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Non Xavier Bertrand, ce n'est pas Internet qui tue La Poste Par David Servenay | Rue89 | Le patron de l'UMP, Xavier Bertrand est l'un des derniers à avoir utilisé l'argument : La Poste doit se « moderniser », car Internet provoque une baisse de l'activité de l'entreprise. Une vision en trompe-l'oeil, car le commerce électronique dope l'activité colis, la plus bénéficiaire. Enquête. Cela fait partie des poncifs mille fois répétés : Internet est en train de tuer La Poste. Ce qui justifie sa privatisation accélérée, sous l'injonction des directives européennes ouvrant l'activité à la concurrence. Le secrétaire général de l'UMP l'a redit, lundi matin sur France Inter. « Vous avez aujourd'hui, de moins en moins de courrier avec Internet. Or, si on veut conserver La Poste, il faut qu'elle puisse aussi transmettre davantage de colis. Il y a une entreprise de modernisation qui est indispensable. (…) Si demain vous avez de moins en moins de courrier, il est important qu'en milieu rural ou autre, on continue à avoir la présence d'un facteur. Mais il est important aussi que La Poste ne soit pas la dernière pour livrer des colis et assurer son avenir. Quand on refuse que les choses et bien, il y a des entreprises qui disparaissent. Moi, je ne veux pas que La Poste disparaisse. » (Voir la vidéo, après env. 19 mn) A regarder les chiffres de l'entreprise publique, Xavier Bertrand aurait pu voir que le courrier ne se porte pas si mal, d'abord au niveau chiffre d'affaires : * 2004. 10,87 milliards d'euros * 2005. 11,24 milliards d'euros * 2006. 11,31 milliards d'euros * 2007. 11,57 milliards d'euros * 2008. 11,31 milliards d'euros En terme de trafic, le recul est régulier depuis 2003 : * Entre 2003 et 2007. -1% par an * 2008. -3 % * 2009. Entre -5 et -6% Traduit en volume de documents acheminés, cela donne : * 2005. 28,6 milliards * 2006. 28,4 milliards * 2007. 28 milliards * 2008. 27 milliards « Quand l'économie va bien, il y a plus d'échange » Sachant que le courrier entre particuliers représente 3% de ce trafic, contre 97% pour la vie économique et/ou administrative. Le service communication de La Poste est prompt à rappeler que le volume du courrier dépend de la santé de l'économie : « Quand l'économie va bien, il y a plus d'échanges. Le courrier est très corrélé à l'évolution du PIB. » En résumé, quand les affaires vont bien, La Poste sourit. Et d'enfoncer le clou par une statistique étonnante : « Les habitudes ont la vie dure : 95% des Français ouvrent leur boite aux lettres tous les jours, alors que seuls 7% des Français ouvrent leur boite mail tous les jours. » L'explosion de la vente en ligne dope le trafic des colis A l'inverse, le développement de l'e-commerce a tout simplement fait exploser l'activité colis, plus rentable que celle du courrier : « D'abord il y a les échanges entre particuliers, type Ebay, qui a multiplié les envois. Et puis l'apparition des “pure players” [des commerces qui ne sont présents que sur Internet, ndlr] comme Cdiscount ou Rueducommerce a aussi dopé les colis. » Le chiffre d'affaires du Colis Express (cela regroupe le Chronopost spécialisé dans la livraison rapide en 24h et le Colisposte livré en 48h) en témoigne : * 2004. 3,48 milliards d'euros * 2005. 3,68 milliards d'euros * 2006. 4,17 milliards d'euros * 2007. 4,5 milliards d'euros * 2008. 4,7 milliards d'euros Le web est donc en train de sauver une activité qui est très européenne, car une grosse partie de la vente en ligne vient d'Allemagne ou d'Italie. Geopost, qui regroupe les filiales « express » de La Poste en Europe, est le deuxième opérateur du continent sur ce créneau. Les chiffres du trafic concernant les colis (livraison en 48h) : * 2004. 250 millions de colis * 2005. 260 millions de colis * 2006. 263 millions de colis * 2007. 274 millions de colis * 2008. 270 millions de colis Ce dernier chiffre, en recul, est lié à la crise et à l'effondrement de la vente à distance par correspondance (Camif, La Redoute…). La Poste est-elle victime de l'administration ? En fait, le principal fossoyeur de La Poste pourrait bien être… l'Etat. A force de substituer la transaction électronique au classique courrier, plusieurs administrations font baisser le trafic courrier : * la carte vitale a supprimé autant d'envoi de feuille de soins (911 millions en 2005) * les déclarations de revenus pour les impôts * les déclarations de TVA pour les entreprises Dans certaines prévisions, la direction de La Poste envisage une baisse de 35% du trafic courrier d'ici à 2015, à cause du web. De quoi justifier encore quelques mesures de dégraissage… et les démonstrations de Xavier Bertrand.
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Un sondage pour le moins partial...
Dom Le Trappeur a répondu à Dam 74 situé dans Actualité ferroviaire générale
Partial et dirigé... C'est le moins qu'on puisse dire... Qui sont ils ? http://www.expression-publique.com/main.ph...e=quisommesnous -
L’origine oubliée du bouclier fiscal Libération 30 09 2009 Par BERNARD POIGNANT maire de Quimper (PS). Cette affaire du bouclier fiscal revient sans cesse depuis le vote de la loi en juillet 2007. En période de crise, il devient la marque d’une préférence pour une catégorie sociale. Un symbole qui rapporte peu, diront les uns. Un symbole qui en dit long, feront remarquer les autres. Mais d’où vient l’idée ? Elle n’est pas sortie du cerveau d’un Président ou d’un coup de génie d’un ministre des Finances. Elle a en réalité des antécédents. Il faut aller chercher les mémoires d’Yves Bouthillier pour remonter aux sources. Celui-ci a été le ministre des Finances du maréchal Pétain du 16 juin 1940 au 18 avril 1942. Pierre Laval, revenu au pouvoir, l’a sorti du gouvernement mais il a continué à travailler pour Pétain, notamment à son projet de constitution. On lui doit la création de l’Ordre des experts comptables par la loi du 3 avril 1942 et celle de la fonction de PDG de société. Il a été arrêté par la Gestapo en 1944 puis déporté en Allemagne jusqu’à la fin de la guerre. Il a été maire de Saint-Martin-de-Ré, sa ville natale, de 1958 à 1972. En 1950 et 1951, Yves Bouthillier publie Le Drame de Vichy, en deux volumes. Dans le second volume, il écrit :«De nos jours où l’Etat est redevenu tout-puissant, refuser au contribuable la présomption de bonne foi, c’est le livrer à l’arbitraire bureaucratique, aussi seul, aussi démuni que le plus humble paysan de jadis devant le fisc royal et ses sergents. Disons-le hardiment, en face de prélèvements qui ne laissent subsister du droit de propriété que des lambeaux et des fruits du travail qu’une faible part, certaines habiletés sont moins une fraude qu’une réaction de défense. La meilleure façon pour le Fisc de faire valoir son droit serait d’être moins avide. L’énormité de l’impôt offense deux fois la morale : par les droits qu’elle lèse et par les manoeuvres qu’elle provoque. Un décret-loi du 12 novembre 1938 avait décidé qu’en aucun cas le prélèvement fait par les impôts sur le revenu ne pourrait dépasser 50 % du revenu global. Le texte ouvrait un droit à dégrèvement. L’intention était excellente, mais la disposition nouvelle contenait un terrible aveu. L’Etat considérait comme normal qu’un revenu fût, de son fait, officiellement amputé de moitié. Le décret était, de plus, inefficace. Il fut abrogé. En droit public moderne, la limitation du prélèvement fiscal, à la condition qu’elle soit solennelle et accompagnée de garanties, serait la seule précaution vraiment tutélaire. Ce n’est pas un hasard si l’impôt prélevé jadis sur les récoltes ou les revenus s’appelait la dîme, comme le tribut versé par Abraham à Melchisédech, et qu’on nous a appris à le honnir sur les bancs de l’école. Le nom exprime le rapport naturel entre ce qui est versé et ce qui est retenu. Je me suis souvenu de notre ébauche de 1938 lorsqu’en 1943 je travaillai avec MM. Moysset, Romier et Gidel au projet de constitution du maréchal. C’est en effet dans la constitution qu’il convient d’inscrire la limite du droit fiscal. Malheureusement, après ma déportation en Allemagne, le maréchal Pétain ne reprit pas mon texte dans sa rédaction définitive.» Le décret-loi du 12 novembre 1938 dont il est question n’a pas été pris par le Front populaire, qui n’existait plus à cette époque. Le président du Conseil était Edouard Daladier depuis le 10 avril 1938 (jusqu’au 21 mars 1940). Son ministre des Finances s’appelait Paul Reynaud. Ce dernier avait un cabinet composé de grandes personnalités du futur. Gaston Palewski en était le directeur. Maurice Couve de Murville et Michel Debré y figuraient comme conseillers techniques. Comme quoi…
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Adresse aux cheminots Transport-Mouvement
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Informations syndicales
Expression CGT 28 septembre 2009 Adresse aux cheminots Transport-Mouvement Restructurations filière transport 09_09_28_La_FD_CGT_des_Cheminots_s_adresse_aux_cheminots_de_la_fili_re_TM.doc 09_09_28_La_FD_CGT_des_Cheminots_s_adresse_aux_cheminots_de_la_fili_re_TM.pdf -
Infos contradictoires ...
Dom Le Trappeur a répondu à Camino06 situé dans Clients de SNCF Voyageurs & SNCF-Connect
Faut un "technocrate-manager bureaucrate" sorti au moins de polytechnique pour inventer une telle usine à gaz... revoltages -
Clarifications et inquiétudes... La gauche radicale tente de s'unir pour les régionales Reuters Face à la possible constitution d'un bloc de centre-gauche MoDem-PS-Verts, les partis de la gauche radicale française tentent de s'unir pour les élections régionales de 2010 malgré leurs divisions. A l'issue d'une réunion lundi soir à l'initiative du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot, un "cadre national de discussion" a été défini et les différentes organisations se retrouveront le 7 octobre. "C'est un premier pas mais il est important car les enjeux de ces élections sont non seulement régionaux mais nationaux", écrivent-elles dans un texte commun, diffusé mardi. Le texte est signé par le NPA, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, le Parti communiste, les Alternatifs, la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE) et la Gauche unitaire. Lutte ouvrière avait rang d'observateur. Les élections de dimanche ont traduit le recul des socialistes en Europe, en particulier en Allemagne et au Portugal, au profit de formations plus radicales sur leur gauche, qui profitent de leurs positions face à la crise. Mais la présidentielle de 2007 a montré la difficulté de la "gauche antilibérale et anticapitaliste" française, très émiettée, à s'unir en dépit de son poids électoral potentiel, autour de 15% des suffrages, comme aux européennes de juin. Récemment, le Parti de gauche, pourtant allié au PCF depuis le scrutin européen au sein du Front de gauche, a encore demandé aux communistes, tentés de s'allier dans certaines régions avec le Parti socialiste, de clarifier leur position. Le PCF est soupçonné par ses alliés de vouloir aller vers des accords "à la carte" d'une région à une autre. Lors de la première réunion de lundi, qualifiée de "moment de vérité", les participants ont reconnu avoir des approches différentes sur plusieurs points mais vouloir "vérifier la possibilité d'aller ensemble aux régionales" en mars prochain. Ils disent vouloir contrer un "nouveau glissement à droite" du PS avec la tentative de construction d'une coalition avec le MoDem de François Bayrou et Europe Ecologie emmené par Daniel Cohn-Bendit. "C'est-à-dire d'une gauche qui risque de favoriser ainsi les futures victoires électorales de cette dernière (la droite-NDLR), comme le prouve malheureusement la situation italienne", affirment-ils. Gérard Bon, édité par Yves Clarisse
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C'est peut être le terme "Fret" qui est nul idem pour "management" etc...
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Résultats intéressants à analyser dans une ville ancrée à droite depuis des décennies... Rassemblement à Gauche mais autour de qui ? L'UMP remporte la législative partielle de Rambouillet de cinq voix sur les Verts, selon des résultats définitifs AP Jean-Frédéric Poisson (UMP) a remporté dimanche la législative partielle à Rambouillet, avec cinq voix d'avance seulement sur Anny Poursinoff (Verts/Europe Ecologie), selon les résultats officiels publiés lundi matin par la préfecture des Yvelines, à l'issue des travaux de la commission de recensement des votes. Jean-Frédéric Poisson a recueilli 50,01% des suffrages au second tour de l'élection législative partielle dans la 10ème circonscription des Yvelines, contre 49,99% à Anny Poursinoff. Le candidat UMP a obtenu 12.804 voix, et son adversaire Verts/Europe Ecologie 12.799. La commission de recensement des votes a procédé à la vérification du décompte des suffrages en raison du faible écart entre les deux candidats au siège de député. Elle a confirmé les résultats provisoires, qui créditaient déjà M. Poisson de 50,01% des suffrages contre 49,99% pour Anny Poursinoff. Au premier tour, Anny Poursinoff avait obtenu 20,15%, se classant deuxième derrière Jean-Frédéric Poisson (43,93%). Elle avait battu Georges Mougeot, candidat divers gauche soutenu par le MoDem (9,56%), et la socialiste Françoise Pelissolo (12,44%). Le Parti socialiste avait appelé à voter "massivement" en faveur d'Anny Poursinoff. AP
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Quelle orientation, quelle stratégie pour la CGT ?
Dom Le Trappeur a répondu à Jojo35 situé dans Brin de causette
http://www.congres49.cgt.fr/ Le 49ème congrès directement sur le site de la CGT -
Cour des comptes ? Les bons comptes font les bons amis... Voyage d'étude organisé par le sénat... ça ne veut pas dire qu'il était invité...
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Six heures de retard pour un Eurostar Londres-Paris
Dom Le Trappeur a répondu à kerguel situé dans Actualité ferroviaire générale
On est samedi ... Attend lundi matin... Enfin ça fait déjà les gros titre des journaux télévisés... et le porte-parole communicateur de la SNCF est d'une ...nullité affligeante ... -
Le buzz.... complément... 2 millions d'euros pour la "garden party" de Sarkozy à New York? LePost Une « garden party » à 2 millions d’euros, c’est possible ? Selon le député PS Hervé Féron, c’est possible quand c’est Nicolas Sarkozy qui régale… Le député socialiste a demandé des « explications » sur les « dépenses » du chef de l’Etat, à l’occasion de son séjour à New York, pour l’assemblée générale annuelle des Nations Unies. Dans un communiqué le député affirme que « le président de la République organise une « garden party » au Manhattan Center Studio pour 4.000 Français installés aux Etats-Unis pour une facture, selon plusieurs sources, de 400.000 euros pour le budget réception, et de 2 millions d’euros en tout ». Tout en ajoutant : « Faire payer sa campagne pour les futures élections par l'Etat face à ses échecs politiques semble donc être le nouveau cheval de bataille de Nicolas Sarkozy ». Le député de Meurthe-et-Moselle est remonté. Ainsi il « demande des explications sur cette dépense au ministre des Affaires étrangères » par une question écrite ». Le député regrette qu’à « l'heure où le gouvernement brade les services publics, l'éducation, La Poste, utiliser ainsi les deniers de l'Etat à des visées purement électoralistes est inadmissible ». Le député de Meurthe-et-Moselle, pour étayer ses dires, a précisé qu’il se trouvait « en voyage d'études à New York pour l'Assemblée nationale, en même temps que le président de la République ». De son côté le site Bakchich.info a précisé que lors de cette « garden party », on comptait « pas moins de vingt-deux cuisiniers et cent quarante serveurs ».
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HADOPI 2, un bonnet d'âne pour les journalistes plumés par un amendement ? D'après Le Post C’est avec grande stupéfaction que les journalistes apprennent qu’ils sont aussi concernés par la nouvelle loi voté par le parlement le 22.09.09. L’ironie du sort, c’est que ces derniers qui ont plutôt relayé le discours gouvernemental , se retrouvent aujourd’hui avec la gueule de bois en découvrant qu’ils se sont fait plumé par un amendement discret qui réduit fortement leurs droits d’auteur au crédit des groupes de presses. En effet, désormais, leurs articles pourront être publiés sur toutes les déclinaisons d'un titre de presse, sans besoin d'accord et sans rémunération supplémentaire. Ce qui va a l’encontre de la protection des droits d’auteurs qu’HADOPI est sensé promulguer. En gros, ils se sont fait plumer et s’en rendent compte un peu tard, faute d’avoir été attentif. L’amendement est passé ce jour la comme une lettre à la poste. Aujourd’hui ils s’en mordent les doigts ! Les syndicats de journalistes SNJ et SNJ-CGT dénoncent donc une réforme "dictée" par les patrons de presse, et qui "porte atteinte" au statut de journaliste. La prochaine fois, Les journalistes liront peut être directement les textes de lois et les commentaires des internautes, Ils éviteront de se contenter du dossier de presse et des dîners en ville....
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Et un titre plus explicite ce serait mieux... (tu peux encore le modifier ...)
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Ça sent la greve chez EUROCARGORAIL
Dom Le Trappeur a répondu à clAss77 situé dans DB Cargo France (ex ECR : Euro Cargo Rail)
"P... de cheminots... Toujours en grève..." Mode humour Sarko "Une grève ? quelle grève ? ça ne se voit pas une grève depuis que je suis là..." okok -
Ça sent la greve chez EUROCARGORAIL
Dom Le Trappeur a répondu à clAss77 situé dans DB Cargo France (ex ECR : Euro Cargo Rail)
Ils doivent s'apercevoir d'un coup que dans les entreprises ferroviaires privées, il y a des salariés qui se défendent et qui revendiquent, qui ont les mêmes problèmes qu'eux... et que ça vaudrait le coup de s'y mettre tous ensemble... -
Ça sent la greve chez EUROCARGORAIL
Dom Le Trappeur a répondu à clAss77 situé dans DB Cargo France (ex ECR : Euro Cargo Rail)
Bon j'ai fait circuler vos documents et la dépêche de l'AFP ...ça en surprend plus d'un de mes copains... qui s'empressent de faire suivre les docs... -
Matignon veut taxer les indemnités pour accident de travail Reuters Le ministre du Budget, Eric Woerth, a confirmé mercredi que le gouvernement envisageait de fiscaliser les indemnités journalières pour accident du travail, provoquant la colère d'associations et de l'opposition. "C'est une proposition qui nous semble assez logique", a-t-il dit sur LCI. "Il est assez naturel de fiscaliser de la même manière que les revenus du travail le revenu qui remplace le revenu". La proposition a cependant mis "mal à l'aise" le président de l'Assemblée nationale. "Il reste maintenant à ce qu'elle soit sérieusement débattue et à ce qu'elle fasse l'objet d'échanges avec les partenaires sociaux. Il y a des réserves de ma part", a dit Bernard Accoyer sur LCI. "L'indemnisation de revenu de remplacement pour les accidents du travail, ce n'est pas comme le reste." Selon le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, le Premier ministre François Fillon a validé l'idée de soumettre ces indemnités à l'impôt sur le revenu lors d'un petit-déjeuner de la majorité mardi à Matignon. La mesure pourrait rapporter entre 150 et 250 millions d'euros, a précisé Jean-François Copé mercredi devant la presse parlementaire. Aux yeux d'Eric Woerth, "c'est une mesure tout simplement de justice qui permet de mettre en avant le travail". Selon lui, "les compensations sur les accidents du travail à long terme ne seront pas concernées, il y aura une certaine forme d'exonération". Jean-François Copé s'est dit en faveur de cette mesure. "Lorsque vous êtes malade, en arrêt maladie, lorsque vous êtes au chômage vous payez des impôts et lorsque vous avez un accident du travail vous ne payez pas d'impôt. Il y a une injustice d'une situation par rapport à l'autre", a-t-il dit devant la presse parlementaire. Il a précisé que l'UMP introduirait cette proposition par le biais d'un amendement au projet de loi de finances. Pour le Parti socialiste, "l'UMP vient d'inventer la triple peine". "Aux traumatismes liés à l'accident, à la diminution des revenus (les accidentés sont indemnisés à 80% du salaire journalier de base), s'ajoute maintenant l'imposition dès 2010", dénonce le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, dans un communiqué intitulé "La nausée fiscale". "Le triomphalisme de M. Copé se réjouissant de 'rapporter 150 millions d'euros' est totalement indécent. Car le président du groupe UMP n'a rien trouvé à demander pour les niches fiscales, les stock-options et les retraites chapeaux des plus fortunés que le gouvernement a décidé une nouvelle fois d'épargner", ajoute le député-maire de Nantes. Pour la députée socialiste de Moselle Aurélie Filippetti, le véritable problème est celui de la "sous-déclaration des accidents et maladies". Le président de la Fédération nationale des accidentés de la vie, Arnaud de Broca, a lui aussi condamné ce projet. "Taxer les indemnités journalières des personnes accidentées du travail serait complètement injuste parce qu'elles touchent des indemnités au titre de la réparation d'un préjudice d'un accident souvent lié aux conditions de travail imposées par l'employeur", a-t-il déclaré sur Europe 1. Laure Bretton et Emile Picy, édité par Yves Clarisse Et pourquoi on ne taxerait pas les morts du travail et les suicides et double peine pour les suicidés du travail
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Ça sent la greve chez EUROCARGORAIL
Dom Le Trappeur a répondu à clAss77 situé dans DB Cargo France (ex ECR : Euro Cargo Rail)
Fret: 1ère grève nationale, bien suivie, chez Euro Cargo Rail (AFP) –13h00 - 23/09/2009 PARIS — Un appel à une grève nationale reconductible, une première, chez Euro Cargo Rail, filiale française de fret ferroviaire de la Deutsche Bahn, à partir de mercredi par une intersyndicale Fgaac-CGT-CFDT était bien suivi, selon les syndicats qui défendent les conditions de travail. Interrogée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité faire de commentaire. D'après la Fgaac et la CFDT, 60 à 70% des quelque 830 salariés étaient en grève mardi et la moitié des trains ne pouvaient rouler. L'intersyndicale réclame "un accord d'entreprise permettant de préserver de bonnes conditions de travail et de santé dans un haut cadre social et sécuritaire", alors que des négociations depuis plusieurs mois avec la direction pour décliner un accord de branche concernant le fret privé ont échoué. Cet accord de branche encadrant l'organisation du temps de travail pour les personnels des nouvelles sociétés privées qui se lancent dans le transport ferroviaire de marchandises, depuis l'ouverture à la concurrence des lignes intérieures en 2006, a été signé en octobre 2008. "Nous refusons d'enchaîner trois nuits consécutives hors domicile pour le travail, et dénonçons le soi-disant volontariat pour des affectations temporaires, qui n'est pas respecté", a expliqué Manuel Martinez (Fgaac). "A la SNCF les agents ont un règlement spécifique qui préserve leur santé et la sécurité. Nous voulons aussi des garanties, et non des conditions de travail dégradées, avec des plannings qui changent trois fois par jour par exemple", d'après Miguel Polo-Miranda (CFDT). L'intersyndicale souhaite en outre le paiement "d'arriérés pour compenser des repos qui n'ont pu être pris" ainsi que des augmentations de salaire pour les personnels administratifs. Euro Cargo Rail a été créé en 2005 et est possédé par la DB depuis fin 2007. Les nouveaux entrants dans le fret, soit sept entreprises en plus de la SNCF, ont représenté une part de marché de 12% en mai 2009, selon les données fournies par Réseau Ferré de France (RFF). -
Ça sent la greve chez EUROCARGORAIL
Dom Le Trappeur a répondu à clAss77 situé dans DB Cargo France (ex ECR : Euro Cargo Rail)
Bon courage à toutes et tous. Pourrait-on avoir la liste de vos UO ECR pour développer un éventuel soutien lors de vos rassemblements ? -
Le Figaro... la propa anti-salarié (nantis bien entendu...) du jour... Ben c'est vrai... l'affaire Vippepin-Sarko, clearstream... un discours creux à l'ONU (heureusement il y a le Président Iranien pour l'ambiance...) Les dangereuses pratiques des aiguilleurs du ciel http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20...rs-du-ciel-.php Je vous conseille la lecture des commentaires Les aiguilleurs du ciel monte au créneau... et ça vole... http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20...de=commentaires
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ça s'bouscule pas au portillon... Le Figaro...ci, le Figaro Laaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.... Régionales : Sarkozy contraint de refaire son casting Bruno Jeudy et Judith Waintraub 23/09/2009 | Une succession de défections et d'hésitations parmi les ministres candidats force le chef de l'État à revoir la stratégie du parti majoritaire en vue des régionales de 2010. Les consignes successives de Nicolas Sarkozy ont désorganisé le dispositif de la majorité présidentielle pour les régionales. Au printemps dernier, mener une liste aux régionales était un devoir pour tout ministre soucieux de prendre sa part de la promotion de l'action gouvernementale. En juin, le président a commencé à se dire que les ministres candidats devraient prendre l'engagement de se consacrer totalement à leur région en cas de victoire. Il a même testé en réunion d'état-major de l'UMP l'idée que les têtes de liste régionales abandonnent leur portefeuille un mois environ avant le scrutin pour faire campagne. Consternation autour de la table. «Et pour Brice, on fait comment ?», a osé un participant. Un départ du fidèle Hortefeux du ministère de l'Intérieur, alors que l'Auvergne semble à peu près imprenable ? Le président a renoncé. Mais l'intéressé, lui, a compris le message. Brice Hortefeux a déclaré forfait le 1er septembre. La veille, Xavier Bertrand avait officialisé la règle du non-cumul. L'annonce du secrétaire général de l'UMP a donné le signal de la retraite : Hubert Falco a renoncé vendredi à la tête de liste en Paca ; Roselyne Bachelot a pris la même décision dans les Pays de la Loire mais attend que l'Élysée l'autorise à le dire ; Dominique Bussereau, sollicité par le chef de l'État, a répété vendredi encore sur LCI qu'il ne serait «a priori» pas tête de liste contre Ségolène Royal. Foudres présidentielles Mardi matin, Nicolas Sarkozy a laissé éclater sa colère devant l'état-major de l'UMP. Il a accusé Hubert Falco de «parjure», en assurant que le secrétaire d'État aux Anciens Combattants lui «avait promis de conduire la liste de la majorité en Paca». «Il aurait pu le dire avant !», a-t-il ajouté. Il s'est montré plus indulgent avec le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, dont Xavier Bertrand a assuré qu'il serait «disponible » pour se battre pour sa famille politique. Puis les foudres présidentielles se sont abattues sur la secrétaire d'État Chantal Jouanno, qui s'est déclarée candidate à la tête de liste départementale dans les Hauts-de-Seine, fief sarkozyste : «Il n'est pas question qu'elle y aille !», a tranché Sarkozy, qui la verrait plutôt… en Poitou-Charentes. Une hypothèse relayée par Jean-Pierre Raffarin mardi matin, sur France 2. L'ex-premier ministre «ne désespère pas de convaincre Chantal Jouanno». «C'est une femme, plus jeune, plus verte que Ségolène Royal. Je crois qu'elle pourra contribuer à la ringardiser», veut-il croire. Nicolas Sarkozy s'en est pris, au-delà de Jouanno, à ces ministres «qui veulent tous aller là où ils en ont envie !». Il y mettra bon ordre, mais en attendant, il doit refaire son casting. Il s'est chargé de convaincre le président du conseil général de Maine-et-Loire Christophe Béchu de remplacer Roselyne Bachelot. En Paca, il cherche le candidat idoine pour pallier le forfait du maire de Toulon. Il devra départager deux députés des Bouches-du-Rhône, Bernard Deflesselles, qui a les faveurs de Jean-Claude Gaudin, et Guy Teissier, dont les relations avec le maire de Marseille sont notoirement difficiles. Ou trouver le troisième homme qui les mettra d'accord. D'autres problèmes pourraient surgir. En Basse-Normandie et dans le Nord-Pas-de-Calais notamment, l'UMP conteste les deux têtes de liste Nouveau Centre souhaitées par l'Élysée, le maire de Deauville Philippe Augier et la secrétaire d'État Valérie Létard. De quoi animer les discussions du comité de la majorité, qui s'est réuni mardi soir.