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Petite question technique. Il semble que le signal S est présenté sous deux conditions : canton occupé, anomalie au circuit de voie (défaut d’alimentation et/ou rail cassé).

J’imagine donc que le circuit électrique constitué de l'alimentation et des deux rails est, en fonctionnement normal, bouclé sur une résistance de forte valeur qui laisse passer, en canton libre, un faible courant ; celui-ci indique que le dispositif fonctionne normalement, et que le canton est libre (-> signal ouvert).

Si un train entre dans le canton, les essieux shuntent cette résistance, le courant de boucle augmente et on bascule sur S.

Inversement, si un rail casse, par exemple, ou l’alimentation grille, alors le courant devient nul, cette anomalie est détectée et provoque également le basculement sur S.

Quelqu'un pourrait-il confirmer ?

Modifié par Arlanda express
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Un schema étant plus parlant qu'un long discours....

@+ nelsonlink

Si c’est le schéma que l’on montre en formation, il est manifestement faux. Ce système, tel qu’il est présenté, ne sait pas distinguer entre un rail cassé et un canton libre. Le relais de sémaphore ne peut pas coller si le rail est cassé, puisque sa bobine n’est plus alimentée, ce qui provoque l’ouverture du signal. Donc, non seulement on ouvre sur incident à l’infra, mais, en plus, dès que le dernier essieu d’un convoi franchit la cassure, le courant cesse de circuler, ce qui entraîne une fausse détection de libération de canton et une reddition anticipée.

Modifié par Arlanda express
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C'est effectievement le principe de fonctionnement du BAL que l 'on donne en formation ADC, je suis preneur de mieux si tu as, par MP ou sur ce post

D'avance merci

@+ Nelsonlink

Modifié par nelsonlink
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A priori je n’ai pas mieux, mais je pense que le système réel fonctionne avec une résistance de fuite permanente en bout du canton, juste avant les joints d'isolation, qui permet de maintenir une circulation minimale de courant dans les rails, circulation qui cesse en cas de défaut (lequel, à son tour, force un passage au S).

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Salut,

Juste une petite précision, le principe est que le relais de voie :

- est alimenté en l'absence de circulation (et sans rail cassé)

- ne l'est plus quand le canton est occupé (ou qu'un rail est cassé).

La voie libre est donnée par le contact "travail" du relais" et le sémaphore par le contact "repos"... C'est d'ailleurs une question de sécurité.

Le sémaphore est présenté :

- en cas d'occupation du canton (le contraire serait un comble :) )

- en cas d'alimentation du circuit de voie HS

- en cas de rail cassé (rupture du circuit d'alimentation du relais de voie)

- détérioration de la bobine du relais de voie

- de shunt entre les deux files de rail pour raison X ou Y

Ce qui t'a peut-être induit en erreur, c'est que le contact sur le relais de droite semble être "attiré" par la bobine qui se trouve en dessous. C'est le contraire : le contact du relais de voie est bien au repos quand l'essieu shunte le circuit.

@+ ;)

Rémy

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Je n'arrive pas à voir le .doc de Nelsonlink mais d'après mes souvenirs sur un canton l'alimentation du circuit de voie se fait à l'opposé du côté où il y a les relais.

Du coup si le canton est libre (pas de court circuit entre les deux rails) et s'il n'y a pas de rail cassé la tension arrive bien jusqu'au relais qui donne la voie libre.

Si un rail est cassé l'alimentation n'arrive pas jusqu'au relais.

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Salut, Juste une petite précision, le principe est que le relais de voie : - est alimenté en l'absence de circulation (et sans rail cassé) - ne l'est plus quand le canton est occupé (ou qu'un rail est cassé).

Je veux bien, mais je ne vois pas comment réaliser simplement un tel système. On pourrait imaginer que l’essieu shunte le relais de voie, mais ça ne colle pas avec la détection de rail cassé qui, au contraire, interrompt le circuit.

Perso, je vois plus un dispositif comme dans la figure jointe.

Explication :

Sur voie libre, la résistance de bout de canton de 8 kΩ chute 8 V, il reste donc 2 V aux bornes des deux résistances de 1 kΩ, et 1 V aux bornes de la plus basse. Les comparateurs donnent donc vrai tous les deux, la NAND sort donc faux et le sémaphore est effacé.

Quand un train rentre, ses essieux shuntent la résistance de 8 kΩ, les 10 V arrivent donc aux bornes des deux résistances de 1 kΩ et le comparateur du haut bascule faux, donc la NAND vrai ce qui enclenche le S.

Idem, si un rail casse, la boucle est interrompue. Il y a donc 0 V aux bornes des deux résistances de 1 kΩ, et le comparateur du bas bascule faux, donc la NAND vrai et de nouveau on présente le S.

Modifié par Arlanda express
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Ben en fait, le schéma que montre nelsonlink réalise exactement la fonction désirée. Je ne vois pas là où ça coince.

Pour résumer (sans schéma) :

- on met une alimentation dont les bornes sont reliées à chacun des 2 rails du canton

- on met un relais dont la bobine est branchée sur les deux rails

En l'absence de circulation, le circuit décrit ci-dessus alimente la bobine et le relais colle > indication VL

En presence d'une circulation, les 2 files de rail sont court-circuitées par les essieux et la bobine n'est plus alimentée > le relais tombe > indication S

Si un rail casse, idem : le circuit est interrompu et le relais tombe > S

Ca évite le recours à un comparateur de tension. C'est du rustique à relais.

@+ ;)

Rémy

Modifié par Rémy 54
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Ah yes ! Oui, tu as raison, mea culpa. Quel crétin je suis. Effectivement, le relais n’est alimenté que sur voie libre intacte.

Bon, donc la prochaine fois, je tournerai ma langue, etc. :)

Modifié par Arlanda express
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Sauf qu'il me semble que c'est du fonctionnement à l'ancienne, peut être au mieux desormais pour des circuits de voies en gare..

Desormais, le block est un block "à fréquence", l UM 71, il me semble qu'il y a de la discut qq part sur le forum...

Fabrice

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En effet, mais il reste encore beaucoup d'ITE en France. l'UM71 est indispensable en LRS car l'ancienne technologie nécessite d'avoir des joints isolants entre chaque zone (coupure de rail, donc).

L'UM71 utilisant des émetteurs à fréquences fixes, on peut utiliser un filtre actif pour "couper" l'alimentation sur la zone suivante.

Modifié par Gensac
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En effet, mais il reste encore beaucoup d'ITE en France. l'UM71 est indispensable en LRS car l'ancienne technologie nécessite d'avoir des joints isolants entre chaque zone (coupure de rail, donc).

L'UM71 utilisant des émetteurs à fréquences fixes, on peut utiliser un filtre actif pour "couper" l'alimentation sur la zone suivante.

Et je crois que cela ne change rien au principe de fonctionnnement que l'on passe du joint isolant (physique) au JES (joint électrique de séparation), du relais de sécurité au programme informatique.

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C'est également le + sécuritaire des blocks par circuits de voie(CV) opposés au block par compteur d'essieux.

Rail cassé ou commutateur de protection actif = interruption du CV = sémaphore (ou carré) fermé.

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Peut être une confusion au départ. Il faut dissocier le signal sémaphore du relais de voie RV. Le circuit de voie est un système de détection des circulations, comme l'est un détecteur électromécanique (pédale) le sémaphore est un signal de cantonnement; c'est une indication donné a un mécano pour lui indiquer que le canton suivant est occupé. En block automatique et pour faire simple sans rentrer dans les détails des differentes formules BAL 71, antérieur à 71, 78 et 83 disons que le sémaphore sera présenté dans le cas de l'occupation de la zone avale suivant le signal, ou en cas d'extinction d'une indication moins impérative. Ce qui nous interesse c'est la présentation du signal sémaphore quand le circuit de voie détecte une circulation ou si ce CdV est défectueux détection d'un rail cassé.

L'état du CdV lui dépend de l'alimentation du relais V associé à la portion de voie considéré. La fil de rail joue le role de conducteur entre l'alimentation et le récepteur relais V. Le relais de voie est perpetuellement alimenté si il y a une occupation de la voie (shunt) le relais de voie chute effectivement le relais n'est plus alimenté. Maintenant si il y a un rail cassé le relais de voie chute car il n'est plus alimenté c'est la détection du rail cassé. Apparemment Remy a déja répondu j'ai juste dévelloppé.

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  • 4 semaines plus tard...

La rupture franche d'un rail n'est pas toujours détectée, notamment en zone de report de polarité dans les appareils de voie!

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