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Le Web des Cheminots

Plainte Contre La Sncf


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J'espère en tout cas que la SNCF a fait appel et que celle-ci peut avoir l'acquittement de la part du tribunal, ce qui serait tout à fait normal.

Par contre, si elle est condamnéé, ce sera une "grande porte" ouverte à ceux qu'ils veulent récolter de l'argent, se disant petit-fils de déportés .......

Condamné une entreprise qui était sous un régime de dictature, je ne comprend pas cette amende a payer. helpsoso

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Hier soir sur France 2 dans Envoyé Spécial, un reportage très intéressant sur ce sujet à été diffusé.

Un journaliste intérrogeant le Secrétaire Général de la SNCF, pour savoir si la SNCF a pu payer ou non l'Allemagne pour le transport de cette "marchandise" spéciale à répondu en substance :

" si la SNCF avait été payée pour ce transport on lui reprochera d'avoir collaboré avec l'Allemagne et d'avoir fait de l'argent sur le dos des déportés et si elle n'a pas été payée, on lui reprochera d'avoir fait du transport gratuit donc d'avoir "subventionné" ces transports spéciaux " helpsoso

Langue de bois et botte en touche ...

Avec des réponses comme ça, ça ne va pas aider à calmer les esprits.

Modifié par pasdid84
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Hier soir sur France 2 dans Envoyé Spécial, un reportage très intéressant sur ce sujet à été diffusé.

Un journaliste intérrogeant le Secrétaire Général de la SNCF, pour savoir si la SNCF a pu payer ou non l'Allemagne pour le transport de cette "marchandise" spéciale à répondu en substance :

" si la SNCF avait payé pour ce transport on lui reprochera d'avoir collaboré avec l'Allemagne et d'avoir fait de l'argent sur le dos des déportés et si elle n'a pas payé, on lui reprochera d'avoir fait du transport gratuit donc d'avoir "subventionné" ces transports spéciaux " helpsoso

Langue de bois et botte en touche ...

Avec des réponses comme ça, ça ne va pas aider à calmer les esprits.

Euh.... non ce n'est pas ca : la question d'hier soir sur Envoyé Spécial était de savoir si la SNCF avait ETE payée pour ces transports (et pas si elle avait payé....).

Contrairement à toi je trouve la réponse pas mal car elle résume bien que, sur un sujet aussi délicat, tous les cas de figures prêtent à polémique ; que l'on pourra toujours prendre les faits sous un angle ou sous un autre selon ses convictions...

A noter encore une fois l'intervention de Serge Karlsferd qui faisait un point très clair sur les différentes actions que la Sncf a organisé autour du "devoir de mémoire"...

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La famille Lipietz nz sais plus à quoi s'accrocher pour gagner son procès:

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...6-783733,0.html

"Louis Gallois, président de la SNCF, a adressé au Monde.fr le courrier suivant :

La légende associée à la photo illustrant le jugement rendu par le tribunal administratif de Toulouse dans l'affaire qui oppose la famille Lipietz à l'Etat et à la SNCF et montrant un wagon de marchandises précise qu'il s'agit d'un "wagon frappé de l'étoile de David et ayant servi à la déportation".

Cette légende est totalement fausse et conduit vos lecteurs à une interprétation erronée de la réalité. Ces propos portent préjudice à la SNCF.

En effet, l'étoile à six branches dont il s'agit fait partie des indications de circulation des wagons, dès l'entre-deux guerres et jusqu'aux années 1970. Ce code désigne un wagon normalement utilisé dans les trains de marchandises à petite vitesse, ou régime ordinaire, susceptible d'être également engagé dans des trains de messageries, ou régime accéléré. Le chiffre porté au centre de l'étoile représente la charge limite par essieu à respecter, dans ces cas.

Ce code technique n'a rien à voir avec l'étoile de David et l'interprétation que vous en faites est lourde de conséquences."

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Euh.... non ce n'est pas ca : la question d'hier soir sur Envoyé Spécial était de savoir si la SNCF avait ETE payée pour ces transports (et pas si elle avait payé....).

Contrairement à toi je trouve la réponse pas mal car elle résume bien que, sur un sujet aussi délicat, tous les cas de figures prêtent à polémique ; que l'on pourra toujours prendre les faits sous un angle ou sous un autre selon ses convictions...

A noter encore une fois l'intervention de Serge Karlsferd qui faisait un point très clair sur les différentes actions que la Sncf a organisé autour du "devoir de mémoire"...

helpsoso j'aurais du me relire !!! je viens de modifier mon post, ça va mieux comme ça ...

Parcontre je trouve bien qu'il à botté en touche, laissant à chacun le soin d'interpréter à sa façon. prendre une position claire serait à mon avis plus judicieux et freinerait un peu plus la polémique.

Modifié par pasdid84
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helpsoso j'aurais du me relire !!! je viens de modifier mon post, ça va mieux comme ça ...

Parcontre je trouve bien qu'il à botté en touche, laissant à chacun le soin d'interpréter à sa façon. prendre une position claire serait à mon avis plus judicieux et freinerait un peu plus la polémique.

J'ai bien peur que sur ce sujet il n'y ait pas de position claire, tranchée et absolue... Dès que l'on touche à ce genre d'horreurs, le fait avoir été contraints par l'occupant allemand n'est pas acceptable ou entendable pour les gens concernés... On n'est plus dans le factuel mais dans l'émotionnel....

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Completement en accord avec Assouan sur l'aspect emotionnel, et non factuel, de ces affaires.

Pour les familles qui ont supporté de tels drames, sortir du contexte émotionnel pourrait être salutaire, mais comment ? tout le monde ne peut trouver cette force.

Dans le cas de l'affaire Liepietz, il semble que les personnes concernées aient "eu la chance" de s'en sortir en vie....

Bien au delà de la seule intervention de la SNCF, d'autres corps de l'etat français de vichy puis sous domination nazie, ont pleinement collaboré dans cette logique génocidaire. Il semble que des procédures aient déjà eu lieu sur ce sujet.

Pourquoi la SNCF aujourd'hui ? plus qu'une autre.... je pense, comme affirmé précedemment, que c'est le credo des Lipietz. Si au moins ce procès leur permettait de trouver la paix que tout un chacun à le droit aprés des actes indignes. Malheureusement, les amalgames sont faciles ( anecdote de l'étoile sur les wagons), et les cheminots ressentent une juste amertume, au regard du procès envers leur société, déjà historique au titre des nombreux gestes de résistances à l'occupant, mais au delà parcequ'elle porte aussi, toujours et de plus en plus solitaire, une image d' humanisme....

Attaquer la memoire cheminote, c'est aussi un peu ébranler ses fondations......

Fabrice

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Salut ,

Dans cette affaire , même si la la comparaison est bien faible par rapport à la teneur historique,

on retombe dans ce que l'on peut appeler "le syndrome du train à l'heure" .

On a toujours tendance à relever le train en disfonctionnement ,sans voir le travail de tous les jours

accompli dans l'ombre ( en maintenance , c'est souvent flagrant par exemple ) .

Donc par rapport au résultat final qui a mené en enfer des étres humain , combien d'actes à coté:

- des pli des colis de la resistance sous le charbon .

- des passager clandestins dans le tender.

- le réglement appliqué à la lettre pour gener les convois de l'occupant .

- les sabotages stratégiques .

- les organisations de pénurie de piéces .

- la chauffe désorganisée ou la conduite du feu de la locomotive pour casser son rendement

en tête d'un convoi de l'occupant .

- les erreurs de signalisation ou d'aiguillage .

- le relevé transmis à Londres de la composition des convois ennemis .

- des personnes convoyées en zone libre ou mises à l'abri .

pour toutes ces raisons et la liste n'est pas compléte , il ne faut surtout pas oublier que la

SNCF à la libération a été cité à l'ordre de la nation la plus grande distinction qui soit .

Modifié par zoreglube
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Salut ,

Dans cette affaire , même si la la comparaison est bien faible par rapport à la teneur historique,

on retombe dans ce que l'on peut appeler "le syndrome du train à l'heure" .

On a toujours tendance à relever le train en disfonctionnement ,sans voir le travail de tous les jours

accompli dans l'ombre ( en maintenance , c'est souvent flagrant par exemple ) .

Donc par rapport au résultat final qui a mené en enfer des étres humain , combien d'actes à coté:

- des pli des colis de la resistance sous le charbon .

- des passager clandestins dans le tender.

- le réglement appliqué à la lettre pour gener les convois de l'occupant .

- les sabotages stratégiques .

- les organisations de pénurie de piéces .

- la chauffe désorganisée ou la conduite du feu de la locomotive pour casser son rendement

en tête d'un convoi de l'occupant .

- les erreurs de signalisation ou d'aiguillage .

- le relevé transmis à Londres de la composition des convois ennemis .

- des personnes convoyées en zone libre ou mises à l'abri .

pour toutes ces raisons et la liste n'est pas compléte , il ne faut surtout pas oublier que la

SNCF à la libération a été cité à l'ordre de la nation la plus grande distinction qui soit .

...et Papon est officier de la légion d'honneur!

Salut,

Attention a ne pas confondre faits politiques et réalité historique. Certe on ne peut pas nier les nombreux faits de résistances où s'illustrèrent de nombreux cheminots. Pendant ce temps là, et bien loin de l'image d'Epinal de "la bataille du rail", la majorité d'entre eux faisait comme le reste de la population c'est à dire rien, ou plutôt, presque comme d'habitude...Alors la teneur de mes propos n'est pas de placer la SNCF dans le box des accusées (ou de méséstimer les actes de résistances de quelques illustres anciens) et pour cause, de part son activité "la SNCF" était obligée de collaborer avec l'occupant. Là ou les choses se compliquent c'est les facturations des convois tout d'abord durant l'occupation mais plus troublants (et plus gênant) après la libération (avec ces honteuses factures envoyées aux déportés pour régler des billets de troisième classe)...C'est ici qu'il convient de replacer la démarche de M Lipietz et de nombreuses personnes outre Atlantique dans la mesure de leur action, ces personnes n'attaquent pas les cheminots de cette période mais l'entreprise, l'entité SNCF sous l'occupation. En fait ces personnes s'attaquent à un outil du troisième reich durant l'occupation et s'interroge, justement à mon goût, sur la gestion faite par l'entreprise SNCF de cette collaboration forcée. Autrement dit, l'entreprise a-t-elle été rémunérée pour déporter? Si oui, il s'agit de collaboration active donc condamnable puisqu'il s'agit d'une prestation de service rendue aux autorités nazi.

Ensuite, doit-on s'offusquer d'une telle démarche si loin des faits? Pour moi l'histoire ne fonctionne pas à la vitesse de la justice et si cette action devant la justice permet de révéler la vérité alors l'histoire reprendra sa place au-travers du travail des historiens. Mais le jugement n'est qu'une vision de faits historiques et pas un travail historique. Ceci dit, s'il s'avère que l'entreprise ferroviaire a reçu , en toute connaissance de causes, rémunération en échange de l'acheminement et de la mise en place de convois de déportés alors il y a complicité de crime contre l'humanité, je suis cheminot et celà ne me choquerai pas, il faut savoir regarder le passée de notre pays sans déformation corporatiste ou patriotique afin de pouvoir évacuer, enfin, ce passé trouble que nous riquons sinon de léguer, une nouvelle fois, aux générations futures.

Modifié par Cheminant
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Salut ,

Papon officier de la légion d'honneur , petit joueur ... pascontent

La SNCF est détentrice de la grand croix de la Légion d'honneur ( décoration rare ).

Il y a eu effectivement quelques agents qui ont appliqué plus que betement les régles de l'occupant , mais comme partout tous les points de vues et sensibilités sont présents .

Voici le texte de loi ( décret du 03 octobre 1949 ) qui attribue à la SNCF la croix de la Légion d'Honneur :

" Par la solidité et la continuité de son organisation , grâce à l'intelligence, au travail , au courage

de tout son personnel .

DE 1938 à 1940 :

- a préparé , perfectionné et utilisé à plein rendement le réseau national qui pu assurer pendant la campagne de 1940 , tous les transports prescrits par le commandement malgrés les pertes et destructions causée par l'ennemi .

DE 1940 à 1944 :

- a sauvegardé le chemin de fer de l'emprise profonde de l'occupant .

- a su effectuer malgrés l'appauvrissement croissant de son matériel , les transports indispensables à la sudsistance des Francais .

- a constitué dans son sein , le reseau de renseignements le plus efficace pour le commandement allié .

- a désorganisé les transports de l'ennemi au prix de multiples emprisonnements déportations

executions

APRES LA LIBERATION :

- a assuré au milieu des ruines et de la destruction de la plupart des ouvrages , de nombreux transports , en rassemblant tout ce qui lui restait de moyens .

- a réparé reconstruit en un temps record , son matériel et ses installations aux trois quarts

hors d'usage .

- a restitué au pays un réseau qui s'est révélé capable en 1948 d'éffectuer un transport équivalent à la

meilleure d'année avant guerre . "

Modifié par zoreglube
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  • 2 mois plus tard...

Salut,

Du nouveau dans ce sujet avec un nouveau recours de 200 personnes faisant suite au procès Lipietz:

http://www.liberation.fr/actualite/societe/200972.FR.php

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-806946,0.html

A titre personnel je demeurre sur ma position exprimée plus haut.

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Quel rigolade et quel connerie !!!! lapleunicheuselapleunicheusehelpsoso

Lipietz est a la recherche d'un coup mediatique car en perte de vitesse...

Quant aux 200 personnes qui ont porté plainte j'ose esperer qu'ils se st fait embobiner et ne cherchent pas a recuperer un quelconque pecule sur le dos des deportés.

Le seul responsable c'est l'Histoire,

Les coupables sont pour la plupart 6 pieds sous terre...

Une chose est sur c'est qu'on ne refait pas l'histoire et vaut mieux en tirer les consequences

Modifié par daron
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Quel rigolade et quel connerie !!!! :ph34r::Smiley_24::Smiley_33:

Lipietz est a la recherche d'un coup mediatique car en perte de vitesse...

Quant aux 200 personnes qui ont porté plainte j'ose esperer qu'ils se st fait embobiner et ne cherchent pas a recuperer un quelconque pecule sur le dos des deportés.

Le seul responsable c'est l'Histoire,

Les coupables sont pour la plupart 6 pieds sous terre...

Une chose est sur c'est qu'on ne refait pas l'histoire et vaut mieux en tirer les consequences

Pour dire vrai je n'ai pas suivi l'affaire de près.

Mais hier j'ai regardé le documentaire au JT et là on apercoit un avocat de la défense qui dit "nous aurons du mal car nous savons d'avance que la SNCF a agit sous la contrainte de l'occupant et qu'elle ne pouvait pas faire autrement"

...et quelques instants plus tard il relance par " nous savons aussi que des cheminots y ont laissé leur vie et se sont dévoués pour certains déportés".

J'avoue que je ne comprends pas tout. On reproche quoi à la SNCF ? L'approvisionnement en wagons "de la mort" ??

Bertrand

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Pour dire vrai je n'ai pas suivi l'affaire de près.

Mais hier j'ai regardé le documentaire au JT et là on apercoit un avocat de la défense qui dit "nous aurons du mal car nous savons d'avance que la SNCF a agit sous la contrainte de l'occupant et qu'elle ne pouvait pas faire autrement"

...et quelques instants plus tard il relance par " nous savons aussi que des cheminots y ont laissé leur vie et se sont dévoués pour certains déportés".

J'avoue que je ne comprends pas tout. On reproche quoi à la SNCF ? L'approvisionnement en wagons "de la mort" ??

Bertrand

Salut,

Ce que l'on reproche à la SNCF c'est d'avoir facturé ces convois à l'organisme NAZI chargé d'organiser les déportations (en fait une société écran dont la couverture était, je crois, le tourisme...). Cet organisme en demandait l'organisation puis payait ensuite les entreprises en Reichmark avec des factures. Ce sont ces traces "commerciales" qui posent problèmes puisqu'il ne s'agit plus, dès lors, de réquisitions "directs". La question c'est de savoir s'il s'agit de réquisitions "indirects" (comment refuser de "monter" un convoi pour un organisme d'Etat Nazi en 42?) ou même de prestations de "service" comme une autre. Ensuite la question est aussi de savoir si suite au "contrat de transport" le transporteur connaissait qui était transporté et peut être même dans quel but.

Modifié par Cheminant
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Invité CC40104

Bonjour,

Tout d'abord, je voudrais dire mon écoeurement face à cette plainte. :ph34r: Elle salit la mémoire des cheminots morts pour la France soit pour fait de résistance soit par déportation car il n'y a pas que la communauté juive qui a subi le joug nazi. Ne voyez aucun anti-sémitisme dans mes propos.

Maintenant, je vous joins le texte de l'ordre de citation à l'ordre de la Région SNCF reçu par feu mon grand-père paternel :

Diplôme de Citation à l'ordre de la Région conféré à Monsieur Charles N. En raison de sa belle conduite pendant l'Occupation. Agent courageux et méritant. A favorisé le passage de prisonniers de guerre évadés de différents stalags et hébergé deux ouvriers français déportés. En mai 1944, a camouflé jusqu'au moment de la Libération, deux Lorrains réfractaires aux travaux de tranchées.

Ce diplôme est daté du 15 décembre 1945. Il faut savoir que je suis lorrain, de la région SNCF de Metz-Nancy. A l'époque cela s'appelait l'arrondissement de Metz et que la libération de notre région ne s'est pas faite sans difficulté. Je me rappelle des propos que tenait mon grand-père : "un jour, nous étions tous à table ( famille + les gens qu'ils cachaient ). On frappe à la porte. C'était 1 officier SS et 1 agent de la Gestapo qui s'occupait du village où il habitait. Je précise que mon grand-père habitait à la gare. Ces deux nazis étaient nouvellement nommés et venaient "visiter" les lieux. Je me rappellerais toujours les paroles de mon grand-père : "s'ils avaient vu qui était à table, je n'aurais pas hésiter un seul instant pour les éliminer puis j'aurais pris le maquis".

A l'évoquer, je sens une grande émotion en moi car il a disparu mais reste son ordre de citation affiché en bonne place dans mon bureau.

A ta mémoire,

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L'affaire Liepietz et ses suites prévisibles.... Il a gagné, je crois, et donc fait des émules... lotrela .

La justice, et les responsabilités de ces horreurs, sont nécessaires pour l'appaisement des familles.

Au même JT, ai vu une personne déclarant que l'action engagée n'était nullement contre les cheminots, qui avaient su faire preuve de résistance et dont les actions ont été reconnues, mais bien envers l'administration SNCF de l'époque.... Propos pieux, et néanmoins emprunts d'une grande perfidie....car la SNCF est particulièrement solvable, et victime toute désignée okok

Le but avoué est bien de RECUPERER de l'argent :)okok ...Et les assos de déportés font les frais de cabinets spécialisés d'avocats. Je veux pour preuve l'engagement d' A KLARSFELD nonmais , qui est au fait de ce qui à pu se produire à cette époque est qui s'est engagé pour défendre la SNCF. Comment ne pas y voir un symbole.....

L'excellent film de rené Clément, réçemment diffusé et dont les oeuvres furent largement inspirées par les protagonistes de cette époque, "Paris brûle t'il ?", n'est il pas révélateur à ce sujet: nous y voyons un commandant de la Wermacht ne pouvoir trouver des trains pour ses soldats bléssés vers l'Allemagne, alors que les ss, eux, disposaient de convois. Celà tient donc là bien lieu, si les faits cités sont exacts, à des notions de contraintes, et non de ventes... sinon, pourquoi non plus ne pas "vendre" des trains à des soldats bléssés......

Fabrice

Une petite modif, en remontant les posts: j'avais indiqué, lors du fil sur le procés Liepietz, que je ne pensais pas que l'argent fut le motif principal de cette action... ceci est toujours valable pour ce seul procès, mais là, 200 personnes, celà tient plus à du racket de groupe et de l'opportunisme...

Modifié par Fabr
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Salut,

D'autres éléments sur le sujet avec tout d'abord un article du site alliance:

http://www1.alliancefr.com/article-20-1-31-128.html

Voici l'article:

Yona Dureau : La SNCF et la déportation... Un dossier brûlant

Nous avons tous en mémoire les hauts faits de la résistance française, et les images d'Epinal de résistants faisant sauter des trains.

Nous avons tous tendance à oublier pourquoi les trains sautaient, ou à imputer aux Allemands une forme de « détournement de trains » pour accomplir les faits et méfaits de leur occupation de la France.

Sans nier que la SNCF n'ait eu ses héros de la résistance, force est de constater que la société des chemins de fer français n'a pas toujours été à la hauteur de ces rares individus.

Une cour de justice de Brooklyn, aux Etats Unis, ouvre à présent un procès pour juger de la plainte de plusieurs personnes, et estimer la responsabilité de la SCNF dans la déportation de milliers de Juifs français.

Des centaines de plaignants de tous les pays se sont assemblés dans cette plainte contre la SNCF, depuis Israël jusqu'aux Etats Unis.

Il faut savoir, en effet que la SNCF ne se contentait pas de collaborer avec les Allemands pendant l'occupation, mais qu'elle recevait un paiement par Juif déporté calculé comme pour un train normal, selon le tarif habituel d'une personne assise, et en fonction du nombre de kilomètres parcourus.

De plus, les documents rassemblés par la partie civile montrent que la SNCF, à l'image du régime de Vichy, a devancé la demande allemande en s'empressant de l'aider dans sa tâche de destruction systématique.

Non contente d'accomplir son horrible besogne, la SNCF avait devancé les critiques allemandes éventuelles, en fournissant aux bourreaux « la meilleure qualité de wagons à bestiaux », assurant ainsi l'impossibilité de s'évader pour les prisonniers en route pour les camps de concentration.

Des membres élevés dans la hierarchie de la SNCF poussaient le zèle jusqu'à accompagner les convois de déportés jusqu'à la frontière afin de s'assurer de l'acheminement de leur marchandise vivante jusqu'au point de la fin de leur

« responsabilité administrative ».

Le zèle de la SNCF participa donc activement en France à une application efficace de la « solution finale ».

Le transport des déportés était terrible, sans considération humaine dans ces wagons à bestiaux de «première qualité ».

Le 22 juillet 1944, par exemple, un train quitta Paris avec 2166 déportés, des « passagers » selon l'ordre de route.

A leur arrivée à Dachau, trois jours plus tard, 536 de ces « passagers » étaient morts, soit un quart des déportés du train. La SNCF traitait ces déportés dans son administration avec une désinvolture routinière et une attitude commerciale révoltante.

Les déportations par voie de chemin de fer n'étaient absolument pas sous le sceau du secret, ni la destination des trains.

Les trains étaient plannifiés, ordonnés dans des horaires tout à fait officiels, avec le délai habituel à tous les trains.

Chaque demande de train reçue de la Gestapo entrait dans la machine administrative de la SNCF comme s'il s'agissait d'un transport normal.

Le premier transport de Juifs déportés pour Auschwitz eut lieu le 27 mars 1942.

Le dernier train pour cette destination quitta Paris le 17 août 1944, une semaine avant la libération de Paris. Entre ces deux dates, la SNCF envoya 72 trains de déportés.

Moins de 3% des déportés amenés par ces wagons survécurent aux camps de concentration.

La compagnie des chemins de Fer Français est accusé de la déportation de 72 000 Juifs et de milliers d'autres « indésirables » du régime nazi, vers le camp d'Auschwitz comme vers d'autres camps de concentration.

Comme en témoigne Harriet Tamen, avocat des survivants de la déportation ayant déposé cette plainte contre la SNCF, « personne ne tenait de pistolet contre la tempe des conducteurs de ces trains, ni contre la tête des directeurs de la SNCF ou des officiels de la SNCF qui se sont tant appliqué à remplir leur tâche. » La responsabilité personnelle de ces individus est donc mise en cause en même temps que celle de l'institution toute entière.

Le juge David Trager, à la cour fédérale de Brooklyn, doit prononcer un jugement dans des cirsonstances pénales inattendues, puisque c'est la partie de l'accusé, la SNCF, qui a demandé à ce que soit révoquée la plainte.

Les avocats de la SNCF prétendent en effet que la compagnie jouit d'une « immunité souveraine », due à son statut d'entreprise nationale.

Ils fondent leurs arguments sur le Foreign Sovereign Immunities Act de 1976, loi passée par le Congrès américain. les avocats prétendent que même si cette loi fut passée de nombreuses années après les faits, l'intention des membres du Congrès était qu'elle eut un effet rétroactif. T

amen, quant à elle, n'est pas impressionée par cette loi destinée à protéger les intérêts étrangers, mais qui ne peut, selon elle, empêcher le dépôt d'une plainte vis-à-vis d'une compagnie ayant commis des fautes. « De la même façon que l'on peut poursuivre en justice le MTA (Mass Transit Authority) service de transport de masse, pour tout dommage causé, ou poursuivre une compagnie aérienne pour avoir perdu une valise, il n'y aucun empêchement légal à déposer une plainte contre la SNCF. C'est l'une des 500 plus grandes compagnies au monde, et qui maintient des contacts d'affaires à New York. »

Le procès promet donc d'être crucial, et de constituer un cas de jurisprudence international, tout en proposant à nouveau à la France de faire un travail de mémoire qu'elle se refuse encore à opérer

Fin de l'article

Dans la-croix.com

http://www.la-croix.com/photo2/index.jsp?d...&rubId=4085

Début de l'article:

Plus de 200 familles d'anciens déportés vont demander cette semaine à la SNCF de les indemniser pour le rôle que l'entreprise a joué dans le transports de leurs proches vers les camps nazis durant la Seconde guerre mondiale, a-t-on appris lundi 28 août auprès de l'un de leurs avocats, Me Avi Bitton.

Ces familles israéliennes, françaises, américaines, belges et canadiennes vont d'abord adresser une lettre à l'entreprise publique en lui demandant des indemnisations à hauteur de plusieurs millions d'euros, a précisé l'avocat à l'Associated Press, confirmant une information parue dans Le Monde.

Si la SNCF ne répond pas, les familles vont saisir un ou plusieurs tribunaux administratifs pour faire valoir leurs droits, a ajouté l'avocat.

"L'Etat n'a pas fait appel"

Les familles se basent sur une décision du tribunal administratif de Toulouse qui a condamné le 6 juin dernier l'Etat et la SNCF à verser 62.000 euros à la famille de l'eurodéputé Vert, Alain Lipietz, pour avoir déporté et interné quatre membres de cette famille de Toulouse à Drancy en 1944.

La SNCF a fait appel de ce jugement, ce que le député européen a jugé "incompréhensible". "La SNCF ne reconnaït pas la continuité entre la SNCF d'aujourd'hui et la SNCF de l'époque", a-t-il expliqué sur LCI, "elle en vient même à dénier ce qui est pourtant dans le rapport des historiens".

Ce rapport révèle que pendant la Seconde Guerre mondiale, "la SNCF se faisait payer et elle s'est fait payer même après la Libération par la République française", a expliqué Alain Lipietz. "La direction de la SNCF a tout fait pour livrer les juifs aux nazis dans le pire état possible", a-t-il jugé, tout en déplorant que l'entreprise n'exprime aucun regret sur son rôle joué pendant la déportation .

"L'Etat n'a pas fait appel. L'Etat reconnaîtt totalement qu'il était coupable et responsable", a-t-il également souligné.

D'autres plaintes contre la SNCF ont déjà échoué devant des juridictions civiles. Ainsi, en juin 2004, la cour d'appel de Paris avait confirmé la prescription des poursuites engagées par Kurt Schaechter, 83 ans, contre la SNCF pour avoir transporté ses parents dans les camps de la mort nazis.

AP

fin de l'article.

Pour historia.fr :

http://www.historia.fr/data/mag/716/71601002.html

Début de l'article:

Déportation : la SNCF accusée

Par Frédéric de Monicault

La bataille judiciaire n'est pas terminée, mais elle vient de connaître un sérieux rebondissement : pour la première fois, l'Etat et la SNCF ont été condamnés, début juin, pour avoir contribué à la déportation de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Le tribunal administratif de Toulouse a donné gain de cause au député européen Alain Lipietz, à sa soeur Hélène et à leurs proches : leur plainte reposait sur le rôle de la SNCF dans le transport, en 1944, de plusieurs membres de leur famille, de Toulouse vers Drancy. La SNCF a fait aussitôt appel en rappelant, par l'intermédiaire de son avocat, « avoir agi sous le régime de la réquisition sans marge de manoeuvre ». La requête de « complicité de crime contre l'humanité », déposée par les plaignants, n'a fait l'objet d'aucune mention dans le jugement.

A l'origine de la plainte des Lipietz, on trouve les travaux de Kurt Werner Schaechter, de l'association Ethic (Enquête sur la tragique histoire des internements dans les camps). En 1992, celui-ci découvrait une facture pour le transport de déportés présentée par la SNCF au député de Haute-Garonne et acquittée après la Libération, ce qui a conduit l'entreprise à ouvrir ses archives et à confier à l'Institut d'histoire du temps présent le soin de faire la lumière sur ce dossier. Publié en 2000 sous la responsabilité de Christian Bachelier, le rapport de 1 600 pages, La SNCF sous l'occupation allemande , avait conclu à la participation active de la SNCF dans la déportation.

Fin de l'article.

Et enfin le rapport commandé par la SNCF sur l'entreprise pendant la seconde guerre mondiale(j'ai "préselectionné" la partie sur les déportations):

En résumé:

http://www.ahicf.com/rapport/partie4.htm

Début de l'article:

Les chemins de fer et la déportation

Mais surtout, l'année 1942 est celle des déportations [des Juifs vers le Reich]. Le premier transport de déportation part de la région parisienne le 27 mars 1942. Il entre dans le cadre des mesures de représailles annoncées par le MBF et organisées par le Sipo-SD. Les Chemins de fer ont un rôle essentiel dans le processus de déportation. L'historien Raul Hilberg considère que les cheminots ont été "indispensables" dans ce processus (25). Par ailleurs, il faut noter la faiblesse quantitative de ces transports spéciaux, vers les camps d'extermination, dans la masse des transports ferroviaires : 3 000 convois de déportation de Juifs ont été mis en route entre octobre 1941 et octobre 1944 par la Reichsbahn, sur l'ensemble des territoires occupés ou contrôlés, ce qui, au total, équivaut à 15% du nombre de trains de marchandises roulant en une journée sur son réseau.

Pour les chemins de fer, la déportation est prise en compte en termes techniques d'horaires et de matériel disponible. Ainsi lorsque la SNCF est confrontés à l'expulsion des Juifs de Bade sur la zone sud, en 1940, sa direction générale demande au secrétaire d'État aux Communications d'intervenir auprès de l'intérieur "afin que les transports en cause qui pourraient éventuellement avoir lieu, soient exécutés suivant un programme établi d'accord avec les autorités allemandes et que ce programme nous soit communiqué à l'avance". Ainsi la SNCF, qui souhaite que "des accords gouvernementaux auront réglé au préalable, dans tous leurs détails, les problèmes que pose la migration des populations dont il s'agit", ne conçoit pas ces transports - qui viennent de lui être imposés par surprise par les autorités allemandes - sans l'établissement d'une programmation.

En outre, dans cette première expérience, la SNCF s'en remet pour la décision de ces transports au niveau gouvernemental. Dans les archives, on peut retrouver des éléments portant sur une programmation des transports d'internés politiques jugés dangereux de zone sud sur l'Afrique du Nord en 1941, de Juifs de zone libre sur la zone occupée à l'été 1942 ; d'internés politiques dangereux de zone sud vers la zone nord en 1943, d'internés anglo-saxons en 1944. Les travaux de Serge Klarsfeld ont établi le rôle des autorités politiques françaises (Laval) et de l'intérieur (Bousquet) dans la décision et l'organisation des déportations.

De même dans la procédure de transfert des juifs de zone sud sur Drancy, il y a une décision gouvernementale. Celle-ci motive la convocation des administrations intéressées. Parmi celles-ci, se trouve un commanditaire, en l'occurrence l'Intérieur, et des exécutants. Dans l'exécution, s'établit une chaîne reliant la Délégation technique SNCF de Vichy au ministère de l'intérieur via la direction générale des Transports du secrétariat d'État aux Communications. Cet intermédiaire disparaît par la suite, sans doute pour des raisons fonctionnelles, telles l'efficacité, la rapidité ou l'instauration d'une routine plus rapide après une période de rodage administratif.

La mise sur pied des déportations de Juifs a partir de 1942 empreinte le circuit suivant :

décision d'Eichmann (RSHA IV-B-4), après proposition de son représentant à Paris, Dannecker (Beauftragte des Chefs der Sipo-SD für den Bereich des MBF, Abt. 4J, c'est-à-dire le chargé des affaires juives auprès de Knochen) ;

- Novak, le Transportoffizier d'Eichmann, prend alors contact avec le RVM (Amtsrat Otto Stange, Unterreferat 211, dépendant du Ministerialrat Paul Schnell, 21, sous la direction du Dr.-Ing. Max Leibbrand, Ministerialdirektor de EII Eisenbahnabt.) qui lui fait part, après consultation de son correspondant à Paris, la WVD (ou HVD) Paris, des possibilités de transport, dont les principaux éléments sont retransmis à Dannecker via Novak ;

- mais la mise en œuvre relève de la WVD Paris, en l'occurrence, Möhl, (Abteilung Eisenbahnen, 33 Bfp 7) qui, en dernière instance confirme ou modifie les horaires et conditions du transport en fonction de ses disponibilités ;

or, la WVD Paris ne possède aucun matériel en propre, ni structure d'exploitation; elle a donc recours à la SNCF pour l'exécution de ce transport: la WVD Paris transmet alors ses directives à son bureau de liaison auprès du service central du Mouvement [de la SNCF].

Non seulement - cela va de soi -, les transports de déportation et de transfert des Juifs n'ont pas été effectués à l'insu de la SNCF mais, durant l'été 1942, des représentants de la SNCF ont participé à l'élaboration des conditions techniques de transports ferroviaires à la rafle du Vél' d'Hiv' et la livraison des Juifs de zone sud en zone nord, aux autorités allemandes. Les transferts des camps d'internement aux gares d'embarquement ont été effectués au vu et su des populations locales et des cheminots, de même que les chargements dans les wagons à marchandises, de même que les conditions de "transport" tout au long des trajets et pendant les stationnements.

Ces transports relèvent de programmes élaborés par la HVD Paris et le service de liaison du Mouvement, ainsi que par la Délégation technique SNCF à Vichy, en particulier les transferts de zone sud vers la zone nord ou les transferts entre le Vél' d'Hiv et les camps du Loiret. Ils entrent également dans le cadre des conférences horaires européennes, comme la plupart des convois de déportation. Le matériel roulant utilisé est probablement allemand dans les débuts, les autorités allemandes souhaitant rapatrier le matériel de la Reichsbahn vers le Reich ; puis français car constituant parfois un prélèvement déguisé ; puis indifférencié par l'introduction de la banalisation, d'abord de fait, puis dénommée "utilisation réciproque" ; en ce qui concerne le matériel moteur, il est français jusqu'à Novéant (point-frontière Région Est-ancien réseau AL). Ces convois sont formés, dirigés et conduits par les cheminots français, en vertu du principe de la division des Compétences, exécution française et surveillance allemande.

Des cheminots ont manifesté des actes de solidarité, individuels et isolés, avec les persécutés. Aucune protestation contre ces transports émanant de la SNCF ne figure ni dans les archives, ni dans les témoignages.

Fin de l'article.

Pour accéder à la version complète du rapport cliquez sur le lien en bas de page à gauche après le texte du résumé toujours à cette adresse:

http://www.ahicf.com/rapport/partie4.htm

Voilà, pas mal d'éléments pour comprendre, bonne lecture.

Modifié par Cheminant
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