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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. As-tu fait une recherche sur le forum ?
  2. Tiens Tiens, je viens de découvrir ça ... Rocard, de la CSG aux subprimes puis à la taxe carbone Michel Rocard, artisan très actif du projet de taxe carbone, a de la suite dans les idées. On n’a, en règle générale, pas oublié qu’il est le père de la CSG. À la grande satisfaction d’un patronat toujours en quête de moins de « charges » sociales pour augmenter la rentabilité financière. Mais qui se souvient que l’on doit au gouvernement Rocard, en 1988, l’introduction en France de la « titrisation des créances », cette technique de spéculation née dans les pays anglo-saxons, et qui, sous le nom des subprimes, a déclenché aux États-Unis la crise financière actuelle ? Présenté par son ministre des Finances de l’époque, Pierre Bérégovoy, ce projet a été adopté à l’Assemblée, le 13 décembre 1988, par la majorité socialiste, avec la seule opposition du groupe communiste. Roc'Taxes je vous disais... source l'Humanité http://www.humanite.fr/2009-09-03_Politiqu...la-taxe-carbone
  3. Jean-Christophe Le Duigou. Trois bonnes raisons de dire non à la taxe carbone Contre la « logique punitive » de la taxe, Jean-Christophe Le Duigou, dirigeant de la CGT, prône le développement d’alternatives. Approuvez-vous le principe d’une « fiscalité écologique » ? Jean-Christophe Le Duigou. On ne peut pas récuser l’idée qu’il y ait une régulation globale par rapport aux techniques qui génèrent du carbone. Mais on ne peut pas être d’accord avec un impôt supplémentaire qui pèserait sur les ménages, alors que, de l’autre côté, les entreprises ont eu, par exemple, gratuitement des permis d’émissions massives de C02. Donc, pas d’impôt, mais oui à une régulation, car l’atmosphère est un bien public, et le préserver, transmettre aux générations futures une atmosphère moins polluée, sans réchauffement climatique est une nécessité. Selon la ministre de l’Économie Christine Lagarde, il ne s’agirait pas, avec la taxe carbone, « d’alourdir le fardeau fiscal », mais de « modifier en profondeur notre système fiscal »… Jean-Christophe Le Duigou. En l’état actuel du projet, il s’agit d’une taxe supplémentaire, à la charge des consommateurs, qui pénaliserait ceux qui ne peuvent pas recourir à des alternatives aux sources d’énergie émettrices de C02, et qui donc serait un facteur d’aggravation des inégalités. S’il s’agit, en outre, d’alléger un impôt payé par les entreprises (taxe professionnelle - NDLR) et de le mettre à la charge des ménages, c’est une deuxième raison pour laquelle ce projet est totalement inacceptable. Le premier ministre François Fillon a indiqué qu’il envisageait, en guise de compensation, une baisse des cotisations sociales sur les salaires. Jean-Christophe Le Duigou. S’il s’agit de nous re-servir la « TVA sociale », c’est-à-dire une hausse des taxes pour baisser des cotisations sociales, ce qui va in fine bénéficier aux entreprises, c’est une troisième raison de dire non au projet. Comment, selon vous, viser autrement les objectifs écologiques officiellement assignés à cette taxe carbone ? Jean-Christophe Le Duigou. Il y a besoin de rediscuter de la finalité du processus. Car je vois aussi qu’on propose que cette taxe s’applique à l’ensemble des sources d’énergie, y compris, donc, à l’électricité. Ce qui est une absurdité puisque, pour l’essentiel, chez nous l’énergie électrique est produite à partir de l’hydraulique et du nucléaire, et donc non émettrice de C02. Ce serait un paradoxe de mettre une taxe sur l’électricité qui subventionnerait en quelque sorte les autres énergies émettrices de CO2. Au-delà, cela démontre bien qu’on est plutôt dans une logique punitive, consistant à renchérir la consommation d’énergie alors que le problème n’est pas de faire décroître la consommation d’énergie mais de mieux l’orienter vers des sources non polluantes. Prioritairement, cela doit viser les entreprises émettrices de CO2. Il faut aussi taxer les firmes qui bénéficient de la rente pétrolière et gazière. Troisièmement, la priorité est de développer des alternatives aux consommations carbonées, notamment de favoriser des sources d’économies d’émissions de carbone comme l’isolation des maisons, les transports publics. Quant à la taxe professionnelle, nous avons fait des propositions pour en faire, partiellement au moins, une taxe environnementale sur les entreprises, plutôt que la supprimer.
  4. Pour comprendre Taxe carbone, la taxe qui réchauffe la finance La taxe carbone épargne les gros consommateurs d’énergie aux dépens des ménages. Réduire les émissions de gaz à effet de serre implique de remettre en cause la rentabilité financière. La taxe carbone, un outil inefficace Selon la commission des experts présidée par Michel Rocard, la taxe carbone permettra de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre. Le principe est apparemment évident. La création d’une taxe carbone à un taux conséquent devrait provoquer « un signal prix » qui inciterait le consommateur à se reporter sur des biens de consommation ou des services économes en énergie, peu émetteurs et moins coûteux pour lui. A priori séduisant, ce mécanisme n’est pas vérifié . Et pour cause ! Pour qu’un automobiliste renonce à l’usage de son véhicule, il est nécessaire que s’offre à lui un mode de transport alternatif fiable et efficace. Ce qui est souvent loin d’être le cas, en particulier en milieux rural ou périurbain, où la voiture demeure l’outil principal de déplacement. Par ailleurs, on notera qu’en l’état, le projet de taxe carbone épargne les industriels des secteurs gros consommateurs d’énergie et fortement émetteurs, comme la sidérurgie et la chimie, qui devraient être exonérées au prétexte de « la préservation de la compétitivité économique de l’industrie française ». Un hold-up sur les ménages La contribution climat-énergie programmée est en outre, comme l’UFC-Que choisir l’a qualifiée, un véritable « hold-up fiscal » de 4 milliards d’euros sur les ménages. Michel Rocard, président de la commission des experts sur la création de la taxe carbone, évalue lui-même la facture autour de 300 euros par an et par ménage. La taxe est en fait un « paravent vert » visant à dissimuler un transfert de prélèvements des entreprises vers les salariés. Côté cour, on institue la taxe carbone et côté jardin on supprime la taxe professionnelle, payée surtout par le patronat. Christine Lagarde ne déclarait-elle pas en août : « Le manque à gagner pour l’État lié à la réforme de la taxe professionnelle… pourrait être compensé en partie par les recettes de la future taxe carbone. » Le journal les Échos, pour sa part, notait hier que « la suppression de la taxe professionnelle devrait à elle seule représenter un gain de trésorerie de 10 à 12 milliards pour les entreprises », la taxe carbone devant, elle, rapporter au total 8 milliards. À vrai dire, le projet s’inscrit tout à fait dans l’ensemble des mesures prises par la droite depuis le début de la crise financière qui secoue la planète. Tout est fait pour relancer la rentabilité et la croissance financière, mises à mal par la tourmente. L’effet risque d’être à contre-emploi des objectifs affichés et de nourrir la crise, la taxe écrasant un peu plus un pouvoir d’achat des ménages déjà passablement étrillé. Par ailleurs, cette nouvelle baisse des prélèvements sur les entreprises va inciter les plus grandes d’entre elles à pousser à nouveau les feux de leurs opérations financières. Dans la crise également, la taxe est envisagée par Nicolas Sarkozy comme un moyen de pression sur les pays émergents, le chef de l’État ayant déclaré à leur propos : « Soit ils font un effort comme nous, soit on rééquilibrera les conditions de la concurrence », réaffirmant, de plus, son intention d’aborder la question au G20, de concert avec les États-Unis. Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre Contenir le réchauffement climatique dans la limite de deux degrés, comme le préconise le Groupement intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, implique de diviser les émissions de gaz à effet de serre par deux au niveau mondial d’ici à 2050 par rapport à leur niveau de 1990. Selon ces mêmes experts, pour les pays fortement émetteurs, cela implique une division par trois, voire par quatre. Pour y parvenir, une transformation radicale du système économique et une remise en cause des mécanismes de la mondialisation capitaliste sont nécessaires. La surexploitation des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), la hausse constante et exponentielle des échanges commerciaux sont en effet à l’origine d’une croissance sans précédent des émissions de gaz à effet de serre. Dans l’immédiat, des politiques efficaces, notamment en matière d’énergie et de transports, pourraient être mises en oeuvre à l’échelle nationale et européenne. Mais celles-ci se heurtent à l’insuffisance des investissements publics dans les infrastructures ou la recherche et aux politiques de libéralisation. Énergie, l’exception française Le secteur de l’énergie en Europe est l’un des principaux pourvoyeurs de gaz à effet de serre. Dans la plupart des pays membres de l’UE, il représente un tiers des émissions en raison de l’utilisation massive de centrales thermiques, en particulier celles consommant du charbon. Avec une part de seulement 13 % (en 2005) de ses émissions, la France fait exception. Un rang qu’elle doit au choix historique du développement de la filière nucléaire. Transports, la concurrence réchauffe le climat Les transports sont le principal secteur émetteur de gaz à effet de serre en France et le second en Europe (respectivement 35 % et 26 % des émissions en 2005). Une situation qui découle de l’hégémonie du transport routier (79 % du fret en 2005 en France, 73 % en Europe). En France, le rééquilibrage en faveur de mode alternatif à la route implique une remise en état du réseau ferroviaire et le choix de développer le fret ferroviaire en lieu et place de sa libéralisation, qui incite les opérateurs à se replier sur les marchés les plus rentables. Entre 2003 et 2008, la part du fret ferroviaire a reculé de 3 %. Des normes et des critères écologiques La révolution écologique est encore à faire. La fiscalité peut être l’une de ses armes, c’est ainsi qu’il pourrait être possible d’établir une modulation incitative de l’impôt sur les sociétés. Mais la vraie bataille ne se gagnera que sur le terrain, dans les entreprises et les services publics. Pour cela, il s’agirait de mettre en oeuvre de nouveaux critères de gestion visant à économiser les matières premières et le capital matériel grâce à de nouvelles technologies non polluantes. Cela suppose de donner la priorité au développement humain, à l’emploi, la formation, la qualification, qui, seuls, peuvent permettre une utilisation efficace de ces nouvelles technologies. Les banques pourraient aussi apporter leur note au concert en mettant en oeuvre un crédit sélectif réduisant d’autant les taux d’intérêt que le projet permettrait de financer des investissements réduisant les pollutions et les émissions de gaz carbonique. De même, les services publics pourraient mettre en musique des mesures, un cadre pour favoriser ces changements et contribuer à des coopérations internationales. C’est donc à toute une transformation progressive du système productif qu’il faut s’atteler. ****************************************************************** Cheval de Troie Pour faire baisser la fièvre, faut-il taxer le thermomètre ? L’image n’est pas tout à fait exacte car les émissions de CO2 sont bien aujourd’hui un risque majeur. Mais elles ne sont pas la cause de la crise environnementale qui prend actuellement des proportions inquiétantes. Elles en sont l’un des effets. Leur réduction sera au premier rang des enjeux de la conférence de Copenhague sur l’environnement dans quelques semaines. La France entend sans doute s’y présenter avec sa taxe carbone pour jouer les bons élèves, en s’appuyant sur un semblant de consensus en forme de recomposition politique passant par Michel Rocard, Daniel Cohn-Bendit et, bien entendu, Nicolas Sarkozy. L’ancien premier ministre socialiste, en tant que président de la commission Climat énergie, voulue par le chef de l’État, est en quelque sorte le père de la taxe comme il le fut de la CSG. On ne sait si les mots attribués à Marie-Antoinette, « qu’ils mangent de la brioche », sont historiquement avérés, mais on crut tomber de l’armoire en entendant Michel Rocard, donc, répondre voilà quelques jours, à un auditeur qui s’inquiétait du coût de ses déplacements, qu’il serait bien inspiré de se déplacer à vélo. La ministre de l’Économie, Christine Lagarde, avait déjà fait une sortie semblable au moment des fortes hausses des carburants. C’est, au choix, une ignorance inquiétante des réalités vécues par des millions de Français ou une hypocrisie plus inquiétante encore. Car parmi les usagers, ceux qui paieront le plus sont, dans leur ensemble, les plus « captifs » de l’automobile et ceux qui, sans doute, ont le plus de mal à en changer pour des modèles plus récents et donc moins polluants et plus économes. Les chiffres sont sans appel. Si la taxe est mise en place, il en coûtera 300 euros par an à une famille vivant en milieu rural ou périurbain et 80 euros à un célibataire vivant en ville. En clair, ce sont au total les foyers les plus modestes qui paieront le plus. Mais au-delà de cette injustice inacceptable - une de plus -, le projet de taxe carbone est un rideau de fumée dont il est assez singulier que les écologistes aient fait un cheval de bataille et d’autres un cheval de Troie, on l’a dit, de la recomposition politique. Taxer les usagers, ce n’est pas modifier nos modes de développement et de production, c’est les conforter. Pour changer, il faut véritablement s’engager dans des politiques très ambitieuses de transports, il faut modifier la ville et les rapports domicile-travail, il faut produire autrement, développer la recherche dans l’automobile, et pas seulement. Mais il faut aussi mettre en question des modes de production dominés par la recherche du profit à court terme et peu regardants sur leurs effets à long terme. La crise environnementale et celle du capitalisme sont aujourd’hui étroitement liées. Elles appellent l’une et l’autre une maîtrise sociale des moyens de production et d’échange, une maîtrise sociale de leurs finalités. Que produit-on et comment ? Le profit ou les hommes ? Ce sont ces questions-là qui devraient être posées dans l’espace public, et à Copenhague. Le pouvoir ne le veut évidemment pas car son attrait pour la taxe carbone est très intéressé. Il s’agit de suppléer à la taxe professionnelle annoncée par Nicolas Sarkozy et que les entreprises payent aux communes et aux territoires. Or, si cette taxe pouvait et peut être repensée en tenant compte des créations d’emplois, des efforts de recherche et autres, elle a un mérite essentiel. Celui de lier les entreprises au développement social et aux infrastructures collectives. La taxe carbone n’est rien de cela. C’est un projet injuste, inefficace et trompeur. C’est une instrumentalisation à têtes multiples de la crise environnementale.
  5. et une interview de Jean-Vincent Placé (Verts écolo...) http://www.lefigaro.fr/politique/2009/09/0...e-de-royal-.php
  6. Les 10 écolos qui comptent ... en politique http://www.lefigaro.fr/politique/2009/08/1...n-politique.php
  7. Après Tarnac... partons à la découverte de Saint-Pons de Thomières dans l'Hérault... Onze gardes à vue dans l'affaire des menaces contre Sarkozy Reuters Onze personnes étaient jeudi en garde à vue et sept autres entendues dans l'enquête sur les lettres de menaces de mort envoyées à Nicolas Sarkozy et à des personnalités de droite, a-t-on appris de source judiciaire. Les enquêteurs ont procédé à des interpellations dans la région de Montpellier, notamment dans le village de Saint-Pons de Thomières et à Saint-Chinian. Les personnes interpellées sont des petits commerçants, d'anciens militaires et des personnes fréquentant un club de tir, a-t-on précisé. Une série de courriers signés "Combattants de la cellule 34" et postés de l'Hérault a été adressée à diverses personnalités politiques depuis la fin 2007. Une troisième nouvelle lettre de menaces adressée à Nicolas Sarkozy et accompagnée d'une cartouche de chasse a été interceptée début août au centre de tri de Montpellier. De source policière, on souligne qu'aucun élément "significatif" n'a été saisi lors des perquisitions. Nicolas Berthin, édité par Yves Clarisse
  8. Y z'ont pas le wifi...??? cestachier
  9. Allemagne...Die Lonke Le parti d’Oskar Lafontaine bouscule le SPD LE MONDE | 31.08.09 | Berlin, correspondante Triomphal Oskar Lafontaine ! Le chef de file de la gauche radicale allemande Die Linke ("La Gauche") et ancien patron des sociaux-démocrates (SPD) avait plus d'une raison de se réjouir, dimanche soir 30août. En Thuringe et en Saxe, deux Länder de l'ex-RDA, son parti s'est imposé comme deuxième force politique. Derrière la CDU d'Angela Merkel et loin, très loin, devant le SPD. Mais c'est surtout vers la Sarre que M.Lafontaine avait le regard tourné. Dans cette petite région sise à la frontière française où il était lui-même candidat, et qu'il avait présidée entre 1985 et 1998 sous les couleurs du SPD, Die Linke a engrangé 21,3 % des voix. Bien au-delà de ce que prédisaient les sondages. Le résultat est inédit à l'ouest de l'Allemagne: il y a cinq ans, le PDS, ancêtre du Linkspartei, n'avait recueilli que 2,3 %. "Die Linke a le vent en poupe", a proclamé le tribun devant ses troupes, en liesse à l'annonce des résultats. Assurément, la gauche radicale est la grande gagnante de ces scrutins qui ont égratigné aussi bien la CDU que le SPD. "Nous sommes aujourd'hui l'un des trois grands", pavoise Dietmar Bartsch, le secrétaire général du parti. A un mois des élections générales, les scores obtenus par Die Linke ne sont, bien sûr, pas transposables au niveau fédéral. En ex-Allemagne de l'Est, ce parti, qui rassemble les déçus de la social-démocratie et les anciens communistes de RDA, jouit d'un statut particulier. Dans ces régions frappées par un taux de chômage jusqu'à deux fois supérieur à la moyenne de l'Ouest, le vote pour La Gauche est surtout identitaire. Les résultats en Thuringe (27,4 %) et en Saxe (20,6 %) ont de nouveau prouvé son ancrage. En Sarre, la situation est toute autre. Ancien ministre-président et ancien maire de Sarrebruck, Oskar Lafontaine jouit toujours d'un capital de sympathie très élevé dans son Land natal. C'est sa personne – le "Napoléon de la Sarre" – et moins son parti que les électeurs ont plébiscité. Les sondages pour le 27septembre esquissent d'ailleurs des perspectives très différentes: Die Linke y est crédité de 9% des voix. Prudent, l'état-major du parti s'est fixé comme objectif "10% et plus". FRÈRES ENNEMIS Il n'empêche. Un peu plus de deux ans après sa création, Die Linke démontre une nouvelle fois sa capacité à bouleverser le jeu traditionnel des coalitions. Dimanche soir, une grande question préoccupait commentateurs, analystes et personnalités politiques réunis sur les plateaux de télévision : le SPD, en Sarre, va-t-il s'allier aux Verts et surtout à la gauche radicale, une première dans l'ouest de l'Allemagne, pour mettre fin à un gouvernement dominé par les chrétiens-démocrates ? Pour l'heure, le flou demeure et les négociations s'annoncent longues. En Thuringe aussi, Die Linke pose un cas de conscience aux sociaux-démocrates qu'elle dépasse de près de dix points. Ensemble, les deux frères ennemis pourraient renverser le ministre-président sortant, le conservateur Dieter Althaus. Des coalitions dites "rouge-rouge" ne sont pas un tabou dans les Länder de l'ex-RDA. Mais voilà, les Linke exigent de pouvoir nommer eux-mêmes le nouveau chef du gouvernement. Un camouflet pour le SPD. A 66 ans, le charismatique Lafontaine tient sa revanche sur ses anciens camarades : il titille sur sa gauche ce parti devenu trop centriste à son goût. Dimanche, il s'est même offert le luxe d'exclure une coalition avec les sociaux-démocrates au niveau fédéral, arguant des trop grandes différences idéologiques entre les deux partis. Marie de Vergès
  10. T'es pas obligé de leur faire la causette... Sinon je crois que chaque syndicat dispose aussi de ses propres centres de vacances...
  11. Ce matériel permettra-t-il de résoudre les problèmes des usagers et des chemiçnots "franciliens" ?
  12. Avec 20 ans de retard seulement ?
  13. Tu as quel âge ? si jeune cheminot 18/25 : tu as droit à une bourse annuelle séjours vacances... sinon assoc sport ou culture ? Bibliothèque (y compris par correspondance...) ? etc etc...
  14. Sans parler qu'il va falloir qu'il se la tape la Belle-Mère... :)
  15. Nouveau round Thibault-Sarkozy Libération.fr Comme il l'avait fait avant le sommet de Londres au printemps, Nicolas Sarkozy a commencé la tournée des leaders syndicaux en recevant hier Bernard Thibault. Officiellement, il s'agissait de préparer le G 20 qui doit se tenir à Pittsburgh le 24 septembre. Cela n'a pas empêché le chef de l'Etat et le secrétaire général de la CGT de faire, selon l'Elysée le tour «des principaux sujets économiques et sociaux de la rentrée». Le président de la République s'est notamment engagé à «prendre l'avis des partenaires sociaux avant les décisions relatives à l'affectation de l'emprunt». Quant au patron de la CGT, il a fait part au chef de l'Etat «des inquiétudes et des demandes de son organisation», notamment sur «les risques de désindustrialisation de la France», et a repris sa proposition «de tenir des états généraux de l'industrie». Bernard Thibault qui se rendra la semaine prochaine à Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) pour soutenir les salariés de Molex, a aussi évoqué le sort de cette entreprise menacée de fermeture par son actionnaire américain. La CGT presse les pouvoirs publics de trouver un repreneur, faisant valoir que les principaux clients de Molex sont les constructeurs automobiles français.
  16. Énergie. Plus d'un million de ménages court-circuitent EDF Ouest-France 2 septembre 2009 David Adémas Un peu plus d'un million de ménages étaient clients d'un concurrent d'Electricité de France (EDF) à la fin du mois de juin, a annoncé mardi la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Au 30 juin, 1 035 000 foyers avaient souscrit un abonnement auprès d'un fournisseur alternatif d'électricité (Direct Energie, GDF Suez, Poweo...), un chiffre en hausse de 18% par rapport au trimestre précédent. EDF ultra-majoritaire 96,5% des 29,6 millions de ménages connectés au réseau électrique restent toutefois clients d'EDF. La part de marché des fournisseurs alternatifs passe de 2,9% à 3,5% en trois mois. Chez les entreprises et les petits professionnels, la part de marché des fournisseurs alternatifs en électricité reste stable par rapport à la fin mars à 7,4%. Les fournisseurs alternatifs en vogue Sur le marché du gaz, 586 000 foyers se sont tournés vers un concurrent de GDF Suez (Altergaz, EDF et Poweo), soit 5,4% des 10,8 millions de clients résidentiels (contre 4,7% fin mars). Toujours sur le marché du gaz, la part de marché des fournisseurs alternatifs chez les entreprises et petits professionnels monte à 15,4%, contre 14,8% trois mois plus tôt. "Lors de mises en service effectuées pour les emménagements au cours du deuxième trimestre 2009, 31% des consommateurs résidentiels et non résidentiels ont fait le choix d'un fournisseur alternatif de gaz et 7% ont fait celui d'un fournisseur alternatif d'électricité", note la CRE.
  17. Fillon exclut de baisser la CSG pour compenser la taxe carbone Reuters Sophie Louet François Fillon exclut de baisser la contribution sociale généralisée (CSG) pour compenser l'introduction de la taxe carbone en 2010 et envisage une baisse des charges salariales au profit des ménages. Les modalités de la "contribution climat-énergie", inscrite dans le projet de loi de finances 2010 qui sera discuté à l'automne au Parlement, nourrissent autant les joutes politiques de la rentrée que les réflexions gouvernementales. Réflexions parfois contradictoires qui mettent les services des ministres de l'Economie et du Budget, Christine Lagarde et Eric Woerth, en porte-à-faux. Bercy pencherait, entre autres scénarios, pour une baisse de la CSG, instituée en 1991 à l'initiative du gouvernement socialiste de Michel Rocard, qui préside aujourd'hui un comité d'experts sur la taxe carbone. Dans l'avion qui le menait à Gdank pour les cérémonies du 70e anniversaire du déclenchement de la seconde guerre mondiale, le Premier ministre a écarté cette piste, préférant une baisse des cotisations sociales. "Cela se fera sur la base d'un transfert de fiscalité", a-t-il dit à des journalistes. "On baisse l'impôt sur le travail et l'investissement et on le replace sur la pollution et l'environnement", a-t-il expliqué. On réaffirme dans l'entourage du chef du gouvernement que cette mini-révolution "verte", qui vise à réduire l'usage des énergies fossiles (essence, fioul, charbon et gaz) et à promouvoir les technologies propres, se fera à prélèvements constants pour les entreprises et les ménages. LE RETOUR DU "CHÈQUE VERT"? Une mise au point à usage aussi de la majorité où les "sociaux" redoutent une innovation inégalitaire et les "libéraux" ne veulent pas entendre parler d'un nouvel impôt. L'une des idées, poursuit-on, c'est d'agir sur les charges sociales et d'assurer aux salariés une compensation concrète sur leur feuille de paie. Pour les ménages les plus défavorisés, un mécanisme de redistribution serait à l'étude. Ainsi, à l'inverse d'Eric Woerth, François Fillon ne rejette pas en bloc l'idée du "chèque vert" avancée prématurément par le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo : il s'appliquerait seulement à "des catégories particulières" à définir, en fonction des revenus, du lieu d'habitation A Ségolène Royal, qui a dénoncé vendredi dernier un nouvel "impôt insupportable", le Premier ministre rétorque qu'elle avait signé en 2007, comme tous les autres candidats à la présidentielle, le pacte écologique de Nicolas Hulot qui incluait la taxe carbone. L'ancienne candidate à l'élection présidentielle s'est déclarée convaincue mardi sur RTL que sa charge imposerait au gouvernement de revoir sa copie. Le gouvernement projette de taxer aux alentours de 15 euros la tonne de CO2, en deçà des 32 euros avancés par l'ancien Premier ministre Michel Rocard. La contribution représenterait de l'ordre de trois centimes par litre d'essence, ce qui rapporterait quelque quatre milliards d'euros. Reste donc à "recycler" le produit de la taxe sans donner l'impression aux ménages, en cette période de crise, d'une forme de "TVA verte". Malgré les inévitables difficultés d'arbitrage, François Fillon assure que le calendrier sera tenu. Edité par Yves Clarisse
  18. Demandes à ton paternel de se renseigner auprès de son bureau administratif ou de l'agence famille en expliquant ta situation.
  19. Procédure de réforme pour raison médicale à la demande de l'agent ? Attention a tes droits pour la protectyion sociale et la retraite.
  20. Prison avec sursis pour six ouvriers de Continental revoltages Reuters Six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont été condamnés à des peines de trois à cinq mois de prison avec sursis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne lors d'une manifestation en avril dernier. Un septième ouvrier a été relaxé par le tribunal correctionnel de Compiègne. Le leader du mouvement des « Conti », le délégué CGT Xavier Mathieu, a été condamné à cinq mois de prison avec sursis. Le tribunal a renvoyé sa décision au 4 novembre pour le montant d'éventuelles amendes. Des peines de trois à six mois de prison avec sursis pour « destruction en réunion de biens au préjudice de l'État » avaient été requises à l'audience par le parquet. Tant la CGT que l'Union syndicale solidaires ont dénoncé après le jugement une volonté de criminaliser l'action syndicale et les luttes sociales. « Alors que les salariés ont un impérieux besoin de sécurité dans leur emploi et dans leurs droits, d'un côté on criminalise ceux qui luttent face aux décisions unilatérales des actionnaires, de l'autre on fait preuve d'indulgence voire de connivence avec les dirigeants qui imposent leurs décisions stratégiques sacrifiant les entreprises et l'emploi », déclare la CGT dans un communiqué. Pour l'Union syndicale solidaires, ces condamnations apparaissent « comme une revanche vis-à-vis de salariés qui ont mené pendant des semaines une lutte sans concession ». Le 21 avril dernier, environ 200 ouvriers de Continental avaient pénétré dans la sous-préfecture de Compiègne et détruit des bureaux et des ordinateurs. Les dégâts avaient été évalués à plusieurs dizaines de milliers d'euros. À l'audience, les ouvriers avaient reconnu « un dérapage », expliquant avoir agi « sous la colère de l'annonce de la fermeture de l'usine » de pneumatiques. Les sept prévenus risquaient une peine maximale de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende. Le groupe Continental a annoncé en mars dernier la suppression de 1 900 emplois et la fermeture du site de Clairoix, qui employait 1 120 salariés. Les ouvriers de Continental Clairoix avaient manifesté pendant des mois et obtenu une indemnité de 50 000 euros par salarié licencié. Pierre Savary, édité par Yves Clarisse
  21. Peut-on être patron et syndicaliste ? ...L'éternelle question... j'y répond...OUI Mais au MEDEF... :Smiley_03:
  22. La solution : "dire qu'on aurait cru voir" un cadavre sur la voie... lapleunicheuse
  23. Ils (nos grands dirigeants ...) z'ont qu'à supprimer les signaux d'alarme... lapleunicheuse
  24. Résultats budgétaires certes... mais aussi diminution des effectifs (-2.000 par an...) âge de départ en retraite retardé (réforme des retraites ...merci Sarko...) diminution du nombre de recrutements... (sans parler de leur localisation géographique, du métier, des compétences et diplomes, du sexe et de l'année de naissance du futur recruté...) Il doit y avoir 200.000 candidatures pour 6.500 embauches...
  25. 10 jours après : le cadavre du chiot a-t-il été retiré ?
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