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Le retour du trou de la sécu...

La Cour des comptes souhaite une hausse des recettes de la Sécu

PARIS (Reuters) -

La Cour des comptes souligne la nécessité de maîtriser la dérive des comptes sociaux dans une conjoncture de ralentissement économique et propose des mesures pour les redresser.

Lors de la présentation de son rapport annuel sur les comptes de la Sécurité sociale, elle a ainsi souhaité que les seuils déclenchant les exonérations de charges soient révisés et a mis en cause des outils de pilotage défaillants, comme l'Objectif national de dépenses de l'assurance-maladie (Ondam).

"Compte tenu de la situation économique actuelle et prévisible pour 2009, il est indispensable de rechercher toutes les solutions permettant d'augmenter les recettes", a dit son premier président, Philippe Séguin, lors d'une conférence de presse.

Alors que l'objectif du gouvernement (la droite est au pouvoir depuis 2002) est d'équilibrer les comptes sociaux avant 2012, le déficit cumulé des régimes et des fonds de financement a atteint 11 milliards d'euros en 2007 contre 10,2 milliards en 2006.

Pour accroître les recettes, "il faut revenir sur le maquis des multiples exonérations, abattements, déductions et réductions aux finalités diverses qui créent de forte inégalités et constituent une perte de ressource publique alors que leur intérêt économique n'est pas ou n'est plus démontré", a dit Philippe Séguin.

La Cour recommande notamment de "resserrer la plage de mise en oeuvre des exonérations générales en abaissant le seuil de rémunération concernée et en le déconnectant de la référence au smic". L'abaissement de ce seuil de 1,6 smic à 1,3 représenterait 7 milliards d'euros de recettes supplémentaire, selon les experts de la Cour.

Côté dépenses, la Cour regrette que l'objectif national des dépenses de l'assurance maladie (Ondam) ait été à nouveau dépassé.

Elle juge que le dépassement de 3 milliards d'euros s'explique par l'objectif "manifestement irréaliste" d'une réduction de 2,5% de la dépense en médicament, qui a au contraire augmenté de 5%.

Plus largement, l'Ondam "ne constitue toujours pas l'outil d'encadrement des revalorisations tarifaires accordées aux professions de santé dont on aurait besoin", a dit Philippe Séguin.

"Les négociations avec les professions de santé, largement déléguées à Union nationale des caisses d'assurance maladie sont menées sans articulation définie avec l'enveloppe fixée par le Parlement", a-t-il regretté.

De plus, "l'Etat approuve les accords sans toujours en connaître l'impact financier. Parfois même, il intervient dans le domaine des partenaires conventionnels pour inciter les caisses à accorder des majorations d'honoraires".

"Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner que l'Ondam ne soit pas respecté", a souligné Philippe Séguin.

Jean-Baptiste Vey, édité par Marc Joanny

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EDVIGE: Associations et syndicats exigent toujours le retrait du fichier

Par JeanMarie Godard AP -

"Le retrait, pas quelques aménagements." Tout en se "félicitant" du "premier recul" du gouvernement après l'intervention du Chef de l'Etat, le collectif "Non à EDVIGE" a appelé mercredi à poursuivre la mobilisation jusqu'à l'annulation du décret instituant le fichier contesté, et demandé l'ouverture d'un débat public.

Les manifestations prévues le 16 octobre devant les préfectures sont pour l'heure maintenues et la pétition lancée par le collectif le 10 juillet continue à engranger des signatures.

Mercredi après-midi, selon le collectif, la pétition avait recueilli près de 140.000 signatures individuelles et 800 d'associations, organisations syndicales ou politiques, parmi lesquelles les grandes confédérations, les organisations de défense des droits de l'Homme, celles de la communauté homosexuelle, les partis de gauche ou encore les associations de défense des malades du SIDA.

Le décret instituant EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale), paru au Journal officiel le 1er juillet dernier, fait par ailleurs l'objet de 13 recours en annulation devant le Conseil d'Etat.

Mercredi matin, Nicolas Sarkozy a rappelé son équipe à "la cohésion", tout en exigeant que le recadrage du texte qu'il a lui-même demandé épargne le fichage des mineurs autorisé par le décret à partir de 13 ans.

La veille, face à l'ampleur d'une polémique devenue nationale et semant le trouble jusque dans la majorité et au sein du gouvernement, le président avait demandé à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie d'ouvrir "rapidement" une concertation "suivie de décisions pour protéger les libertés".

L'idée de collecter des données concernant la santé ou la vie sexuelle ou de ficher les personnalités pourrait être abandonnée, mais Nicolas Sarkozy souhaite en revanche que les dispositions concernant les mineurs restent dans le texte et défend l'existence des fichiers.

Estimant que "cette affaire a été mal conduite", le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer demande de son côté que les députés soient désormais saisis du problème.

La mobilisation "a enfin été entendue et le président de la République a souhaité que les libertés publiques soient préservées", s'est félicité le collectif dans un communiqué diffusé mercredi.

Les associations et les syndicats du collectif exigent d'être reçus par la ministre de l'Intérieur dans le cadre d'une concertation et avertissent qu'une "mise à l'écart" apparaîtrait "incompréhensible aux yeux de l'opinion publique", et "de nature à jeter un total discrédit sur l'action de la ministre de l'Intérieur, comme sur la parole du président de la République".

En outre, pour les membres du collectif, "le retrait du décret est un préalable à l'ouverture d'un débat parlementaire sur le respect des libertés publiques".

Car c'est bien le retrait pur et simple du décret que vise le collectif. Outre les questions soulevées par le président de la République, "tout le reste pose problème. Nicolas Sarkozy a pointé quelques-uns des dangers très graves qui menacent le citoyen. Il est sur la bonne voie mais il faut qu'il continue", a déclaré mercredi à l'Associated Press le président de la Ligue des droits de l'Homme Jean-Pierre Dubois.

Le collectif dénonce notamment la disposition permettant désormais de ficher tout individu ou groupe simplement "susceptible de troubler l'ordre public" alors que, dans l'ancien fichier des RG, ce fichage visait les personnes pouvant "porter atteinte à la sûreté de l'Etat ou à l'ordre public" par le "soutien actif" à la violence ou son usage.

"On a d'aimables paroles mais on attend des actes, c'est-à-dire le retrait. Le reste n'est que de la communication gouvernementale", a précisé M. Dubois. Quant à la "concertation" annoncée, "le collectif ira voir la ministre de l'Intérieur si elle souhaite nous rencontrer, et nous lui répéterons que ce que nous attendons, c'est le retrait du décret". AP

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"Il y a plus grave qu'Edvige: les fichiers illégaux des gendarmes..."

Par LePost Le Post -

Qui ficherait 60 millions de Français? Ce n'est pas la police avec Edvige. Ce serait les gendarmes si l'on en croit les accusations formulées sur Le Post par un officier de police.

Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour exprimer leur inquiétude vis-à-vis du fichier Edvige -qui créé des remous jusqu'au sein de l'UMP comme du gouvernement- il y aurait en fait "plus grave" en terme de collecte d'informations personnelles...

Sur Le Post, Patrice Ribeiro, secrétaire général adjoint du syndicat de police Synergie officiers, met en cause les gendarmes qui "collectent des infos personnelles en secret depuis une dizaine d'années".

Des gendarmes.

1. "Les gendarmes nous fichent en secret"

Patrice Ribeiro remarque: "On parle beaucoup d'Edvige alors qu'il y a beaucoup plus grave du côté des gendarmes. Les gendarmes nous fichent, en toute illégalité, sans que ce soit déclaré nulle part".

"Depuis une bonne dizaines d'années, dans toutes les gendarmeries de France, on collecte des informations personnelles identiques à celles que contiennent le fichier Edvige. Tout cela en secret bien sûr", selon Patrice Ribeiro.

Le hic: "Ces fichiers ne sont pas déclarés à la CNIL [Commission nationale de l'informatique et des libertés, ndlr]. En gros, c'est secret: on ne sait pas ce qui est écrit sur les citoyens sur ces fichiers des gendarmes", précise le policier.

D'après lui, les gendarmes collecteraient ces infos car "ils sont rentrés en concurrence avec la police pour fournir des indications aux préfets et ainsi montrer à ces derniers qu'ils peuvent étendre leur champ de compétence."

2. Contexte de rivalité entre la police et la gendarmerie

La rivalité entre les services de police et de gendarmerie ne peut pas justifier, à elle seule, les propos tenus par ce responsable syndical.

Car, renseignements pris, il semble que les gendarmes collectent bien des infos en secret...

3. Les fichiers de gendarmerie "non déclarés"

Le spécialiste des questions de sécurité, Alain Bauer, a publié un rapport très critique consacré aux "Fichiers de police et de gendarmerie" fin 2006.

D'après ce rapport, il existe des fichiers de gendarmerie non déclarés, et ne disposant donc toujours pas de base légale.

Parmi ces fichiers, les plus inquiétants seraient le "fichier alphabétique de renseignements" (FAR) et le "fichier des personnes nées à l'étranger" (FPNE), selon le Big Brother Awards, un jury qui décerne chaque année des prix aux institutions mettant le plus en danger les libertés individuelles.

- Le "fichier alphabétique de renseignements" (FAR) -dont parle le rapport Bauer aux pages 66 et 67- a pour vocation de "permettre aux militaires des unités opérationnelles d'acquérir une connaissance approfondie de leur population résidente, en particulier sur leur dangerosité".

"Le volume exact du FAR n'est pas connu car c'est un fichier mécanographique. On l'estime à 60 millions de fiches. Le nombre de consultations n'est pas comptabilisé", d'après le rapport.

- Quant au "fichier des personnes nées à l'étranger" (FPNE), il a été créé en 1975 et comprend "7 millions de fiches cartonnées individuelles" (pages 68 et 69 du rapport).

4. Quel avenir pour ces fichiers?

Ils seraient en cours de normalisation, voire de destruction si l'on en croit le rapport Bauer.

À propos du FAR, il est écrit dans le rapport Bauer: "Les fiches détenues dans les brigades seront détruites avant octobre 2010".

Quant au FPNE, "À l'issue de la période de mise en conformité des fichiers manuels dont l'échéance est octobre 2010, ce fichier sera définitivement supprimé", d'après le rapport.

5. Qu'en pensent les membres du Post?

Pour Marina06, les gendarmes nous fichent depuis bien longtemps:

"Fille d'un syndicaliste décédé en 1962, j'ai eu la désagréable [surprise, ndlr] en 1981 de découvrir que mes frères et moi même étions fichés à la gendarmerie, alors que nous n'étions pas encartés. En 1991, je me suis présentée à une gendarmerie arrivant dans une petite ville de l'Ain, première question : état civil remontant jusqu'à mes grands parents."

TigerBalm est favorable à un fichage généralisé:

"Il faut des fichiers sur l'ensemble de la population, ne fut-ce que pour savoir qui peut voter ou qui a atteint l'âge de la retraite".

Pour ce membre du Post, "on pourrait aller plus loin : vivant seul, j'aimerais qu'en cas d'accident, les ambulanciers puissent vite savoir que j'ai un peu de diabète mais pas de cholestérol".

Avant de nuancer son propos: "Le problème, c'est quand ces fichiers sont secrets et non contrôlés par la CNIL !"

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Salut, moi sur ma fiche, c'est marqué " Attention, tête de c.n " :Smiley_03:

j'en connais d'autres , c'est marqué "pine d'huitre " .Des noms ?

Moi , ils ont ajouté : "Parle turc mais seulement sous la torture !"

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j'en connais d'autres , c'est marqué "pine d'huitre " .Des noms ?

Moi , ils ont ajouté : "Parle turc mais seulement sous la torture !"

salut Marc, de toute façon, la privation de libertés existe depuis toujours, la démocratie en modifie juste les effets. :Smiley_03:

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salut Marc, de toute façon, la privation de libertés existe depuis toujours, la démocratie en modifie juste les effets. :Smiley_03:

Bjr laurent ,grande forme d'après tes écrits ! revoltages

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Nouvelle affaire d'Etat en perspectives...

Il écrase le pied d'une proche de Nicolas Sarkozy

et passe 10 heures en garde-à-vue

Par tian - LePost Le Post - il y a 1 heure 34 minutes

C'est RTL qui révèle ce matin cette info étonnante... Un artiste peintre parisien n'en revient toujours pas.

A 78 ans, il a été placé en garde-à-vue plus de 10 heures.Et qu'avait fait ce "dangereux" septuagénaire ?

Ben... Il avait roulé accidentellement sur le pied d'une fillette de 8 ans, mardi dans le 14ème arrondissement à Paris...

Que ça ?

Ben oui...

Mais quelle est la raison de cette procédure bien lourde pour un simple incident?

Aucune explication précise... Si ce n'est, que le pied sur lequel a roulé accidentellement le septuagénaire appartient à la fille de la demi-sœur de... Nicolas Sarkozy.Mais bon là ce n'est que supputation...La jeune victime ne souffre que d'un léger hématome.

Dix heures de garde-à-vue pour un hématome ?

Heureusement que notre artiste peintre ne lui a pas cassé le pied.

Là, il était quitte pour de la prison ferme..."C'est une procédure classique en cas de délit. La fillette était sur un passage piéton, l'homme a commis une faute de conduite. Il y a une non-observation des règles de prudence, ce qui est répréhensible. Il a été placé en garde à vue le temps qu'on procède aux examens de la fillette et aux dépistages sur lui." explique néanmoins sur 20minutes.fr un officier de police.

Aucun rapport, donc avec le président de la République?

«Les policiers ont été informés très rapidement de ça, il y a eu pas mal de coups de téléphone au commissariat", confie encore l’officier à 20 Minutes.

Quand le membre d’une famille connue est concernée, ça provoque toujours ce genre d’animation. Mais ça n’a pas eu de conséquences sur la procédure, qui est celle d’un accident de la circulation avec une sérieuse faute de conduite. Tout ça n’a rien à voir avec l’affaire Clavier, où il y a eu une intervention directe du ministère de l’Intérieur.»

"Il y a des histoires de ce type tous les jours en France et en Navarre." confie au même site, le secrétaire général de l’Union syndicale de la magistrature, Laurent Bedouet.

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A mon avis,

malgré le brassage d'air auquel nous assitons,

nous n'en avons pas encore fini avec Edvige...

Alliot-Marie priée par Fillon de revoir

de fond en comble le fichier Edvige

AFP - PARIS (AFP) -

Sans craindre de la désavouer, François Fillon a demandé jeudi à sa ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie de revoir de fond en comble le décret instituant le fichier Edvige, évacuant les points les plus sensibles, notamment sur les orientations sexuelles et sur les mineurs.

Exit les "informations relatives" aux personnalités qui "exercent un mandat ou jouant un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif".

Autre modification majeure : Edvige nouvelle version ne pourra comprendre "aucune donnée touchant à l'orientation sexuelle ou à la santé des personnes" et ce "même à titre exceptionnel".

Concernant les mineurs, si la possibilité de collecter des informations sur ceux qui sont "susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique" est maintenue, elles seront effacées à leur majorité "sauf si un élément nouveau est intervenu". Ce "droit à l'oubli" était une revendication des anti-Edvige.

L'annonce du Premier ministre est intervenue au moment même où Mme Alliot-Marie se présentait devant les députés de la commission des Lois, qui avaient déjà souhaité mercredi soir une modification en profondeur du fichier, dans le sens annoncé par Matignon. Ce que la ministre n'a pu que confirmer.

M. Fillon lui a demandé de saisir dès vendredi la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) sur ce nouveau décret.

Les règles encadrant le fichier seront beaucoup plus strictes. Les données ne pourront être collectées que pour des personnes "dont l'activité individuelle ou collective" peut "porter atteinte à la sécurité publique", celles "entretenant ou ayant entretenu des relations non fortuites avec elles", ou "des personnes travaillant dans des secteurs ou des domaines sensibles".

Mme Alliot-Marie a indiqué jeudi qu'un "répertoire administratif des personnalités pourra être tenu dans les préfectures", aux informations limitées.

Elle était pressée de toutes parts de revoir sa copie, les critiques se multipliant, de l'opposition, des associations -qui revendiquent 200.000 pétitionnaires- mais également de la majorité et même du gouvernement, au nom de la défense des libertés publiques.

Le ministre de la Défense Hervé Morin s'en était le premier ému, suscitant un commentaire acerbe de sa collègue de l'Intérieur. Mais Michèle Alliot-Marie n'a pas non plus trouvé de réconfort du côté de l'Elysée.

Pour éteindre l'incendie, le président Nicolas Sarkozy l'avait désavouée la semaine dernière exigeant "une solution dans les tout prochains jours" avec "une règle très simple: tout ce qui n'est pas indispensable à la sécurité des Français, il faut l'enlever".

Les députés s'en sont aussi mêlés, la commission des lois, comprenant des députés de droite et de gauche, formulant neuf recommandations qui de fait vidaient de sa substance le décret initial.

Le dernier désaveu est donc venu de Matignon. François Fillon, dont l'entourage indique qu'il "s'est personnellement impliqué" dans ce dossier, a reçu jeudi matin à sa ministre de l'Intérieur.

Le patron du Parti socialiste, François Hollande s'est félicité d'une "marche arrière" du gouvernement, tout en regrettant l'absence de tout débat au Parlement -le fichier étant créé par décret- et en regrettant que subsistent selon lui "des points d'ombre" sur la consultation des fichiers.

François Bayrou, président du MoDem, qui avait appelé à un "mouvement de refus républicain" du fichier Edvige, a immédiatement salué sa "disparition", y voyant "une victoire pour la démocratie".

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Mais, car il y a un Mais...

Carla Bruni: "On ne peut pas accueillir tout la misère du monde"

Par LePost Le Post -

Rédactrice en chef du Grand Journal de Canal+, la première dame de France commente des images choisie par elle même sur la pauvreté.

Jean Michel Apathie l'interroge sur la pauvreté qui suscite l'immigration

"Les pays riches ne sont pas toujours généreux dans l'accueil de ces gens là. Il y a une contradiction. Vous la vivez comment cette contradiction?"

Carla Bruni répond en citant une phrase, devenue célèbre, de l'ancien premier ministre socialiste Michel Rocard.

"Comme dirait M. Rocard, on en peut pas, malheureusement, accueillir toute la misère du monde... On voudrait pouvoir l'accueillir, j'imagine, mais c'est difficile d'accueillir les gens sans pouvoir leur offrir une vie décente."

Sauf qu'elle en oublie une partie. Ce que ne manque pas de lui rappeler Jean-Michel Apathie.

"Michel Rocard disait : on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais nous devons en prendre notre part."

- "Oui, c'est vrai", reconnait Carla Bruni-Sarkozy.

S'en suit un flottement gêné... interrompu par Michel Denisot, qui enchaîne, en bon meneur d'émission.

Bon perso j'aime pas Rocard

(la Roc'taxe c'est lui...CSG...1985)

mais c'est vraiment pas bô de lui tronquer ses phrases...

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J'vous l'avais bien dit : y'a un blème

qu'est-ce que ça veut dire

"ficher les gens susceptibles de..." ???

EDVIGE: la CNIL sinquiète de la "part de subjectivité" en matière de fichage

AP - PARIS -

Le président de la CNIL Alex Türk s'est inquiété vendredi de la "part de subjectivité" qu'il y a à déterminer quels individus sont "susceptibles de porter atteinte aux personnes et aux biens", et qui seront de ce fait fichés dans la nouvelle version d'EDVIGE que le gouvernement doit lui présenter. La CNIL assurera "un contrôle" en la matière, a-t-il promis.

Le président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés souhaite par ailleurs une modification de la Constitution pour faire reconnaître "le droit à la protection des données". "Aujourd'hui, chacun a enfin reconnu qu'il y avait un vrai problème. Ce que j'espère, c'est que ce sera l'occasion d'une prise de conscience plus large", a-t-il indiqué sur Europe-1.

"La CNIL s'est fait entendre. La preuve, c'est qu'aujourd'hui le décret va être modifié". Même si "c'est à vérifier dans le texte, les choses prennent une bonne tournure. L'essentiel, c'est que les points qui paraissaient déterminants aient été réglés", a-t-il ajouté.

Le nouveau projet de décret, qui doit être transmis dans la journée à la CNIL pour avis, ne prévoit plus de recensement des personnalités politiques, syndicales et religieuses, plus de mention quant à la santé et à la sexualité. Les mineurs pourront être fichés à partir de 13 ans mais les données les concernant pourront être effacées à leur majorité.

La CNIL conserve toutefois une inquiétude sur la manière de déterminer quels individus sont "susceptibles de porter atteinte aux personnes et aux biens", comme le prévoit le nouveau décret.

"La difficulté, c'est qu'il y a forcément une part de subjectivité. C'est la raison pour laquelle il est essentiel qu'il y ait un contrôle sur cette action. C'est la CNIL qui fera ce contrôle dans les mois et les semaines qui viennent", a précisé M. Türk.

Mais "si on s'arrête à EDVIGE, je pense qu'on n'aura pas gagné", a-t-il par ailleurs déclaré, évoquant notamment le fichier CRISTINA (Centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et les intérêts nationaux) utilisé par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Ce fichier, classé "secret défense", est la nouvelle version de l'ancien fichier de la DST.

"Il y a une possibilité de modifier le préambule de la Constitution dans les mois qui viennent pour reconnaître le droit à la protection des données. Je souhaiterais que ce soit le cas", a enfin souhaité Alex Türk. AP

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La nouvelle version d'Edvige sur les rails,

les opposants pas calmés

Par Jean-Louis PANY AFP -

PARIS (AFP) -

La version révisée d'Edvige, amputée notamment des références à la santé ou la sexualité, a été mise au point vendredi par le gouvernement sans faire taire les opposants à ce fichier qui réclament surtout le retrait de l'inscription, dès 13 ans, des mineurs.

Après quatre mois de polémique, il n'y avait guère que les syndicats de policiers pour regretter l'abandon, "sur l'autel du bruit médiatique" de cet "outil moderne et transparent" adapté "à la demande de renseignements des gouvernements de gauche comme de droite".

Le projet de nouveau décret a été transmis vendredi soir par le ministère de l'Intérieur à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).

La Cnil, qui avait émis des réserves sur Edvige, mettra un mois à étudier le texte avant que le Conseil d'Etat n'en soit saisi à son tour et ne formule, au bout de quelques jours, un avis qui sera exceptionnellement rendu public, à la demande du président Nicolas Sarkozy.

C'est le Premier ministre, François Fillon, qui a enjoint son ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, de revoir sa copie, en évacuant les points qui faisaient hurler le plus fort l'opposition et les défenseurs des droits de l'homme.

Le nouveau fichier ne recensera donc plus les "informations relatives" aux personnalités qui "exercent un mandat ou jouant un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif", ni les mentions sur l'orientation sexuelle ou la santé.

Tout au plus sera-t-il institué un "répertoire administratif des personnalités", tenu dans les préfectures.

Les politiques opposés à Edvige, comme le Premier secrétaire du PS, François Hollande, ou le président du MoDem, François Bayrou, se sont félicités, qui de cette "marche arrière du gouvernement", qui de cette "victoire de la démocratie".

Mais les syndicats et associations qui avaient lancé le mouvement pour la suppression d'Edvige, déposant des recours au Conseil d'Etat et recueillant plus de 200.000 signatures à leur pétition, sont loins d'être rassurés.

C'est le fichage des mineurs dès 13 ans, simplement parce qu'ils sont susceptibles de "porter atteinte à la sécurité publique", qui concentre leurs critiques.

Et ce, même s'ils bénéficient dans la nouvelle version d'un "droit à l'oubli", c'est-à-dire qu'ils seront rayés du fichier à leur majorité s'ils n'ont commis aucun délit. Mais, si entre 16 et 18 ans, le mineur fait l'objet d'un nouvel enregistrement pour des raisons de sécurité publique, son effacement n'interviendra qu'à l'âge de 21 ans, a-t-on précisé au ministère de l'Intérieur.

"Un droit à l'oubli certes, mais l'oubli de quoi lorsque l'on n'a rien fait?", dénonçait Emmanuelle Perreux, présidente du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), membre avec la CGT, la CFDT, la Ligue des droits de l'Homme, la FSU ou Aides du collectif "Non à Edvige", qui a réitéré sa demande de "retrait" du texte.

Le Défenseur des enfants, Dominique Versini, a "demandé instamment que les données relevant d'une appréciation subjective des actes d'un mineur ne puissent être inscrites..." au nom de la Convention internationale des droits de l'enfant.

Les opposants soulignent aussi que le nouveau texte permet le fichage d'un nombre beaucoup plus grand de personnes.

Le décret d'octobre 1991 autorisait jusque-là les Renseignements généraux à ficher les personnes majeures susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique "par le recours ou le soutien actif à la violence", une mention qui a sauté dans le nouveau projet, remarque le SM.

Beaucoup, comme le Parti communiste, regrettent enfin que pour un texte touchant aux libertés publiques, le gouvernement ait choisi la voie réglementaire, ignorant le Parlement.

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Le sondage du jour...

Popularité: Sarkozy en baisse de 3 points (37%), Fillon en baisse de 1 point (50%)

PARIS (AFP) -

L'action de Nicolas Sarkozy est approuvée par 37% des Français en septembre, en baisse de trois points par rapport au mois d'août, et celle de François Fillon par 50%, contre 51%, selon un sondage Ifop à paraître dans le Journal du Dimanche.

A la question "êtes-vous satisfait ou mécontent de Nicolas Sarkozy comme président de la République", 37% répondent qu'ils sont satisfaits (6% très et 31% plutôt), contre 40% en août. Les mécontents sont plus nombreux à 62% (28% très et 34% plutôt), contre 59% au mois d'août. 1% ne se prononcent pas.

Par ailleurs, 50% des sondés de disent satisfaits de l'action du Premier ministre (6% très et 44% plutôt) contre 51% en août. 46% sont mécontents (15% très et 31% plutôt), contre 45% en août. 4% ne se prononcent pas.

Etude réalisée par téléphone du 11 au 19 septembre, auprès d'un échantillon national représentatif de 1.853 personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible auprès de la commission nationale des sondages.

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700 Milliards de dollars

1000 Milliards de dollars...

Sauvetage des banques:

l'administration Bush met 700 milliards de dollars sur la table

WASHINGTON (AFP) -

L'administration américaine met 700 milliards de dollars sur la table pour enrayer la grave crise de confiance des marchés financiers, demandant au Congrès de la laisser récupérer des créances douteuses pour apurer les comptes des banques et relancer la machine du crédit.Evénement

Le plan de l'administration Bush, que la majorité du Congrès voudrait amender, donne autorité au gouvernement pendant deux ans pour récupérer des actifs liés à des emprunts hypothécaires, qui sont à la racine de la crise financière.

"L'autorité du secrétaire (au Trésor) pour acheter des actifs liés à des créances immobilières conférée par ce texte sera limitée à 700 milliards de dollars d'encours à tout moment donné", indique la proposition gouvernementale diffusée samedi au Capitole.

Les parlementaires, convaincus par le patron du Trésor Henry Paulson de la gravité de la situation lors d'une réunion d'urgence jeudi soir, affichent leur volonté d'adopter le texte d'urgence, peut-être dès vendredi, malgré leur intention de l'étoffer.

Samedi, l'influent sénateur démocrate Charles Schumer a salué l'"ouverture d'esprit et la coopération" de M. Paulson, avec lequel il venait de s'entretenir, alors que l'administration républicaine n'a pas à ce jour tenu compte d'une revendication de la majorité démocrate du Congrès, en faveur de mesures pour les contribuables et les propriétaires immobiliers.

"M. Paulson a compris que beaucoup (d'élus) au Congrès, à la fois des démocrates et des républicains, veulent s'assurer qu'il y ait (dans le projet de loi) des protections pour les propriétaires immobiliers", a dit M. Schumer.

M. Paulson avait prévu de passer le plus clair du week-end en réunions avec les élus pour tenter d'aplanir les différends.

De son côté le président George W. Bush a défendu l'énormité sans précédent des sommes engagées. Ce plan est "massif car le problème est massif", a-t-il dit samedi.

"Je suis convaincu que cette approche audacieuse coûtera beaucoup moins aux familles américaines que l'alternative" consistant à ne pas intervenir, a-t-il affirmé, brandissant la menace de suppressions d'emplois "massives", d'une dégradation continue du marché immobilier et d'un tarissement des prêts à la consommation: une crise qui pourrait égaler en gravité la Grande dépression des années 1930.

Selon le document de l'administration, le plan aurait une durée de deux ans, mais le Trésor pourrait garder en son nom les actifs récupérés aussi longtemps que nécessaire.

Enfin, l'administration demanderait également au Congrès la permission d'embaucher des gestionnaires de fonds pour gérer les créances douteuses dont elle entend soulager les banques.

Ce plan a été communiqué au terme d'une folle semaine marquée par la panique puis l'euphorie des Bourses, avec des interventions en cascade de l'administration Bush, qui a assisté au dépôt de bilan de la banque d'affaires Lehman Brothers et nationalisé l'assureur AIG, sans compter toute une série de mesures de portée plus immédiate, destinées à rassurer et à favoriser la liquidité des marchés.

En dépit des détails apportés par l'administration, l'opération comporte encore des inconnues.

"La question à mille milliards, c'est comment le gouvernement va fixer le prix des créances empoisonnées" dont il entend soulager les banques, a expliqué à l'AFP Mary Ann Hurley, analyste chez DA Davidson & Co. "Est-ce que cela représentera encore des pertes importantes pour les banques et les institutions financières?"

Pour Brian Bethune, économiste de Global Insight, "le coût initial sera de plusieurs centaines de milliards de dollars que devra couvrir le Trésor américain" mais "le coût final pour les contribuables devrait être bien inférieur, si on considère que l'économie et le marché immobilier pourraient se redresser peut-être au deuxième trimestre 2009 et en 2010".

Question subsidiaire :

avec 700 milliards de dollars:

combien pourrait-on éduquer, nourrir et soigner d'individus en une année

dans un pays sous-développé ou en voie de développement

voir même dans une banlieue américaine où sévit la crise des subprimes...?

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Question subsidiaire :

avec 700 milliards de dollars:

combien pourrait-on éduquer, nourrir et soigner d'individus en une année

dans un pays sous-développé ou en voie de développement

voir même dans une banlieue américaine où sévit la crise des subprimes...?

le Monsieur , t'as expliqué que les caisses sont vides ! lotrela

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Edvige: SOS Racisme demande la suppression des données ethniques

PARIS (AFP) -

SOS Racisme a demandé lundi, dans une lettre ouverte à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, d'exclure les données ethniques de la nouvelle version du fichier Edvige comme elle l'a fait pour la santé ou la sexualité.

Dimanche, le PS avait déjà déploré que "l'article 2 du projet de décret transmis à la Cnil par le gouvernement" prévoie "la possibilité de consigner les origines raciales et ethniques dans ce fichier", qualifiant ce "fichage ethno-racial" de "très grave rupture avec les valeurs de la République, et avec l'esprit et la lettre de notre Constitution".

"Nous prenons acte avec satisfaction des modifications qui vont être apportées, notamment le retrait de la collecte des données relatives à la santé et à la vie sexuelle des individus", écrit SOS Racisme dans sa lettre reproduite dans un communiqué.

"Cependant nous nous étonnons que la collecte de données sur les supposées origines raciales et ethniques ne fasse pas l'objet d'une interdiction au même titre que la santé et l'orientation sexuelle. En ne les excluant pas expressément des données sensibles susceptibles d'être collectées et traitées dans le fichier Edvige 2, un vide persiste quant à l'utilisation de nomenclatures ethno-raciales", ajoute l'association, qui demande à être reçue par la ministre.

La nouvelle version du décret, paru en juillet et très contesté, a été transmise vendredi par le ministère de l'Intérieur à la Cnil (Commission nationale informatique et liberté).

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Edvige: SOS Racisme demande la suppression des données ethniques

PARIS (AFP) -

SOS Racisme a demandé lundi, dans une lettre ouverte à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, d'exclure les données ethniques de la nouvelle version du fichier Edvige comme elle l'a fait pour la santé ou la sexualité.

Dimanche, le PS avait déjà déploré que "l'article 2 du projet de décret transmis à la Cnil par le gouvernement" prévoie "la possibilité de consigner les origines raciales et ethniques dans ce fichier", qualifiant ce "fichage ethno-racial" de "très grave rupture avec les valeurs de la République, et avec l'esprit et la lettre de notre Constitution".

"Nous prenons acte avec satisfaction des modifications qui vont être apportées, notamment le retrait de la collecte des données relatives à la santé et à la vie sexuelle des individus", écrit SOS Racisme dans sa lettre reproduite dans un communiqué.

"Cependant nous nous étonnons que la collecte de données sur les supposées origines raciales et ethniques ne fasse pas l'objet d'une interdiction au même titre que la santé et l'orientation sexuelle. En ne les excluant pas expressément des données sensibles susceptibles d'être collectées et traitées dans le fichier Edvige 2, un vide persiste quant à l'utilisation de nomenclatures ethno-raciales", ajoute l'association, qui demande à être reçue par la ministre.

La nouvelle version du décret, paru en juillet et très contesté, a été transmise vendredi par le ministère de l'Intérieur à la Cnil (Commission nationale informatique et liberté).

Les politicards sont vraiment des buses car il serait tellement simple de supprimer toutes les notions ethniques et.....de mettre un photo des concernés dans chaque fichier ;

Comme cela , on aura aucune idée de la provenance éthique :Smiley_43: !

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Ainsi va le monde...

Information erronée sur TF1: la journaliste licenciée

PARIS (AFP) - La journaliste de TF1 qui avait annoncé de façon erronée dans le journal de 20H00 du 8 août le décès d'un jeune garçon disparu dans le département de la Drôme, a été licenciée par la chaîne privée, a-t-on appris de sources concordantes.

"TF1 m'a notifié sa décision de me licencier pour faute grave avec les conséquences juridiques que cela implique", a indiqué mardi soir à l'AFP Florence Schaal.

De son côté, la direction de TF1, jointe par l'AFP, a confirmé le licenciement de Florence Schaal mais n'a pas souhaité en préciser le motif.

"Je suis stupéfaite et blessée par la dureté de cette sanction. Il est évident que je sers de bouc-émissaire, seule explication logique au caractère disproportionné de cette sanction", a dit la journaliste.

"Elle m'est d'autant plus incompréhensible que j'ai servi TF1 pendant plus de trente années avec une fidélité et une loyauté absolues", a-t-elle conclu.

Juste après l'annonce erronée de la mort du petit Louis, la chaîne avait diffusé un déroulant lors de l'émission "Koh-Lanta" pour rectifier son erreur et annoncé que l'enfant avait été retrouvé vivant.

Le lendemain, le présentateur du 13H00 avait présenté les excuses de la chaîne aux parents et aux téléspectateurs.

Début septembre, le groupe TF1 avait été mis en demeure de respecter ses obligations en matière d'information par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Le PDG de la chaîne, Nonce Paolini, et le directeur de l'information du groupe, Jean-Claude Dassier, avaient été auditionnés par le CSA.

Florence Schaal avait fait l'objet, selon TF1, de "la procédure habituelle en cas de faute commise" et été reçue début septembre par la direction des ressources humaines "pour un entretien préalable en vue d'une éventuelle sanction".

La chaîne s'est toujours défendue de tout "dysfonctionnement au sein de la rédaction parisienne" dans cette affaire.

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Mais que fait Sarko ????

Paris: la police préoccupée par l'explosion des braquages

de petits commerces

Par JeanPierre Vergès AP - PARIS -

Depuis le début de l'année 2008, la capitale doit faire face à une recrudescence inquiétante de vols à main armée commis au préjudice de petits commerces.

D'après un commissaire parisien, les commerces de bouche, où l'on trouve encore de fortes sommes en liquide, et les magasins hard-discount seraient particulièrement exposés.

Selon des statistiques récemment publiées par la préfecture de police de Paris, 141 braquages de boutiques et magasins divers ont eu lieu entre janvier et août dernier contre 80 pour la même période de 2007, soit une augmentation de 76%. Ce bond ne fait que prolonger celui déjà enregistré en 2007 où 149 petits commerces avaient été attaqués par des individus armés contre 117 l'année précédente.

Le 17 septembre dernier, deux inconnus armés d'un revolver et d'un pistolet à impulsions électriques de type Taser ont ainsi "braqué" une supérette située rue Ménilmontant (XXe arrondissement). Trois jours plus tard, une agence de voyages de la rue Réaumur (IIe arrondissement) était attaquée par deux hommes armés au visage dissimulé sous un bas. Après avoir enfermé deux employées dans une pièce, ils ont disparu avec un fonds de caisse de... 100 euros.

"Ces agresseurs sont souvent des toxicomanes qui ont besoin de se payer leurs doses et vont à l'essentiel", analyse Mohamed Douhane, membre du bureau national du syndicat Synergie Officiers. "Ils s'attaquent souvent à des commerces ouverts tard le soir qui sont situés dans des arrondissements populaires".

Selon un commissaire parisien ayant requis l'anonymat, les commerces de bouche, où l'on trouve encore de fortes sommes en liquide, et les magasins hard-discount seraient particulièrement exposés. "Les voyous ont souvent des pistolets d'alarme, ou alors des armes factices, et bénéficient de la mansuétude des magistrats", accuse Mohamed Dohane.

"Les petits commerces ne bénéficient pas des moyens hautement sécurisés des établissements bancaires qui disposent de systèmes de vidéosurveillance performants", explique Gilles Wiart, secrétaire général adjoint du SGP-FO. "Alors que le ministère de l'Intérieur envisage de diminuer le nombre de fonctionnaires de police, cette recrudescence nous inquiète et démontre qu'il ne faut surtout pas relâcher la pression à Paris et dans le reste de la France".

Pour endiguer le phénomène, la préfecture de police de Paris a organisé ces derniers mois une quinzaine de réunions de prévention avec les commerçants afin de les inciter à sécuriser leurs commerces et à être plus prudents dans la gestion de leurs liquidités.

Un plan anti-hold up a aussi été adopté en Ile-de-France afin non seulement de prévenir l'attaque des commerces mais surtout celle des établissements financiers et des sociétés de transport de fonds, victimes l'an dernier de 1.534 vols à main armée contre 1.315 en 2006. Désormais, une cinquantaine de motards de la police nationale sont embusqués sur certains axes sensibles de la région parisienne et se tiennent prêts à intervenir à tout moment pour courser les braqueurs. AP

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Alimentaire : Elémentaire Mon Cher...

Alimentaire: les procédés pour camoufler les hausses de prix

PARIS (AFP) -

Changement d'emballage, recettes modifiées, diminution du contenu: les fabricants de produits alimentaires, soucieux de préserver leurs marges, utilisent divers procédés pour camoufler les hausses des prix, relève le magazine "60 millions de consommateurs" à paraître jeudi.

Il faut "être un consommateur sacrément avisé" pour remarquer ces pratiques, souligne le mensuel. Même les statistiques officielles ont bien du mal à les détecter, ajoute le magazine de l'Institut national de la consommation, qui va lancer jeudi un observatoire de "l'inflation masquée".

Au moment où la plupart des Français peinent à boucler leur budget, le magazine explique dans son enquête, citant des marques, les procédés les plus fréquemment utilisés pour doper les prix "sans que cela saute aux yeux du client". L'un des plus utilisés est la diminution du produit.

Le magazine mentionne les biscuits "Prince" de Lu qui ne pèsent plus que 300 grammes contre 330 avant l'été. Jockey de Danone a aussi réduit les quantités: 850 g de fromage blanc contre un kilo ou les petits pots désormais à 90 g contre 100 g auparavant.

Les barres chocolatées Mars avaient eu la même idée quelques mois plus tôt, relève le mensuel.

"Au début de l'année, tout le monde a cogité pour anticiper les hausses des matières premières" comme le blé et le lait, raconte un chef de produit de l'industrie agroalimentaire, cité dans l'enquête. "Sur certains produits, décision a été prise de changer de grammage plutôt que d'augmenter le tarif unitaire", ajoute-t-il.

Une autre stratégie consiste à changer l'emballage, un procédé qui "ouvre la voie à de très jolies augmentations pour le client", souligne le mensuel.

Des chewings-gums vendus chez Aldi sous la marque Feel Free sont ainsi passés de 13,75 à 20,73 euros dans leur nouveau conditionnement. Le mensuel cite aussi les fabricants de sucre en poudre dont les emballages sont désormais des sachets plastiques de 750 g ou encore l'huile d'olive Lesieur, longtemps conditionnée en litre, qui s'est vue flanquer d'une petite soeur de 75 cl en 2006.

La troisième méthode, "probablement la plus pernicieuse", est la modification de la recette. Il s'agit de remplacer des ingrédients onéreux par des matières premières moins chères ou de changer la composition pour abaisser le coût de revient. Le mensuel précise que les changements de recettes semblent être "surtout l'apanage des premiers prix ou du hard discount".

"En général il n'y a augmentation de prix que quand il y a un changement de recette, donc quand il y a une valeur ajoutée au produit", a déclaré à l'AFP, Jean-René Buisson, président de l'Association nationale des industries alimentaires (Ania).

Selon M. Buisson, qui se dit "réticent sur la qualité des enquêtes" du magazine de l'INC, les consommateurs "sont extrêmement vigilants à la variation des prix mais ils acceptent de payer plus cher des produits qui ont une vraie valeur ajoutée ou une valeur nutritionnelle supérieure" à celle du produit précédent.

Contactée par l'AFP, la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) n'avait pas commenté en fin d'après-midi cette enquête de l'INC.

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