle du pouvoir politique sur le système bancaire national. Les autres têtes de chapitre de la nouvelle austérité sont connues : baisse de 22 % du salaire minimum et de 32 % pour celui des moins de 25 ans ; suppression définitive de 15.000 emplois publics en 2012 ; baisse des retraites.

Il est fort probable que les retraites complémentaires soient les plus touchées (15 % de réduction). Des diminutions sensibles des retraites des anciens salariés de plusieurs grandes entreprises nationalisées sont également au menu. Quant aux conventions collectives qui arrivent à échéance dans six mois, leur application serait écourtée de moitié.

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La Grêce, nouvel antibiotique gouvernemental... distillé à fines doses: voyez Français, sans reformes "utiles", ce sera, à l'identique, le chaos chez nous...Entre la Poire et le Fromage, ç'est efficace..

Fut une époque, d'autres antibiotiques à doses plus ou moins massives furent utilisées: petits vieux tabassés, barbus enturbannés ennervés...

Cette catastrophe Grecque a donc tout son rôle dans le grand théatre...Comme le fut l'exemple Balkan, afin de mieux souder la construction Européenne et l'etendre à l'Est...

Fabrice

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L'Espagne lève l'interdiction des ventes à découvert

MADRID - Après la France et la Belgique lundi, l'Espagne a décidé de lever l'interdiction des ventes à découverts qui avait été imposée en août sur plusieurs valeurs financières, en raison d'une réduction de la volatilité, a annoncé mercredi l'autorité espagnole des marchés financiers.

La CNMV lève l'interdiction des ventes à découvert sur les actions espagnoles du secteur financier, a indiqué le gendarme de la bourse espagnole dans un communiqué.

Cette décision entre en vigueur demain jeudi, a précisé une porte-parole de la CNMV.

Selon l'autorité des marchés, la situation d'extrême volatilité, d'instabilité et d'incertitude sur les marchés européens et en particulier sur les valeurs financières, qui ont motivé l'adoption de restrictions temporaires, (...) s'est apaisée ces dernières semaines.

La CNMV loue entre autres facteurs, les avancées réalisées par l'Union européennes pour contenir l'instabilité sur les marchés de la dette publique et le renforcement de la discipline fiscale.

Elle cite également les injections de liquidités à long terme de la Banque centrale européenne et en Espagne, l'approbation par le Conseil des ministres du 3 février, du décret-loi d'assainissement du secteur financier.

Mi-août en pleine tourmente financière, la Belgique, la France, l'Espagne et l'Italie avaient décidé d'interdire provisoirement les pratiques de ventes à découvert sur les titres financiers dans le but d'enrayer une chute des cours. Cette décision avait été motivée par des informations alarmistes qui circulaient alors sur les valeurs bancaires et avaient fait plonger leurs cours de Bourse. La France et la Belgique ont annoncé lundi lever la mesure.

(©AFP / 15 février 2012 20h58)

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Invité Gnafron 1er

Grèce, faillite: ceux qui misent sur une sortie de la zone euro ou le défaut de paiement

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Sur Huffingtonpost.fr

"Il faut dire la vérité au peuple grec, il y a plusieurs pays qui ne veulent plus de nous", déclarait mercredi 15 février le ministre des Finances grec. Evangelos Vénizelos ne croit pas si bien dire.

Les incertitudes qui règnent autour de la tenue de la réunion de l'Eurogroupe ne sont pas là pour rassurer Athènes. Programmé mercredi soir, le sommet qui doit permettre d'accorder la dernière tranche d'aide à la Grèce, a été repoussé lundi 20 avril.

Les ministres des Finances européens doutent encore de recevoir l'assurance des dirigeants grecs que les réformes d'austérité seront mises en œuvre.Athènes compte sur une aide sans précédent de 230 milliards d'euros en deux volets, prévue en échange de mesures drastiques et de réformes: 100 milliards d'euros d'effacement de dette par les banques et 130 milliards d'aide publique.

Or, si l'UE n'accorde pas une nouvelle tranche d'aide à la Grèce d'ici au 20 mars, celle-ci fera défaut. "Il faut convaincre les pays de la zone euro" que la Grèce peut "réussir à y rester pour les prochaines générations, pour nos enfants", a prévenu le ministre des Finances Evangélos Vénizélos, ajoutant que certaines "puissances au sein de l'Europe jouaient avec le feu".

  • Qui sont ceux qui veulent laisser tomber Athènes?

Cela n'étonnera personne, mais l'Allemagne, les Pays-Bas, la Finlande et le Luxembourg sont les plus ardents défenseurs de cette thèse. Les quatre derniers pays de la zone euro disposant du AAA des agences de notations. Les plus avant gardistes en terme de rigueur budgétaire.

Mercredi 15 février, les déclarations du ministre allemand des Finances ont contribué à un nouveau regain de tension.
et répète que la zone euro est "mieux préparée qu'il y a deux ans" à une faillite de la Grèce. On ne peut plus clair.

Pour son homologue luxembourgeois, un sous-entendu glissé en début de semaine avait laissé comprendre que

"Le clan des durs (Allemagne, Pays-Bas, etc...) n'exclut pas un défaut de paiement grec et une sortie de la zone euro", a confirmé de son côté un diplomate européen. "Tous les scénarios, y compris le scénario du pire, sont encore sur la table", a-t-il rajouté.

Vendredi 17 janvier, le chef du parti conservateur bavarois, Horst Seehofer, a enjoint la Grèce à choisir d'elle-même de quitter la zone euro "si elle n'est pas disposée ou pas en mesure de remplir ses engagements", a-t-il estimé dans un entretien au magazine Spiegel. Il a également laissé entrevoir un "non" des députés de son camp lors d'un vote au Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand, sur de nouvelles aides à la Grèce le 27 février. "Un 'non' est toujours envisageable si les mesures décidées ne sont pas mises en oeuvre".

  • Pourquoi ces pays militent-ils pour l'abandon ?

Certains y voient un jeu de la part d'Athènes, arguant que ses engagements budgétaires ne seront jamais tenus. "Athènes se fiche de nous",
"Depuis janvier 2011, le gouvernement a arrêté de mettre en œuvre les réformes en se disant qu’on allait de toute façon payer pour sauver l’euro et ça, ça ne peut plus durer."

Le défaut de paiement "constituerait un problème, mais pas un suicide", juge de son côté un diplomate néerlandais, visiblement décomplexé sur le sujet. Pour lui, la zone euro s'est dotée de fonds de secours qui permettront d'endiguer les risques de contagion, même si l'augmentation de leur force de frappe ne sera pas acquise avant le mois de mars.

, année de l'entrée de la Grèce dans la zone euro. On sait depuis que Athènes a menti sur son niveau de déficit public, très faible sur la période étudiée pour son adhésion (1997-1999). Évalué à 1,9% de son PIB en 1997, le déficit grec était en réalité de 6,4%, bien supérieur aux critères de Maastricht qui fixent la limite à 3% du PIB.

Nicolas Sarkozy l'avait d'ailleurs affirmé en novembre 2011: l'Europe a fait "une erreur" en intégrant la Grèce à la zone euro.

  • Un mur mis en place entre la zone euro et la Grèce...

Au terme de ce bras de fer entre Athènes et Bruxelles, les dirigeants de la zone euro se sont décidés à construire un mur entre la Grèce et le reste de l'espace monétaire. Selon Anne-Laure Delatte, économiste à la Rouen Business School, "le mur, ce sont les 400 milliards d'euros que la BCE a injectés sur les marchés depuis l'automne."

"Aujourd'hui, les Européens ont l'impression qu'ils ont réussi à isoler le problème grec et qu'ils pourront résister à une sortie de la Grèce de la zone euro. Ils commencent à se désengager vis-à-vis de la Grèce, qu'ils ne veulent plus sauver à tout prix. Preuve en est, ils ont changé de discours et mettent de plus en plus de pression sur Athènes", analyse cette experte.

D'autres instances se mettent même à parier en faveur d'une faillite de la Grèce. C'est le cas de certains fonds d'investissement qui achètent en masse des CDS (Credit Default Swap),

Des investisseurs peu éthiques achètent des CDS sur de la dette grecque, sans pour autant en détenir. "C'est exactement comme si je m'assurais contre un incendie sur une habitation dont je ne suis ni propriétaire ni locataire. J'ai tout intérêt à ce que cette maison prenne feu pour toucher la prime", explique l'auteur Paul Jorion.

Environ 3,2 milliards de dollars de CDS étaient en cours sur la Grèce début février.

  • ...ce qui entraîne des relents ramenant à la Seconde guerre mondiale

Personnage discret et posé, le président de la République grec Karolos Papoulias est sorti de sa réserve: "Qui est M. Schäuble pour insulter la Grèce ? Qui sont les Néerlandais ? Qui sont les Finlandais ? Nous avons toujours eu la fierté de défendre non seulement notre liberté et notre pays, mais aussi la liberté de l'Europe." Karolos Papoulias, ancien résistant qui a fait ses études en Allemagne, vise ces trois pays dans une claire allusion à la Seconde guerre mondiale.

D'un plan d'austérité à l'autre, ces idées vieilles de 67 ans font du chemin et trouvent un écho de plus en plus important dans la société grecque.

Cette facture de réparation de guerre fixée à 476 millions de reichsmarks
. Avec un taux d'intérêt annuel de 3%, le montant de la dette allemande pourrait aujourd'hui s'élever entre 80 et 100 milliards d'euros, soit un montant proche de ce que l'Europe s'apprête à débourser.

Berlin ne s'est pas exprimée sur la question. Mais au jeu des petites phrases, cette nouvelle polémique utilisée par les manifestants ne risque pas d'améliorer des relations déjà très tendues.
Modifié par Gnafron 1er
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  • 2 semaines plus tard...
Invité Gnafron 1er

huffingtonpost.fr

La Grèce en défaut sélectif, le Sommet zone euro annulé... et ça continue encore et encore

La crise de la zone euro n'est décidément pas prête d'être réglée. Pour IG Markets, il faut s'attendre à une année de forte volatilité sur les marchés et une crise qui ne trouvera pas d'issue définitive avant deux ans. Il faut dire que la chancelière allemande Angela Merkel ne fait rien pour arranger les choses. Un pas en avant, deux pas en arrière... À chaque fois qu'une concession est faite, l'Allemagne freine des quatre fers pour aller plus loin, quand elle ne rétropédale pas...

"Pas besoin de phrases ni de longs discours"

Dernière sortie en date: l'annulation du sommet des dirigeants de la seule zone euro prévu le 2 mars, à la fin du sommet européen des 27. La rencontre a été annulée en raison des réticences de l'Allemagne pour discuter des moyens alloués au pare-feu de l'eurozone, a-t-on appris mardi de sources européennes. Le président de l'Union européenne, Herman van Rompuy, avait prévu de réunir les dirigeants des 17 pays de la zone euro pour un déjeuner au deuxième et dernier jour du sommet européen des 1er et 2 mars, afin de discuter des moyens alloués au pare-feu de la zone euro, selon des documents que l'AFP a pu consulter.

Angela Merkel a, pour l'instant, toujours été hostile au fait de cumuler les moyens des deux fonds de soutien à la zone euro, le FESF et le MES, pour atteindre une capacité d'aide de 750 milliards d'euros.

"Faudrait que tu arrives à en parler au passé, faudrait que t'arrives à ne plus penser à ça"

Le renforcement du "pare-feu" est essentiel aux yeux de Christine Lagarde, qui aimerait bien voir le problème réglé. Accorder plus de puissance financière aux fonds de soutien permettrait en effet,selon la directrice générale du Fonds monétaire international, d'éviter la contagion du problème grec aux autres pays en difficulté, tels que le Portugal, l'Espagne, ou encore l'Italie. Elle avait annoncé le 18 janvier avoir reçu l'aval du conseil d'administration du FMI pour "examiner" les moyens d'augmenter les ressources dont l'organisation dispose pour aider ses membres face à la crise. Elle estimait avoir besoin de lever 600 milliards de dollars (468 milliards d'euros) pour pouvoir prêter aux pays souffrant des retombées de la crise de la dette dans la zone euro.

Au-delà des simples moyens du MES, il semble inconcevable pour les autres pays, tels que le Japon ou la Chine, de fournir une aide supplémentaire au FMI pour aider le Vieux continent alors que les membres de la zone euro refusent de faire un effort. Le 21 février dernier, le Japon s'était dit prêt à fournir jusqu'à 50 milliards de dollars au FMI, mais à condition que les États européens fassent davantage d'efforts. Même son de cloche chez les Chinois: "Quand l'économie mondiale n'est toujours pas sortie de la crise financière et que plusieurs pays européens sont englués dans la crise de la dette souveraine, tous les pays devraient adopter une attitude coopérative, ouverte et tolérante pour surmonter cette crise", a écrit le 23 février le site officiel du ministère.

"Cette place est sans issue, je commence à comprendre"

Du côté de la Grèce, l'accord du 21 février dernier et son aide financière de 130 milliards d'euros n'a pas résolu grand-chose. Lundi 27 février au soir, la Grèce a même été placée en "défaut sélectif" par l'agence de notation Standard & Poor's. Elle a estimé que l'opération d'échanges de titres par les créanciers privés constituait un défaut de paiement sélectif. La décision de S&P était attendue: l'agence avait indiqué à de multiples reprises qu'elle abaisserait la note de la Grèce à "SD" (selected default) sitôt que l'accord mettant en oeuvre le renoncement de créances serait consenti par les établissements financiers privés sur la dette publique d'Athènes. L'agence envisage toutefois de relever la note du pays à CCC, lorsque cette opération aura été intégralement réalisée, probablement vers la mi-mars.

Toutefois, la dégradation par S&P n'est pas si dramatique qu'il n'y paraît. En effet, ce ne sont pas les agences de notation qui décident du déclenchement des fameux CDS (credit default swap), des sortes de contrats d'assurance qui rembourseraient les créanciers en cas de défaut. Le montant total de ces CDS est difficile à évaluer car le marché de ces produits financiers n'est pas réglementé. Du coup, les experts ont du mal à estimer les conséquences directes et indirectes d'un déclenchement des CDS sur la Grèce.

"C'est toujours le même film qui passe"

Par ailleurs, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé mardi 28 février qu'elle n'acceptait plus pour le moment les titres de dette émis par la Grèce en garantie, prenant en compte l'abaissement par l'agence Standard & Poor's de la notation du pays à "défaut sélectif". De ce fait, aucun titre de dette grec n'est plus éligible pour le moment pour servir de collatéral, c'est-à-dire de garantie fournie par les banques à la BCE lors des opérations de refinancement que celle-ci conduit à intervalles réguliers, selon un communiqué. En excluant les collatéraux grecs, la BCE restreint sensiblement l'accès des banques grecques à cette opération. On risque donc d'assister à un nouveau cercle vicieux, avec des banques grecques incapables de se financer. Elle devront donc être à nouveau recapitalisées, et donc faire appel à de nouvelles aides. Comme un air de déjà-vu... La mesure de suspension devrait toutefois être levée mi-mars, précise la BCE, c'est-à-dire d'ici l'entrée en vigueurdu deuxième plan d'aide à la Grèce décidé la semaine dernière. À condition, bien sûr, que les banques souscrivent volontairement au programme négocié par la Grèce et les représentants des créanciers privés.

"Est-ce que ce monde est sérieux?"

Les marchés ne goûtent guère les rebondissements de ces derniers jours. Ils souhaiteraient que l'on tourne une bonne fois pour toutes la page de l'épisode grec pour se concentrer sur le Portugal, par exemple, où risque de se déclarer le prochain incendie. Toutes les déclarations d'Angela Merkel effraient les investisseurs, qui ont au contraire besoin d'annonces fortes prouvant que la zone euro met tout en œuvre pour sortir de la crise de la dette. Ce mardi 28 février à 12h15, Crédit Agricole perdait 0,87% et BNP Paribas et la Société Générale ne progressaient pas dans un marché pourtant haussier. La veille, lundi 27 février, la Société Générale avait lourdement chuté, de 2,95%, BNP Paribas de 0,89%, et Crédit Agricole de 3,49%. Le CAC40, lui, avait perdu seulement 0,74%. La hausse des cours du pétrole a également pesé sur les marchés actions lundi et favorisé le repli sur les valeurs refuges. Wall Street s'est en revanche bien tenu.

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bonsoir

une évasion de capitaux de 1millions € les service grecs ont trouvé le coupable , le mari de la maire d’Athènes et par ailleurs fille d'un ancien 1er ministre de la ND (droite)..

sans commentaire!

Modifié par jackv
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On en sortira pas tant qu'il n'y aura pas un OLA de mis sur ce système et que la BCE ne tiendra pas son réel rôle , de prêter aux états , et non plus aux banques à un taux proche de 0 .

Concernant la France , je ne pense Hollande capable de lancer cette mécanique . (NS encore moins évidemment)

Modifié par dav1077
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Invité Gnafron 1er

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201940746569-une-restructuration-de-la-dette-portugaise-pour-l-instant-improbable-300299.php

Les ECHOS ;

Une restructuration de la dette portugaise pour l'instant improbable

Tandis que les Européens insistent sur l'unicité du cas grec, les économistes estiment qu'une restructuration de la dette portugaise est, pour l'instant, improbable.

« Il y a trois variables qui déterminent si une dette est soutenable ou non : la croissance, le taux d'emprunt et la variation du déficit primaire (avant intérêts), explique Frederik Ducrozet, économiste au Crédit agricole CIB. Pour l'instant, le Portugal est en ligne sur ces trois composantes : le taux d'intérêt est fixé par le plan de sauvetage, la croissance est négative, mais pas plus que prévu, et la réduction du déficit primaire est en ligne avec les prévisions. »Le Portugal devra-t-il restructurer sa dette ? Les Européens ont beau marteler qu'Athènes est un « cas unique », certains sur les marchés envisagent déjà que Lisbonne suivra le même chemin. Mais, si beaucoup d'économistes jugent inévitable une rallonge au plan d'aide de 78 milliards d'euros, un défaut leur semble encore improbable.

Réduction du déficit extérieur

Un indicateur clef du fait que le Portugal est sur la « bonne voie », comme le déclarent les inspecteurs de la troïka UE-BCE-FMI à chacun de leurs passages, est la réduction du déficit extérieur. En effet, comme l'écrivait Patrick Artus, directeur de recherche économique chez Natixis, dans une note mi-janvier, « un pays est insolvable lorsque sa dette extérieure croît continuellement, c'est-à-dire lorsqu'il a un déficit extérieur durable ».

Or, « après plus de dix ans d'une balance des paiements courants largement déficitaire (autour de -10% du PIB par an), le Portugal a réussi à réduire ce déficit d'un tiers, à - 6,4% du PIB », expliquait vendredi dernier le secrétaire d'Etat portugais en charge du plan de sauvetage, Carlos Moedas, dans « Les Echos ». Pour ce qui est de la dette publique, le FMI prévoit une stabilisation autour de 115% du PIB en 2013 avant un déclin graduel, soit un niveau inférieur à la dette grecque post-PSI.

Une restructuration peut être évitée

Mais, cet équilibre est fragile. « Le [Portugal] n'est pas nécessairement insolvable mais des hypothèses optimistes sont nécessaires pour éviter un tel scénario », jugent les analystes de Barclays Capital dans une note récente intitulée « Portugal : PSI improbable en 2012, malgré des inquiétudes sur la solvabilité ». « Si les choses n'empirent pas, que la récession [3,3% en 2012, ndlr] n'est pas pire que prévu, une restructuration pourra être évitée », abonde Duarte Caldas, stratégiste chez IG Markets.

Enfin, « s'il est techniquement possible de rétablir la solvabilité extérieure d'un pays, le problème est l'acceptabilité politique et sociale des politiques économiques que cela implique », prévient Patrick Artus. « Un PSI ne peut pas être totalement écarté, estime ainsi Barclays Capital. Au fil du temps, une lassitude à l'égard des réformes peut devenir problématique et un soutien pour des partis politiques plus extrêmes pourrait émerger. »

Malgré la convocation d'une grève générale le 22 mars, les protestations sociales au Portugal sont, pour l'instant, restées contenues.

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  • 4 semaines plus tard...
Invité Gnafron 1er

Grèce: police à louer, pour 30 euros de l'heure

http://www.huffingto...html?ref=france

Policier à louer, 30 euros de l'heure: quiconque en a les moyens peut désormais en

Grèce

demander le renfort des forces de l'ordre et de leur matériel, une innovation visant à regonfler les caisses publiques, a indiqué dimanche le ministère de la Protection du citoyen

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Invité Gnafron 1er

J'espère que la Grèce va foutre le bordel!

Georges Moustaki

La Grèce est mon pays d'origine. Je l'ai connue à 30 ans, et j'en suis tombé amoureux. Mes deux parents étaient grecs. Ils vivaient à Alexandrie, ville grecque, fondée par Alexandre le Grand. Alexandrie abritait aussi une école de philosophie qui en faisait la rivale d'Athènes. Mes parents étaient des fils d'immigrés. Mon grand-père paternel était tailleur, il confectionnait des gilets, des pièces uniques. Il a trouvé l'Égypte accueillante, il s'y est donc installé. Mon grand-père maternel, resté en Grèce, a subi des persécutions qui l'ont contraint à s'exiler, lui aussi.

J'ai attendu l'âge de 30 ans pour me rendre en Grèce. Je ne souhaitais pas faire mon service militaire auquel j'étais astreint si j'y allais. Chaque fois que je renouvelais mon passeport au consulat de Grèce, on me demandait "Et votre service? C'est pour bientôt? Quand vous rendrez-vous en Grèce?" Je leur répondais: "Envoyez-moi une demande officielle, j'y répondrai". Mais, je n'ai jamais rien reçu. À l'ambassade parisienne, la secrétaire me répétait: "Méfie-toi, si tu vas en Grèce, tu risques de te faire attraper..."

Après toutes ces mises en garde, j'ai fini par mettre un pied en Grèce, mais à reculons, même si j'avais passé l'âge du service. Et finalement j'ai fait un voyage merveilleux qui jusqu'à aujourd'hui me laisse des traces affectives très fortes.

La Grèce, je ne peux pas en parler avec une grande rigueur politique. Aujourd'hui, quand mes amis m'appellent pour me raconter leur situation, mon cœur se serre. Ce ne sont pas les plus pauvres, mais la crise a chamboulé tous leurs projets. Ils font partie de la bourgeoisie, ils ont fait des études, tout comme leurs enfants. Pourtant certains ont dû s'expatrier pour échapper à l'ouragan de la crise. Ceux qui sont restés et que l'on pensait à l'abri de tout commencent à connaître la misère.

Bien sûr, les plus riches, les grosses fortunes, les armateurs dont les bateaux battent pavillon maltais, s'en sortent toujours.

Ce que je vais dire maintenant n'est pas politiquement correct, mais à l'heure où la Grèce entrait dans l'Europe, les Grecs ont lentement glissé vers une caricature du modèle européen qu'ils enviaient, ouvrant moult boîtes et restaurants ostensiblement chics. Ils avaient un complexe, celui de croire que chez eux, c'était le tiers-monde et qu'il fallait faire aussi bien que les pays nantis. Ils auraient mieux fait de se réapproprier le mot "Europe" et de recréer un nouveau modèle, à leur sauce, plus enraciné dans leur culture. Après tout, l'Europe est un mot grec, qui signifie "celle qui voit bien".

Aujourd'hui, je suis heureux de voir que les Grecs sont très combatifs. Ils participent aux manifestations, signent des pétitions, lisent des déclarations. J'ai su que mon ami Theodorakis me disait que les Grecs essayaient d'imposer la voix du peuple à leur gouvernement, pour ne pas donner raison aux intérêts financiers de la communauté européenne.

J'espère que la Grèce va foutre le bordel. Ma sympathie va à cette attitude de contestation parce que ce n'est pas le peuple qui a créé la crise. Or, on lui fait en porter le poids. Finalement, c'est lui qui a le sens civique le plus développé, pas ceux qui veulent se conformer aux directives bruxelloises. Que le gouvernement grec ouvre grand ses yeux et ses oreilles.

Les Grecs sont très politisés. Avant la dictature des colonels, tout était sujet à discussion; ils commentaient à tour de bras les événements politiques. À l'époque, j'admirais beaucoup le fait que les Grecs ne discutaient pas l'un contre l'autre, mais l'un avec l'autre. Comme s'ils avaient passé une sorte de pacte tacite, pour le bien commun.

Lorsque les Colonels sont arrivés au pouvoir, ma conscience politique s'est réveillée. Avant, je ne faisais que des chansons d'amour ou d'humour. Depuis, je n'ai eu de cesse de donner une tournure engagée à mes textes.

2 textes de Moustaki :

http://youtu.be/kENr9eZ-H2U

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j'ai visité la Grèce en 1980, un petit paradis. Les gens calmes et gentils, on pouvait laisser son sac à dos sans crainte de le voir disparaître.

Dès l'adhésion à la CEE et à ses principes libéraux imbéciles, la production d'oranges (savoureuses si c'est possible) a pratiquement disparu pour cause de non-conformité .... c'était le commencement de la fin.

un exemple à méditer !

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Invité Gnafron 1er

j'ai visité la Grèce en 1980, un petit paradis. Les gens calmes et gentils, on pouvait laisser son sac à dos sans crainte de le voir disparaître.

Dès l'adhésion à la CEE et à ses principes libéraux imbéciles, la production d'oranges (savoureuses si c'est possible) a pratiquement disparu pour cause de non-conformité .... c'était le commencement de la fin.

un exemple à méditer !

Comme les bananes canariennes (ïles Canaries)...en voie de disparition ..

J'ai vu des mes propres yeux , l'arrachage de bananeraie entières ..... :Smiley_53:

C'est mieux de vivre du tourisme , ça rapporte surtout plus !

La Grèce :

Perso , je suis allé un paquet de fois en Grèce dont la dernière en 2004 pour participer à une compétition sportive .

Hé bien , j'étais effaré de voir le nombre de mendiants ...chose que je n'avais jamais vu les autres fois précédentes !

Certe , les devantures de magasin étaient flambant neuves , les rames de métro , toutes rutilantes mais le peuple doit être content "il " a eu les JO..... beurk mais les multinationales se sont gavées sur leurs dos

Modifié par Gnafron 1er
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Invité Gnafron 1er

La crise économique accompagnée d’une agitation sociale donnera à Bruxellesl’occasion de tester la capacité de réponse du groupe secret qui a été créé pour lutter contre les troubles et les soulèvement populaires en Europe.

http://lesmoutonsenr...venir-en-grece/

Modifié par Gnafron 1er
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faudrait peut être les envoyer dans nos banlieues :

ceux qui voudraient se plaindre se plaindraient à l'Europe

et comme ce serait classé "secret défense", hop, affaire classée

le calme reviendrait peut être plus vite (plus de médias, plus de "justice" médiatisée pour dédommager les délinquants....)

:Smiley_06:

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