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Bonjour à tous!

La semaine derniere le régulateur m'a demandé de remettre à zéro un compteur d'essieux sur un S de BAPR en DV.

Je suis CRLEL et c'est la premiere fois que je le fais donc j'aimerai revenir là dessus pour voir si j'ai tout pigé. J'ai regardé dans le RCL et sur le forum mais j'ai rien trouvé pour m'eclairé.

Il m'a d'abord demandé de vérifier la position du commutateur de bloccage: Le fait de le mettre sur "bloccage" l'aurai directement fermé? lors d'une protection par exemple...

Il était vert (normal),le régul m'a alors demandé d'appuyer sur un BP (RARCE si mes souvenirs sont bons). Donc il s'agit d'une remise à zéro du comptage d'essieux?

Pouvez vous me dire si j'ai bon: lorsqu'on quitte un canton, le compteur d'essieux du S de BAPR transmet le nombre d'essieux au signal suivant, qui lui compare avec le nombre qu'il trouve... et ainsi de suite?

C'est assez grossier comme explication, j'espère que vous me comprendrez.

C'est bête, j'ai appris par coeur le schéma (simplifié) du circuit de voie pour l'examen, mais je suis creux sur le comptage d'essieux!

Merci pour vos futures réponses. A bienôt!

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Et bien si je suis a peu près ton explication...C'est l'inverse.

On ne transmet pas le nombre d'essieux au signal suivant.

On compte les essieux rentrants dans un canton au niveau du signal d'entré pour faire simple

On compte les essieux sortants et l'on compare cette information avec le nombre d'essieux comptés à l'entrée.

Si le décompte est correct, c'est que tu n'en as pas oublié "un morceau" dans le canton et on commande le signal d'entré à l'ouverture.

Si en revanche, le décompte n'est pas bon, alors le signal reste fermé.

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Tu peux aussi trouver des informations sur les compteurs d'essieux et leur fonctionnement dans intranet. Je viens d'effectuer une recherche rapide pour voir ce que l'on trouve. Il y a par exemple l'IN 0648 dans lequel on trouve les généralités, l'utilisation du compteur d'essieux, la constitution d'une installation.

Apparemment il y a plusieurs type de compteurs, dans ce référentiel c'est le S1.

Il y a plusieurs mode d'exploitation des compteurs d'essieux: à libération conditionnelle ou à libération directe. Apparemment tu as eu affaire au premier.

J'ai juste survolé le document, car lire un référentiel sur un petit écran n'est pas facile!

Modifié par Vérane12
  • J'adore 2
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Ok merci je vais voir ça sur syspre. Tu sais ce que veut dire IN? C'est pour INfrastructure? Chez nous c'est TT (pour TracTion je pense...).

C'est gentil d'avoir chercher jusque là, MERCI!

IN pour Infra, oui.

La dénomination de l'ensemble des abrévations est disponible sur Syspre.

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Les référentiels TT, VO, RH etc.. font partie des référentiels sectoriaux nationaux. TT c'est pour traction!

Modifié par Vérane12
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  • 2 années plus tard...

Salut !

Une question qui m'interroge : comment sont gérés les engagements de TTX sur les lignes à compteurs d'essieux pour ne pas mettre ceux-ci en vrac, si, par exemple, le TTX sort par le côté où il est entré ?

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Bonne question que ce sujet. Il est vrai qu'en école traction on étudie plus le circuit de Voie, mais pas systématiquement le comptage d'essieux.

je ne suis pas expert sur le sujet mais ce que je peux dire c'est qu'il y a deux compteurs. Ce qui permet de redonner et fiabiliser l'information. C'est quand même de la sécurité ferroviaire.

sur le principe le compteur compte les essieux qui entrent (+1, +2, +3.....), A la sortie du canton, le compteur décompte les essieux (-1 , -2 , - 3.....). Si le résultat  est = 0 le canton est libre. Sinon le Signal reste fermé.

il y a deux compteurs à l'entrée et deux A la sortie.

voila une photo d'un compteur. C'est une pedale de Voie, ici une pédale magnétique.

IMG_5996.JPG

 

Les deux compteurs

IMG_5995.JPG

 

C'est une portion de Voie à une Voie banalisée, les pédales de comptage sont entre les deux signaux  carré.

IMG_6031.JPG

 

 

l'action que tu as du réaliser c'est premièrement de vérifier que le commutateur de blocage n'a pas été utilisé. Ce qui bloquerait le Signal en position fermé comme tu l explique.

ensuite il t'a fait mettre le compteur à 0. Sûrement suite à un dérangement. L'AC A des procédures et vérifications à réaliser. Ce que tu l'as aidé à faire. Je n'ai pas ce genre de dispositif sur ma région, j'en ai entendu parler.

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Le ‎11‎/‎04‎/‎2017 à 08:01, BB 15063 a dit :

Bonjour ,

:Smiley_19: ...y a un Agent du service S.E. qui se rend à pied d'oeuvre au signal concerné ,et y reste jusqu'au Dégagement définitif de la Circulation Concernée,

et fait la manipe "qui va Bien" pour ne pas mettre le Signal /Canton en Dérangement ...

Bonjour ,

:Smiley_19: ...à noter que pour les Circulations :
- Voitures Mauzin ( V 211 / 212 / 213 / 214/ 216 )
- Automoteur Matisa  VT2
il est mentionné sur les Documents de Demande Sillons , et de Circulations (AGT , ART , REGLISS , Fiche Houat , Fiche Horaire ,etc...) ,

xcMPwAAAABJRU5ErkJggg==

ragu2P5dQAAAABJRU5ErkJggg==

ce qui necessite avant le départ de la Circulation,la confirmation de présence d'un agent S.E. ,
 à chaque signal d'Entrée ou Sortie Canton ,pour "réarmement" du compteur d'essieux...

 

 

Modifié par BB 15063
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Ce n'est pas pour rien que dans le fonctionnement "à la germanique" on circule sans les signaux dans les cas de manoeuvre (y.c travaux).

Avec une signalisation active, tu as toujours un dérangement qui va apparaître, soit la manoeuvre ne sort jamais du Canton (puisqu'elle part sur un embranchement, ou revient à son point de départ), soit elle est mal detectée par les compteurs car non conçue par circuler comme un train.

Du coups il a toujours été plus simple de mettre en place un blocage sur le tronçon emprunté par la manoeuvre (blocage qui pouvait se limiter a un échange d'ordre entre deux gares pour ne pas envoyer de circulation) puis de laisser la manoeuvre franchir tous les signaux à l'arrêt (le décompte n'étant alors pas actif).

D'ailleurs, il peut y avoir besoin de faire une anonce d'arrivée. L'agent circulation ne sachant pas forcément où tu es, il ne doit lever ses protections qu'après que tu lui ai dit que tu avais dégagé.

En gare on avait presque le même principe mais impliquant un ou des postes adjaçents. Le poste mettait tes aiguilles en bonne position, il appuyait sur un bouton qui allumait le signal de manoeuvre (signal qui n'a aucune condition d'allumage et ne contrôle rien), puis l'agent circulation ne devait pas toucher à ton parcours tant que tu ne l'avais pas dégagé. Charge au mécano de contrôler la position des aiguilles, car dans ce système les erreurs étaient, sinon fréquentes, du moins récurentes.

Ça permettait d'éviter d'installer de couteux enclenchements (puisqu'on n'enclenchait pas les parcours de manoeuvres) et autres compteurs ou circuit de voie.

Aujourd'hui en gare on installe des enclenchements complet, mais on économise toujours sur les signaux (en n'en installant pas sur nos voies de services) et on maintient la logique en les laissant fermés. En pleine voie rien n'a vraiment changé par contre.

Modifié par likorn
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