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Le Web des Cheminots

En roue libre !


likorn

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Connu pour son impeccable service, sa desserte horaire, sa densité et sa légendaire ponctualité, le réseau suisse est souvent considéré comme étant une sorte de paradis ferroviaire. Il y a pourtant des jours durant lesquels le petit paradis se transforme en gros foutoir, les nuages se désagrègent, et ça part irrémédiablement en roue libre.

Au soir d'un hiver plus rigoureux que les précédents et déjouant d'ailleurs en partie les pronostiques pessimistes tablant sur un réchauffement climatique, je m'en revenais de ma pause l'esprit libéré et le ventre alourdi par une flammekueche salvatrice en ces période de grand froid. -9°, de grosses rafales de bise à 80km/h facile, de la neige qui vole, un temps à décorner les boeufs en somme.

Sur mon LEA, le TOP indique une reprise de service à la voie deux, à 20h58. Comme il me reste huit minutes, je m'arrête dans le couloir qui mène aux voies et sert de local de pause aux agents de manœuvre, j'en profite pour prendre le petit café que je n'ai pas eu le temps de commander au restaurant, en attendant de traverser les voies. Je n'ai que moyennement envie d'attendre au froid, et puis je serai sur place en deux minutes, il y a le temps. En discutant avec les deux agents qui se réchauffent au même endroit que moi, j'apprend que le secteur suisse est en partie perturbée par des aiguillages gelés. A Genève, c'est bien connu, il ne fait jamais froid, ne neige jamais, et personne n'a jamais cru bon d'installer des chauffages d'aiguilles et ce même sur les voies principales, fait unique sur le réseau. D'après ce que j'entends, on le paie ce soir comme à chaque hiver d'ailleurs. Rien de bien neuf en fait, je me réjouis néanmoins de ne pas m'être trouvé en avance sur le quais, il y a peu de chance que le collègue arrive à se pointer en avance.

À l'heure dite, me voila néanmoins en train de monter le quai. Une légère appréhension s'empare de moi en constatant, en bout de quai, la présence d'une navette dont l'unique feu blanc allumé m'indique qu'elle est clairement en mode "parc", sans cabine en service... Aurais-je mal-lu ma consigne et raté sa préparation? Il n'en est rien d'après ce que je vois mais un doute s'empare néanmoins de moi. Je constate alors sur voie une la présence de la navette qui fait le croisement, et m'informe auprès de l'autre mécano qui m'explique, ou plutôt me prévient: "écoute, moi je finissais il y a une heure, et là franchement, je ne sais même pas si je remise ou si je repars sur Coppet". Je sens que ça va pas être simple...

Une troisième navette, affichant bravement "Lancy-Pont-Rouge", arrive alors sur la voie deux, pourtant déjà occupée par une rame qui l'empêchera clairement de continuer. Le mécano en cabine m'annonce qu'il ne fait pas le 11090 de 20h58 mais le 11088 de 20h28 et que donc, bien qu'étant à l'heure, je suis un train trop tôt (et non pas un pont trop loin). Néanmoins, la gare l'appelle à ce moment même pour lui signifier de changer de bout (de sens) et d'attendre d'autres informations pour remiser son train; aucune précision n'est apportée quand à la façon dont la soixantaine de passagers présent dans le train pourrait poursuivre leur voyage, apparemment au poste c'est un peu la panique...

Pendant que le mécano change de bout, j'appelle la régulation des mécaniciens afin de tenter d'avoir un début d'information sur ce que je pourrais éventuellement faire, en lieu et place de me les geler sur le quai. Après trois essais la voix plus que lasse et désabusée de la régulatrice de service me répond, s'ensuit un dialogue résumant bien la réalité du moment:

-Salut salut, c'est la merde à ce que je vois?

-M'en parle pas... Tu fais quoi toi?

-11090, enfin il parait, y a 11088 qu'est là, qu'est supprimé, et qu'ils remisent apparemment.

-Ah bon? Ah je sais pas, et 11090, il est où?

-J'ésperais que tu le saches en fait. Y a une seconde navette sur la voie deux là, c'est elle qui doit faire 11090 au moins entre Genève et Lancy?

-Euh...Je sais pas, mais je crois pas...

-Mouais... Bon en gros j'appelle la gare quoi?

-Ouais, fait ça, parce que moi franchement je savais même pas que 11088 était partiellement supprimé. C'est la merde, y a un message toutes les 15 seconde sur ALEA (le système d'information inter-service).

Appelle à la gare, dont on peut résumer ainsi la teneur:

-Je recherche 11090.

-On espère qu'il arrive sur la trois, dans quelques minutes, prie avec nous.

-...Amen

Effectivement, surgissant du néant, mon train arrive à 21h15 sur voie trois, pendant que sur voie deux se trouve deux autres navettes dont une toujours annoncée comme allant à Lancy alors que la première, en bout de quai, toujours hors-service, l'en empêchera clairement. Après entente avec le mécano de ladite navette, information haut-parleur, modification des affichages, contrôle à bord du train, à 21h25 mon train s'ébranle à destination de Lancy. Là-bas, ça fonctionne plutôt bien, et j'arrive juste à temps pour un départ à l'heure lors de mon retour à Genève.

22h03, sortie fermée... Ah non ça s'ouvre, c'est la classe, ça roule! Hop, on m'aiguille ... à gauche? Huh? Euh... Arrêt au signal de sortie, appelle à la gare:

-11091, tu m'aiguilles sur les principales? On ne dessert rien jusqu'au Vengeron?

-Euh... Ho m4/&&ç/! Attends, je reprends le signal, merci.

Puis quelques longues secondes plus tard.

-11091? Tu peux changer de bout? Ces put...punaises d'aiguilles ne tournent pas...

-T'en as marre toi, je le sens.

-Totalement... Un jour comme ça, autant rester à boire du thé!

Retour à la voie une, re-changement de bout, ré-ouverture du signal, on repart sur la bonne voie cette fois. A la vue de la halte de sécheron, je constate que le vent à déplacé une bonne partie des éléments du chantier qui borde la voie et qu'il y a notamment un ... un truc sur la voie?

Blong! Choc léger, mais choc quand même, je m'arrête à quai et pendant que le service voyageur s'effectue je rappelle la gare.

-Tu me reconnais? 11091, le chantier de Sécheron s'est déplacé sous l'effet du vent, y a des objets sur la voie. Je vais voir si j'ai des dégats et constater si les voies sont utilisables, tu me fais de la marche à vue en entendant. Et désolé...

-Boarf, tu sais, on point où ça en est, t'es notre train le plus à l'heure actuellement...

Au début du quai, sous l'effet des rafales, des barrières de protections sont tombées sur la voie, et j'ai chopé le montant de l'une d'elle, sans dégât apparent. Après m'être débattu un temps avec celles-ci, des éléments isolants qui volaient au vent et plusieurs morceaux de tuyaux de plastique qui roulaient sur la quai, avec 50 minutes de retard, je reprends ma marche. La neige soufflée rendant le rail très mauvais, dès 400ampères le différentielle explose, malgré l'utilisation continue de l'anti-patinage et du sable, je ne verrais jamais la lampe cesser de clignoter et le compteur se stabiliser sur une quelconque vitesse; d'après lui j'oscille entre 45 et 150km/h, y a pas à dire, je lime.

Arrivée à Coppet, terminus. Genève m'annonce que je ferais le dernier train qui part, selon l'horaire, à 0h33 soit il y a 20 minutes. 11002, c'est mon joli nom, on approche d'une heure du matin. Sur le retour, les conditions d'adhérence sont encore moins bonne, mais étant dans la cabine de l'automotrice il m'est plus simple de gérer la chose, et mis à part un serrage d'urgence pour rattraper l'arrêt en rampe de 12pour mille de Pont-Céard, il n'y a rien de particulier à signaler. Beaucoup de sable, une intervention du ZUB pour cause d'emballement des essieux considéré par lui comme une survitesse, rien que de très banal.A Versoix, on me dicte une marche à vue pour le quai de Sécheron, là où précédemment j'ai attrapé une barrière. Selon le train qui est rentré avant, "ça devient vraiment le bordel", je ferai attention donc.

Alors que j'approche du signal avancé d'entrée de Genève, je vois le signal de queue d'un inter-regio du Valais et constate qu'il vient de taper l'avertissement et que ... que je vais taper faire de même.Nous voila arrêté ensemble, côte à côte.

-Quelle merde...

-Ouais, tu as des infos?

-Ils n'ont plus qu'une voie utilisable dans la gare... Tout est gelé.

-Ah ouais, une sur les huit?

-Bah oui...

Ledit IR repart quelques minutes plus tard, puis un train Poste s'arrête sur ma droite, au même endroit, et la même conversation reprend. Genève m'appelle alors pour s'assurer que j'ai bien reçu mon bulletin de marche à vue, et m'indique que si l'entrée va s'ouvrir, "je ne suis pas encore à quai".

Le long du quai de Sécheron, durant le service voyageur, je constate effectivement que le chantier est devenu un sacré bordel. En gros, plus rien n'est en place, tout vole, tout roule, tout s'est renversé. Il y a deux agents de l'Infra qui jouent à "attrape-moi si tu peux" avec un tas d'objets bien plus rapide qu'eux, mais la voie, à défaut d'être libre, est dégagée.

Au signal de tronçon, me voila de nouveau arrêté, le train poste me rattrape et, surprise, c'est lui qui voit en premier le signal passer à l'image 2 lui intimant l'ordre d'entrer en gare. Quelques minutes plus tard, à 1h25, le 28546 s'arrête à ma droite, il est censé arriver à 0h57, mais s'il est en retard, ce n'est que depuis Nyon (à 30km de Genève) qu'il traîne. Tout baigne ailleurs, en somme. Puis c'est enfin mon tour d'entrer, arrivée sur voie deux, avec toujours la navette que j'avais vu à 22h00 en bout de quai. La gare m'indique qu'elle ne sait pas où mettre mon train, qu'elle va tenter le halle de l'entretien, si les aiguilles tournent, si les portes s'ouvrent, si les circuits de voie tiennent, si ...

Ca fonctionne en partie, et à 1h50, après avoir dû franchir deux signaux à l'arrêt, me voila enfin arrêté dans la halle.

S'avance alors le responsable du garage du centre d'entretien:

-T'es le 2500 et quelques?

-Euh non, j'suis 11002, le dernier qui revient de Coppet.

-Et tu fois quoi ici?

-Je remise, demande au coordinateur.

-Il vient de me dire qu'il croyait que tu étais toujours à Coppet?

-Euh... écoute, franchement, c'est le bordel, alors regarde avec la gare si tu veux, j'attends 5 minutes, après je me casse, je finissais à 1h10, il est 2h10, je n'ai plus le repos pour demain et j'ai l'intention de limiter les dégâts.

-Eh...Euh...Bonne soirée, t'as raisons.

Le lendemain, jusqu'à 6heure du matin, aucun train n'est parti à l'heure, et plus personne ne savait où était quel train.

Ponctualité record, pays habitué à la neige, hihihi... :tongue:

Modifié par likorn
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Salut Likorn, merci pour cette tranche de vie.

Etonnant qu'il n'y ait pas de réchauffeurs d'aiguilles à Genève. Les CFF auraient-ils embauchés des spécialistes RFF du risque calculé ? :ph34r:

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Connu pour son impeccable service, sa desserte horaire, sa densité et sa légendaire ponctualité, le réseau suisse est souvent considéré comme étant une sorte de paradis ferroviaire. Il y a pourtant des jours durant lesquels le petit paradis se transforme en gros foutoir, les nuages se désagrègent, et ça part irrémédiablement en roue libre.

(...)

Ponctualité record, pays habitué à la neige, hihihi... :tongue:

J'ai vécu çà samedi dernier (RhB 25mn de retard au départ et 35 a l'arrivée, CFF 10mn de retard au départ et 15 àl'arrivée), et 4 heures d'attente à Zurich Hbf puisque le TGV de 13h34 n'a pas attendu, lui......

D'un autre coté, çà m'a permis mon premier trajet en 2N2 sur la 4706.....

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J'ai vécu çà samedi dernier (RhB 25mn de retard au départ et 35 a l'arrivée, CFF 10mn de retard au départ et 15 àl'arrivée), et 4 heures d'attente à Zurich Hbf puisque le TGV de 13h34 n'a pas attendu, lui......

D'un autre coté, çà m'a permis mon premier trajet en 2N2 sur la 4706.....

Vous faites des essais pour adapter les TGV à la voie métrique du RhB maintenant?????Un futur Paris--Zermatt direct pour aller voir le Cervin? :jesuisdehors:

Si tu avais été titulaire sur le 13h34, il t'aurait attendu!!!!! :tongue:

Modifié par zoom 45
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Vous faites des essais pour adapter les TGV à la voie métrique du RhB maintenant?????Un futur Paris--Zermatt direct pour aller voir le Cervin? :jesuisdehors:

Si tu avais été titulaire sur le 13h34, il t'aurait attendu!!!!! :tongue:

Oh le mauvais!!! sur Zermatt, c'est pas le RhB..... C'est le BVZ.....

Pour le 13h34, faudrait que je sois formé à la réglementation suisse.... et çà, c'est pas pour demain...... :Smiley_64:

Modifié par CRL COOL
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Oh le mauvais!!! sur Zermatt, c'est pas le RhB..... C'est le BVZ.....

Pour le 13h34, faudrait que je sois formé à la réglementation suisse.... et çà, c'est pas pour demain......

Oups, j'ai mal lue Wiki. Alors je remplace Zermatt par Davos.C'est d'actualité et un TGV c'est bien pour transporter les "grands" de ce monde. :ph34r:

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J'ai vécu çà samedi dernier (RhB 25mn de retard au départ et 35 a l'arrivée, CFF 10mn de retard au départ et 15 àl'arrivée), et 4 heures d'attente à Zurich Hbf puisque le TGV de 13h34 n'a pas attendu, lui......

D'un autre coté, çà m'a permis mon premier trajet en 2N2 sur la 4706.....

Oui, bon, que le RhB ai du retard ne m'étonne pas, c'est normal. Les conditions étaient quand même rudes et c'est un chemin de fer de montagne, logiquement soumis aux aléas climatiques: ça avait du retard mais ça roulait.

D'ailleurs, dans le principe, qu'on ai des trains en retard était clairement prévisible, il n'est pas possible de faire comme si il ne faisait pas froid, qu'il n'y avait pas de neige et que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes à 20° Celsius. Non, 10 minutes de retard depuis Coire, même pas 40 sur un chemin de fer d'altitude, à défaut d'être remarquable c'est néanmoins très correct. Je ne suis pas sur "qu'avant", dans cette fameuse époque où "tout allait mieux", ça l'aurait été, mieux.

Ce qui l'est moins, c'est quand tu as des retards totalement évitables comme le furent une partie de ceux enregistrés sur l'arc lémanique. On savait qu'il n'y avait pas de réchauffeurs, on savait que les agents n'avaient que des balais, on savait que ça allait geler, on aurait put prévoir deux ou trois personnes formées aux réchauffeurs portatifs (puisque maintenant il faut l'être, on ne va pas changer le monde hein...) dans la journée pour assurer un minimum de réactivité.

Ça n'a pas été le cas, et du coups au lieux de lutter contre les éléments, on les a subis, ce qui n'est pas pareil.

Après, moi, comme disait l'autre, je n'ai pas la vue d'ensemble. :tongue:

Modifié par likorn
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Dans le temps "d'avant", je ne serais pas rentré comme çà: RhB jusqu'à Chur, puis diner près de la gare et une bonne nuit dans le 468 "Arlberg Express"..... C'était bien mieux que de perdre une journée entière dans les trains.....

Pis sur le coup, mettre près de 13h30 de gare à gare (14h30 de porte à porte) avec deux enfants, franchement, çà faisait longuet pour eux. quand on sait que le TGV reste près de 15mn à Bale avec une marche qui n'est pas trop tendue en Suisse, çà fait rager qu'il n'ai pas été retenu quelques minutes (4 ou 5) à Zurich.....

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La réponse est très simple, à Zurich Hbf, 40 secondes est considéré comme un retard pénalisant une autre entrée ou une autre sortie. Je ne l'invente pas, c'est le chef de poste qui me l'a expliqué un jour que je me baladais au haut de la tour. Pour rappel, un train en suisse est en retard dès 3 minutes et si Zurich garde le train et qu'il ne passe pas la frontière à l'heure, c'est la faute de cette même gare, et des CFF, et les seconds ne vont pas tarder à demander des explications aux premiers*.

Comme c'était une journée problématique, personne n'a voulu prendre le risque de retarder ne serait-ce que de quelques secondes de trop une liaison internationale soumise à un impératif de ponctualité contre remboursement, remboursement qui n'existe absolument pas de la même façon en trafic intérieur puisqu'en Suisse le seul impératif est de ramener un passager à bon port dans la journée de validité de son ticket.

Conclusions: si quelques mecs ratent la correspondance suite aux soucis du trafic national il n'y a pas de problème particulier de remboursement tant qu'il y a d'autre liaisons dans la journée. Mais si une liaison internationale est retardée, alors là, ça coute bonbon. Du coups on n'en retarde plus que la dernière relation en question et uniquement en cas d'extrême nécessité.

Alors les correspondances pour ce genre de train, actuellement, c'est pour faire joli dans le décor.

*Il n'y pas longtemps j'ai reçu une demande de rapport pour un retard de 4mn. Trois jours après les "faits" en questions. Si si, on se fait chi** pour 4mn, et ce en trafic régional!

P.S Sinon d'accord avec toi pour le train de nuit, mais je parlais juste de la ponctualité et non pas de la diversité de service.

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  • 2 semaines plus tard...
Invité technicentre

Mais vous y êtes pas du tout... Le plus important, c'est de bien garder à l'esprit que le Lac Léman, c'est le Lac de Genève, un point c'est tout... (le tout dit avec l'accent suisse)... :Smiley_58: :Smiley_58: :Smiley_58::jesuisdehors: .

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Invité technicentre

Autre chose encore sur le titre de toute cette histoire...

C'est en quelle année que l'armée fédérale elle à décidé d'équiper ses vélos avec une roue libre? En octante ou en nonante?

Et puis vous êtes bien suisses... Les glaçons, c'est pas sur les voitures qu'ils faut les mettre... C'est dans le verre...

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Un genevois te parlera du lac de Genève avec l'accent genevois. Les autres romands te parleront du lac Léman avec leur propre accent. Mais il est normal que les habitants d'un petit village de pêcheurs situé à l'embouchure d'une petite rivière s'approprient un lac pour se donner de l'importance :)

L'expression "il n'y a pas le feu au lac" n'est pas suisse. Elle a été créé sur mesure pour nous, et notre grand sens de la dérision nous l'a fait adopter, mais nous ne l'avons pas inventée... :tongue:

Personne ne dit Octante en Suisse. On dit huitante, sauf à Genève et Neuchâtel (où l'on dit quatre-vingts comme chez vous), mais de octante point. Sinon, les vélos ont été supprimé de l'armée en mille neuf-cents nonante-cinq (mwahahahaha).

Servent à rien les glaçons dans le verre, fait déjà trop froid.

Modifié par likorn
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je suis déçu, mais déçu !!!!

pour savourer avec un bon cantal à trous et un poil de fendant :

http://www.topio.ch

et merci pour le huitante. Je ne sentais pas bien octante, je ne sais pas pourquoi ...

Un cantal à trous..... Alors là, tu me fais de la peine!!!

Un Appenzel et du gruyère suisse (donc sans trous) avec viande des Grisons et un bon verre de Pinot noir du Valais*..... Ouais, çà c'est goutu!!

* à consommer avec modération et avec des amis

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Emmental n'est-il pas suisse aussi ?? :Smiley_63:

et regarde http://www.fendant.com/accueil

et dis-moi si tu n'aurais pas soif tout d'un coup ?

W o u a r f! mais c'est qui qui va en boire un coup à ta santé demain à midi???? c'est bibi!!!! hi! hi! hi! on va chez les cousins l'autre côté de l'eau noir!!

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Salut likorn !

Tu devrais poster ton histoire sur le blog ! :)

Bah ouaip, pourquoi pas.

Faudrait juste que je corrige l'orthographe. Parce que là c'est pas ... top.

Emmental n'est-il pas suisse aussi ?? :Smiley_63:

et regarde http://www.fendant.com/accueil

et dis-moi si tu n'aurais pas soif tout d'un coup ?

Ouaip, de la vallée d'Emmen, en fait, ce qui semble logique. Donc le gruyère d'emmental, c'est un peu comme le camembert du cantal...

Et, règle d'or, ne jamais proposer du fendant à un vaudois. jamais! (Bienvenue dans le monde compliqué des guéguérres du pinard suisse, c'est à celui qui aura le plus de mauvaise foi :) ).

Modifié par likorn
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en fait, je vous fais marcher ! c'est ma petite soeur qui demandait toujours à ma mère du cantal à trous parce que le fromage de base des parents était ... le cantal .. :rolleyes:

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