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Le Web des Cheminots

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Commentaire sur l'autre forum :

Bonsoir,
Pour répondre a ta question sur le deversement des fermes de la rotonde les ingenieurs ont trouvé une solution toute simple ils ont déposé le dome de la rotonde.
Je sais que sur une des rotondes de Nimes dans les années 40 le mouvement de torsion a cassé des arbaletriers et la charpente tenait suspendu par les tirants ca a du faire un grand bruit quand c'est arrivé.
Amicalement

Et la suite :

Dans le cas de la Mouche, la dépose des dômes des 2 rotondes date de la fin des années 20, juste avant la construction des extensions bétonnées de la Nord.

Elle est donc largement postérieure au renforcement de celle-ci et de la pose des piliers bétons (Les poteaux de renforcement apparaissant par exemple sur les plans de Sermet datant de 1913 (mes plans sont tous contemporains ou postérieurs aux extensions).

Et sans aucun doute postérieures également à la supposée seconde phase de travaux.

De fait la dépose du dôme a bien sûr grandement soulagé la structure.

Je suppose en effet que comme dans le cas de Nîmes, les dégâts causés par le déversement n'ont pas du passer inaperçu !

Merci beaucoup Loc pour ta participation et tes informations sur Nîmes.

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en y repensant la présence du dôme pourrait expliquer l'uniformité de la déformation, ou déversement.
Pour autant sans avoir jamais été un as en physique, j'ai du mal à comprendre l'équilibre des forces qui aurait déformé la charpente en bois (et les piliers de renforcement) sans avoir touché aux colonnes de fontes (déjà remplacées antérieurement par des piliers en H).

Car il y a bien eu déversement en deux phases : l'un conduisant à la pose des piliers de bois, l'autre ayant causé le basculement de ceux-ci ...

Je me rappelle aussi que grâce à Serge de Bollene, nous avion pu voir que les fondations de ces piliers centraux avaient également vu leurs fondations consolidées par la coulée de béton supplémentaire.

Consolidation des fondations, ajout de tirants auraient-ils suffit à enrayer le processus et aux forces qui ont conduit à une telle déformation ??
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Loc : Ce qui est sûr sur le deversement de la toiture c'est qu'il devait y avoir un point faible qui a entrainé la giration de tout ce qu'il y avait en dessous. Et ce qui est a noter c'est que les deversement pouvaient tout aussi bien arriver a droite qu'a gauche. Le grand demontage des coupoles a battu son plein dans les années 10-20 puisque Nimes les a aussi perdu a cette epoque.
Amicalement

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Daniel : Je suis devenu , grâce à ton fil , accro au dépôt de la Mouche qu'auparavant je ne connaissait que très vaguement. J'admire beaucoup ton travail mais je ne peu pas trop y contribuer.
Cependant je ferai cette remarque , il est évident que la dépose de la coupole est à l'origine de bien des maux de la structure. En effet la coupole n'est pas un monolithe et les efforts qu'elle exerce sur la structure des toits est importante ne serait-ce que part l'effet du vent ; la structure des poutrelles la couronne était trop faible pour assurer le ceinturage de neutralisation des poussées. Après la dépose de la coupole, les mêmes causes produisant les mêmes effets mais en sens inverse les déformations de la toiture ne pouvaient se produire que par un mouvement de giration dans un plan horizontal .

En terminant je me permets de poser cette question que tout le monde se pose tout bas. Pourquoi tu te donnes tant de peine pour mesurer et chercher à reproduire ces déformations qui à l'échelle du HO ne pourront être vues à moins d'être transformés en nains ce que personnellement je ne souhaite pas ?
cordialement.
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Premier point pour Daniel : Si mon sujet a pu te rendre accro à ce superbe dépôt, alors ça justifie pleinement la peine.

Comme je l'ai répété plusieurs fois, mon projet a deux volets : le premier, l'objectif initial et final est bien la reproduction en Ho de ce lieu unique.
Je voulais effectivement que cette reproduction soit la plus exact possible mais ça ne justifie en rien ce luxe de détail.

Ensuite, en m'attaquant à la recherche d'informations et de plans, puis en commençant à mouliner tout cela, je me suis vite rendu compte que le projet dépassait largement ce cadre personnel. J'ai vite compris combien ce travail pouvait avoir une valeur de mémoire et que le travail de recherche pourrait servir à d'autres modélistes mais aussi des passionnés n'ayant pas forcément de lien avec le train miniature. D'autant plus qu'une partie de ce travail peut être réutiliser dans le cadre d'autre rotondes du même type.

D'autant plus que les traces de ce passé disparaissent à vu d'oeil. Je peux au moins pour quelques temps, confronter puis valider nos réflexions, mes mesures avec le bâtiment encore debout ...

Aussi, il y aura au final un dossier le plus complet possible avec plans côtés adaptés (compilation, décryptage d'infos et des plans originaux rarement exploitable tel quel) , évolution dans le temps et le plus souvent, les informations nécessaires pour l'adaptation aux autres rotondes (charpentes métalliques, renforcement par doublement de la ferme Polonceau, étude des différences esthétiques, etc.).

Si je fais les modélisations et la centralisations, c'est un travail de groupe qui pourra être utile au plus grand nombre et LIBREMENT . Je pense à une diffusion en téléchargement ici ou sur le Web des Cheminots.

Je ne pense pas pouvoir être plus clair sur mes motivations.

C'est pour cela que je suis preneur de toutes les informations et plans, de toutes les époques et rotondes de ce type. Chaque information vient enrichir le travail global, parfois de façon insoupçonné. Mon travail est justement de mouliner tout ça.

Ainsi les plans de la rotonde de Nîmes et d'Alès sont une source de documentations importante, même concernant nos fameux support de lanternes icon_wink.gif
Les plans du système de lavage à eau chaude me donne également des informations sur la structure du bâtiment et explique certains éléments encore visible de nos jours, etc.)
Et cela donne une nouvelle vision aussi de l'exploitation de ces dépôts, rarement évoqué.

Je reviendrais sur le problème majeure de la charpente dans un deuxième mail. Voici l'exemple même d'un problème commun à toutes les rotondes complètes qui a eu des réponses originales propre à chaque cas particulier avec un point commun : la dépose du dôme.
Cette partie de l'étude dépasse encore largement le cadre du simple dépôt de la Mouche.

Vos deux réponses sont pour moi comme un hors-d'œuvre qui ont commencer à faire saliver les papilles de mon cerveau. La machine à cogiter tourne à plein régime
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Reprenons ce cas d'école qui concerne visiblement toutes les rotondes de même type et, sans aucun doute, toutes les rotondes annulaires quelque soit le réseau.

Comme je ne suis pas un expert, il faudra que vous m'arrêtiez si je raconte une grosse bêtise.

SAUF EXCEPTION :

1/ Les rotondes annulaires complètes possèdent d'origine un dôme.

2/ Elles sont équipées de fermes de Polonceau

LES FORCES SE RÉPARTISSENT AINSI :

3/ la poussée oblique du dôme GRISE se décompose en deux poussées principales :
- Une poussée horizontale (cisaillement) BLEUE
- Une poussée verticale (compression) VERTE

4/ La partie "utile" couvrant les voies fonctionne dans son ensemble comme un contrefort aux poussées issues du dôme. Elle vise à transformer la force de cisaillement en force de compression.

5/ Une partie de la poussée horizontale va se traduire par une force giratoire ROUGE .
Comme l'a signalé Loc, cette giration peut intervenir à droite ou à
gauche, mais une fois le mouvement "enclenché" il continuera dans
le même sens.
-> En effet la rigidité de la structure même des fermes de Polonceau
et par la liaison de celles-ci par les pannes concentriques en font un
ensemble solidaire (comme un mécano autour de ses axes).
Afin de compenser la faiblesse de la charpente (en bois ou métallique) , un renforcement par doublement des fermes de Polonceau (ajout des deux petites contrefiches et remplacement des tirants par des éléments plus largement dimensionnés).
Évidemment bien sûr, ce ne fut pas le cas à Lyon Mouche alors qu'il n'existe pas de différence structurelle majeure ...

Difficile de dater le remplacement des colonnes de fonte par des piliers en H et surtout la chronologie des travaux.

Une hypothèse est que la giration fut plus importante à Lyon et le gauchissement des arbalétriers plus sensible ailleurs ....

La solution lyonnaise du pilier central vise à transférer une partie des forces de cisaillement en forces de compression sur celui-ci (FLÈCHE VIOLETTE). Un équerrage latéral était aussi présent (cf photos et plans).

Comme remarqué cette intervention est antérieure à la dépose du dôme. La déformation latérale a perduré et a touché également le pilier central.

Par manque de "grandes" photos, je n'ai pas pu analyser les colonnes autre que celles de Lyon. Je reste très surpris qu'aucun phénomène de rotation / affaissement de celles-ci ne puisse être remarqué ou décelable.

Une intervention supplémentaire dont la pose des entretoises tous les quatre voies, la consolidation des fondations de piliers centraux a précédé la dépose du dôme.

REPRENONS UNE CHRONOLOGIE approximative (l'ordre des opérations ou leur simultanéité serait à confirmer).

1ère DÉFORMATION

1-1/ Remplacement des colonnes défonces par les piliers en H.

1-2/ Installation du pilier central et des pièces liées.

2ème DÉFORMATION

1-3/ Renforcement des fondations de piliers.

1-4/ Pose des entretoises.

STABILISATION ?

1-5/ Dépose du dôme.

CONSTRUCTION DES EXTENSIONS BÉTONNÉES
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Dernière intervention avant que j'aille reposer un instant mon dos.

J'ai évoqué l'hypothèse suivante :
La giration fut plus importante à Lyon et le gauchissement des arbalétriers plus sensible ailleurs ....

Et je viens d'avoir une nouvelle illumination :
Si simplement l'intervention à La Mouche avait précédé celle sur les autre rotondes. Alors la déformation qui aurait perduré ici aurait poussé le PLM a envisager le doublement des fermes de Polonceau ...

Cela pose la question du "vieillissement" prématuré de la charpente lyonnaise. Car tout cela s'est visiblement passé en l'espace de quelques années, à peine plus d'une décennie sans doute.
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Merci Francky83 et le mistrau ( icon_wink.gif ) pour ces superbes photos. Bien sur toutes vos photos sont les bienvenues et riches d'enseignements.

Vous avez de la chance, vous autres Marseillais, d'avoir ces vues de la Rotonde. J'espère que vous allez la mitrailler dans tous les sens !!!!

Quand j'en aurais fini avec les 75m, je mettrais sûrement mon "expérience" au profit des 90m ... Pour ceux que ça intéressera siffle.gif

D'ailleurs, si le vent provençal pouvait soufflé jusqu'au nord (dans ma boite aux lettres électronique) avec cette image en plus haute résolution, je l'accueillerais avec joie noel.gif

Merci beaucoup à tous deux applause.gif

Alors en attendant d'y voir plus clair sur la charpente (j'attends toujours vos idées), j'ai continuer d'avancer sur les extensions.
Petite avant première de la soirée:
ah oui, je sortirai le burin pour creuser les fenêtres quand j'aurais fini le tour du propriétaire mdr2.gif
Bon voilà, les murs de l'extension sont posés, le béton a été coulé malgré la pluie incessante.
Bien sûr il va falloir faire quelques ajustements :
C'est fou ça : les ingénieurs dans leurs bureaux d'études, on voit bien que c'est pas eux qui font le boulot !

Sérieusement les plans sont évidemment des plans d'étude. Et ils ont tous du être adapté sur le terrain. Parfois, c'est franchement casse-tête a interpréter, parfois c'est un peu plus simple.

Là il va me falloir jouer un peu sur le placement des pans et sur quelques dimensions extrêmes. Ça ne se joue au pire que sur quelques centimètres. Et le terrain me donnera plus de précision quand le temps le permettra ...

Nota Bene : la partie "manquante" de l'extension ainsi que l'appendice bas au Nord-Ouest sont de construction postérieure. Ce n'est pas une erreur ou une omission : leur modélisation est prévue sous peu et même que celle des anciens Ch....es.
  • J'adore 2
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D'autres photos :

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Je viens de terminer des patrons des poutres pour les deux premiers pans de l'extension Nord. Je vais pouvoir maintenant les modéliser et rajouter la couverture.

  • J'adore 2
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Effectivement MAGLEV, même si la rotonde ne ressemble plus à la ruche qu'elle a été. Quant à l'atelier, il est toujours utilisé par l'infra ou une société liée ...

J'avoue ne pas m'être encore plongé en profondeur sur son cas. Mais petit à petit, on s'en rapproche :Smiley_40:

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  • 1 mois plus tard...

De gros problèmes de santé m'ont tenu éloigné de mon projet et de la Mouche quelque temps. Mon premier retour, la semaine dernière n'a malheureusement pas porté ses fruits. en effet j'avais surestimé mes forces et je suis resté alité les jours suivants :Smiley_50: ...

Aujourd'hui devait être le grand jour et je m'étais fait accompagné par l'un de mes neveux qui a bien voulu me servir de sherpa :Smiley_37: .

Malheureusement mon périple à la Mouche s'est trouvé écourté pour une toute autre raison.

Comme à mon habitude, je me suis présenté à la feuille. Le cheminot présent à qui j'ai demandé l'autorisation de photographier m'a demandé de patienter jusqu'à l'arrivée de son supérieur.
Après quelque minute un homme, fort de sa jeune autorité :Smiley_16: m'a signifié qu'il fallait que j'en réfère à une autorité supérieure. Il a donc été me chercher un numéro de téléphone que je dois appeler. :Smiley_74:
Il faut dire, m'a t il signalé, que la rotonde est devenue semble-t-il plus fréquentée que les grands magasins en période de solde ! :Smiley_47:

J'ai été surpris et un peu décontenancé. C'est la première fois que je suis confronté à ce problème. Je ne devrais certes pas en vouloir à ce cheminot qui a sûrement du recevoir des instructions ?
Je trouve cela quand même un peu regrettable. :excl: Il faut dire que ce n'est certainement pas un défilé de curieux qui gênerait l'activité débordante de la rotonde. À part les quelques passionnés de l'association de sauvegarde de locomotives et moi, je n'ai jamais vu personne d'autres que les rares cheminots traversant le bâtiment pour rejoindre la feuille ... :Smiley_60:

J'appellerai donc demain le responsable communication dont le cheminot m'a donné le numéro, espérant ne pas essuyer un refus qui porterait un sérieux coup à mon projet ... helpsoso

Avant cette mauvaise surprise, j'ai pu malgré tout (avec permission) faire un tour dans l'atelier occupé aujourd'hui par le service entretien des voies.
Ce dernier est bien plus actif que ne l'ai aujourd'hui la rotonde comme le montre les photos.

Mais je suis toujours bloqué par la série de mesures que j'exceptais prendre aujourd'hui pour avancer dans ma représentation.

Aussi, pour tout dire, le Lutin a les boules :Smiley_11: .

Modifié par Skognissen
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Bien qu'orienté vers le mauvais service, mon entretient téléphonique c'est fort bien passé. Aussi je considère que toute cette mésaventure n'est qu'un simple malentendu qui ne remet pas en cause mon travail.

Je tiens à répéter mon attachement aux règles de sécurité qui prévalent au sein de la SNCF et le nécessaire contrôle des va et viens au sein des installations. Ce que j'ai toujours respecté en signalant chacune de mes visites à la Feuille.

Sans juger mon apport personnel (j'ai toujours considéré qu'il s'agissait d'un travail de groupe qui ne serait pas possible sans l'implication forte de mes correspondants dans la recherche de documentations), ce travail a une réelle valeur historique et de mémoire.

À partir de l'état du bâtiment en 1984, je compte bien, grâce à la documentation que je rassemble, modéliser avec le plus de précision, le dépôt à différentes étapes antérieures mais également produire un schéma valable ou facilement adaptable à l'ensemble des rotondes de type PLM avec leurs variantes. Et tout cela mis à disposition évidement.

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Pour revenir à l'atelier sur lequel je travaille. Il a lui aussi subit de régulier changements depuis sa construction : surélévation, destruction des bureaux centraux, adjonction d'annexes, etc ...

Bien entendu l'affectation de ses différentes parties s'en ai trouvé modifiée et par la même les ouvertures. Je vais vous préparer un historique rapide.

Il est très difficile vu l'encombrement de celui-ci de prendre des mesures et même des photos à l'intérieur. En fait, seule la partie supérieure est "accessible". On put cependant grâce à ce que l'on voit des murs et par l'extérieur définir un modèle précis en parallèle avec les informations données par les plans.

Il sera cependant difficile d'évoquer précisément un état antérieur à la seconde guerre mondiale par manque de photos et par l'imprécision des plans. Pour les bureaux centraux, il faudra sans doute se référer encore une fois à ce qui se faisait dans d'autres dépôts (comme le Charolais).

Même si la structure est plus simplement que celle des rotondes, sa représentation (et cotation) pose quelques problèmes techniques dus à ces différentes modifications qui sans changer la physionomie générale du bâtiment influent beaucoup (porte ouverte à l'emplacement d'anciennes fenêtres ou vice-versa)

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Une fois de plus, il faut regarder le passé pour comprendre la physionomie actuelle de l'Atelier. Au passage, ça va nous donner l'occasion (avec l'aide de nos spécialistes) de mieux comprendre les différentes activités liées à l'entretien des locomotives dans un grand dépôt.


À l'origine, l'atelier a double voie était encadré des deux rotondes jumelles. Il était composé de deux ateliers de levage (Nord et Sud) séparé par un ensemble de bureaux à peu près cubique sur deux étages et au sol légèrement surélevé par rapport au niveau des voies.
Ne possédant que peu d'élévations (vues des façades) et aucune datant des origines. Il faudra procéder par estimations et se reporter aux rares photos pour se faire une idée de l'apparence des bureaux. Fort heureusement l'implantation au sol est restée inchangée.

On peut regarder pour se faire une idée la photo très connue dont un original grand format se trouve sur wikiplm.


Globalement la structure architecturale était assez simple : un volume global de 95 mètres par 15 avec une toiture à deux pans. La hauteur du bâtiment correspondait à celle des rotondes soit 7 mètres. Les façades reprenaient un motif régulier de fenêtres doubles (3,3mètres en tout) espacé de 2,3 mètres. Sur la partie Est, certains ensembles de fenêtres étaient remplacés par des ouvertures. Les voies de l'atelier étaient reliés à cet endroit à l'extérieur par des plaques tournantes (3 ou 4) qui réservaient un parc de matériaux et ultérieurement des bâtiments annexes complétant les installations principales.

La partie du dépôt situé à l'Ouest de l'Atelier était occupé, rappelons le, par la fameuse jonction des deux voies d'entrée/sortie des rotonde. Avec la présence d'un poste d'aiguillage bien nécessaire pour gérer l'important trafic généré en ce point clef.

Avec le temps et le développement des activités de la Mouche les installations de base furent rapidement complétées par des bâtiments complémentaires implantés directement contre celui-ci ou à proximité immédiate.


Je vais détaillé dans mon prochain mail les différentes constructions au fils du temps, les changements d'affectation de ces bâtiments etc...

L'image issues de Rail-Passion donne une vue de l'ensemble dans les années 50 avant la destruction de la rotonde Sud et alors que les installations vapeur à l'ouest sont encore debout.


Globalement les changements intervenus depuis sans être cosmétiques n'ont plus modifié l'organisation globale (dans cette partie en tout cas).

Enfin voici un plan schématique simplifié que je vais utiliser pour détailler les évolutions

  • J'adore 1
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Intéressant cette vue aérienne.... pas moins de 3 rotondes à la place de l'actuel dépot - enfin, ce qu'il en reste, et une 4è au Nord, coté Scaronne.

Dire que le site est aujourd'hui méconnaissable est un euphémisme.

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Effectivement, la Mouche a eu un passé glorieux et une implantation aussi riche qu'original esur une surface très réduite. Plus j'étudie et plus je travaille sur ce dépôt, plus il me fascine.

En voyant cette photo et en regardant la documentation que mes correspondants m'adresse (je ne pourrais jamais assez les remercier), ça donne encore plus de sens à mon étude.

Je préfère rester positif et me dire que d'une manière ou une autre, la SNCF saura préserver tout ou partie de patrimoine prestigieux. Et mon travail de recherche et aussi de modélisation la plus fidèle possible est une pierre à cette effort de mémoire. Aussi toute personne ayant de prêt ou de loin accès à des informations, des archives photographiques ou documentaires sera le bienvenu dans ce projet. Je ne suis que le centralisateur.

Mais ça passe aussi par les souvenirs de tous les cheminots qui ont fréquenté la Mouche et leurs anecdotes. C'est tout ça et votre participation qui donnera du sens à ce boulot. Je ne fais pas partie de la maison, ma culture ferroviaire est limitée et iconoclaste mais ma passion est mon moteur.

Modifié par Skognissen
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Salut. Travaillant à Lyon Mouche, on peut dire que le Lutin a joué de malchance.

:Smiley_40:

Cher MC76, le manque de chance, c'est bien le problème de toute ma vie, arghhhhhhhhhhhhhhhhh lapleunicheuse

  • J'adore 1
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Le plan ci-dessus est simplifié, il ne fait pas ressortir l'intégralité des évolutions intervenues. Il sert juste de trame à ma description. Comme pour la rotonde, la chronologie des événements n'est pas totalement sûr même si grosso modo, je ne dois pas commettre d'erreurs majeures.

Je n'ai de toute façon pas encore analysé l'ensemble des documents en ma possession, ni lu toute la biographie concernant cette partie du dépôt.

Comme d'habitude, il n'est pas toujours facile de distingué les modifications projetées des réalisations effectives. Par exemple certains de mes plans font ressortir une surélévation de l'atelier à 9 mètres alors que l'état réel la met à environ 10 mètres (avec la création d'une double série d'ouverture en partie haute).
Il est difficile (mais pas impossible) de concevoir cette étape intermédiaire qui n'aurait été que très provisoire.

Dans un premier temps, une série de bâtiments annexes ont été construits pour répondre aux besoins de plus en plus importants du dépôt et aussi à l'évolution rapide des techniques.

On peut noter parmi ceux-ci une forge le long du mur ouest de l'atelier (amené à disparaître lors de la construction des extensions bétonnées des années 20).
Un tour sur fosse à l'est approximativement à la hauteur des bureaux. Le bâtiment sera conservé et affecté ultérieurement à une autre utilisation. Chaque rotonde se verra affublée d'un vérin hydraulique. Une chaudière fixe sera installée le long de la rotonde nord pour le nettoyage des locomotives (bâtiment détruit lors de la construction des extensions bétonnées). Enfin on notera la centrale de compression et l'installation de gaz le long de la rotonde sud. La centrale de compression fut par la suite transférée dans les extensions des années 20.

Ces extensions furent construite au nord est de l'atelier pour accueillir la chaudronnerie, la chaudière pour le lavage et la forge, au sud ouest pour la soudure et l'outillage de précision. Enfin une petite extensions de la rotonde nord entre l'atelier et le vérin hydraulique accueillit la centrale de compression.

La disposition des installations dans les extensions ont évolué dans le temps avec entre autres l'installation de certains bureaux en complément de ceux qui prirent place dans l'extension du sud est de la rotonde nord auparavant utilisée pour certaines opérations de levage léger (stalle P).

La surélévation de l'atelier (après les destruction de la seconde guerre mondiale ?) fut dictée par la nécessité d'installer des systèmes de levage plus puissants et performants. Elle est concomitante à priori avec la destruction des bureaux centraux et la réunion des atelier nord et sud.

Ces portiques de manutentions entrainèrent la construction d'imposants piliers internes qui en soutenaient le chemin de roulement. Un des portiques a, me semble-t-il été déposé. Je retrouverais une photo correspondante et son copyright.

Ces différents changement affectèrent l'organisation des fenêtres et des ouvertures de l'atelier. Par exemple de larges ouvertures furent créés lors de la constructions des extensions. Ouvertures qui furent en partie comblées ultérieurement.

Concernant la toiture. Il est a noté qu'elle été dépourvue d'ouverture zénithale à l'origine. Ce qui devait rendre l'atelier particulièrement sombre, surtout après la construction des extensions latérales qui occultèrent bon nombre des fenêtres. La charpente en bois est assez simple.

Enfin la porte d'accès à la rotonde (voie 4) et sa découpe laisse supposer qu'une partie de la voie correspondante sous l'atelier a possiblement été sous caténaire (à confirmer ?)

  • J'adore 1
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Si la structure des murs de l'atelier est relativement simple, sa représentation en 3D est plus complexe. Les différentes modifications successives font de chaque groupe de fenêtres un cas particulier.

L'encombrement du site et les points de repères souvent masqués (surtout au sol) vont rendre ardue la prise de mesure et une vision globale de ces murs.
Actuellement, je suis obligé d'imaginer des cotes tout en respectant au mieux l'idée. Je dois trouver des astuces comme considérer les murs comme une succession de "briques" élémentaires et de décomposer chacune d'elle en un mille-feuille.

Je teste différentes options :

  • J'adore 1
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Voilà je continue ma modélisation même s'il me faudra modifier/préciser les dimensions.
Afin de faciliter le repérage, je vais intégrer les volumes des accessoires présents aujourd'hui. Ici, le grillage de séparation du chemin d'accès à la rotonde.

Mais il y a aussi par exemple la cuve pour l'huile hydraulique sans doute installer lors de l'affectation de l'atelier à l'entretien des draisines, le conduit d'aération en aluminium, lui aussi récent.

Les rares photos de l'intérieur m'aideront à peaufiner la représentation mais j'en appelle aussi aux souvenirs des cheminots.

Dans un second temps, je devrais rationaliser la modélisation provisoire qui n'est pour l'instant qu'un "bricolage" me permettant la mise en place des volumes.

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La suite. Je vais laisser de côté dans un premier temps la partie correspondant aux anciens bureaux et reprendre par le Sud puis modéliser le mur Est. En effet la partie centrale a un léger décalage latéral que je dois encore estimer d'après les photos et les plans.

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Invité 232S003

Intéressant cette vue aérienne.... pas moins de 3 rotondes à la place de l'actuel dépot - enfin, ce qu'il en reste, et une 4è au Nord, coté Scaronne.

Annexe de "la Princesse" située direction Part-Dieu; pour Scaronne, c'est à gauche toute.

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Début de la mise en place de la centrale de compression.


Par contre, sur les plans les plus précis, il s'avère que le bâtiment du vérin (couleur brique) n'est pas un parfait parallélépipède. La face avant est moins large que la face en contact avec le mur de la rotonde. Seules des mesures complexes sur place me permettront de définir son volume exact.

Les rares photos anciennes de l'atelier montre la présence "ancienne" des conduits en allu. En tout cas, disons qu'ils étaient présents dans les années 80.



Celui de gauche semble être connecté à une chaudière et confirme son usage de chauffage du bâtiment. Le conduit se prolonge à l'intérieur de la rotonde pour alimenter visiblement les locaux du vérin hydraulique.


Par contre on note que la partie droite n'est pas (n'était pas) reliée. Je n'ai pas remarqué la présence d'une seconde chaudière sur ce coté de l'atelier.



Les photos IGN de 1984 et 1978 ne sont pas assez précise pour attester de la présence des cheminées "allu". Par contre elles sont clairement absentes sur celle de 1972 ainsi que sur la photo des 4 plaques datant des années 50.

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