Aller au contenu
Le Web des Cheminots

trains à accumulateurs


Messages recommandés

 

Royaume-Uni: Multiple-Unit Un prototype électrique alimenté indépendamment est entré en service voyageurs sur la ligne Manningtree -Harwich, où il est prévu pour fonctionner en semaine entre le 12 Janvier et 13 Février. Le prototype IPEMU comprend une automotrice Bombardier Electrostar V Class 379 de quatre voitures 25 kV 50 Hz UEM qui a été modernisée par Valence Technology ( batteries au lithium phosphate de magnésium pour une utilisation hors- caténaire. Il sera utilisé pour évaluer le potentiel pour les trains à ,accumulateurs sur les voies non-électrifiées entre les lignes électrifiées, ou sur les lignes secondaires qui seraient coûteuses à électrifier
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Intéressante expérimentation, les batteries étant l'élément faible des équipements mobiles en général et des modes de transport en particulier. Quelle autonomie ? Quelle performance ?

Question de sécurité également compte tenu des dangers potentiels des batteries au lithium

 

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

surtout, quel est le poids de ces batteries?

Dans une automobile, 80kg de batterie entraineront une consommation plus élevée.

Est-ce que la recharge de ces batteries sera par induction et ultra-rapide ?

Pour un bus Bombardier, 10 minutes d'arrêt/recharge permet d'effectuer 12 km de trajet.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité technicentre

Intéressante expérimentation, les batteries étant l'élément faible des équipements mobiles en général et des modes de transport en particulier. Quelle autonomie ? Quelle performance ?

Question de sécurité également compte tenu des dangers potentiels des batteries au lithium

 

 

 

 

Des batteries au lithium? En puissance? Bigre, ce ne doit pas être très économique à l'achat initial... Surtout pour un mois d'expérimentation, et en semaine, encore...

Le poids supplémentaire? Non, ce ne doit pas être l'élément le plus dérangeant, à côté du prix d'une batterie.

Pour le bus bombardier cité par 2D2, je crois avoir lu qu'il utilise, lui, un supra-condensateur.

Une question, pourquoi ne pas être passé par un supra-condensateur qui se charge en quelques instants alors qu'une batterie même lithium demande plusieurs heures de charge car elle n'admet pas autant d'ampérage en charge...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ca serait peut-être moins cher, moins polluant, moins compliqué, moins dangereux, moins dépendant des métaux rares, et plus rentable de développer un système Mékarski amélioré, non ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_tramway_de_Nantes

 

​​ou pourquoi pas revenir à la vapeur en rouvrant les houillères... :rolleyes:

  • J'adore 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité technicentre

Ca serait peut-être moins cher, moins polluant, moins compliqué, moins dangereux, moins dépendant des métaux rares, et plus rentable de développer un système Mékarski amélioré, non ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_tramway_de_Nantes

 

Le Mékarski existe encore et des véhicules automobiles propres sont même proposés à la vente en flotte captive... Mais c'est un système éminement polluant (présence de compresseurs et de stock d'air comprimé (sites et installations classés Seveso II, si je ne me trompe) et très dangereux... On ne peut approcher rien comme des bouteilles de gaz ou copeaux métalliques dans un rayon compatible avec une vie citadine.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Mais c'est un système éminemment polluant (présence de compresseurs et de stock d'air comprimé)

Quelques précisions s'il te plaît.. Parce que c'est quand même ce qu'il y a déjà à bord des trains pour le frein...

Qu'y a-t-il dans un compresseur qui soit polluant? 

 

  • J'adore 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité technicentre

Qui dit compresseur dit huile pour assurer étanchéité et lubrification. Problème, un compresseur balance des gouttelettes d'huile, donc d'hydrocarbures très polluant tout autour de lui. Il faut donc un système de bac de rétention étanche autour de lui (c'est la loi environnement qui impose ça). La SNCF se voit en demeure de mettre en conformité ces installations anciennes, ce qui coûte une véritable fortune pour chacune d'elle.

La loi sur l'environnement impose aussi une déclaration en préfecture de tout compresseur à poste fixe pour suivi de l'impact environnement. Sur véhicule roulant ou mobile, comme le CPR bouge, cette obligation est levée, par essence, puisque non fixe.

Puis, de l'air comprimée à plus de 15 bars de pressions devient instable et très détonnant, obligeant la construction d'un véritable blindage tout autour...

Le système Mekarski tournait aux environs de 15 atmosphères pour être réellement utilisable, soit à peu près la pression des chaudières à vapeur. Tolérer de telles bombes en pleine ville serait littéralement interdit maintenant.

Les voitures automobiles Mékarski qui sont présentées maintenant possède un réservoir intégré au châssis littéralement blindé et de très faible capacité permettant une centaine de km en très faible puissance. Imaginez ce qu'il faudrait emmagasiner pour faire rouler un train, quelle structure résistant aux chocs répétés et solicitations type ferroviaires...

Puis, comment voudriez-vous recharger les motrices en sachant que passé 10/12 bars, l'air devient si chaud que beaucoup de matériaux prennent feu à son contact? Puis, de la même manière, la station a toutes les chances de finir en bloc de glace tellement elle refroidie...

Les véhicules Mékarski automobiles modernes sont chargés en plusieurs heures pour ces raisons...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Nous avons le même soucis sur notre CC 72000. Le réservoir de lancement du moteur diesel fait 40 bars. L'air ainsi compressé est considéré comme hautement explosif. Il n'y a d'ailleurs aucune possibilité de repiquages ou de raccords, le système est conçu pour être hautement sécurisé. D’ailleurs en cas de foirage du démarrage et que la réserve d'air est épuisée, il n'y a qu'une seule possibilité, c'est un compresseur spécifique intégré, le groupe ERVOR, qui est alimenté par les batteries de la loco. C'est d’ailleurs très intéressant sur le plan technique, ce compresseur est à double étage, avec refroidissement de l'air en sortie, et très peu de débattement des pistons de compression (de l'ordre de 5 à 6 cm)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sur le 72000, je crois me souvenir qu'il y a deux bonbonnes : une principale qui autorise deux tentatives de démarrage, et une de secours, d'un volume réduit, qui autorise une dernière tentative.

Bon enfin, pour vos histoires d'un risque de détonation ou d'explosion de l'air, il faut être un peu raisonnable. L'air c'est un mélange contenant 80% d'azote (gaz peu réactif) et 20% d'oxygène (comburant). C'est pas avec ça qu'on peut faire une bombe atomique. L'air comprimé ne devient explosif que si on y injecte un carburant (gazole, essence, poudres) et qu'on amorce la réaction (température ou étincelle). Mais l'air comprimé seul c'est juste un gros ressort. Si le contenant est bien dimensionné, il n'y a pas de danger.

Il y a des normes très strictes de validation des réservoirs à haute pression. Pour les véhicules à hydrogène, ça monte à 700 bars, et c'est protégé car l'hydrogène est explosif. Mais pour d'autres usages, l'air comprimé à 300 bars n'est pas un gros problème.

http://www.industrie-techno.com/systeme-d-alimentation-en-air-comprime-portable-pea-de-sam-outillage.25558

Après c'est sur qu'il y'a de la thermique dans les cycles compression-détente, mais là non plus on n'atteint pas des sommets, et on peut avoir des systèmes d'échangeurs pour gérer les flux thermiques.

  • J'adore 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité technicentre

euh, comment cela se passe sur les voitures équipées GPL et les nouveaux modèles allemands à pile à combustible à hydrogène ?  

​Les piles à combustible sont à importation très très limitée en France pour cette raison.

Pour le GPL, il y a 2 niveaux de sécurité anti éclatement de la bombonne, pour faire baisser en 2 temps la pression dans celle-ci.

Pour répondre pour les histoires de périmètre de sécurité autour des CPR de puissance, à VSD, il nous a fallut reprendre en urgence les périmètres autour du CPR principal derrière le bâtiment central, car il englobait la réserve de bouteilles de gaz de la chaudronnerie et la zone de stockage de copeaux du tour en fosse... 3 éléments incompatibles avec les nouvelles normes... Du coup, il a fallut changer les compresseurs et déplacer le stockage des bouteilles de gaz...

Pour ce qui est des bouteilles de gaz, le périmètre de sécurité autour est de 800 m de rayon, dès qu'il y a élévation de température au dessus de 80 °...

Pour info, lors de l'incendie du Bâtiment Méditerrranée du TSEE il y a quelques années, l'état major des pompiers a décidé de ne pas le respecter parce que c'était la SNCF et qu'on est connu comme sérieux... Sinon, Orly, les trains donc le triage, la N6 et une bonne partie de Villeneuve devait être évacué en urgence... 10 casernes de pompiers et encore, les collègues ont eu le réflexe de sortir fissa fissa la Duplex qui se trouvait sous le bâtiment avant de couper le jus, sinon, il y en aurait eu encore plus... Pour ceux qui connaissent, toutes les pistes étaient pleines de véhicules rouges avec gyrophares allumés sur le toit...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Qui dit compresseur dit huile pour assurer étanchéité et lubrification. Problème, un compresseur balance des gouttelettes d'huile, donc d'hydrocarbures très polluant tout autour de lui. Il faut donc un système de bac de rétention étanche autour de lui (c'est la loi environnement qui impose ça). La SNCF se voit en demeure de mettre en conformité ces installations anciennes, ce qui coûte une véritable fortune pour chacune d'elle.

La loi sur l'environnement impose aussi une déclaration en préfecture de tout compresseur à poste fixe pour suivi de l'impact environnement. Sur véhicule roulant ou mobile, comme le CPR bouge, cette obligation est levée, par essence, puisque non fixe.

Puis, de l'air comprimée à plus de 15 bars de pressions devient instable et très détonnant, obligeant la construction d'un véritable blindage tout autour...

Le système Mekarski tournait aux environs de 15 atmosphères pour être réellement utilisable, soit à peu près la pression des chaudières à vapeur. Tolérer de telles bombes en pleine ville serait littéralement interdit maintenant.

Les voitures automobiles Mékarski qui sont présentées maintenant possède un réservoir intégré au châssis littéralement blindé et de très faible capacité permettant une centaine de km en très faible puissance. Imaginez ce qu'il faudrait emmagasiner pour faire rouler un train, quelle structure résistant aux chocs répétés et solicitations type ferroviaires...

Puis, comment voudriez-vous recharger les motrices en sachant que passé 10/12 bars, l'air devient si chaud que beaucoup de matériaux prennent feu à son contact? Puis, de la même manière, la station a toutes les chances de finir en bloc de glace tellement elle refroidie...

Les véhicules Mékarski automobiles modernes sont chargés en plusieurs heures pour ces raisons...

​Plus que la sécurité (*), le problème de la traction à air comprimé est la très faible autonomie: les trams étaient regonflés à chaque terminus.

Une loco à air comprimé de forte puissance devrait tirer derrière elle plusieurs wagons réservoirs d'air comprimé pour avoir une autonomie acceptable.

 

(*) l'air hautement explosif et inflammable je veux bien, mais le danger c'est plutôt la pression : ceux qui ont vu éclater un pneu de camion comprendront !

  • J'adore 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité technicentre

Entièrement d'accord avec toi pour le pneu qui éclate. Sauf qu'on est aux environs de 10/12 bars.

On est exponentiel 

Par comparaison, sur.diesel lent ou séminaires rapide, on injecté à 32 bars, ce qui enflamme le carburant immédiatement alors qu'il ne s'enflamme que vers 200 degrés à pression atmosphérique

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

tu avais des tracteurs a accus ce n'est pas nouveau

http://www.plaine-memoirevivante.fr/articles.php?lng=fr&pg=30

 

et des loc a vapeur sans foyer qui étaient "gonflées" a la vapeur il y en avait une au magasin aux huiles de longueau

http://www.vapeur-dampf.ch/loco-sans-foyer/

Modifié par jackv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a eu à Lyon divers électrobus à accumulateurs (accubus en patois), des camions "Sovel" toujours à accus...

Des tramways à vapeur à chaudière sans foyer système Lamm & Francq ont circulé également en remplacement des tramways à chevaux.

A voir ici http://thuthuweb.no-ip.org/transurb/lamm.htm et là http://fr.wikipedia.org/wiki/Léon_Francq

 

800px-FLEURY_CCCC_-_Locomotive_sans_foyer,_système_Lamm_Franck_pour_chemin_de_fer_sur_route,_construite_en_1888.JPG

Au passage j'ai oublié de dire que les rames britanniques de Bombardier possèdent une intercirculation qui me semblerait parfois bien utile chez nous...

Modifié par black5
Réparer un oubli
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité technicentre

Il y a eu à Lyon divers électrobus à accumulateurs (accubus en patois), des camions "Sovel" toujours à accus...

Des tramways à vapeur à chaudière sans foyer système Lamm & Francq ont circulé également en remplacement des tramways à chevaux.

Et les chevaux, ils avaient des chaudières?

Désolé, pas résisté... Vous avez que voulu que je revienne.

Au passage j'ai oublié de dire que les rames britanniques de Bombardier possèdent une intercirculation qui me semblerait parfois bien utile chez nous...

Mais il y en a une peu facile sur tout les TGV français... Il faut bien 4 jours pour passer, mais j'étais sans connexion, hihihihi...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En matière de tramways, on a eu de tout à Lyon, ou presque... A chevaux, à vapeur avec ou sans foyer, électrique avec ligne aérienne ou par caniveau (pas un succès!), il manque le Vélovrail (version vélo rail du Vélov alias Vélib).

En matière d’inter-circulation sur la version britannique des trains à accumulateurs on peut passer d'une rame à l'autre (bien pour le travail de l'ASCT) mais en France ce n'est pas dans l'air du temps car la conduite à agent seul a une fâcheuse tendance à se généraliser.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité technicentre

Entièrement d'accord avec toi pour le pneu qui éclate. Sauf qu'on est aux environs de 10/12 bars.

On est exponentiel 

Par comparaison, sur.diesel lent ou séminaires rapide, on injecté à 32 bars, ce qui enflamme le carburant immédiatement alors qu'il ne s'enflamme que vers 200 degrés à pression atmosphérique

 

Pour les vapeurs sans foyer, la ligne de tramway qui prenait la 

L'intercirculation obère très fortement tout ce qui est résistance à la compression axiale.

Moi, plutôt que de pouvoir passer d'un engin à l'autre, je privilégierais la sécurité par rapport à une telle fonctionnalité.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.