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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. C'est ça le management... :blush:
  2. Le Figaro : une bonne lecture ne fait jamais de mal... Une calculette pour évaluer sa future facture d'électricité http://www.lefigaro.fr/conso/2009/09/01/05...lectricite-.php Les Français ignorent qu'ils peuvent quitter EDF A.Pa (lefigaro.fr) 21/09/2009 Deux ans après la libéralisation du marché, un sondage Ifop indique que 66% des Français pensent toujours qu'EDF détient le monopole de la production et de la commercialisation d'électricité. Les concurrents d'EDF ont encore du chemin à parcourir. Selon un sondage Ifop*, commandé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), 66% des personnes interrogées considèrent toujours que le fournisseur historique est le seul producteur et vendeur d'électricité du pays. Au 30 juin, seuls 3,5% des foyers étaient ainsi clients de Poweo, Direct Energie ou encore GDF Suez. Pourtant, les Français disent être au courant de l'ouverture des marchés de l'énergie. C'est en effet une bonne chose pour 67% d'entre eux. Mais malgré cette majorité, seuls 4% des sondés déclarent avoir effectivement changé de fournisseur et 8% ont l'intention de le faire. La CRE estime qu'à la fin de l'année la concurrence aura séduit 1,5 million de foyers. Une facture basée sur la consommation réelle Autre enseignement du sondage : 54% des personnes interrogées surveillent régulièrement ou de temps en temps leur consommation d'électricité. Les consommateurs recevant des factures de 100 euros et plus (66%) sont les plus nombreux à être attentifs. Pour 72% des personnes interrogées, il s'agit surtout de faire des économies. Afin de maîtriser leur consommation, le premier réflexe des consommateurs est ainsi d'éteindre les lumières (94%), d'éviter de laisser les appareils en veille (75%) ou d'acheter des appareils à faible consommation (65%). En revanche, la maîtrise de la consommation ne passe que rarement par la surveillance du compteur (15%). Enfin, La CRE souhaite promouvoir le système d'une nouvelle génération de compteurs électriques dits «évolués». Ces appareils, qui doivent remplacer d'ici 2020 les compteurs électriques actuels, communiquent directement avec le fournisseur d'électricité. 83% des personnes interrogées sont favorables à leur mise en place. Ces nouveaux compteurs améliorent la précision de la facture en la basant sur la consommation réelle et non plus sur son estimation selon 64% des sondés. * Le sondage a été réalisé par l'Ifop pour la CRE les 2 et 3 septembre auprès de 1.007 personnes représentatives de la population. LIRE AUSSI » DOCUMENT - Le sondage sur la consommation électrique des Français » Une calculette pour évaluer votre future facture d'électricité » Les tarifs baissent pour 30.000 clients
  3. http://clcv.org/La-CLCV-eclaire-les-nouveaux.6808.0.html Une calculette pour calculer votre consommation d'électricité...
  4. Tout va très bien, Monsieur le Président... TER vandalisé: "Des insultes racistes et autres horreurs ont fusé dans tous les sens" Le Post "Ils ne sont sans doute pas les seuls à avoir participé aux incidents, mais ces 4 individus sont ceux qui ont été clairement désignés par plusieurs témoins" nous explique la procureure de Draguignan ce lundi soir. Dimanche après-midi, un TER Les Arcs-Nice a été pris d'assaut par une centaine de jeunes qui ont semé la panique dans les wagons. "Ils sont montés à Saint-Raphaël, et, pour une raison que l'on ignore, un certain nombre d'entre eux ont commencé à chahuter, casser du matériel, proférer des insultes" nous explique aussi la procureure. A Mandelieu-la-Napoule, la gendarmerie a procédé à quatre interpellations. "Tous sont mineurs et viennent de la région de Fréjus" nous dit encore la procureure de Draguignan. "Ils ont été relâchés ce matin et seront mis en examen le 6 novembre." Sur Le Post, la procureure de Draguignan répond: Que s'est-il passé? "Hier après-midi, de très nombreux jeunes, une centaine semble-t-il, sont montés à Saint-Raphaël dans un TER en direction de Nice. Pour une raison que l'on ignore, ça a vite dégénéré et certains d'entre eux ont commencé à semer la panique dans ce train, notamment en cassant du matériel et en proférant des insultes diverses." Pourquoi ces 4 jeunes ont-ils été interpellés? "Ils ont été interpellés en gare de Mandelieu-la-Napoule, car plusieurs témoins passagers et personnel SNCF les ont formellement reconnus comme ceux ayant particulièrement participé aux incidents." Que reproche-t-on à ces jeunes? "Ils sont poursuivis pour dégradations matérielles: des fauteuils et des vitres ont été cassés, pour injures à caractère raciste envers des passagers, et pour outrage à agent SNCF. Des insultes racistes et autres horreurs ont fusé dans tous les sens." Comment expliquer ce qu'il s'est passé? "On ne l'explique pas. Si ce n'est un effet de meute." Qui sont ces 4 jeunes? "Ce sont 4 mineurs qui ont entre 15 et 17 ans. Trois d'entre eux sont connus de nos services: deux pour vol en réunion en 2007 et 2008, un pour violence en réunion en 2007. Le quatrième n'est pas connu de nos services." Où sont-ils? "Ils ont été relâchés et remis à leurs parents ce matin. Ils seront mis en examen le 6 novembre. Comme ils sont mineurs, ils font l'objet d'une convocation aux fins de mises en examen, et ne sont pas immédiatement mis en examen. Ensuite, ils comparaîtront devant le tribunal des enfants ou devant un juge pour enfants dans un cabinet." Que risquent-ils? "En théorie, 3 ans de prison. Mais, entre les antécédents, la possibilité de travail d'intérêt génréral et l'excuse de minorité, on peut penser que ce ne sera pas ça."
  5. Et le masque ... tu le changes combien de fois par jour ? Il faudrait aussi mettre des gants en latex, un bonnet en coton sur la tête, des sur-chaussures, une combinaison de survie ... Bref bonjour la Burqa grippale...
  6. Règlement de comptes à OK Corall.... Clearstream: nouveau témoignage, nouvel élément http://www.slate.fr/story/10579/clearstrea...gnage-troublant
  7. Suite... C'est un peu la panique... Y'a l'feu dans la boutique Sectes: "aucune interférence extérieure" dans la loi qui interdit une dissolution pour escroquerie, selon Bernard Accoyer AP Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a assuré samedi qu'"aucune interférence extérieure" n'était à l'origine de la modification législative rendant impossible la dissolution d'une secte pour escroquerie. "Disposant de tous les éléments et conscient de la portée de cette mise au point, j'affirme catégoriquement qu'aucune interférence extérieure n'est à l'origine de la rédaction de l'article 124 de la loi de simplification du droit du 12 mai 2009", souligne-t-il dans un communiqué. Observant qu'"une disposition d'apparente cohérence, concernant l'échelle des peines complémentaires pour les personnes morales, a eu les regrettables conséquences que l'on sait sur la répression de l'activité des sectes", il constate que ces conséquences "n'ont, hélas, été détectées par aucun des acteurs de la discussion législative ni en première lecture à l'assemblée ni en navette". Le président UMP de l'Assemblée nationale affirme avoir "demandé que ce point de droit soit corrigé au plus tôt". Il ajoute que "la révision constitutionnelle n'étant pas encore entrée en vigueur, cette première proposition de loi de simplification du droit n'avait pu être soumise à l'avis du Conseil d'Etat". Un second texte a été déposé et le Conseil d'Etat a été "aussitôt saisi", comme ce sera désormais le cas pour "tous les textes de cette nature", précise M. Accoyer. Lundi, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) s'était émue de la modification législative intervenue en mai dernier et interdisant désormais la dissolution d'une association ou d'une organisation religieuse condamnée pour escroquerie. L'Eglise de Scientologie, poursuivie pour escroquerie, était notamment menacée. Le 15 juin, le parquet de Paris avait requis la condamnation suivie de la dissolution de l'association spirituelle de l'Eglise de Scientologie-Celebrity Center et de la librairie SEL (Scientologie Espace Liberté), jugées en tant que personne morale par le tribunal correctionnel de Paris pour "escroquerie en bande organisée". Le jugement doit être rendu le 27 octobre. AP
  8. Scientologie : questions autour de l’élaboration d’un article de loi LE MONDE | 19.09.09 | Après le tollé, la controverse. L'article124 de la loi "de simplification et de clarification du droit", adoptée le 12mai par les députés, provoque une polémique entre la commission des lois de l'Assemblé nationale et la chancellerie. Qui, des députés ou des juristes du ministère de la justice, a supprimé la disposition numéro1 de l'article131-39 qui consacre la dissolution de la personne morale condamnée pour escroquerie, permettant ainsi à l'Eglise de scientologie d'échapper à une peine qui l'aurait définitivement contraint de cesser ses activités en France? Qui a tenu la plume? Le texte en question émane de la commission des lois de l'Assemblée. Son président, Jean-Luc Warsmann (UMP) ne cherche pas à le dissimuler. "On adopte deux lois de simplification du droit par an, une tous les six mois environ, explique le rapporteur de la loi du 12mai, le député (UMP) Etienne Blanc. Ces textes ont pour ambition de rendre la loi plus cohérente et de faciliter le travail des magistrats." Comme ceux qui l'ont précédé, celui-ci a fait l'objet de plusieurs moutures. Une première comprenant une quarantaine d'articles est arrivée le 17juillet 2008 au ministère de la justice. Elle ne comportait pas l'article controversé. Celui-ci a été introduit dans une deuxième mouture qui présentait plusieurs modifications, transmises aux services de la justice quatre jours plus tard, le 21juillet. Dans cette version apparaît l'article 44 (il deviendra article 124 à l'issue du travail parlementaire), qui par souci de "cohérence" supprime la dissolution des personnes morales condamnées pour escroquerie. "UN SPÉCIALISTE DU DROIT PÉNAL A DÛ RÉDIGER CETTE PARTIE DU TEXTE" "L'alimentation de ces textes provient de plusieurs sources. Un spécialiste du droit pénal a dû rédiger cette partie du texte", estime M.Blanc. Qui est ce spécialiste? Un magistrat ou un juriste de la chancellerie? Un administrateur de la commission des lois? Le rapporteur ne le sait pas, pas plus que la chancellerie. "Ce n'est pas quelqu'un de chez nous. Cette partie du texte nous est arrivée comme ça et n'a jamais donné lieu à la moindre remarque", assure-t-on à la direction générale des affaires criminelles et des grâces, un service de la chancellerie. Lorsque ce texte est examiné au ministère de la justice, il ne suscite aucune réaction. Le 1eroctobre 2008, le cabinet de l'ancienne ministre, Rachida Dati, adresse un courrier électronique à M. Warsmann, avec des propositions de modifications, mais aucune ne concerne l'article visé. Votée deux semaines avant l'ouverture du procès à l'issue duquel l'Eglise de scientologie encourait la peine de dissolution, cette disposition est passée inaperçue. Malgré les nombreux échanges entre parlementaires et représentants du ministère de la justice, l'article en cause n'a jamais soulevé la moindre question. Même les parlementaires en pointe dans la lutte contre les sectes ont voté cette loi, n'y voyant pas matière à contester. Mieux, le rapporteur, M.Blanc, assume cette modification: "On a supprimé la dissolution des personnes morales coupables d'escroquerie tout en la conservant pour les coupables d'abus de confiance, parce qu'on a voulu faire une distinction", justifie Etienne Blanc, citant Montesquieu: "les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires". Les dossiers judiciaires visant la Scientologie sont-ils maudits? Déjà, en 1998, une partie d'une procédure instruite au palais de justice de Paris avait mystérieusement disparu et n'a jamais été retrouvée. Dernier épisode en date: au len demain de la promulgation de la loi de simplification du droit, le 13mai, la direction des affaires criminelleset des grâces a transmis une note de synthèse à tous les parquets de France. La note signale spécialement trois dis positionsmais n'a pas un mot pour l'article124. Pourtant, à trois semaines de l'ouverture du procès des scien tologues, le parquet de Paris et les juges du tribunal correctionnel auraient été intéressés par cette nouveauté. Cela aurait évité au ministère public de requérir le 15juin une peine caduque et de se trouver en porte à faux avec la loi. Reste que si on commence à mieux entrevoir les origines de ce texte, l'auteur du fameux article124 ne s'est toujours pas manifesté. "Qu'il se fasse connaître et l'affaire s'arrêtera là. Il sera facile de l'interroger sur ses motivations et de découvrir s'il travaille ou non pour la Scientologie ou pour d'autres intérêts", suggère un proche de ce dossier. Pour le Syndicat de la magistrature, au-delà du sort judiciaire réservée à la Scientologie, cette affaire révèle "les conditions déplorables dans lesquelles on fabrique du droit en France". Yves Bordenave
  9. Grève du Lait http://www.lagrevedulait.com/la_greve_du_lait_030.htm
  10. Articles l'Humanité 17 septembre 2009 Le rail, plus efficace que la taxe carbone SNCF . Didier Le Reste, secrétaire de la CGT cheminots, annonce des fortes mobilisations dès le mois d’octobre. Les élus communistes sont venus apporter leur soutien. Instant solennel. Au côté de 5 000 cheminots venus de toute la France, le secrétaire général de la CGT, Didier Le Reste, a inauguré, hier, une plaque dans l’enceinte du triage du Bourget. Une plaque le déclarant « d’utilité publique pour le développement durable ». Une plaque pour marquer la détermination de la CGT et des cheminots du site à se mobiliser pour gagner son maintien et son développement aujourd’hui menacé (voir page 3). Une plaque comme un coup de tonnerre troublant le concert de louanges médiatiques qui saluait, hier, la politique ferroviaire du gouvernement. Les cheminots ont fêté à leur façon la journée du transport public. Alors que le ministre de l’Écologie et du Développement durable venait d’annoncer, un peu plus tôt, un investissement de 5 à 7 milliards d’euros pour, dit-il, « relancer le fret » avec le lancement du TGV fret, en 2015, et des autoroutes ferroviaires, en 2020, leur rassemblement du Bourget aura démontré que, sur ce sujet, les annonces du gouvernement sont systématiquement démenties par les faits. « la politique d’abandon du wagon isolé » Tour à tour, des agents venus de toute la France ont pris la parole pour illustrer « les conséquences de la politique d’abandon du wagon isolé » de la direction de la SNCF qui, avec la suppression de 10 000 postes, la fermeture de 500 gares et de plusieurs milliers de dessertes depuis 2003, a abouti à « jeter 1,5 million de camions supplémentaires sur les routes » (lire notre édition du 20 août 2007). Venue de Tours, Florence alerte ainsi sur « le risque de voir les transports de gaz, à destination de l’usine Primagaz, et de kérosène, à destination d’une base aérienne voisine, bientôt transférés sur la route », en raison de la probable fermeture d’une ligne ferroviaire laissée à l’abandon. Nicolas, de Montpellier, témoigne « de la chute de 41 % de la charge de travail dans la région sud-est, qui a jeté 6 000 camions sur les routes ». Invité au rassemblement, le maire PCF de Portes-lès-Valence, Pierre Trapier, fait, lui, siffler la direction quand il révèle que celle-ci a refusé « un contrat de 1 050 wagons par mois », proposé par l’entreprise Leroy-Merlin qui s’installe dans sa commune. Dénonçant le projet de fermeture du triage installé dans sa ville, il annonce la création d’un collectif de défense de l’installation, regroupant la municipalité, les syndicats, mais aussi la chambre du commerce et d’industrie, qui craint les conséquences de cette fermeture sur l’activité du port fluvial qu’elle gère. Répondant à l’invitation faite aux élus du département par la CGT, la sénatrice et le député de Seine-Saint-Denis, Éliane Assassi et Patrick Braouezec, redisent « la disponibilité des élus communistes » pour se mobiliser pour sauver Fret SNCF. Éliane Assassi informe que le 22 septembre prochain, elle interpellera le secrétaire d’État aux Transports, Dominique Bussereau, et que le 29 septembre, elle organisera « une table ronde, à laquelle sont invités les élus du département, la SNCF, les pouvoirs publics », sur le devenir du triage du Bourget. Cette mobilisation des élus communistes franciliens est jugée indispensable par Patrick Braouezec, car « l’Île-de-France est la région la plus riche d’Europe et pourtant les inégalités sociales y sont de plus en plus criantes », et parce que « les services publics sont des remparts contre l’injustice ». Députée de la ville voisine, la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, s’en prend aux « mensonges du gouvernement et de la majorité » qui prétendent oeuvrer en faveur du développement durable alors qu’« ils ont voté à Bruxelles l’ouverture à la concurrence ». Double jeu également dénoncé par l’eurodéputé Patrick Le Hyaric dans le message de soutien envoyé hier. Évoquant la taxe carbone, la politique du tout-camion, elle raille ainsi « la révolution verte » si chère à Jean-Louis Borloo. La responsable communiste a écrit au président de la République pour demander que soit stoppée la nouvelle restructuration à la SNCF, qui vise la suppression de 4 000 à 6 000 postes. « Les élus communistes sont à vos côtés pour résister dans les institutions », lance-t-elle, tandis que « le PCF et ses militants veulent construire une alternative à gauche » avec la construction d’un front de gauche « plus ambitieux ». « intégrer le développement durable » Revenant sur les annonces de Jean-Louis Borloo, le secrétaire général de la CGT, Didier Le Reste, rappelle qu’elles figurent depuis de longues années parmi les revendications de son syndicat, mais qu’elles « ne sauraient justifier le démantèlement de l’existant » et l’abandon du wagon isolé. Alors que la SNCF devrait, selon lui, « intégrer les critères du développement durable : l’économique, l’environnemental et le social », il accuse la direction de l’entreprise de poursuivre sa transformation « en un groupe industrielle comme les autres où les valeurs du service public sont abandonnées pour intégrer les cheminots aux logiques du marché ». Les restructurations en cours « tracent les pointillés d’une vente à la découpe de la SNCF », accuse-t-il. Didier Le Reste brocarde la concurrence, affirmant qu’elle génère le dumping social et de graves entorses aux règles de sécurité du transport ferroviaire. Il accuse la SNCF de s’y prêter en créant des filiales qui viennent concurrencer Fret SNCF. « Le problème ce sont eux (la direction et le gouvernement - NDLR), la solution c’est nous », lance-t-il aux cheminots. Une nouvelle fois, Didier Le Reste exige l’ouverture de négociations sur les revendications et les propositions de son syndicat. Et d’annoncer pour y parvenir « une puissante mobilisation, dès le mois d’octobre ». Pierre-Henri Lab Au Bourget, les cheminots réclament un triage d’utilité publique Le site de Seine-Saint-Denis a perdu 300 emplois. Le nombre de wagons traités est passé de 800 000 à 500 000. La CGT revendique une table ronde. Les mâchoires des freins se resserrent. Pincées, les roues émettent un sifflement aigu. Ralenti, le wagon de marchandise s’en va buter contre le convoi en cours de formation. Le poste 2 du centre de tri SNCF du Bourget, en Seine-Saint-Denis, est en pleine effervescence. Absorbés par leur tâche, l’aiguilleur et le freineur commandent ce site ultramoderne où tout ou presque est automatisé. Au visiteur non averti, l’activité de ce mercredi matin pourrait faire croire que l’établissement se porte bien. Il n’en est rien. « Entre 2002 et 2008, le nombre de wagons traités est passé d’environ 800 000 à 500 000 par an. La charge de travail a baissé de 43 % et l’année 2009 s’annonce encore plus mauvaise avec une baisse de 50 % au premier semestre par rapport à 2008 », témoigne David, président CGT de la commission économique du comité d’établissement de Paris-Nord. L’évocation de cette situation suffit à déclencher la colère des agents. « La politique environnementale du gouvernement ? C’est de la fumisterie. D’un côté, il crée une taxe carbone qui va encore amputer le pouvoir d’achat, de l’autre il sabote le fret SNCF », assène Pascal, agent de conduite. Les 300 000 wagons perdus par le site du Bourget l’ont été quasiment dans leur totalité pour le transport ferroviaire. La direction de la SNCF reconnaissant elle-même que ses concurrents n’ont réussi, depuis la libéralisation, en 2003, qu’à capter seulement 10 % de ses trafics perdus. Les arguments de la direction sur « le manque de compétitivité des agents » font amèrement rigoler. Patrick, François et Kevin, qui travaillent à l’atelier de maintenance des wagons, annoncent un salaire brut de 1 080 euros. « Même pas le SMIC, on est loin des bonus des banquiers ! » Pour ces cheminots, l’effondrement du fret est le produit d’une politique délibérée d’abandon du wagon isolé conduite par la SNCF et approuvée par le gouvernement. « Le site du Bourget a perdu 300 emplois. Cela l’a désorganisé, provoquant au passage de nombreux dysfonctionnements, qui ont poussé les petits chargeurs vers la sortie », explique David. Kevin raconte ainsi que « l’atelier de maintenance où une vingtaine d’emplois ont été supprimés, n’arrive plus à fournir la demande ». Comble de la stupidité, « pour rattraper le retard, on expédie des wagons par camions à Miramas, dans le Sud ». Kevin accuse même la direction d’avoir « foutu des clients dehors » en évoquant le cas d’un chargeur qui fournissait 40 wagons par semaine, contraint désormais d’utiliser la route. Les cheminots du Bourget soupçonnent que le site, presque entièrement dédié aux wagons isolés, soit condamné à terme. Avec la CGT, ils exigent « une table ronde avec les élus locaux, les dirigeants de la SNCF et les pouvoirs publics ». Pour l’instant, « seule la sénatrice communiste Éliane Assassi a répondu favorablement ». En attendant, la CGT a déclaré hier le site « d’utilité publique pour le développement durable ». Pour continuer à entendre siffler les trains… P.-H. L. Fret : points de vue « Le fret est un laboratoire » NICOLAS SCHERRER, RÉGION CHAMPAGNE-ARDENNE L’abandon du wagon isolé risque d’entraîner la suppression de 6 000 emplois, soit 50 % des effectifs. Aujourd’hui, nous sommes également présents pour lutter contre la destruction de la SNCF. Le fret n’est qu’un laboratoire. La direction veut appliquer les mêmes décisions au secteur de l’équipement. On propose aux agents de partir travailler dans les autres filiales en perdant le statut de cheminot pour avoir le statut d’une entreprise lambda. Alors que notre statut actuel nous garantit la sécurité de l’emploi, ce qui n’existe pas dans le privé. Les patrons perdent le fil conducteur de la SNCF qui est celui du secteur public. Ils souhaitent détruire le secteur du fret pour ouvrir la société à la privatisation. « La réforme du fret est une décision politique » EMMANUEL KISSE, PARIS La direction affirme que wagon isolé coûte trop cher et plombe les comptes de la société. La direction a donc décidé de l’abandonner et de fermer des gares de fret bien que les entreprises revendiquent son maintien. Aujourd’hui le statut social des cheminots est remis en question. Des filiales ont donc été créées pour favoriser le départ des cheminots vers le statut de droit commun favorisant la flexibilité du travail. En dehors de cet aspect social, il existe celui concernant l’aménagement du territoire et l’irrigation. En faisant uniquement des grands axes ferroviaires, des villes ne seront plus desservies. « Un enjeu pour l’ensemble des citoyens » MARC ALBOUY, SECRÉTAIRE DU COMITÉ D’ENTREPRISE DE MIDI-PYRÉNÉES La question du fret ne se voit pas en termes d’équilibre financier mais en termes d’environnement. Le transfert du fret à travers la route entraînera des répercussions sur l’environnement. Bien que déficitaire pour la SNCF, le maintien de ce secteur est dans l’intérêt de la population. Tout comme les écoles, l’eau et les hôpitaux, le fret a un coût et on ne peut pas le placer dans le service marchand. Le débat dépasse le monde des cheminots et il s’agit d’un enjeu pour l’ensemble des citoyens dans le cadre de l’intérêt général. Propos recueillis par Adeline Farge La concurrence tue le fret ferroviaire Entre 2006 et 2009, la part modale du rail est passée de 14 % à 11 %. En 2000, Fret SNCF transportait 56 milliards de tonnes par kilomètre et affichait 80 millions d’euros de perte. Cette année, l’entreprise publique devrait transporter moins de 30 milliards de tonnes par kilomètre. Quant à ses pertes, elles pourraient dépasser les 600 milliards d’euros. Cette dégringolade est imputable au revirement dans les orientations de Fret SNCF intervenu avec le retour de la droite au pouvoir en 2002. Celle-ci choisit en effet, à ce moment-là, de rompre avec la politique de volume initiée par le gouvernement de la gauche plurielle et particulièrement par le ministre communiste des Transports, Jean-Claude Gayssot, qui avait fixé un objectif de 100 milliards de tonnes par kilomètre à atteindre en 2010. Désormais, l’entreprise doit privilégier une politique de marge et « s’adapter » à la concurrence. Les plans se succèdent, qui réduiront les capacités de Fret SNCF (10 000 emplois supprimés depuis 2003 et plus de 500 gares fermées au fret). En 2006, l’ouverture à la concurrence devait selon la droite permettre un report modal de la route vers le rail. À peine trois ans plus tard, la part du ferroviaire est passée de 14 % à 11 %. Selon la SNCF, ses concurrents auraient à peine capté 10 % de ses trafics perdus. Qu’importe le bilan catastrophique de cette politique, la majorité veut la poursuivre et franchir une nouvelle étape en filialisant Fret SNCF. P.-H. L.
  11. LePost Hier soir, aux alentours de 21 heures, le train Corail assurant la liaison Deauville-Paris-Saint-Lazare a percuté une voiture qui se trouvait immobilisée sur les rails à un passage à niveau, à hauteur de Villennes-sur-Seine, dans les Yvelines. Par chance, le passager de la voiture avait réussi à quitter les lieux avant la collision avec le train. Au moment du choc, le Corail, qui venait de quitter la garde de Villennes, roulait à petite vitesse. L’un des essieux de la motrice du train a déraillé. Les passagers du Corail ont terminé leur voyage à bord d’un bus affrété par la SNCF. Aucun des passagers n’a été blessé. Edit : correction de balises CRL COOL
  12. La France comme elle va... Le travailleur indépendant moyen gagne 36.400 euros par an Reuters Le revenu moyen des 2,3 millions de travailleurs indépendants en France a été de 36.400 euros en 2005, mais avec de fortes disparités selon les professions et le sexe, montre une étude de l'Insee. Les non salariés, qui ne sont pas liés par un contrat de travail et n'ont aucun rapport hiérarchique avec un employeur, représentent au total 10% des actifs en emploi en France mais constituent un ensemble très hétérogène. Ils sont particulièrement présents dans l'agriculture (500.000), le BTP (250.000), le commerce de détail (250.000), le paramédical (180.000), les services aux entreprises, les hôtels-cafés-restaurants et les activités médicales, note l'Insee dans son étude publiée vendredi. Hors secteur agricole, leur revenu moyen a été de 36.400 euros en 2005 mais avec un écart de un à sept selon les métiers. Dans les activités juridiques, la médecine ou la pharmacie, les indépendants ont des revenus moyens de l'ordre de 80.000 à 100.000 euros. A l'opposé, les chauffeurs de taxi, les professionnels du textile-habillement, les prestataires de services à la personne ou de services artistiques, sportifs ou culturels ont des rémunérations six à sept fois plus faibles. Les exploitants agricoles ont eu quant à eux un revenu par personne non salariée de 17.100 euros en moyenne en 2006, avec des écarts là encore notables : un quart des exploitations dégage un résultat supérieur à 24.300 euros, la moitié un résultat inférieur à 13.700 euros tandis qu'un quart ne dépasse pas 4.600. L'étude montre aussi que les femmes, qui représentent 30% des non-salariés, ont un revenu moyen inférieur de près de 40% à celui des hommes. "L'écart s'explique en partie par l'âge, l'ancienneté, le secteur d'activité et la taille de l'entreprise", précise l'Insee. En prenant en compte la différence de durée hebdomadaire du travail - 51 heures en moyenne pour les femmes, 56 heures pour les hommes - l'écart se rapproche de celui constaté chez les salariés à temps complet, soit 23%, ajoute l'institut. L'Insee s'est également penché sur le sort des médecins pour noter que le revenu moyen des généralistes est de 70.800 euros, contre 111.500 pour les médecins spécialistes libéraux. Là encore, "les femmes perçoivent 30% de moins que leurs confrères parmi les spécialistes, et 17% de moins parmi les médecins généralistes", constate l'Insee. Véronique Tison, édité par Yves Clarisse
  13. L'Humanité 16 septembre 2009 social - économie Didier Le Reste « L’avenir de SNCF mérite un grand débat démocratique » Transports . Plusieurs milliers de cheminots participeront aujourd’hui au Bourget à un rassemblement national sur le fret. Entretien avec Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT cheminot. Quel est le but du rassemblement de plusieurs milliers de cheminots organisé par la CGT aujourd’hui au Bourget, en Seine-Saint-Denis ? Didier Le Reste. Ce rassemblement national des cheminots s’inscrit dans un processus d’actions dans lequel nous mobilisons, cheminots, acteurs économiques, le mouvement syndical, ONG environnementales et responsables politiques afin d’obtenir que d’autres orientations président aux destinées de fret SNCF. Les technocrates de la direction envisagent aujourd’hui de ne plus assurer 60 % du trafic dit du wagon isolé sous prétexte que cette activité est déficitaire au sens capitalistique du terme. La direction affirme que la messagerie ferroviaire est à l’origine d’entre 70 et 75 % des pertes de fret. Néanmoins, je remarque que cette activité représente encore 43 % du chiffre d’affaires. La SNCF parle de perte mais omet de dire qu’elle subventionne à 50 % la logistique des groupes privés et qu’elle ne s’engage pas à capter de nouveaux trafics. Ses commerciaux sont cantonnés à la gestion des grands comptes au siège parisien. Les difficultés croissantes du wagon isolé sont ainsi d’une certaine façon organisées. On parle toujours de combien ça coûte mais jamais de combien ça rapporte à la collectivité nationale en termes d’efficacité sociale. La politique de la SNCF en matière de transport de fret va à l’encontre du développement durable. En présentant ses comptes du premier semestre 2009 et en annonçant une perte de 496 millions d’euros, la direction cherche à dramatiser la situation afin de culpabiliser les cheminots qui se voient reprocher « un manque de compétitivité ». Vous avez déclenché la semaine dernière une alarme sociale, procédure qui arrive avant le préavis. Avez-vous obtenu réponse ? Didier Le Reste. Une demande de concertation immédiate (DCI) a été déposée la dernière par la CGT, l’UNSA et la CFDT. Malheureusement, je constate que SUD Rail qui a refusé de s’associer à cette démarche revendicative et mobilisatrice, préfère une nouvelle fois encore jouer la carte de la division. Cette DCI ponctue un cycle de concertation sur l’avenir du fret engagé depuis plusieurs semaines. Nous disons au président de la SNCF, Guillaume Pépy, qu’il faut maintenant passer aux travaux pratiques et qu’il doit nous démontrer que la carte de la concertation et du dialogue social paie plus que le rapport de la force et la grève. La direction a consenti à une table ronde emploi et à une réunion sur les salaires début 2010 pour procéder à des ajustements. Mais le compte nest pas. Sur les salaires, cette proposition est notoirement insuffisante. Sur le fret, nous attendons toujours que les propositions portées par les organisations syndicales et singulièrement la CGT soient sérieusement examinées et négociées. La reconnaissance par la direction de l’échec de ses plans successifs de restructurations et de sa stratégie de dumping social montre que le seul tort de la CGT est d’avoir eu raison trop tôt. Aujourd’hui la CGT est donc légitime pour demander que soient examinées sérieusement ses propositions alternatives. C’est aussi le but des mobilisations en cours. Comme La Poste, la SNCF appartient à tous, les cheminots mais aussi les usagers, les élus etc. Considérez-vous important d’élargir le débat au-delà des seuls salariés concernant son avenir ? Didier Le Reste. La SNCF n’appartient pas à la technostructure qui la dirige. Elle appartient à la nation et c’est donc à ce niveau que son avenir doit être décidé. C’est pourquoi, nous demandons un débat national et démocratique sur le rôle que doit jouer cette grande entreprise publique déstabilisée aujourd’hui par les directives européennes de libéralisation et par sa gestion interne de plus en plus tournée vers le profit. Les décisions cruciales pour la SNCF ne peuvent être prises en catimini. Entretien réalisé par Pierre-Henri Lab
  14. CGT et FSU se rapprochent et annoncent des initiatives communes LE MONDE | 15.09.09 | La CGT et la FSU vont-elles se retrouver demain dans le même syndicat ? Les secrétaires généraux des deux organisations, Bernard Thibault et Gérard Aschieri, en ont-ils parlé, samedi 12 septembre, lors d'un tête à tête discret à la Fête de l'Humanité ? Après un printemps offensif, les syndicats apparaissent désunis pour cette rentrée. Vous êtes militant syndical, que pensez-vous de ce qui semble être un fléchissement du mouvement intersyndical ? Qu'attendez-vous de la rentrée et comment les syndicats peuvent-ils être efficaces, selon vous ? Une sélection des meilleurs témoignages sera publiée sur Le Monde.fr. Officiellement, la discussion a porté sur les "convergences" et les "actions communes" que vont organiser la CGT et la FSU, l'une sur la formation professionnelle à Caen le 10 novembre et l'autre sur la petite enfance à Toulouse le 21 novembre. Fusionner ? La question inquiète et divise les rangs de la CGT et de la FSU. A trois mois du congrès de la CGT, du 7 au 11 décembre à Nantes, à cinq mois de celui de la FSU, du 1er au 5 février 2010 à Lille, il n'est pas question de semer le trouble dans l'esprit des militants. "La question ne se pose pas en ces termes et la FSU ne viendra pas avec armes et bagages, convient la secrétaire confédérale de la CGT, Maryse Dumas. Si cela passe par le haut et que la base n'en veut pas, ce sera une catastrophe avec, à l'arrivée, moins de syndiqués et plus de division." Pour autant, "aucune organisation ne peut éviter de se poser le problème de son avenir sans réfléchir à des alliances de forces", a confié au Monde, samedi, Gérard Aschieri. Si le secrétaire de la FSU récuse toute perspective de "fusion absorption qui serait une mauvaise approche", il avoue que la réforme de la représentativité, dont la loi a été votée le 20 août 2008, et la situation sociale actuelle accélèrent les processus. "Nous ne pouvons rester éternellement privés du niveau interprofessionnel, il y a des questions sur lesquelles nous devons pouvoir discuter et négocier", fait valoir M. Aschieri. Les discussions bilatérales ont commencé en fait en mars. Un groupe de travail, réunissant cinq dirigeants de chaque organisation, s'est mis en place. Lundi soir, ce groupe se réunissait à nouveau. D'un côté, la FSU qui pèse quelque 165 000 adhérents dont 70 000 au SNES dans le second degré et 52 000 au SNUIPP dans le premier degré. De l'autre, la CGT avec 65 000 adhérents à la fédération de l'enseignement, de la recherche et de la culture (FERC) et, au total, quelque 200 000 cartes dans la fonction publique, tous secteurs confondus. La CGT existe dans l'enseignement professionnel, mais ne représente rien dans le premier et le second degré. Si l'addition n'est pas d'actualité, certains y pensent à moyen terme. Jean-Marc Canon, secrétaire général de l'Union générale des fédérations de fonctionnaires (UGFF-CGT), n'"exclut pas que le mouvement syndical se reconstruise en regroupant des forces aujourd'hui séparées". Richard Béraud, secrétaire général de la FERC-CGT, se veut plus prudent. "Certains veulent mettre la charrue avant les boeufs et aller au-delà d'une simple convergence dans les luttes", dit-il. Au congrès du SNES, en mars à Perpignan, une résolution a clairement reposé un problème, qui fut à l'ordre du jour de plusieurs congrès de la FSU. "Le SNES oeuvre avec la FSU à l'unification du mouvement syndical autour d'une conception d'un syndicalisme de transformation sociale et de lutte (...)", dit la résolution finale. De quoi raviver tous les fantasmes. Pour Gilles Moindrot, le secrétaire général du SNUIPP, explique que les enseignants du premier degré n'iront pas à la CGT, mais ils "souhaitent que la FSU travaille avec un maximum d'organisations syndicales". "Avec la CGT, pourquoi pas, dit-il, mais il ne faut pas de relation particulière." Jean-Michel Drevon, de la tendance Ecole émancipée (historiquement proche de l'extrême gauche et de l'ex-LCR), craint, lui, "une satellisation autour de la CGT" et il souhaite que "le pôle de "transformation sociale" intègre aussi Solidaires". Pour répondre à ce souci, la FSU a décidé aussi de mettre en place un groupe de travail avec Solidaires, dont la première réunion aura lieu mercredi. Rémi Barroux
  15. Libération Plus de 7 milliards pour le fret ferroviaire d'ici 2020 Cette annonce du ministère de l'Ecologie s'inscrit dans le droit fil du Grenelle de l'Environnement, qui prévoit de faire passer la part des transports de marchandises alternatifs à la route de 14 à 25% d'ici 2022. Le gouvernement consacrera plus de 7 milliards d'euros au développement des infrastructures du fret ferroviaire d'ici 2020, afin de favoriser le report de la route vers le rail, a annoncé ce mercredi Jean-Louis Borloo. «Il est vital de développer le fret», a déclaré le ministre de l'Ecologie. Huit axes de développement ont été retenus, dont la suppression des goulets d'étranglement ferroviaires dans certaines villes par la création de contournements, le développement du fret à grande vitesse entre les aéroports ou encore la création d'un réseau d'«autoroutes ferroviaires» pour favoriser le transport de camions par le train. «Préparer l'après-pétrole» Cette annonce s'inscrit dans le droit fil du Grenelle de l'Environnement, qui prévoit de faire passer la part des transports de marchandises alternatifs à la route de 14 à 25% d'ici 2022. «Il est indispensable d'augmenter la part du fret ferroviaire contre l'aérien et le transport routier» et de «préparer l'après-pétrole», a expliqué Jean-Louis Borloo. Le gouvernement espère réduire d'ici 2020 de plus de 2 millions le nombre de trajets de poids lourds sur les routes chaque année et vise plus de 2 millions de tonnes de Co2 émises en moins. L'effort d'investissement sera réparti entre l'Etat, Réseau ferré de France (RFF, le gestionnaire public des infrastructures ferroviaires) et la SNCF. Emprunt national ou pas? Sur les 7 milliards d'argent public du plan, la compagnie nationale va notamment investir dans les cinq prochaines années un milliard d'euros au moins dans des solutions innovantes de transport de marchandises. Il n'a pas été décidé à ce stade si l'Etat aurait recours au grand emprunt national pour financer ces dépenses, a indiqué le ministre de l'Ecologie. De son côté, la SNCF s'apprête à présenter ses projets de réorganisation pour son activité de fret, en perte chronique, lors du comité central d'entreprise et de son conseil d'administration les 22 et 23 septembre. Frappé de plein fouet par la crise, le fret SNCF devrait perdre 600 millions d'euros cette année, après un déficit de 340 millions d'euros en 2008. (Source AFP)
  16. Libération 17 septembre 2009 La situation du fret jugée «périlleuse» Par CATHERINE MAUSSION Mobilisation des syndicats autour du fret. Hier, la CGT, SUD rail, et l’Unsa ont interpellé la SNCF, mais aussi l’Etat, sur la situation du fret «devenue périlleuse avec la crise», selon Didier Lereste, secrétaire général de la CGT cheminots, lors d’un rassemblement devant le siège de la direction du fret à Clichy. La crise, qui a entraîné une chute du trafic, pourrait aboutir à un déficit de 600 millions d’euros en 2009. Aussi les syndicats demandent-ils à l’Etat de subventionner les activités de fret les moins rentables.
  17. L'Etat engage 7 milliards d'euros pour développer le fret Reuters L'Etat va investir sept milliards d'euros d'ici 2020 dans le cadre d'un "engagement national" en vue de développer le fret ferroviaire en France. Cet engagement, présenté par le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo mercredi en conseil des ministres, entre dans le cadre du Grenelle de l'environnement, qui a fixé pour objectif de porter à 25% d'ici 2022 la part des transports de marchandises alternatifs à la route, contre 14% aujourd'hui. "Il est aujourd'hui indispensable de donner au fret ferroviaire une nouvelle ambition, un nouveau souffle", a déclaré Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, à l'issue du conseil des ministres. L'engagement de l'Etat en la matière doit permettre de réduire de plus de deux millions le nombre de trajets de poids lourds sur les routes françaises d'ici 2020, et de plus de deux millions de tonnes les émissions de CO2, précise le ministère de l'Ecologie dans un communiqué. "La réussite de ces objectifs passe avant tout par la reconquête de parts de marché par le fret ferroviaire: la croissance des modes les plus respectueux de l'environnement devrait en effet être assurée à 85% par le mode ferroviaire et à 15% par le fluvial", a souligné le ministère. Dans le cadre du paquet "énergie-climat" adopté l'année dernière au niveau européen, les Vingt-Sept se sont engagés à réduire de 20% leurs émissions de gaz à effet de serre par rapport à l'année de référence 1990. "CHAMPION FRANÇAIS" L'investissement public pour le fret vise notamment à accroître le ferroutage, qui consiste à charger les camions sur les trains, développer les "opérateurs ferroviaires de proximité" et le "TGV ferroviaire" sur les lignes à grande vitesse, ou encore améliorer la desserte des grands ports français en parallèle à la réforme des ports. "La SNCF va investir au moins un milliard d'euros dans les cinq prochaines années" pour participer au développement du fret express sur les lignes à grande vitesse ou des opérateurs de proximité dans les zones à faible trafic où les camions prennent le relais du ferroviaire, a ajouté Luc Chatel. La même idée présidera à la création d'opérateurs dans les ports commerciaux, notamment au Havre ou à La Rochelle, et à l'aménagement des terminaux dans les aéroports de Roissy ou Lyon-Saint-Exupéry. Cet engagement doit aller de pair avec la réforme de l'activité fret à la SNCF, en difficulté depuis plusieurs années et qui a compté au premier semestre pour 323 millions des 496 millions de pertes affichées par l'entreprise. La réorganisation du fret, qui doit être dévoilée le 22 septembre lors du Comité central d'entreprise à la SNCF, est la cible depuis plusieurs mois de mouvements sociaux. La CGT, première organisation syndicale à la SNCF, a demandé au début du mois au Premier ministre François Fillon une table ronde sur ce dossier et les organisations représentatives ont menacé d'une grève en marge du CCE. L'implication de la SNCF entre dans le projet de l'Etat de doter la France d'un "champion français" du transport combiné, sur ce marché ouvert à la concurrence depuis avril 2006. L'Etat entend notamment renforcer les grands axes Lyon-Turin ou Perpignan-Luxembourg et une liaison dite "Atlantique" entre le sud de l'Aquitaine et le Nord. Réseau ferré de France (RFF), déjà lié par un "contrat de performance" de 13 milliards pour moderniser son réseau d'ici 2015, est en outre chargé d'étudier la possibilité d'une liaison transverse entre le Rhône et l'Atlantique. Enfin, l'essentiel de l'investissement public portera sur les travaux de contournement des agglomérations de Lyon, de Nîmes et de Montpellier, pour un total de 4,5 milliards d'euros. Grégory Blachier, édité par Yves Clarisse
  18. Rassemblement du Bourget - CGT 16 septembre 2009 *La Une de l'Humanité du jeudi 17 septembre 2009
  19. Les Dieux et ...les Déesses...
  20. Une loi votée en mai 2009 évite à la Secte Scientologie une dissolution Reuters Thierry Lévêque Une réforme législative votée par la majorité UMP en mai dernier et passée inaperçue jusqu'ici va sauver l'Eglise de scientologie, qui était menacée de dissolution en France dans un procès pour escroquerie. C'est la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) qui a découvert la suppression de la peine de dissolution d'une personne morale en matière d'escroquerie, votée le 12 mai 2009 à l'Assemblée nationale. Cette réforme d'application immédiate a été votée juste avant le procès, au détour d'un texte sur la "simplification du droit", technique et complexe. La gauche dit n'avoir rien vu. Parlant de décision "scandaleuse", le Syndicat de la magistrature, classé à gauche, a mis en cause le ministère de la Justice, qui selon lui n'a pas pu ignorer l'épisode. L'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire) veut une enquête. "Il serait souhaitable de savoir si ce vote est ou non une coïncidence", a dit son président, Christophe Régnard. L'avocat de victimes de la Scientologie, Me Olivier Morice, souhaite aussi une enquête parlementaire. Se disant "scandalisé", il a demandé des explications au ministère de la Justice. Le président de la Miviludes, Georges Fenech, a demandé dans un communiqué le rétablissement de la possibilité de dissolution. "Face à des organisations à caractère sectaire présentant un réel danger pour l'ordre public et la santé publique, la justice doit toujours pouvoir disposer d'une telle mesure", écrit-il. La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, y a consenti mais, quoi qu'il arrive, la Scientologie française est à l'abri, au moins dans le cadre du procès qui s'est tenu entre fin mai et fin juin à Paris. DISSOLUTION IMPOSSIBLE Dans son jugement qui sera rendu le 27 octobre, le tribunal correctionnel ne pourra en effet plus légalement suivre les réquisitions du parquet formulées le 15 juin. Elles demandaient la dissolution des principales entités juridiques françaises de la Scientologie pour "escroquerie en bande organisée". Même en cas d'appel, après un éventuel rétablissement de la disposition, elle ne pourra pas non plus être appliquée, une loi qui durcit le droit ne pouvant être rétroactive. Le tribunal pourra cependant toujours prononcer une interdiction d'activité définitive ou une fermeture d'établissement, mais ces sanctions ont une portée moindre. Le député UMP Jean-Luc Warsmann, rapporteur de la loi, a assuré dans un communiqué avoir agi dans un but de "clarification de la loi". Mais la gauche se dit sceptique. "C'est honteux. On nous a tiré dans le dos. Il faut savoir qui a tenu la plume", a dit à Reuters le député communiste Jean-Pierre Brard. Il souhaite lui aussi une enquête. Au procès, l'accusation avait par ailleurs demandé quatre millions d'euros d'amende contre la Scientologie en France, et des peines de prison avec sursis de deux ans à quatre ans assorties d'amendes de 10.000 à 150.000 euros et de privation de droits civiques contre quatre de ses responsables français. L'accusation dit que l'organisation utilise des techniques frauduleuses pour dépouiller ses adeptes. Deux plaignants disent avoir été dépouillés en 1998 de 21.000 et 49.500 euros. Fondé en 1954 par l'écrivain de science-fiction Ron Hubbard, la Scientologie, très puissante financièrement et influente internationalement, a parlé de "procès en sorcellerie". Dans un communiqué publié lundi, elle se dit paradoxalement indignée de cette péripétie qui vient à son secours. "Qu'il s'agisse d'incompétence ou de manipulation, cette affaire est scandaleuse. Elle a déjà porté à l'Église un grave préjudice, dont Georges Fenech est l'un des responsables", écrit-elle. Des responsables de la Scientologie ont déjà été condamnés pour escroquerie à Lyon en 1997 et Marseille en 1999. Une autre affaire a tourné court à Paris à la fin des années 1990 avec la disparition inexpliquée de dossiers judiciaires. Quand il était ministre de l'Economie, Nicolas Sarkozy avait suscité la controverse en recevant le porte-drapeau de la Scientologie, l'acteur Tom Cruise, à Bercy en 2004. En février 2008, sa directrice de cabinet à l'Elysée Emmanuelle Mignon avait déclaré que les sectes étaient un "non-problème". Avec Nicolas Bertin, édité par Yves Clarisse
  21. De plus en plus catastrophique ...
  22. LE PS remporte l'élection municipale partielle de Carcassonne Reuters Le socialiste Jean-Claude Perez a remporté l'élection municipale partielle de Carcassonne (Aude), organisée dimanche après l'annulation pour fraude du scrutin remporté par l'UMP en 2008, annonce le Parti socialiste à Paris. "Cette victoire est celle d'une gauche rassemblée, unie pour proposer une alternative de progrès. Elle vient confirmer les bons résultats enregistrés par la gauche à l'occasion des dernières élections partielles", a dit le Parti socialiste dans un communiqué. La victoire aux municipales de 2008 du maire sortant de Carcassonne Gérard Larrat (UMP) face au même Jean-Claude Pérez, obtenue avec 56 voix d'avance, avait été annulée en mai par le Conseil d'Etat. Le Conseil d'Etat fondait sa décision sur la présence avérée d'une centaine de "faux électeurs" sur les listes électorales. Ces personnes avaient leur vraie résidence dans des communes voisines. Il s'agissait en quasi-totalité d'agents de la commune ou de membres de leur entourage immédiat, ou encore de proches du candidat élu ou de ses colistiers. Le Conseil d'Etat retenait aussi comme manoeuvre irrégulière le fait que 1.033 électeurs avaient voté par procuration au second tour de l'élection, contre 633 au premier, 347 procurations ayant donc été dressées entre les deux tours. Thierry Lévêque
  23. C'est l'effet chouchenn-Lambig... Encore un qui pourra dire que même le train lui est passé dessus... Tout est bien qui finit bien... okok
  24. Et comment as-tu calculé les 115Euros ? question subsidiaire : d'où sorte les 25 euros de différence ? (115 - 90 = 25 )
  25. Bien sur : tu utilises la carte de réduction 90%... tu n'utilises pas un fichet de voyage gratuit
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