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katamiaw

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LCP (La Chaine Parlementaire sur la TNT et l'ADSL) ne sert pas déjà à diffuser des infos politiques ? C'est une chaîne toute désignée, en théorie...

Gom

la chaine dont tu parle ne diffuse pas d'infos politiques, elle retransmet les debats....par contre ils pensent certainement a une chaine qui diffuserait des informations politiques dur les choix et les buts de tel ou tel action. Maintenant si cette chaine est aussi regardée que LCP...

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la chaine dont tu parle ne diffuse pas d'infos politiques, elle retransmet les debats....par contre ils pensent certainement a une chaine qui diffuserait des informations politiques dur les choix et les buts de tel ou tel action. Maintenant si cette chaine est aussi regard�e que LCP...

Il me semble qu'il y a des débats sur cette chaîne ainsi que des interviews, des reporatges...

mais bon quand je tombe dessus, je zappe...

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Annonces Sarkozy: "meeting de campagne, +moi je+ et +yaka+", selon Hollande

Le Premier secrétaire du PS François Hollande a estimé mardi que le discours sur l'emploi du président Nicolas Sarkozy à Rethel (Ardennes) était un "meeting de campagne" avec "beaucoup de promesses verbales, de +moi je+, et de +yaka+", mais aucune "mesure décisive". Lire la suite l'article

"Il y a eu beaucoup de promesses verbales, beaucoup de +moi je+, beaucoup de +yaka+. Mais il n'y a pas de mesures décisives pour les Français qui sont dans l'inquiétude, le doute, qui s'interrogent sur la croissance et l'économie", a déclaré M. Hollande qui tenait exceptionnellement le point-presse hebdomadaire du groupe PS à l'Assemblée nationale.

"Il a réinventé les contrats aidés et promis des Contrats de transition professionnelle (CTP) sans en dire le nombre. Avouez que dans ce contexte, c'est assez peu", a-t-il poursuivi, qualifiant le discours de Rethel de "meeting de campagne".

"Nicolas Sarkozy a fait un discours de campagne... mais il n'a rien donné aux Français", selon le patron du PS. "Nicolas Sarkozy ne pratique pas la politique mais la magie. Il pense que ses mots suffisent à faire une politique".

"Les seules mesures concrètes, c'est 100.000 emplois aidés de plus. Mais il y en avait eu 200.000 de supprimés ces dernières années", a-t-il dit.

"La seconde mesure, c'est le contrat de transition professionnelle pour les victimes de licenciement. Aujourd'hui, à peine 4.000 sont bénéficiaires du dispositif. Il nous a dit qu'il allait en faire plus sans nous dire combien", a poursuivi le député-maire de Tulle.

Le responsable socialiste a aussi ironisé sur le travail du dimanche que le président veut examiner "sans tabou": "Je comprends que Nicolas Sarkozy veuille le dimanche aller sur les Champs-Elysées faire ses courses".

"On juge les responsables non sur leurs promesses mais sur leurs résultats. La culture du résultat n'est pas favorable à Nicolas Sarkozy", a conclu M. Hollande, en détaillant: "il voulait être le président du pouvoir d'achat, il est en berne. Il voulait être le président du plein emploi, c'est le chômage. Il voulait être le président des comptes publics rétablis, c'est l'endettement".

Pour sa part, le député PS Alain Vidalies a accusé le chef de l'Etat de "détournement de concept" en évoquant la "sécurité sociale professionnelle": "derrière ce joli projet, il n'y a que plus de précarité et pas grand chose pour les salariés"

Dans un communiqué, les socialistes ont décliné leurs 10 propositions "pour l'emploi et le pouvoir d'achat", dont "la suppression du mécanisme de défiscalisation des heures supplémentaires", et la "modulation de l'impôt sur les sociétés pour favoriser l'investissement productif".

*****************************

Thibault: les annonces de Sarkozy "absolument pas à la hauteur de la crise"

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a estimé mardi que les mesures de soutien de l'emploi annoncées par Nicolas Sarkozy demandaient "aux salariés de s'adapter", mais n'étaient "absolument pas à la hauteur de la crise".

M. Thibault, qui parlait sur France 2, a appelé les autres syndicats à se concerter pour envisager une "mobilisation commune".

"On demande aux salariés de s'adapter à la situation en mettant quelques pansements ici et là, ce n'est absolument pas à la hauteur de la crise", a déclaré M. Thibault après le discours du président à Rethel (Ardennes).

"Il y a eu une intervention pour aider les banques, une deuxième pour les entreprises, l'addition au total s'élève à 400 milliards d'euros de prêts ou de garanties de l'Etat", mais "aujourd'hui, le plan annoncé de soutien aux salariés, c'est zéro", a déclaré Bernard Thibault.

Au sujet de 100.000 contrats aidés supplémentaires en 2009, le leader de la CGT a dit que ce ne pouvait pas "être la réponse adaptée à la situation" et que "les emplois aidés (n'étaient) pas des emplois durables".

La volonté de généraliser le travail du dimanche est, selon le syndicaliste, "un exemple" de l'adaptation demandée aux salariés.

"Le chef de l'Etat laisse entendre que demain tout le monde devra travailler le dimanche pour avoir un emploi (...) or des études, y compris dans le secteur du commerce, ont montré qu'au final ce serait plus destructeur d'emplois dans les petits commerces que créateur dans le secteur de la grande distribution", a dit M. Thibault.

"La question des salaires est posée (...), c'est parce qu'on a privilégié la logique de rentabilité financière depuis 25 ans qu'on en est là, et il n'y a aucune raison donc d'accepter la contrainte du dimanche pour améliorer son pouvoir d'achat", a-t-il poursuivi.

M. Thibault a aussi estimé "qu'au vu de ce discours, il serait utile que l'ensemble des syndicats se concertent dans cette période pour envisager une mobilisation commune".

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Sarkozy "se sert de la crise pour accentuer la déréglementation" sociale, selon Thibault

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a estimé mardi que Nicolas Sarkozy n'avait annoncé "absolument aucun plan de soutien aux salariés", et se servait "de la crise pour accentuer sa politique de déréglementation du droit du travail".

Bernard Thibault a proposé aux autres syndicats une rencontre pour décider d'éventuelles actions.

"Après l'annonce du plan de soutien aux banques, aux entreprises, il n'y a absolument aucun plan de soutien aux salariés", a déclaré M. Thibault à l'Associated Press, après les annonces du président de la République sur l'emploi à Rethel (Ardennes). "D'un côté, il y a 400 milliards sur la table, de l'autre zéro", a ajouté le leader syndical.

Pour lui, "le président se sert de la crise pour accentuer sa politique de déréglementation du droit du travail avec l'extension du travail le dimanche, voire des pressions supplémentaires sur les chômeurs pour accepter des contrats précaires".

Quant à l'extension des contrats de transition professionnelle (CTP) et à la création de 100.000 emplois aidés supplémentaires, "ce sont des mesures provisoires à base d'emplois précaires, des pansements sur lesquels on ne peut pas faire reposer une politique économique".

Le secrétaire général de la CGT demande la possibilité pour les salariés "d'intervenir dans les décisions prises dans leurs entreprises". "La CAMIF et Renault sont des cas typiques: si on avait écouté les salariés, on ne se serait pas lancé dans des décisions aventureuses qui coûtent aujourd'hui plusieurs milliers d'emplois".

De même, Bernard Thibault demande la possibilité pour les syndicats "de se prononcer sur les milliards d'euros investis dans l'économie de manière à ce que cet argent ne serve pas à conforter les marges des actionnaires".

M. Thibault a par ailleurs "noté que le président a rencontré à plusieurs reprises les chefs d'entreprises, les banquiers, mais pour les représentants des salariés, ça peut attendre un mois".

Le secrétaire général de la CGT propose une rencontre entre les confédérations pour décider d'éventuelles action "parce que s'il n'y a pas davantage de pressions, le risque est grand que les salariés soient les principales victimes de cette crise". AP

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Nicolas Sarkozy débouté,

sa poupée vaudou reste en vente

Invoquant la liberté d'expression et le droit à l'humour, le tribunal de Paris a repoussé mercredi la demande de Nicolas Sarkozy de retirer de la vente une poupée vaudou à son effigie nantie d'épingles permettant de fustiger symboliquement ses idées et son action.

C'est la première fois qu'un président en exercice est débouté dans une action judiciaire.

"Cette représentation non autorisée de l'image de M. Sarkozy ne constitue ni une atteinte à la dignité humaine, ni une attaque personnelle, et s'inscrit donc dans les limites autorisées de la liberté d'expression et du droit à l'humour", estime le tribunal.

"La mesure de retrait de la figurine sollicitée serait en l'espèce d'autant plus disproportionnée que cette particulière liberté de ton est plus largement admise lorsqu'elle vise des personnages publics", ajoute-t-il.

La maison d'édition K&B, à l'origine du concept, a également commercialisé une poupée à l'image de Ségolène Royal, qui n'a pas engagé de procédure.

Le chef de l'Etat et l'ex-candidate socialiste à la présidentielle "ont tous deux focalisé l'attention du public sur leur personne en mettant en avant leur image dans leur communication politique", relèvent les juges.

L'avocat du président, Me Thierry Herzog, qui soutenait que le produit portait atteinte au "droit à l'image" du chef de l'Etat, a précisé qu'il se prononcerait sur un éventuel appel en fin d'après-midi.

Il s'est refusé à commenter le jugement, mais a estimé que la poupée vaudou n'était pas comparable à la marionnette des Guignols de l'Info ou à des caricatures de presse.

"La poupée est donnée en cadeau, je n'ai pas demandé le retrait de l'ouvrage (le manuel vaudou, NDLR) qui accompagne la poupée", a souligné l'avocat.

Me Herzog s'appuyait sur deux précédents : dans les années 70, Valéry Giscard d'Estaing avait obtenu le retrait d'un jeu de cartes à son effigie et Georges Pompidou l'interdiction d'une publicité utilisant une photographie où il figurait.

"PROTESTATION LUDIQUE"

L'ouvrage de 56 pages "Nicolas Sarkozy, le manuel vaudou" est vendu depuis le 9 octobre avec un lot de douze aiguilles. Il est tiré à 20.000 exemplaires, celui concernant Ségolène Royal à 12.000 exemplaires.

Alors que ses prédécesseurs s'en abstenaient presque totalement, Nicolas Sarkozy a multiplié depuis son arrivée à l'Elysée les plaintes et les procédures judiciaires - notamment contre la compagnie aérienne Ryanair et l'ex-patron des Renseignements généraux Yves Bertrand.

Ce choix est critiqué dans les milieux judiciaires car le chef de l'Etat est en position de donner des consignes au parquet, via son ministre de la Justice, et parce qu'il signe les nominations de certains magistrats.

Le manuel vaudou, une biographie satirique et humoristique, et sa poupée sont devenus l'un des best-sellers des sites de vente par internet depuis l'annonce de la plainte de Nicolas Sarkozy, relayée par les médias à l'étranger.

Les lecteurs sont invités à planter les épingles dans la poupée, sur le mode du rituel de malédiction prêté au vaudou, cette religion d'origine africaine très implantée dans les Antilles.

Il s'agit ainsi de stigmatiser symboliquement certains des slogans-clefs du président ou des mentions rappelant son action, qui sont inscrits sur la poupée.

Ainsi peut-on épingler "Casse-toi, pauv'con", "Racaille", "Travailler plus pour gagner plus", "Immigration choisie", "La France, tu l'aimes ou tu la quittes", ou encore "Paquet fiscal", "Tests ADN" "Kadhafi", "Yacht", "Fouquet's" et "Bigard".

Il s'agit selon le tribunal d'une "oeuvre de l'esprit, composée de deux supports indissociables, qui véhicule des informations et des idées". Le tribunal note qu'on invite à mortifier symboliquement non l'homme, mais ses idées, en guise de "protestation ludique et d'exutoire humoristique".

"Même s'il peut apparaître déplaisant d'inciter le lecteur à planter des aiguilles dans une poupée à l'effigie d'une personne, (...) le juge n'a pas à apprécier le bon et le mauvais goût", dit le tribunal qui observe par ailleurs que nul ne peut prendre au sérieux le procédé vaudou en question.

Les éditions K&B se proposent d'étendre le concept à d'autres hommes et femmes politiques français s'il "fonctionne".

Edité par Sophie Louet

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Livret A :

la droite embarrassée,

la gauche crie au scandale

Frédéric DUMOULIN et Samir TOUNSI Imprimer

La baisse probable du taux de rémunération du Livret A a plongé mercredi les députés de droite dans l'embarras voire la colère, tandis que la gauche était vent debout contre une mesure "scandaleuse" dans un contexte de crise. Dès la matinée, le patron du PS François Hollande a jugé qu'une telle baisse du taux de rémunération à 3,5%, voire 3%, en février -contre 4% actuellement- serait "inopportune économiquement et choquante socialement".

Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a tenté d'éteindre l'incendie en expliquant à la mi-journée que, "compte tenu de la conjoncture actuelle", il était trop tôt pour déterminer si le taux baissera effectivement, mais les dégâts étaient déjà faits dans les couloirs de l'Assemblée.

"C'est un scandale sans nom", a dénoncé le député Maxime Gremetz (PCF). "On fait payer les millions de petits épargnants, qui se sont rabattus sur ce qu'il y a de plus sûr, le Livret A. Ce sont les banques qui ont spéculé et ce sont les Français qui paient".

En écho, son collègue PS Henri Emmanuelli s'est "demandé si on n'est pas en train de faire payer aux épargnants les prodigalités des pouvoirs publics". Allusion au plan de sauvetage, qui garantit les banques, à hauteur de 360 milliards d'euros.

Proche de Ségolène Royal, Jean-Louis Bianco (PS), a lui aussi mis en garde le gouvernement: "c'est choquant sur le plan social et dangereux sur le plan économique et psychologique".

A gauche, seul Didier Migaud, président PS de la commission des Finances, estime que "si l'inflation baisse, on peut concevoir que la rémunération du Livret A baisse".

Mais, à droite aussi, cette baisse programmée -qui doit encore être confirmée- embarrasse.

Les plus libéraux l'ont cependant justifiée au nom des règles économiques. Ainsi François Goulard (UMP, villepiniste) "entend déjà les démagogues dire l'inverse mais aujourd'hui, l'économie a besoin qu'on baisse les taux". C'est "un simple mécanisme d'adaptation sur l'inflation", avance Charles de Courson (NC).

"Les gens peuvent comprendre cette mesure. Le Livret A reste une bonne affaire... Dans un univers où l'on considère que l'économie, c'est de la magie, cette baisse n'est pas justifiée. Mais j'ai le péché de penser que l'économie, ce n'est pas de la magie", a ajouté Hervé Mariton (UMP).

A l'inverse, Maurice Leroy (NC) "trouve cela indécent". "Ce n'était pas le moment ! C'est un mauvais signal donné à la population", a renchéri Bernard Debré (UMP).

Même son de cloche chez Pierre Lellouche qui, "choqué", dénonce une mesure "pas très habile politiquement". "Alors que les banquiers ont multiplié les erreurs, cette mesure va toucher les gens modestes", a-t-il lancé, en jugeant qu'il est "plus que temps que le groupe UMP s'empare de la question de la crise".

"Ca concerne aussi les députés, pas seulement l'exécutif !", a-t-il tempêté.

Président UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer a estimé sur LCI que le livret A resterait "l'un des tout meilleurs placements".

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Nicolas Sarkozy débouté,

sa poupée vaudou reste en vente

Salut Dom, c'est domage il manque le slogan " mais qu'es que c'est que ce bins ", de son amis morte couille " le pianno à touche " ( clavier ).

Modifié par nicopasta
Correction de balises
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Euh... qu'on m'ote d'un doute. L'argent du Livret A sert à financer la construction de logements sociaux ? Si les taux d'intérêts sont élevés, c'est plus difficile d'obtenir des crédits pour construire ces mêmes logements sociaux ? Alors que si on les baisse, on pourra en construire plus ? Dites moi si je me trompe... Parce que j'ai vraiment du mal à comprendre la position du PS, là...

Gom

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http://www.europe1.fr/popup/reecoute/(idco...dsequence)/1119

chroniques de Bonnaud sur Europe1 à 13h10

du 21 octobre dernier.

Il a ressortit un discours de 2006 du candidat Sarko de retour d'un voyage aux Stades et ventant les mérites du système de crédit américain.

Un moment de pur bonheur.

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Selon Nicolas Sarkozy, le préservatif représentera désormais la droite.

Ils estiment que le préservatif reflète le mieux l'image actuelle de l'UMP. En effet, le préservatif tolère l'inflation, vide les bourses, ralenti la production, détruit la prochaine génération et surtout protège les glands.

Enfin, il vous donne un sentiment de sécurité alors que vous vous faites baiser !

helpsoso:blink:mdrmdrokok

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Euh... qu'on m'ote d'un doute. L'argent du Livret A sert à financer la construction de logements sociaux ? Si les taux d'intérêts sont élevés, c'est plus difficile d'obtenir des crédits pour construire ces mêmes logements sociaux ? Alors que si on les baisse, on pourra en construire plus ? Dites moi si je me trompe... Parce que j'ai vraiment du mal à comprendre la position du PS, là...

Petit UP, au cas où quelqu'un ait une explication...

Gom

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mdrmdr mdrmdrmdrmdrmdrmdrmdrmdr

Controverse après un vote des députés de droite

sur l'âge de la retraite repoussé à ... 70 ans.

Thierry Lévêque

Un vote nocturne à l'Assemblée nationale entérinant la possibilité que la retraite soit repoussée à 65 ans dans le transport aérien et 70 ans dans d'autres secteurs suscite samedi les protestations de la gauche et des syndicats.

UN VOTE DES DÉPUTÉS DE DROITE SUR L'AGE DE LA RETRAITE CRÉE LA POLÉMIQUE

Les Verts et le PCF dénoncent un allongement insidieux de la durée légale du travail et en soulignent les risques pour la sécurité posés dans le transport aérien.

Le gouvernement insiste de son côté sur le fait que la possibilité de partir à 60 ans si les 41 ans de cotisation sont réunis, demeure. Il ne s'agit à ses yeux que de permettre à ceux qui le souhaitent de travailler plus longtemps et de supprimer les mises à la retraite d'office à 65 ans.

Ces nouvelles dispositions, ainsi qu'une extension de la possibilité de cumuler un emploi et une retraite, ont été votées par les députés de la majorité peu avant minuit, la veille du week-end de la Toussaint, dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).

Ce projet doit encore faire l'objet d'un vote solennel le 4 novembre, puis passer devant le Sénat mi-novembre. Les dispositions prendraient effet en 2010. Dans le système actuel, les employeurs sont contraints à une mise à la retraite d'office à 65 ans maximum pour ceux qui refusent de partir.

"L'âge de la retraite est insidieusement repoussé à 70 ans. Gageons que dans quelque temps, cette limite deviendra l'âge officiel de départ en retraite", a estimé dans un communiqué Martine Billard, députée des Verts.

"L'équipe de Nicolas Sarkozy repousse insidieusement l'âge de la retraite à 70 ans. Comme pour le travail du dimanche, le pseudo-volontariat est avancé pour justifier ce scandale", a estimé de son côté le Parti communiste.

Le PCF estime que les futurs retraités dont les revenus sont faibles n'auront guère le choix. Il remarque que les députés n'ont pas fait de différence suivant la pénibilité des métiers. Le PS, principal parti d'opposition, n'avait pas encore réagi samedi en milieu de journée.

GRÈVES À AIR FRANCE EN NOVEMBRE ET DÉCEMBRE

Les pilotes de ligne gardent le droit de partir en retraite à 60 ans, mais ils pourront aller jusqu'à 65 ans s'ils le veulent, avec la condition qu'un seul des deux pilotes d'un vol de ligne pourra avoir plus de 60 ans, ont décidé les députés.

Le SNPL, principal syndicat de pilotes, a lancé un mot d'ordre de grève pour la période au 14 au 17 novembre.

Les hôtesses et stewards, qui partent actuellement en retraite à 55 ans, pourront aussi aller jusqu'à 65 s'ils le veulent, ont dit les députés. Mais surtout, l'allongement de la durée de travail devient pour eux quasi-automatique de 55 ans à 60 ans s'il peut leur être proposé un reclassement au sol.

Huit syndicats d'hôtesses et de stewards d'Air France -la CFDT-PNC, la CFTC, FO, le SNPNC, SUD aérien, l'UGICT-CGT, l'UNAC et l'UNSA) ont repoussé samedi à la période du 5 au 8 décembre une grève annoncée initialement du 4 au 8 novembre, a-t-on appris auprès de Martial Barbara, de SUD aérien. L'objectif est de "mettre la pression sur les sénateurs", a-t-il expliqué.

Les syndicats soulignent par ailleurs les problèmes de pénibilité et de sécurité que poserait selon eux le maintien en activité de personnels navigants âgés.

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a défendu la réforme sur France Info samedi. "Il faut aujourd'hui considérer que nos sociétés évoluent, on vit de plus en plus longtemps, il faut aussi que nos règles évoluent", a-t-il dit.

Il a pris pour exemple l'entraîneur de football Guy Roux, empêché un temps de poursuivre sa carrière en raison de la limite d'âge, avant de pouvoir poursuivre brièvement au début de la saison 2007-08. Il avait temporairement pris les commandes du RC Lens, avant de jeter l'éponge au bout de quelques semaines.

Le ministre a aussi cité le cas du professeur Luc Montagnier, parti selon lui aux Etats-Unis car atteint par la limite d'âge. Prix Nobel 2008 de médecine, Luc Montagnier, 76 ans, a certes participé à la création de sociétés aux Etats-Unis mais aussi en France. Il est professeur émérite à l'Institut Pasteur et directeur de recherches honoraire au CNRS.

Thierry Lévêque

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Un vote des députés de droite... Et ils étaient où les députés de gauche, pour faire euh... leur rôle ? Opposition ?

Gom

Ils étaient présents mais minoritaires au sein de l'Assemblée lors de cette séance...

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Ils étaient présents mais minoritaires au sein de l'Assemblée lors des cette séances...

heu ,ils sont minoritaires depuis un an et demi , non ? Donc minoritaires pendant chaque séance.

hi hi ............ controleursncf

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Euh... qu'on m'ote d'un doute. L'argent du Livret A sert à financer la construction de logements sociaux ? Si les taux d'intérêts sont élevés, c'est plus difficile d'obtenir des crédits pour construire ces mêmes logements sociaux ? Alors que si on les baisse, on pourra en construire plus ? Dites moi si je me trompe... Parce que j'ai vraiment du mal à comprendre la position du PS, là...

Gom

Pas sur.

Mais si le taux est élévé le livret A attirera d'avantage d'épargne.... donc des fond supplementaire pour le logement...

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"Le taux du Livret A est calculé selon deux indicateurs : l'inflation et les taux des prêts interbancaires. La crise entraînant un ralentissement de l'inflation et la Banque Centrale Européenne devant annoncer une baisse de ses taux directeurs, la baisse du taux du Livret A serait donc mécanique."

source : 20 minutes - jeudi 30 octobre 2008 - page 10.

1997 : 3,5%

1999 : 2,25%

2000 : 3%

2004 : 2,25%

2005 : 2%

2006 : 2,75%

2007 : 3%

2008 : 4%

Modifié par Dom-trappeur
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Dieu va-t-il abandonné

notre très cher Président ?

Travail dominical:

critiques de l'archevêque de Paris, Mgr Vingt-Trois

Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, a ouvert mardi l'assemblée plénière des évêques avec une vibrante critique du travail dominical. "Gagner plus doit-il devenir le principal objectif de l'existence?", a-t-il demandé rappelant que pour les chrétiens, le dimanche est le jour du Seigneur mais aussi le temps de la vie familiale.

"Si les dispositions législatives généralisent le champ du travail dominical, les dommages humains et sociaux qui en découleraient seraient sans commune mesure avec le coût économique qui peut en résulter", a insisté Mgr Vingt-Trois. "Ce serait une mesure supplémentaire dans la déstructuration de notre vie collective qui ne toucherait pas seulement les chrétiens", a-t-il ajouté.

Dans son discours d'ouverture, il est également revenu sur le succès du récent voyage du pape en France qui a "montré aux observateurs attentifs et impartiaux que l'image donnée trop souvent d'une Eglise en décadence et sans avenir ne correspond pas à la réalité".

Au cours de leur assemblée plénière, qui les réunit jusqu'à dimanche, les évêques doivent discuter de bioéthique, de "visibilité" de l'église dans une société de moins en moins pratiquante et du devenir des lieux de culte.

Le discours d'ouverture du cardinal Vingt-Trois montre toutefois que le temporel aura aussi sa place dans leurs discussions. Il a en effet évoqué assez longuement la crise économique, regrettant au passage que les "préoccupations de l'équilibre économique mondial aient éclipsé" les travaux du synode qui vient de se tenir à Rome. Il s'est également interrogé sur le partage des richesses et l'écologie.

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Je crois surtout que le travail du dimache est un epouvantail.... Beaucoup de metiers travaillent le dimanche;

- services hospitaliers et d'urgence

- Force de l'ordre

- Pompiers

- Hôtellerie et restauration

- Transports (tous modes confondus)

- certains commerces dans des lieus touristiques

- Musées

- ....

On voie bien que le dimanche n'est pas LE jour de repos que certains souhaite. Le débat est certainement ailleurs; le travail le dimanche doit etre autorisé mais dans le même temps temps le dimanche doit rester le jour de repos de référence (c'est a dire au niveau nombre de dimanche travaillés dans l'année, remémoration des heures de dimanche et récupération de ces journées travaillées

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Dieu va-t-il abandonné

notre très cher Président ?

Travail dominical:

critiques de l'archevêque de Paris, Mgr Vingt-Trois

Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, a ouvert mardi l'assemblée plénière des évêques avec une vibrante critique du travail dominical. "Gagner plus doit-il devenir le principal objectif de l'existence?", a-t-il demandé rappelant que pour les chrétiens, le dimanche est le jour du Seigneur mais aussi le temps de la vie familiale.

"Si les dispositions législatives généralisent le champ du travail dominical, les dommages humains et sociaux qui en découleraient seraient sans commune mesure avec le coût économique qui peut en résulter", a insisté Mgr Vingt-Trois. "Ce serait une mesure supplémentaire dans la déstructuration de notre vie collective qui ne toucherait pas seulement les chrétiens", a-t-il ajouté.

Dans son discours d'ouverture, il est également revenu sur le succès du récent voyage du pape en France qui a "montré aux observateurs attentifs et impartiaux que l'image donnée trop souvent d'une Eglise en décadence et sans avenir ne correspond pas à la réalité".

Au cours de leur assemblée plénière, qui les réunit jusqu'à dimanche, les évêques doivent discuter de bioéthique, de "visibilité" de l'église dans une société de moins en moins pratiquante et du devenir des lieux de culte.

Le discours d'ouverture du cardinal Vingt-Trois montre toutefois que le temporel aura aussi sa place dans leurs discussions. Il a en effet évoqué assez longuement la crise économique, regrettant au passage que les "préoccupations de l'équilibre économique mondial aient éclipsé" les travaux du synode qui vient de se tenir à Rome. Il s'est également interrogé sur le partage des richesses et l'écologie.

Pour une fois queje suis plutôt d'accord avec la "calotte" pascontent

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Je crois surtout que le travail du dimache est un epouvantail.... Beaucoup de metiers travaillent le dimanche;

- services hospitaliers et d'urgence

- Force de l'ordre

- Pompiers

- Hôtellerie et restauration

- Transports (tous modes confondus)

- certains commerces dans des lieus touristiques

- Musées

- ....

On voie bien que le dimanche n'est pas LE jour de repos que certains souhaite. Le débat est certainement ailleurs; le travail le dimanche doit etre autorisé mais dans le même temps temps le dimanche doit rester le jour de repos de référence (c'est a dire au niveau nombre de dimanche travaillés dans l'année, remémoration des heures de dimanche et récupération de ces journées travaillées

Le jour de repos de référence... Oui, et pour les PME, tu fais comment ? Ah bah faut qu'on ouvre le Dimanche, pas le personnel pour faire un roulement, donc pas le choix. Donc l'idée d'un nombre minimal de Dimanche chomé, ça me parait difficilement généralisable.

Dans un premier temps, on ouvre les commerces le Dimanche. Ceux qui n'y travaillent pas vont être contents !

Ensuite, on passe à d'autres branches, comme le bâtiment par exemple. Les délais de construction pourront ainsi être raccourcis, plus de soucis pour trouver un plombier en cas de chasse d'eau qui fuit le Dimanche, tout le monde devrait être content !

Puis, "au nom de l'égalité" (ça ne vous rappelle rien ?), pourquoi le dimanche ne deviendrait-il pas un jour comme les autres, quelque soit le métier ?

Gom

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salut!

Après que le dimanche soit devenu un jour ouvrable comme un autre, va-t-il toujours être payé comme un jour chômé? J'en doute fort... et tous ceux qui veulent travailler le dimanche pour percevoir un plus de salaire l'auront dans le ***, car en plus le horaires seront complètement décalés.

De plus, en France, les élections tombent le dimanche pour que tout le monde puisse voter. Avec un dimanche ouvré, les salariés qui travaillent loin de leur commune ne pourront plus voter. Or les gens qui travaillent le plus loin de leur commune ne sont pas forcément ceux qui votent pour ceux qui feraient passer une loi sur le travail dominical...

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