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Nantes : 17 heures de retard
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Actualité ferroviaire générale
Bizarre aucun nom de compagnie aérienne ou de tour-opérateur...?? Rien vu sur le site internet d'Ouest-France ce matin à ce sujet mais un article sur les vols low-cost Pas de petites économies pour les vols low cost samedi 10 avril 2010 Ouest France Comment font les compagnies aériennes pour offrir des prix très bas ? Elles font tourner les avionsau maximum et réduisent tous leurs coûts a minima. En limite, parfois, avec la légalité. Un décollage à Gérone plutôt que Madrid, à Reus au lieu de Barcelone ; un supplément pour tout bagage en plus, comme pour monter le premier à bord car les sièges, qui sont un peu serrés, ne sont pas numérotés. Un sandwich ? Il faudra encore payer. Et ce sera sans doute du pain suédois car, dit-on, ça fait moins de miettes à nettoyer ! C'est, côté passager, le prix à payer pour voyager « pas cher » à bord de Ryanair. Les compagnies low cost ont toutes, pour stratégie, de réduire leurs coûts au maximum. Plusieurs pistes : Faire voler l'avion au maximum. C'est la première source d'économie des low cost. « Pas plus de vingt minutes au sol », explique Emmanuel Combe, professeur d'économie à l'université Paris I. Car « un avion au sol, c'est un coût ; un avion en l'air, c'est du profit ». Un avion low cost vole onze heures par jour. « Quand Air France fait quatre rotations, Ryanair en fait cinq. » Avantage : les avions sont à l'heure. « Une ponctualité qui a séduit beaucoup d'hommes d'affaires : ils composent 50 % de la clientèle d'easyJet. » Des taxes d'aéroports allégées. En optant pour des aéroports secondaires, les compagnies réduisent le montant des redevances aéroportuaires. La compagnie irlandaise Ryanair a renoncé à faire partir ses passagers de Roissy, au profit de Beauvais. « Ça lui permet d'afficher des prix 30 € moins cher qu'easyJet », illustre Emmanuel Combe. Ryanair touche, en plus, des aides : grosse pomme de discorde avec Air France. (Lire ci-dessous). Hôtesses et femmes de ménages. Les personnels navigants sont réduits au maximum. Et « les pilotes d'easyJet sont payés comme les pilotes d'Air France... mais ils volent 20 % de plus et ont donc un salaire horaire inférieur », indique l'économiste. Au final, les coûts salariaux représentent 13 % des coûts totaux de Ryanair, contre 30 % chez Air France (rapport Beigbeder, sur le modèle économique du low cost, 2007). Ce sont, par ailleurs, souvent les hôtesses qui sont chargées du nettoyage des avions entre deux vols. Qu'en pensent les syndicats ? Chez Ryanair, rien, car ils n'ont pas droit de cité. Une offre standard. Une flotte homogène, rien de mieux pour réduire les coûts d'entretien ou de formation. Ainsi, sur easyJet, on navigue essentiellement sur Airbus A319 ou 320, et avec Ryanair, principalement sur Boeing 737, et dans une seule classe. « Contrairement à ce que l'on croît, les compagnies low cost sont parmi les plus sûres : leurs avions sont les plus récents, car moins consommateurs de carburant. » Simplicité aussi des trajets : un avion va d'un point à un autre et revient à son point de départ systématiquement. Les personnels dorment ainsi toujours à leur « base », ça réduit les frais dits de « découchés ». Des coups marketing gratos. Voyager debout ? Ou payer pour aller au cabinet ? Michael O'Leary, le patron de la compagnie Ryanair est coutumier de ces annonces provocatrices. « En réalité, des gros coups de pub gratuits. Car ça fait immédiatement réagir les médias... », souligne le professeur Emmanuel Combe. Le tout Internet. Dans le low cost, le recours à Internet est systématique : ça permet d'éviter les intermédiaires. Pas de commission d'agence, pas d'agent commercial. Mais c'est là que l'économiste dit au consommateur : « Méfiance. Il faut vraiment savoir lire un contrat dans ses détails : poids des valises, changement de billet, assurance etc. Car ça grimpe très vite. Et puis, en fonction des périodes de réservations, tous les billets ne sont pas si bon marché que ça. Air France peut parfois être moins cher que Ryanair. » Carine JANIN. -
Bon Anniversaire à ceux du jour Bon anniversaire Necroshine 10 membre(s) fête(nt) son/leur anniversaire aujourd'hui raintee (35), wurdalack (35), Seberak (39), Savu (27), Tod (48), mikachou (29), necroshine (37), Fustec René (73), manu80 (39), jeanfrancois (49)
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Personne dans la tour de contrôle... l'avion est dérouté
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Brin de causette
Personne dans la tour de contrôle... l'avion est dérouté LePost Mercredi, en fin d’après-midi, cet avion de la Ryanair, s’est présenté à la tour de contrôle de l’aéroport de Carcassonne-Salvaza, dans l'Aude, avec trois heures de retard. L’avion avec 130 passagers arrivait de Charleroi-Bruxelles. Mais faute de contrôleur aérien, l’avion n’a pu se poser à Carcassonne. Le Boeing 737-600 de la compagnie irlandaise a été dérouté vers Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Et les passagers ont ensuite été transportés en autocar jusqu’a Carcassonne, où ils sont arrivés vers 23h, au lieu de 17h 30, l’heure initiale d’arrivée à l’aéroport. L’explication de ce retard semble kafkaïenne. Comme l’aiguilleur du ciel avait terminé son travail, il est tout simplement parti, sans attendre l’arrivée du vol en provenance de Charleroi-Bruxelles. « C’est un incident très ennuyeux pour les passagers, il y avait des handicapés, des familles avec des bébés, on a essayé de gérer au mieux » confie Myriam Ledoux, directrice de la communication de la CCI, qui gère l’aéroport. Selon une autre source, le contrôleur aérien n’a pas pris la responsabilité d’assurer la rotation du vol pour la simple raison que s’il effectuait un dépassement d’horaire, il aurait porté la responsabilité en cas d’incident. En fin d’année 2009, les aiguilleurs de Carcassonne ont perdu un de leur collègue, qui n’a pas été remplacé, rappelle La Dépêche. Les aiguilleurs du ciel ne sont plus que neuf sur le site de Carcassonne, alors qu’il en faudrait deux de plus pour assurer l’augmentation du trafic de l’aéroport, précise La Dépêche. -
La CGT envahit la Direction SNCF pour exiger l'ouverture de négociations Secteur Fédéral CGT Cheminots Dijon - Communiqués Vendredi, 09 Avril 2010 07:28 http://www.cheminotcgtbfc.fr/ La Direction de la Fédération CGT des Cheminots, accompagné de délégations des secteurs CGT de la région parisienne, s'est rendue cet après-midi au siège de la SNCF, pour demander en direct et en responsabilité à la Direction SNCF d'ouvrir de véritables négociations sur les revendications de tous les cheminots. Face à la posture désinvolte et irresponsable de la Direction de la SNCF de refuser toute négociation dans le cadre du conflit débuté le 6 au soir, la Fédération CGT des Cheminots a de nouveau voulu montrer sa disponibilité pour nouer un véritable dialogue social permettant de faire avancer les revendications soutenues massivement par les cheminots, et créer les conditions d'une issue au conflit, souhaitable pour tous. La Direction RH de la SNCF, contrainte de recevoir une délégation CGT, est restée droite dans ses bottes en fermant la porte ïà toute négociation. Cependant, l’envoi d’huissiers à grands frais dans les établissements et les tentatives d’intimidations de certaines directions régionales et locales, sont le reflet d’une Direction SNCF fébrile et enfermée dans une stratégie dangereuse pour la démocratie dans l’entreprise. L’intox organisée autour de la communication des prévisions de trafic, loin d’être conformes à la réalité, relève d’une stratégie fondée sur le pari de la démobilisation des cheminots. Une mobilisation qui n’a pas faibli chez les ADC et les ASCT entre le premier et le deuxième jour de grève : 38,86% des ASCT étaient en grève aujourd’hui selon la SNCF (53% selon la CGT), 35,93% chez les ADC selon la SNCF (50% selon la CGT). La balle est donc toujours dans le camp de la Direction SNCF et du Gouvernement. La Direction de la SNCF, qui a refusé toute négociation sur ces aspects avant le conflit, ne peut continuer de mépriser ainsi les cheminots et les usagers. L’appui des organisations syndicales qui l’accompagnent dans son projet d’abandon du service public SNCF et la casse du statut social des cheminots, ne peut justifier une telle attitude. Une attitude de plus en plus illisible et incompréhensible aux yeux des cheminots qui renforce la responsabilité pleine et entière de la SNCF dans ce conflit. En appui d’une mobilisation significative des cheminots, la Fédération CGT des Cheminots renouvelle sa disponibilité immédiate pour s’inscrire dans une négociation constructive qui permette de faire avancer les revendications pour tous les cheminots.
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C'est un virus ? Au secours Bachelot... Passe peut être en version 3.6.3 de Firefox Mozilla/5.0 (Windows; U; Windows NT 5.1; fr; rv:1.9.2.3) Gecko/20100401 Firefox/3.6.3
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Jean-Luc Mélenchon bouscule ses alliés du Front de gauche et pousse ses pions pour 2012 LEMONDE | 09.04.10 | 14h31 • Avec le Front de gauche - l'alliance qu'il a passée avec les communistes et les amis de Christian Picquet de la Gauche unitaire -, Jean-Luc Mélenchon sait qu'il a réussi à exister à la gauche du PS. Mais tout cela va trop lentement. "Je suis trop petit pour bouger seul et trop gros pour me taire", lance-t-il. NOUVEAU : Les articles du journal Le Monde dès 15h dans un grand confort de lecture Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 1 mois offert M. Mélenchon veut débattre du rôle des médias Jean-Luc Mélenchon vient s'expliquer sur sa vision du journalisme au Centre formation des journalistes (CFJ) à Paris. Une semaine après s'être emporté contre un étudiant de l'école de journalisme de Science-Po, qui l'interrogeait sur un sujet qu'il jugeait inopportun - le député européen avait invectivé la profession en parlant de "métier pourri" et de "sale corporation voyeuriste", et traité son interlocuteur de "petite cervelle" dans une séquence qui fait florès sur Internet -, M. Mélenchon veut "débattre du rôle des médias". La rencontre a lieu vendredi 9 avril, à l'invitation du directeur du CFJ, Christophe Deloire, et il s'en dit "enchanté". M. Deloire avait entendu le président du Parti de gauche lors d'un débat à l'ENA à Strasbourg, en octobre 2009, et avait été intéressé par les critiques formulées. "Il a commencé par dire aux 400 journalistes présents "je vous hais" et "vous êtes une ruse de l'histoire" et finit une heure plus tard sous les ovations. Dans ce qu'il dit, il y a quelque chose à entendre pour notre profession", dit-il pour expliquer l'invitation dans la prestigieuse école. Sur le même sujet Georges Frêche, président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, le 2 février 2010. Les faits Georges Frêche alerte le CSA après un sketch de Canal+ Point de vue Dépendance des médias à l'égard du pouvoir ? Vrai constat, fausse analyse, débat piégé, par Philippe Merlant et Luc Chatel Compte rendu Quand Xavier Bertrand s'en prend avec virulence à un journaliste du "Courrier picard" Les faits Une journaliste de France Inter devient conseillère de Ségolène Royal Edition abonnés Archive : Jean-Luc Mélenchon, politiquement insultant De fait, de cette drôle d'alliance aux régionales, les médias auront surtout retenu le nom de Mélenchon. Au point de confondre le sigle de son parti - le Parti de gauche (PG) - avec celui du Front de gauche. C'est lui, l'ancien socialiste, qu'on invite sur les plateaux de télévision, pas Marie-George Buffet et encore moins Pierre Laurent, le numéro deux du PCF. La direction communiste a beau se féliciter des résultats "globalement positifs" obtenus lors des régionales, sans lui, le Parti communiste serait au plus bas. Mais Jean-Luc Mélenchon sait aussi que, sans le PCF, le Front de gauche n'existerait pas. Et son petit parti - quelque 5 000 militants - non plus. Alors, il pousse des coups de gueule, multiplie les propositions. Pour faire encore "bouger les communistes". Pour lui, le Front de gauche doit franchir une deuxième étape. "On a fait nos preuves comme cartel d'organisations mais cela ne peut plus durer comme ça", explique le député européen. Il veut discuter d'un projet et d'un commandement commun pour la présidentielle, dit-il. Et tout ça dans un "paquet" qu'il propose à ses amis communistes, afin de présenter ensemble des candidats aux cantonales, aux législatives et un seul à la présidentielle. "Je ne veux plus un truc de petits pas", prévient-il. Stratégie de la lenteur Las, le PCF, lui, préfère avancer doucement. Si Mme Buffet n'a pas dit non à une éventuelle candidature commune en 2012, elle a repoussé la discussion en 2011... après le congrès des communistes qui se tiendra en juin. La numéro un du PCF rétorque qu'au lieu de parler de personne elle préfère penser "projet" en organisant des "assises". "Il faut traiter les échéances quand elles viennent", insiste encore la numéro un du PCF. Le temps de la présidentielle viendra mais pas avant un an. Une stratégie de la lenteur qui agace au plus haut point le député européen. "Tout le monde sait qu'un candidat communiste ne fera pas de score. Si on réussit les régionales, c'est parce que c'est le Front de gauche", râle M. Mélenchon qui pense que, pour "entraîner l'électorat", il est le meilleur. Il rappelle qu'un sondage Ifop pour Sud-Ouest (réalisé les 25 et 26 mars auprès de 855 personnes) le donne à 6 % des intentions de vote à la présidentielle, devant Olivier Besancenot, porte-parole du NPA. "C'est pas mal pour un début", sourit-il. Ajoutant : "Je fais confiance à l'idée de l'évidence", sourit-il. Pour lui, il suffit d'"être clair" : "On veut être le recours à gauche ? alors il faut se battre pour ça et ne pas dire qu'on prépare un gouvernement rose-rouge-vert !", dit-il en pestant contre les "ambiguïtés" du PCF vis-à-vis du PS. L'élection présidentielle étant la mère de toutes les batailles - "un candidat doit avoir un projet pour gouverner sinon il n'existe pas", argumente son bras droit François Delapierre -, il faut en être et la préparer. Le PG réfléchit donc déjà aux parrainages, au budget et au type de campagne. En le disant tranquillement, l'ancien socialiste cherche à bousculer encore. "Je veux obliger les communistes à trancher à leur congrès", prévient-il. Bousculer sans braquer, l'équilibre est délicat. "On respecte le temps des communistes qui ont un congrès qui va peser. Et puis ni Marie-George ni Pierre Laurent n'ont dit qu'il fallait un candidat communiste...", remarque-t-on au PG. Alors le "camarade Jean-Luc" espère. En attendant, il vient de lancer une nouvelle idée : la possibilité d'adhésions directes au Front de gauche, en dehors des trois organisations qui le composent et de leur rigidité. Un peu à l'image d'Europe Ecologie. Le PCF traîne des pieds ? Qu'importe ! M. Mélenchon joue la stratégie du contournement. "C'est de la bombe atomique", s'amuse-t-il. Sylvia Zappi
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La grève faiblit à la SNCF, où le trafic est légèrement perturbé 13h00 Reuters La proportion de grévistes à la SNCF est en baisse ce vendredi malgré l'appel de la CGT et Sud-Rail à poursuivre le mouvement de grève, annonce l'entreprise publique. Le trafic restait légèrement perturbé, conformément aux prévisions annoncées la veille. Le taux de participation à la grève était de 5,29% à 11h00 contre 13,85% la veille, a dit la SNCF dans un communiqué. Le taux de grévistes dépasse 20% dans la région Languedoc-Roussillon. Environ 30% des contrôleurs et 32% des conducteurs sont en grève, une baisse de 17% par rapport à jeudi, a précisé la SNCF. Trois TER sur quatre circulent dans l'ensemble des régions et quatre TGV sur cinq sont maintenus. Dans les réseaux locaux Intercités et Téoz, le trafic est respectivement de 75% et 57%. Neuf trains sur dix circulent en Ile-de-France sur le réseau Transilien, en périodes de pointe et dans la journée. Le trafic international est normal sur Eurostar, Thalys et sur les trains à grande vitesse à destination de l'Allemagne. La CGT Cheminots et Sud Rail, respectivement première et troisième organisation syndicale de l'entreprise publique, ont estimé jeudi que la direction refusait de négocier sur les salaires, les effectifs et le démantèlement présumé de l'activité fret. De nouvelles assemblées générales décideront dans la journée de vendredi de la suite à donner au mouvement de grève, le troisième de l'année à la SNCF. Les autres syndicats se sont désolidarisés du mouvement, certains jugeant cette grève incompréhensible. Clément Guillou, édité par Gilles Trequesser
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France télécom condamné à payer 1 miliards d'euros
un sujet a répondu à Dom Le Trappeur dans Brin de causette
La justice poursuit France Télécom après une vague de suicides Reuters Une information judiciaire pour harcèlement moral relative aux suicides de salariés à France Télécom, imputés à une politique de restructuration et de management jugée "pathogène", a été ouverte vendredi par le parquet de Paris. Pour la première fois en France, la politique de gestion des ressources humaines d'une entreprise est susceptible de constituer une infraction pénale en elle-même et d'entraîner un procès en correctionnelle de dirigeants, voire de la société. Cette décision fait suite à un rapport de l'Inspection du travail remis en février, visant 14 cas de suicides, tentatives ou dépressions graves de salariés, et à une plainte du syndicat Sud-PTT, déposée en décembre dernier. Le syndicat CFE-CGC/Unsa s'est porté partie civile à la fin mars. Cette plainte vise l'ancien P-DG Didier Lombard, l'ex-directeur exécutif Louis-Pierre Wenes et le directeur des ressources humaines, Olivier Barberot. France Télécom conteste que sa politique générale ait pu provoquer tous les suicides objets de l'enquête. "On ne peut pas parler de politique de harcèlement, il faudra replacer chaque suicide dans son contexte", a dit Me Claudia Chemarin, avocate du groupe, lors d'une conférence de presse. MANAGEMENT Un juge d'instruction sera désigné pour enquêter sur l'organisation du travail dans son ensemble. Est également visée une infraction au code du travail sur l'absence de remise d'un document d'évaluation des risques. L'ouverture juridique remonte à un arrêt rendu en novembre dernier par la Cour de cassation, plus haute juridiction française, qui stipule que le harcèlement moral peut procéder d'une politique de management et non plus seulement d'un problème relationnel entre les employés et leur supérieur. Peuvent donc être poursuivis les mutations forcées ou objectifs de performance impossibles à atteindre s'ils risquent de "dégrader les conditions de travail, sont susceptibles de porter atteinte aux droits et à la dignité (du salarié, ndlr), d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel", a dit la Cour. Selon la direction de France Télécom, 32 employés se sont suicidés en 2008 et 2009. Les syndicats avancent un bilan de 35 morts. Les suicides se poursuivent, avec une dizaine de cas depuis le début de l'année, selon les syndicats. France Télécom est une ancienne administration d'Etat devenue société anonyme en 1996, et dont l'actionnariat est majoritairement privé depuis 2004. "PATHOGÈNE" L'Inspection du travail a conclu dans son rapport transmis au parquet au "caractère pathogène de la politique de restructuration et de management" et relève que les alertes nombreuses des médecins du travail entre 2006 et 2009 ont été ignorées. "Les réorganisations, restructurations et les méthodes de management mises en oeuvre au sein de l'unité économique et sociale France Télécom sont de nature à provoquer des troubles de la santé mentale", écrit l'Inspection du travail dans le rapport relaté à Reuters par une source judiciaire. Cette politique avait pour objectif de réduire les effectifs de 22.000 personnes, de provoquer un changement de métier pour 10.000 autres employés, d'en recruter 6.000, d'augmenter la mobilité, de rajeunir la pyramide des âges, détaille-t-elle. La brutalité des techniques utilisées pour la mise en oeuvre de ces objectifs est considérée comme directement à l'origine des suicides, de dépressions et de souffrances psychologiques. Les avocats des syndicats affirment que la direction a mis au point des techniques pour pousser les fonctionnaires du groupe à partir. Les fonctionnaires, qui ne peuvent être licenciés, constituent 65% des 100.000 salariés. "C'est une mauvaise lecture et nous répondrons devant le magistrat instructeur", a dit l'avocate de France Télécom. La vague de suicides est à l'origine d'un changement de directeur général, Stéphane Richard remplaçant à ce poste en février Didier Lombard, qui a gardé la présidence non exécutive. Alors que le phénomène était contesté, voire nié auparavant, Stéphane Richard a présenté aussitôt un plan de prévention des suicides avec une promesse de dialogue social. Les mutations forcées avaient été suspendues à la fin de l'année dernière. Les syndicats demandent davantage, estimant que la politique de restructuration elle-même est en cause. Le parquet a précisé que les enquêtes de police préliminaires déjà ouvertes à Paris et en province sur des cas isolés de suicides seraient sans doute regroupées dans le nouveau dossier d'information. Thierry Lévêque, édité par Sophie Louet -
Sur Libération.fr Bouclier fiscal : une tranche d’intox Quand il ne reste plus d’arguments pour défendre une mesure, autant en inventer http://www.liberation.fr/economie/01016290...tranche-d-intox
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Troisième jour de grève à la SNCF, LEMONDE.FR avec AFP | 09.04.10 |11hoo La SNCF annonce un retour progressif à la normale du trafic vendredi, malgré la grève de la CGT et SUD, qui prévoient l'amplification du mouvement et la poursuite des perturbations. "Nous maintenons dans l'immédiat nos prévisions de jeudi soir, a indiqué la compagnie, la SNCF assurera 83 % des TGV, 90 % des Transiliens aux heures de pointe en Ile-de-France, 75 % des TER, 75 % des Intercités et 57 % des Téoz." Le trafic international sera normal sur Eurostar, Thalys et sur les TGV à destination de l'Allemagne, mais 90 % des Lyria et 50 % des trains Artesia de jour circuleront. Pour le week-end, la SNCF prévoit déjà d'"augmenter le service". La SNCF a suggéré vendredi "à ceux qui le peuvent de différer leur voyage au départ ou à destination du sud-est de la France", en raison des chassés-croisés des vacances. Selon un communiqué, il y a des "risques d'affluence de voyageurs dans les gares du sud-est de la France liés aux premiers chassés-croisés des vacances", alors que les congés scolaires débutent vendredi soir pour la zone A (Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes, Toulouse) et sont en cours pour la zone B (Aix-Marseille, Lille, Orléans, Poitiers, Rouen, Strasbourg...). "POURSUIVRE ET AMPLIFIER" Le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, estime que les prévisions de circulation sont "de l'intox" alors que "des trains sont supprimés à la dernière minute dans les gares et que les usagers restent à quai". Après une rencontre infructueuse jeudi après-midi avec la direction, qui n'a pas voulu ouvrir de négociations, il a appelé les cheminots "à poursuivre et amplifier" le mouvement devant une centaine de militants qui occupaient le hall du siège de la SNCF à Paris. Cependant, le directeur des opérations industrielles de l'entreprise, Jacques Damas, a estimé que les grévistes seraient moins nombreux vendredi. Pour le premier syndicat de l'entreprise publique, la CGT, au contraire, la mobilisation est "importante". La participation a été même plus importante jeudi que mercredi. 40 % des conducteurs et 43 % des contrôleurs ont cessé le travail jeudi, selon la CGT, pourcentage que la direction ramène à 35,8 % et 38,8 %. La CGT exige 2 000 nouvelles créations d'emplois, SUD demande l'arrêt des restructurations, notamment dans le fret (transport de marchandises).
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grèves début avril 2010
Dom Le Trappeur a répondu à levdav situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
C'est sa signature fait main ou un coup de tampon à l'encre bleue... ? -
L'Humanité (site internet) 8 avril 2010 Les cheminots ont pris le train de la mobilisation La CGT cheminots a comptabilisé hier 40 % de grévistes chez les conducteurs et 42 % chez les contrôleurs. Le syndicat appelle à amplifier la mobilisation. Depuis hier soir, les autres métiers ont rejoint le mouvement. Il est 9 heures : il y a quelques secondes encore le sifflement des freins des trains entrant en gare de Lyon envahissait les locaux de la CGT, obligeant à tendre l’oreille et à hausser la voix. Le silence se fait soudain assourdissant. La gare semble s’être figée. « C’est la fin de la période de pointe matinale. Depuis que les agents sont contraints de se déclarer grévistes avec 48 heures d’avance, la SNCF peut organiser le trafic. Elle mobilise les non-grévistes pour assurer ses prévisions pendant la période de pointe du matin et celle du soir », explique Cédric Robert, responsable du syndicat. Dans son bureau, Yves s’agace : « La direction refuse de me donner les taux de grévistes des conducteurs et des contrôleurs. Elle me donne un taux global calculé sur l’ensemble des effectifs ». La direction use de ce petit tour de passe-passe « pour minimiser la mobilisation ». Une manœuvre rendue possible par la décision de SUD rail de déposer un préavis tous services dès mardi soir 20 heures. des négociations pour chaque préavis Dans le hall d’entrée de leurs locaux professionnels, les contrôleurs en grève sont à l’étroit. Thomas, délégué du personnel CGT, prévient de la présence de journalistes du Parisien et de l’Humanité. Les cheminots se saisissent de l’occasion pour leur adresser les critiques qu’ils nourrissent contre les médias en général. L’un d’eux dit son ras-le-bol d’être « montré du doigt par les télés et radios comme un privilégié à 3 000 euros par mois ». Salaire qu’il est, bien entendu, loin de gagner. D’autres s’élèvent contre le fait qu’une partie de la presse taise leurs revendications ou les travestisse en réduisant par exemple la grève au conflit entre le secrétaire général de la CGT et le président de la SNCF. Le préavis de grève tous services de SUD rail a visiblement semé la confusion. Plusieurs contrôleurs s’inquiètent ainsi de savoir si les revendications propres à leurs métiers ne seront pas noyées dans la masse de celles de l’ensemble des cheminots. « Nous demandons des négociations pour chaque préavis », rassure Thomas. Les agents s’arrêtent aussi sur les questions sur lesquelles ils souhaitent gagner des avancées. Notation, reconversion des cheminots venus d’autres filières, revalorisation des salaires et des déroulements de carrière des plus anciens. Ces thèmes sont soigneusement épluchés. La sécurité des contrôleurs fait particulièrement débat. Il y a peu, l’un d’eux s’est fait violemment agresser. Le troisième en peu de temps. Plusieurs agents regrettent de « ne pas avoir cessé immédiatement le travail en solidarité ». Tous disent aussi leur refus du projet de la direction de « passer de un contrôleur pour 600 voyageurs à un contrôleur pour 1 200 voyageurs ». Dans un an, Michel sera en retraite. Déjà un brin de nostalgie dans la voix, il dit sa « fierté » et « son bonheur » d’avoir exercé « ce magnifique métier ». « Un métier mal aimé trop souvent réduit au compostage des billets » alors qu’à bord d’un train la première des missions des contrôleurs est la sécurité. « Un métier au service des autres, fait de rencontres ». « Un train, c’est comme une petite société ». Tout peut se passer à bord. « De la procréation… », dit-il, en souriant, « jusqu’à la mort », poursuit-il d’un ton plus grave. À gare de Lyon, les contrôleurs ont toujours le goût de leur métier. Ils sont bien décidés à le démontrer. Pierre-Henri Lab
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Trafic légèrement perturbé à la SNCF en raison de la grève 8h00 Reuters Le trafic à la SNCF est légèrement perturbé ce vendredi matin, la CGT et Sud-Rail ayant appelé les cheminots à poursuivre le mouvement entamé mardi soir. Conformément aux prévisions annoncées jeudi, trois TER sur quatre circulent dans l'ensemble des régions et 83% des TGV sont maintenus. Dans les réseaux locaux Intercités et Téoz, le trafic est respectivement de 75% et 57%. Neuf trains sur dix circulent en Ile-de-France sur le réseau Transilien, en périodes de pointe et dans la journée. Le trafic international est normal sur Eurostar, Thalys et sur les trains à grande vitesse à destination de l'Allemagne. La CGT Cheminots et Sud Rail, respectivement première et troisième organisation syndicale de l'entreprise publique, ont estimé jeudi que la direction refusait de négocier sur les salaires, les effectifs et le démantèlement présumé de l'activité fret. De nouvelles assemblées générales décideront dans la journée de la suite à donner au mouvement de grève, le troisième de l'année à la SNCF. Il y avait jeudi 19,65% de grévistes selon la CGT et 13,85% selon la direction. Les autres syndicats se sont désolidarisés du mouvement, certains jugeant cette grève incompréhensible. Clément Guillou
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Vendredi 9 - Samedi 10 - Dimanche 11 Avril 2010 - Grève des Cheminots
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Actualité ferroviaire générale
Vendredi 9 - Samedi 10 - Dimanche 11 Avril 2010 Grève des Cheminots Les Infos du Jour Un message sur le Forum qui me plaît bien... Bienvenue à Milamber7 http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=23721&pid=303830&st=80&#entry303830 je suis dans une petite annexe (celle qui est épinglé dans le rapport de la cour des comptes pour son amplitude journalière moyenne de 05h50) sur ma région - de 20% de gréviste , dans mon annexe 3 travaillant sur 36 prise de services les 7 et 8 avril, soit plus de 90% de gréviste.A chaque action les mêmes résultats. Notre DET nous écoute parce que derrière nous il y a 90 à 100% de gréviste, ce qui nous permet d'avoir conservé aujourd'hui et depuis de nombreuses années l'amplitude moyenne la plus petite de france, avec une prime oscillant entre 900 et 1100 euros pour du transilien. Messieurs si vous faites l'effort de déposer des bulletins dans l'urne lors des élections professionnels, soyez prêt à faire quelques sacrifices lorsque ceux pour qui vous avez voté vous demande de vous mobiliser, le préavis est la solution extrème face à une direction autiste, mais quand l'action rime avec mobilisation les résultats sont au rendez-vous. soyez prêt à perdre un peu aujourd'hui, parce que si le fret est filialisé vous perdrez tout demain, quelque soit le service ou vous travaillez, en vous retrouvant dans le giron du privé (je suis conseiller prud'homal et je connais bien la mentalité des patrons du privé qui sont solidaires entre eux, organisés et haineux vis à vis de la classe ouvrière qui ne leur permet pas de prendre tout l'argent qu'ils veulent) soyez solidaires, avec un esprit collectif pour faire plier la direction. chacun est maitre de son destin. -
Mercredi 7 Avril 2010 - Grève des Cheminots
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Actualité ferroviaire générale
Il serait intéressant de savoir sur quel effectif en nombre porte ces statistiques... A la Direction de l'Entreprise...ils font forts ... -
Jeudi 8 Avril 2010 - Grève des Cheminots
Dom Le Trappeur a répondu à Dom Le Trappeur situé dans Actualité ferroviaire générale
Deux documents CGT qui circulent par e-mail chiffres grévistes ADC 7 et 8 avril analyse ADC 2010_04_08_cgt_tracttraction8avril.doc 2010_04_08_tableaucomparatifgrevistesdes7et8avril2010.doc -
On a perdu C'est pô grave...magouillons... [ Les députés UMP veulent la fin des triangulaires Le Figaro... Par Jean-Baptiste Garat 08/04/2010 | Législatives : plus de 200 députés ont déjà signé une proposition de loi prévoyant le maintien des deux seuls candidats en tête. La question est un classique des lendemains de défaite électorale. Et la majorité, après la déroute des régionales, n'y coupe pas. Faut-il modifier les modes de scrutin ? À commencer par celui des prochaines législatives ? Les premiers concernés, les députés, ont vite fait leurs comptes. Selon les modes de calcul, la prise en compte des résultats au premier ou au second tour des régionales, l'ancien ou le nouveau découpage des circonscriptions, sans oublier leur état d'esprit du moment, les estimations sont au mieux alarmistes ou pire catastrophiques pour l'UMP et ses alliés. Au groupe, on constate que les listes de la majorité n'ont totalisé plus de 50% au second tour des régionales que dans 28 circonscriptions, après redécoupage. À l'UMP, d'autres estiment qu'un quart des 317 députés du parti présidentiel sont aujourd'hui menacés. Un calcul qui se rapproche de celui de l'Observatoire de la vie politique, qui évalue qu'environ 80 sièges basculeraient à gauche. La crainte des députés est de voir des triangulaires fatales se multiplier avec le Front national, comme aux législatives de 1997. Aux régionales, le parti de Jean-Marie Le Pen a contraint la majorité à 12 triangulaires. Pas étonnant dès lors que deux députés de l'UMP, élus des régions où le FN a réalisé ses meilleurs scores (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nord - Pas-de-Calais), se préparent à déposer chacun une proposition de loi visant à interdire les triangulaires. Éric Ciotti (Alpes-Maritimes) et Christian Vanneste (Nord) avancent que la légitimité d'un élu doit reposer sur une majorité absolue. Une initiative approuvée par les radicaux qui souhaitent « que seuls les deux candidats ou les deux listes arrivés en tête au premier tour d'une élection puissent participer au second ». Au gouvernement, ces propositions sont reçues avec circonspection. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, assure avoir «entendu ceux qui plaident pour une harmonisation des scrutins sur celui de la présidentielle». Le secrétaire d'État à l'Intérieur, Alain Marleix, se dit, «à titre personnel, favorable au scrutin majoritaire à deux tours secs, avec deux candidats seulement au second tour». De toutes façons, explique-t-on Place Beauvau, «si les parlementaires le veulent, ils n'ont pas besoin de nous». Et pour cause : la proposition de loi d'Éric Ciotti aurait d'ailleurs déjà reçu plus de 200 signatures. Hortefeux et Marleix prennent cependant bien soin de relativiser les estimations qui surgissent çà et là. Selon les calculs de la Place Beauvau à partir des régionales, aucun candidat arrivé troisième ne pourrait se qualifier au second faute de réunir les 12,5% des inscrits nécessaires, en raison du fort taux d'abstention. « Commençons déjà par le faire pour les territoriales » «N'essayons pas une fois encore d'aller trop vite», prévient cependant le président du comité de la majorité, Jean-Claude Gaudin, qui ne souhaite pas que l'on touche au mode de scrutin pour 2012. «Casser un thermomètre pour ne plus sentir la température est une mauvaise idée, explique pour sa part le président du Nouveau Centre, Hervé Morin. On ne lutte pas contre un mouvement en empêchant les triangulaires.» La question des triangulaires pourrait s'inviter dans l'autre débat électoral : celui qui concerne le mode de scrutin des futurs conseillers territoriaux pour lequel la gouvernement a présenté un système majoritaire à un tour avec une dose de proportionnelle. «Avec ce mode de scrutin, nous aurions gagné une, voire deux régions de plus, mais pas à la Réunion», pointe-t-on à l'UMP. «Les Hauts-de-Seine auraient basculé à gauche, c'est certain», calcule un autre. Le Parlement pourrait préférer à ce mode de scrutin un plus classique : deux tours, comme pour les cantonales aujourd'hui. Avec ou sans triangulaire ? «Je ne sais pas, concède Gaudin, mais si on devait les interdire, commençons déjà par le faire pour les territoriales avant de tirer des plans sur la comète.»
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Jeudi 8 Avril 2010 - Grève des Cheminots
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Il y a parfois des "bizaroïdées" entre le clavier et la page web... J'ai réparé mais la réparation tiendra-t-elle, ceci n'est pas certain... -
Jeudi 8 Avril 2010 - Grève des Cheminots
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Communiqué de la Fédération des Cheminots CGT Salaires La Direction ment. http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=23837 Je vous en conseille la lecture... -
Communiqué de la Fédération des cheminots CGT Salaires La direction ment 2010_04_08_cgt_salaires_la_sncf_ment.pdf
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Jeudi 8 Avril 2010 - Grève des Cheminots
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Communiqué Fédération des Cheminots CGT LA GREVE SE POURSUIT, LES REVENDICATIONS DEMEURENT, LA DIRECTION DOIT NEGOCIER! (08/04/2010) L’action de grève reconductible commencée le 6 Avril 2010 par les cheminots des Etablissements Commerciaux Trains (contrôleurs…), du domaine Traction (conducteurs….) et du fret connaît un taux important de participation. Devant cette mobilisation qui se construit et s’élargit, et face à la surdité et la désinvolture d’une direction qui refuse d’ouvrir les négociations, les cheminots en assemblées générales ont reconduit le mouvement. Aujourd’hui les agents du Matériel, de l’Equipement, de l’Exploitation et des Services Communs agissent eux aussi dans le cadre de ce mouvement, pour une période de 24 heures, à partir de leurs propres revendications et des convergences d’intérêts qu’ils ont avec les autres cheminots, pour la défense du service public et de leur statut. En fin de matinée on recensait 19,85 % de grévistes tous services avec notamment 85% (+5%) d’ASCT (contrôleurs…) en grève à Rouen, 51% (+6%) d’ADC (Agents de Conduite…)à Nantes, 55% (+2%) d’ADC à Rennes, 52% (-3%) d’ADC à Tours, 80% (+8%) d’ASCT et 85,6% (+7%) d’ADC à Toulouse, 74% (+15%) d’ADC en grève à Lyon, 50% (+5%) d’ADC à Clermont Ferrand, 85% (+9%) d’ASCT en grève et 54% (+3%) d’ADC à Marseille, 70% (+6%) d’ADC à Montpellier, 69% (+9%) d’ASCT à Paris Sud Est … Malgré un contexte difficile, une pression managériale et une communication agressive, les cheminots, de par leur implication dans le mouvement de grève, démontrent leur mécontentement et affirment leur exigence que s’ouvrent enfin de vraies négociations sur l’avenir du Service Public SNCF autour des nombreuses restructurations ainsi que sur leurs légitimes revendications. Face à une mobilisation importante qui se renforce dans certaines catégories, les dirigeants de la SNCF ne peuvent pas plus longtemps se retrancher derrière une formule qui est démentie par les faits, du style : « on obtient plus par la négociation que par la grève », qui devient aujourd’hui dans les propos du Président de la SNCF, repris dans les colonnes d’un quotidien bien en cour au siège de l’entreprise : « on obtient TOUT avant la grève en négociant … ». Au regard de ce qu’ils vivent au quotidien en matière de dialogue social bloqué, les cheminots apprécieront ! Les cheminots en grève ont raison d’exiger que leurs attentes et revendications soient véritablement négociées. Le simulacre de négociations, la semaine dernière, entre la direction de la SNCF et certains syndicats, présenté comme « le must » du dialogue social, s’apparente plus à des combinaisons, à des arrangements entre amis, fortement éloignés des enjeux socio-économiques en présence. Les cheminots méritent mieux ! Mettant au crédit de cette séquence de discussions des décisions actées depuis plusieurs mois, ces gens là n’ont pas peur du ridicule et ils enfoncent le clou en ne proposant que des ajustements minimes sur l’emploi mais rien sur les salaires, rien sur les revendications spécifiques des métiers, rien sur la casse organisée, planifiée de Fret SNCF… Voilà les enjeux du mouvement social en cours. La Fédération CGT appelle à amplifier l’action pour créer les conditions d’un rapport de force qui doit devenir incontournable pour imposer à la direction de s’asseoir à la table des négociations. C’est bien le minimum que l’on puisse demander à une grande entreprise publique qui devrait être exemplaire de ce point de vue. -
Jeudi 8 Avril 2010 - Grève des Cheminots
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La SNCF promet un retour progressif à la normale vendredi LEMONDE.FR avec AFP | 08.04.10 | 16h59 La direction de la SNCF a prévu pour vendredi 9 avril, troisième jour de grève, un "retour progressif à la normale" des trafics, alors même que, dans le même temps, la CGT appelait les cheminots "à poursuivre et amplifier" la grève reconductible entamée mardi soir. Dans le détail, la SNCF prévoit la circulation de 83 % des TGV, 90 % des Transiliens aux heures de pointe en Ile-de-France, 75 % des TER, 75 % des Intercités et 57 % des Téoz. Le trafic international sera quant à lui normal sur Eurostar, Thalys et sur les trains à grande vitesse à destination de l'Allemagne, comme mercredi et jeudi. La SNCF conseille à chaque voyageur de s'informer spécifiquement sur sa ligne. La liste des trains qui circulent sera affichée dans chaque gare. L'entreprise publique invite les voyageurs à se connecter sur www.sncf.com pour tous les trafics ou www.abcdtrains.com pour les prévisions Transilien par gare, ou à appeler les numéros verts 0805 90 36 35 pour les grandes lignes et TER, 0805 700 805 pour Transilien. Cette annonce de la direction de l'entreprise publique intervient alors que le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Didier Le Reste, a appelé les cheminots cégétistes "à poursuivre et amplifier" le mouvement, après avoir estimé qu'une rencontre avec la direction n'avait "rien donné". Une délégation de la CGT-cheminots avait été reçue, jeudi dans l'après-midi, par la direction de la SNCF, au deuxième jour d'une grève reconductible, mais le directeur des ressources humaines a signifié, selon un communiqué, qu'une négociation était exclue tant que la grève persistait. -
Jeudi 8 Avril 2010 - Grève des Cheminots
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SNCF: troisième jour de grève vendredi 19h00 AP JeanMarie Godard Le trafic SNCF sera perturbé vendredi pour la troisième journée consécutive en raison de la grève reconductible à l'appel de la CGT et de Sud-Rail, mais dans des proportions bien moindres alors que le mouvement montre des signes d'essoufflement face à une direction qui campe sur une position de fermeté. Jeudi, la direction a comptabilisé 13,85% de grévistes, la CGT 19,85%. Dans un communiqué, la première fédération syndicale de cheminots appelle à "amplifier l'action pour créer les conditions d'un rapport de force". La direction annonce un trafic en nette amélioration pour la journée de vendredi, avec une moyenne de 83% des TGV en circulation, de 90% des Transilien (Ile-de-France), de 75% des trains express régionaux (TER), ainsi que plus d'un train sur deux pour les Corail. Par ailleurs, 60% des trains de nuit nationaux devaient circuler dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu'ils avaient été tous annulés les deux nuits précédentes, selon la direction. Jeudi, la direction de la SNCF a accepté de recevoir une délégation de la CGT-Cheminots, après une manifestation "surprise" au siège de la SNCF à Paris, a-t-on appris auprès de l'organisation syndicale, sans pour autant faire de concessions. Depuis le début du mouvement, le 6 avril au soir, la direction pose en effet l'arrêt de la grève comme préalable à toute négociation et campe sur cette position. "Ce genre d'attitude n'est pas nouvelle mais est renforcée sous l'impulsion de Guillaume Pépy", le président de la SNCF, a déclaré jeudi à l'Associated Press le secrétaire fédéral de Sud-Rail Alain Cambi. "Avec ce discours, la direction surfe sur le manque d'unité au niveau des syndicats pour minimiser le mouvement, et compter sur une mobilisation qui pourrait s'effilocher", a-t-il ajouté. "Malgré un contexte difficile, une pression managériale et une communication agressive, les cheminots, de par leur implication dans le mouvement de grève, démontrent leur mécontentement et affirment leur exigence que s'ouvrent enfin de vraies négociations sur l'avenir du service public SNCF autour des nombreuses restructurations ainsi que sur leurs légitimes revendications", déclare de son côté la CGT dans son communiqué. Selon elle, les négociations qui ont eu lieu avant la grève et ont été approuvées par la CFDT-FGAAC et l'UNSA ne comportaient "rien sur les salaires, rien sur les revendications spécifiques des métiers, rien sur la casse organisée, planifiée, du fret SNCF". AP